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Terre des Éléments

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"Illustration d'un passé, concrétisation d'une pensée."

[Par le passé...]

Période de Festiva, an 98, dans l'ancienne prison de Melrath Zorac, lieu aussi sombre que lugubre, une zone où peu de gens daigneraient s'aventurer, un endroit tranquille pour monter un plan, préparer un massacre...

- í” grand maître, grand sorcier Gridangor, aide-moi à redevenir le plus puissant combattant de ces terres, je veux que les gens se souviennent de moi, parle de moi, qu'ils me haïssent, pourvu qu'ils me craignent.

- Petit être insignifiant, jamais tu n'atteindras ma puissance, et le seul moyen d'arriver à ton objectif d'être le deuxième, oui, je dis bien le deuxième, est de tuer, faire couler du sang, des litres et des litres par jour... Tu dois être l'animal que tu as été quand j'étais ton ennemi. Mais saches une chose, toute oblige un compromis, tu seras un jour ce que tu espères devenir, mais tu devras faire attention à tes moindres faits et gestes, parfois, les cœurs des personnes sont liés à la naissance, si tu transperces une personne ayant la même âme que toi, tu n'en sortiras pas sans séquelle.

- Mais... Comment le reconnaître ?

- Cette personne sera comme toi, insensible, un cœur de pierre caché sous une carapace intransperçable.

- Je tâcherai de m'en souvenir, je ne vous dis pas à bientí”t, il se peut qu'il me faille vous tuer pour arriver à mon objectif...

[...]

« Le six de Campana, an 104, cette date restera inscrite dans ton histoire... »

Cette voix dans ma tête, elle me rappelle le passé, quand Gridangor s'amusait à me guider... Impossible, depuis ce temps, il est mort.

Il est tard, les gens se pensent en sécurité... Il est temps pour moi de remettre mes talents en œuvre. Je sors de ma chambre d'auberge, jette un œil au registre des sorties, puis me redirige vers le meuble où sont exposées mes armes. Un arc, une dague... Un homme normal risquerait la fin de la vie sur Melrath avec de telles armes... Je me revêtis de ma tunique, enfile mes bottes, ma capuche, regarde longuement ma dague avant de me saisir de l'arc et de sortir de l'auberge. Ce que j'aime dans cette ville, c'est les novices qui pensent qu'ils sont au bon endroit pour s'entraîner au combat...

Après quelques mises en situation, aucun de ces débutants n'était à la hauteur, aucun n'a été capable d'éviter une simple flèche, mais je ne suis pas satisfait, ce qu'il me fait, c'est du sang, beaucoup de sang... Je me dirige vers le nord et aperçois une silhouette, une femme, bien habillée, elle a l'air puissante, mais l'aura qu'elle dégage n'a d'égale que sa beauté physique... Je saisis une flèche, enflamme la pointe, vise pendant quelques instants et tire en plein cœur... Une femme aussi parfaite ne peut être qu'un démon, une créature, un animal... Oui, un animal. Je m'avance vers son corps inerte pour ramasser ses biens, quand une sorte de force me pousse vers elle, tout va si vite, je m'effondre, m'empalant sur ma flèche qui s'était logée dans le cœur de ma victime... La fin, déjà, une fin aussi ridicule... Quelle honte, tout devient noir...

[...]

- Hé petit, réveille toi, je ne t'ai pas élevé comme ça !

J'ouvre les yeux, pensant être en enfer, après quelques minutes pour me ressaisir, je scrute tout autour de moi, un lit défait, des rideaux déchirés... Je suis chez Germaine, dans la zone d'IssCaNak, j'aperçois face à moi un homme, mon maître.

- Gridangor ! Que faites vous ici ? Vous m'avez rendu la vie ?

- Tais toi abrutis ! Quand apprendras tu ce que je te dis et répète ? Cette femme, un animal comme tu l'as si bien pensé... Te rappelles-tu du dernier entretien qu'on a eu ? Deviens un animal, SOIS UN ANIMAL, comment as tu fais pour transpercer aussi facilement le seul cœur qui est lié au tien ? Tu es d'un ridicule, j'ai honte d'avoir eu à te former...

- Cette conversation... Je m'en souviens comme si c'était hier... Mais vous m'aviez dit que je mourrais, je suis encore en vie, que s'est il passé ?

- Je ne t'ai jamais dit ceci, je t'ai dit que tu ne ressortirais pas sans séquelle, tiens par exemple, en quelle année sommes nous ?

- ... Période de Campana...

- Bien...

- An.. An 95.

- ... C'est pire que ce que j'imaginais..

- Que voulez vous dire ?

- Nous sommes en l'an 104, l'an 95 est la période où tu dominais, où tu étais le meilleur...

- N'est-ce pas une bonne nouvelle ?

- Et bien, tu n'as plus de passé, tu vis désormais dans la passé... Si tu veux rester aussi puissant que tu étais, et que tu es redevenu, tu as tout intérêt à ce que tes projets ratés refassent surface...

- Mes projets... Réunir la famille, faire notre loi sans mener une vie de terreur...

- Je vois que tu te souviens, adieu petit.

Per il famiglia... La Casa Nostra fera surface... Omertà & vendetta...

Modifié (le) par Sewin
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  • 1 month later...

"L'avenir est un long passé..."

- Il y a de ça déjà quelques années, dans la pénombre de Terra, se faisaient entendre des cris, cet endroit, pourtant calme et paisible n'était pas réputé pour ses meurtres, les combats qui y avaient lieu étaient plus que rares, et d'une violence ridicule.. Ces hurlements ne provenaient donc pas d'une bataille.. On reconnaissait la voix d'une femme, comment cette personne pouvait-elle souffrir autant ? ... -

Félicitations madame, ce sont des jumeaux !

Une naissance venait de se produire sur ces terres, un heureux évènement.. Espérons-le.

Les année passaient, et les deux énergumènes grandissaient, l'un, Sewin était fin, discret, et toujours sur ses gardes, dès son plus jeune âge il avait confectionné une sorte de canif en bois, dans le but disait-il, de se défendre en cas d'agression. L'autre était plus fort, plus hargneux, il ne cachait pas que la masse qu'il avait volé ne lui servait non pas pour se défendre, mais pour agresser les enfants qui avaient l'air plus faibles ; il se prénommait Dead. Ces deux frères, pourtant jumeaux, paraissaient si différents, et cela n'allait pas en s'arrangeant. A partir de l'adolescence, une particularité les reliait enfin, leur attirance pour les jeunes filles. Sewin avait l'art et la manière, il savait comment charmer une femme, tandis que Dead profitait de sa musculature plus imposante pour arriver à ses fins. C'est ici que commençait la rivalité entre les deux frères.

Quelques années plus tard, chaque femme ayant passé une soirée dans le lit de l'un, était passé par la chambre du second, jusqu'au jour où Sewin, un soir de meurtre, invita une femme, la plus charmante qu'aucun des deux frères n'avait jamais croisé. Dead tenta à maintes reprises d'attirer le regard de la demoiselle, en vain.. Le lendemain, dans sa chambre, le rôdeur ouvrit les yeux difficilement, la nuit avait été agitée. Il se tourna vers sa conquête, le choc fut brutal, le corps gisant de la jeune femme était transpercé d'une épée, le glaive qui avait été offert au guerrier pour son entrée dans le monde de la guerre. Ivre de rage, le rôdeur pris son arc, se vêtit, et dissimula sa lame sous son gant. Son frère avait disparu..

Plus le temps passait, et plus Sewin recherchait son frère. Il s'en voulait, s'était tatoué les bras et le torse d'une façon peu commune afin d'oublier cette douleur morale, en effet, il avait, à l'aide de sa lame, creusé des cicatrices sur ces parties de son corps.

Les mois passèrent, et une chose était sûre, il voulait retrouver son frère, ayant pour seul but de lui faire payer son affront.

Modifié (le) par Conteur
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"La casa nostra se formera." Ces mots résonnaient dans ma tête, je savais que jamais je ne reverrai certaines personnes dont j'avais besoin pour arriver à mes fins. Comme à mon habitude, je marchais, ayant pour seul but de croiser un combattant à terrasser, toujours en espérant qu'il s'agisse de la même personne qui avait hanté mes pensés durant tant d'années.. Comment savoir qu'il s'agirait de lui ? Il a le même sang que moi, son goût est sûrement différent de celui des autres..

Je me dirigeai vers mes terres natales, profitant de la trêve de Noí«l pour franchir les barrières, peu importe ce qu'auraient pensé les dieux. J'entrai dans mon ancienne maison, rien n'avait changé, tout était au même endroit qu'à mon départ, un peu plus poussiéreux. Je pris mon souffle, montai l'escalier et entrai dans ma chambre.. Absolument rien n'avait changé, le corps de la femme était bien évidemment moins charnu, mais l'épée était toujours présente, elle n'avait pas rouillé.. Un bruit se fit entendre, inquiet, je sortis la lame de mon gant, vu le niveau des combattant de ce lieu, pas besoin de me cacher, je descendis les marches une par une, sans un bruit. Un homme était assis à la table, dévorant son repas tel on loup.. Mon sang ne fit qu'un tour, je reconnu instantanément mon frère, sa façon de se tenir n'avait pas changé, sa musculature n'avait que peu évolué, le terrasser ne m'aurait posé aucun problème, mais malgré toutes ces années de haine, une force m'empêchait de vouloir lui faire du mal. Je m'approchais de lui lentement, il m'avait vu, me fixait. Il se leva, sans baisser le regard..

- Tu as beaucoup grandi frère, je suis venu en ce lieu chaque soir en sachant pertinemment que je t'y trouverait un jour ou l'autre.

- Qu'as-tu fait de mon frère ? Tu étais plus imposant par le passé, tu m'as l'air si faible.. Je n'aurais pas même besoin de ma lame pour te tuer..

- Tu n'as pas l'intention de me tuer. Et en effet, je n'ai pas suivi l'entrainement intensif que tu as suivi, j'ai préféré passer mes soirées en bonne compagnie, profiter de la vie, parce que comme te l'a prouvé ta maitresse il y a quelques années, elle peut ne pas durer éternellement..

- Ne parle pas de cette femme, tu n'as pas assumé son refus, tu n'assumes pas ma supériorité.

- Je l'assume désormais, mais ne sois pas si sûr de toi mon frère, j'attendais cette soirée avec impatience, je vais reprendre l'entrainement dès demain, je veux suivre tes pas..

- ... Intéressant, tu te souviens de notre projet quand on était plus jeunes ?

Le guerrier regardait autour de lui, comme si notre discussion devenait réellement privée.. Elle l'était.

- Et comment ! N'en dis pas plus, j'ai compris, je te suivrai mon frère, jusqu'à la mort.

- Bien, j'ai confiance en toi malgré tout, j'espère ne pas me tromper. Je ne suis pas censé être ici, je vais devoir te laisser seul, entraine toi bien, je te guiderai sur les champs de bataille quand tu seras plus fort.

Sans ajouter un mot, je me dirigeai vers des terres plus dangereuses, celles où je vivais depuis désormais quelques année. Je me déplaçais furtivement, espérant que personne ne m'aperçoive, quand je croisai le regarde d'une jeune femme, elle décochait des flèches sur une cible tracée dans la neige, un court échange de sourire fut suivit par ma disparition, je me devais de rester discret.

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