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Terre des Éléments

A l'approche du Sabbat


Ignis
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La lune lentement se voile, l'éclat qui lui est normalement dû s'estompe en même temps que la vague noir jette son dévolu sur le premier tiers de l'astre. Une éclipse lunaire semble dés lors, inévitable. C'est le signe que j'attendais. Le Sabbat approche lui aussi. Il était temps que l'obscurité naisse du ciel. Les Etoiles quand à elles demeurent majestueuse autours de cet Halo qui faiblit. Le sang doit couler et c'est dès lors qu'il me faut agir. Je pourrais très bien me débrouiller seule, cependant, je vais faire appel à Lolokito. Il se doit d'apprendre des choses essentielles sur l'art du rituel. Je suis persuadée que tout ceci lui plaira !

Trêve de rêvasserie, sans plus une minute, je me couvre de ma cape ébène, puis relève ma capuche en veillant à bien dissimulé ma chevelure. La surprise doit être totale, et celle que j'approcherais ne devra en aucun cas voir qui lui fera front. Je contrôle ma dague avant de sortir, puis une fois prestement étudiée de tout côté, je la range bien au chaud. Je jette encore un œil sur l'âtre qui repose au coin de ma modeste demeure. Les flammèches dansent encore sous un rythme effréné, elles vont finir par se calmer lorsque j'aurai passé le pas de ma porte.

Me voici presque arrivée aux exutoires de Lolokito. Avant que je ne heurte le bois, je lève ma tête et observe le ciel. A présent, une tâche sombre recouvre pratiquement la moitié de la lune. Il faut faire vite, sans quoi tout sera à recommencer, et si j'en crois ce que m'a soufflé l'Hydre, il se passera un bon bout de temps avant que la lune ne joue à nouveau avec cette ombre obscure.

Je Frappe deux grands coups puis sans attendre d'avantages, j'ouvre.

« Mon cher ami, que dirais tu d'une balade nocturne ? L'éclipse est bientôt en son apogée, et il nous faut faire vite. Une âme nous attend juste à l'entrée de la ville. Prends de quoi récolter le sang, sans oublier un sac en jute. Hâte-toi Lolokito ! Ne me pose pas de questions et suis-moi. »

Un courant d'air n'aurais guère faire plus vite. Je fais demi-tour, puis jette un œil par dessus mon épaule. Lolokito m'emboite le pas. Encore un regard sur l'horizon puis mon avancée se fait plus rapide jusqu'à que nous arrivions aux légers battants d'une petite hutte. Je l'ai déjà longuement observée cette damoiselle, tout à fait propice elle est. Cela fait plus de trois jours que j'observe son quotidien. Ce sera sans peine que nous pourrons nous faufiler à l'intérieur. Il me manque encore un signe pour que ma prédiction se réalise. Un seul et unique signe. Je l'attends ...

La pluie ouvre le bal, un vent glacial se lève, et nul doute qu'il va neiger. Un sourire se dessine sur mes lèvres, je fais mine au Nécromancien qui m'accompagne de se taire encore une poignée de secondes. Bientôt, il saura ce qu'il faut faire. Mais pour l'heure, nous devons juste nous introduire chez cette pauvrette...

« Maintenant ! » C'est la voix presque inaudible que je lui murmure cette phrase.

Surtout, il ne faut pas qu'elle hurle ! Pas encore.

Tout se passe très vite, sans peine nous entrons, sans difficulté, je m'approche de la pièce qui sert de couche à la jeune femme. Sans obstacle je me glisse jusqu'aux pieds du lit de la jeune endormie. La lune je pressens qu'elle défaille sous le poids de l'obscurité. Elle n'est point encore aveugle la lune. C'est maintenant qu'il faut agir.

Debout j'attends que la proie s'éveille. Je souris, puis je caresse la joue de ma prise. Lentement elle s'éveille, avant que ces yeux ne soient complètement ouverts, elle sent là une étouffante angoisse l'envahir. Elle ressent son cœur battre tellement fort que ses tempes lui font mal. La gorge nouée, elle ne pourra guère beugler. Sa poitrine se soulève avec saccade, sa respiration ne lui laisse aucuns répits. Proche est son heure. Néanmoins, elle devra s'offrir à la torture...

Elle ne s'imagine même pas l'honneur qui lui est fait. Ma main repose lourdement sur le torse de la vierge, Là, ou le point vital s'ébat. Elle peine à se mouvoir la pucelle. Mon emprise est presque totale. C'est alors que je regarde Lolokito, puis lui tend ma dague d'argent. Aucun faut pas je lui laisserai commettre. De ma main délesté de mon poignard, je lui présente le poignet de l'immaculée. Une belle et grande entaille. Voilà ce que mon frère se devra de faire pour l'instant.

Il fait quasi totalement sombre, Je n'ai point à regarder aux travers de la petite fenêtre pour me rendre compte qu'il ne reste plus qu'un maigre filet lunaire. Malgré tout, mon regard se pose sur un carreau de verre. Un flocon vient de s'y déposer ....

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Une soirée agréable, un ciel annonciateur. Lolokito restait impassible face aux doux appels de l'extérieur.Il faisait son ménage, sa cuisine, il n'avait personne qui la lui faisait. Il regarda par la fenêtre de sa petite demeure, la lune se voile, c'était mauvais signe, du sang était souvent versé dans ces situations. IL savait pertinemment qui était la responsable. Il avait bien dis la responsable, c'était une femme d'une extrême puissance destructrice.

Il terminait de se préparer un remontant aux plantes que l'étoile guérisseuse lui avait conseillé. Il entendit le vent au-dehors lui annoncer une venue, la seconde suivante quelqu'un heurtait sa porte. Un certain calme dans ces deux coups successifs, mais une impatience dévastatrice. Il ne savait pas qui pouvait venir si tard dans une si petite maison tel que la sienne. Sans attendre il saisit son orbe toujours à sa portée aux cas ou des Enfer§ entreraient dans sa demeure, de jour comme de nuit. Il se retourna et aperçu une tunique et entendit une voix qu'il connaissait :

« Mon cher ami, que dirais tu d'une balade nocturne ? L'éclipse est bientôt en son apogée, et il nous faut faire vite. Une âme nous attend juste à l'entrée de la ville. Prends de quoi récolter le sang, sans oublier un sac en jute. Hâte-toi Lolokito ! Ne me pose pas de questions et suis-moi. »

Il fut prit au dépourvu et dit :

Une balade nocturne, j'arrive mais ne faut-il pas que ...

Elle lui avait dit de ne pas poser de question ce qu'il fit, d'après les consignes qui lui avaient été donnés, il chercha un récipient et un sac en jute dans son sellier. Il suivit directement la femme, elle l'observait, il savait qu'il devait se dépêcher. Il ne prit pas la peine de fermer sa maison, personne ne viendrait et si quelqu'un en aurait le culot, il serait décourager par le désordre dérisoire qui y régnait.

Il suivait la femme aux cheveux de rêves qui ne se laissaient pas voir en cette soirée qui s'amorcée d'une manière plus qu'étrange. Il ne pouvait pas demander l'endroit qu'ils rejoindraient, il ne faisait que suivre tel un mouton son berger. Ils arrivèrent très vite près d'une petite hutte, ils se placèrent dans l'attente d'un signe particulier qui arriva. La pluie et le vent se leva, il tourna la tête et observa un sourire sur la bouche de son amie, comment pouvait-elle rire dans cette situation ... Il la connaissait, plus rien ne l'étonnait ... Il ne devait plus parler, ou du moins il ne devait plus.

" Maintenant !" me murmura-t-elle de manière discrète et quasi inaudible. Mais maintenant quoi ?! Il était perdu, il se retourna et aperçu son amie entrer dans la hutte. Il se précipita, cependant toujours en silence. Ils arrivèrent dans la chambre à coucher de la jeune femme.Elle se colla à la future victime, lui caressa la joue, lui posa la main sur le torse pour sentir le rythme de son organe vital.

Il s'attendait à ce qu'elle finisse le travail, elle saisit sa dague, et un geste étrange la parcourue. Elle le la lui tendit, il ne savait pas comment réagir. Il le prit, et elle lui présenta le poignet de la jeune qu'il entailla d'un geste précis et méticuleux. Un filet minuscule s'échappa de l'entaille, il se rendit compte qu'il ne s'était pas assez appliqué. Il devait la refaire souffrir, une seconde entaille plus profonde superposée au premier échec. Maintenant, un souvenir de parole de son amie, mais maintenant il pouvait convenablement récolter le précieux sang. Il en laissa couler sur le sol qui devint glissant, il sortit le récipient, le remplit entièrement sachant que son amie ne lui avait indiqué en rien la quantité à prélever. Il observa les yeux de la jeunette se révulser, ses tremblements étaient effrayants, il devait pas flancher, il attendit que son sang eut fini de couler.

Il se tourna, et vit que son amie ne l'observait plus, la femme changea de couleur, vira au blanc, elle se ternie. Il la saisit et annonça à Ignis :

Je pense que nous pouvons y aller, mon travail est effectué, ou dois-je la déposer ?

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Quelle affable sensation que de voir les yeux écarquillés reflétant l'interrogation de mon jeune frère. Je n'en n'attendais point moins. Ni plus d'ailleurs. Une hésitation ? Puis une certaine assurance. Un geste trop doux au départ, se rendant compte de son entaille trop mince, il ré exécute le geste, cette-fois-ci bien plus précis et sobre que le premier. Le sang s'écoule laissant juste derrière lui des draps trop rouge par faute d'avoir absorbé une quantité trop grande d'hémoglobine. Et un sol beige souillé ne ressemblant plus du tout à ce qu'il était auparavant.

Avant que Lolokito ne se saisisse du corps de la femme, je récolte encore quelques gouttes de sang s'échouant au creux de ma paume. Je me frotte alors les mains, dans un mouvement circulaire, et fini par y déposer une pierre couleur nuit. Une fois le caillou recouvert du sang de la victime, celui-ci prends place dans le sac en jute. Je m'agenouille près de la marre rouge qui séjourne juste à la descente du lit. J' y trempe mes deux index. Je débute par tracer une ligne ondulée de la main droite, par la suite, j'y dessine de la main gauche, une espèce de strie en zig zag, rejoignant mon premier dessin. La phase une est pour ainsi dire achevée. Il nous reste à sortir de la demeure devenue scène de liturgie avant que la lune ne soit en sa totalité dénuée de vue.

« Nous pouvons y aller Lolokito, que personne ne te voie surtout, recule sans te retourner, et passe le pas de la porte à rebours de comme nous y somme entrés. J'ai encore quelque chose à faire ici. »

Je lui tends ensuite une fiole en verre contenant une poudre couleur terre.

« Ceci, est cendre de l'inverse de l'innocente. Tu en aura besoins, lorsque tu auras trouvé le vieux chêne mort depuis peu. Il se trouve à environs Cinque cent mètres de la bifurcation qui mène à Melrath. Lorsque tu l'auras trouvé et que tu seras certain que c'est le bon arbre, dépose s'y notre jeune amie. Elle n'est qu'inconsciente et risque de se réveiller avec le froid qu'il règne à l'extérieur. Aussi, je te conseille de ne pas traîner. La Lune qui plus est, sera totalement amblyope d'ici peu. Je te munis de ce flacon rempli de poussière, pour que quand tu auras posé notre proie au pied du résineux tu la lui souffle au visage. Alors à nouveau elle s'éveillera mais sans force elle subsistera. Tout ce qu'elle subira ne sera rien d'autres que douleurs liées à ses profondes lésions. D'ici là, je t'aurai rejoins. File ! »

C'est avec un geste de la main en direction de l'embrasure de la porte que je termine mes recommandations.

« Ha oui, avant de t'en aller, une fois arriver à destination, pense à vérifier le sol. Celui-ci doit être recouvert de neige ! Si j'en crois mon intuition, le blanc commence à se faire remarquer à l'extérieur. Vas-y maintenant ! »

Cette fois ci, tout à été dit. Je regarde du coin de l'œil comment se débrouille Lolokito. Il n'est point aisé de se déplacer à l'envers surtout quand un poids quasi mort nous esquinte l'épaule. Il s'en tire plutôt bien.

Je ne quitte mon frère des yeux, qu'une fois la porte franchie des ses deux pieds. Une étrange silhouette biscornue à présent se mêle au vent et aux flocons.

Qu'il se presse ...

Je me retourne, puis me dirige vers la petite table de bois qui orne le milieu de la pièce. Une chandelle couchée est éteinte. Je la redresse, m'entaille le creux de la main ensuite l'allume en y dispersant sur la mèche quelques goutes de mon sang. Une odeur saline se fait sentir. D'une chiquenaude, je fais basculer la bougie. C'est le moment de rejoindre mon frère. Sans hâte, je m'oriente vers la sortie. Le feu dévore lentement la table. Bientôt il ne restera plus rien de la bâtisse hormis les fondations de la porte. Avant de quitter définitivement la chaumière, Je trace un symbole avec une large plume noire trempée dans ma coupure juste à côté du heurtoir.

Nul besoin de regarder en l'air, je sais pertinemment, qu'il ne nous reste qu'une poignée de minutes avant que l'éclipse soit totale. J'ose espérer que Lolokito ait trouvé l'endroit. Enfin, je peux retirer ma capuche. Les flocons ne se lassent en aucun cas de tomber en cette nuit. Tout se déroule parfaitement comme il se doit. Le Cycle deux est aux abords.

J'arrive à hauteur du sentier, et déjà de là, je peux entrevoir le Nécromancien.

Bien, voyons ce qu'il a à nous dire. J'ai besoin de savoir dans les moindres détails comment s'est déroulé son périple. Ensuite nous pourrons agir.

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Une fois tout ce travail fastidieux terminé et la jeunette chargée, Lolokito écouta les derniers conseils de sa formatrice. Ne pas se faire voir, se dépêcher, et surtout trouver ce chêne défunt.

Il s'executa et arriva très vite près du dis chêne. Son amie avait raison, de la neige était bien au sol et cela se passait comme il fallait. Il déposa la jeunette à terre. Il devait y laisser sa signature, il ne pouvait pas la laisser se coucher si misérablement sur la surface enneigée. Il saisit deux piquets à proximité du lieu du rendez-vous, il les tailla, deux pointes accérées avec les quels il transperça les mains fragiles et douces de la jeunette. Il devait li écarter les bras, former une croix parfaite en hommage aux souffrances endurcies par le Christ. Le pire ne fut pas de tailler les pointes mais bien de réitérer les horreurs, comme si celles qu'il avait du faire avant ne lui avaient pas suffit. Ceci fait, il pouvait la laisser tranquillement couchée au près de l'arbre.

Pour la première fois il se retourna depuis on départ, il aperçu un feu au loin, non pas un feu de bois de paysan, un feu de hutte, de baraquement ou qu'en savait-il. Il ne lui fallu pas longtemps pour se douter que sa compagne y étais pour quelque chose. Il eut juste le temps de détourner le regard pour l'apercevoir à la bifurcation vers Melrath. Elle approchait très rapidement, était-elle en forme, très motivée, impatiente, ou diabolique ? Etait est-ce Ignis, ou une flamme marchant vers moi ? Les deux lueurs se confondaient jusqu'à ne former qu'une raie unichromatique d'un rouge prenant.

Il était sûr, c'était elle, il devait lui compter son voyage d'après les ordres de sa formatrice :

Ma chère, ce voyage fut éreintant pour moi. On ne dirais pas mais cette jeunette est bien plus pesante qu'elle ne le parais lorsqu'elle se trouve inerte. Cependant, il te fallait un homme fort pour la transporter, la voici couchée en ces lieux, à l'endroit ou tu me l'as indiquée !

Mais laisse moi d'abord te demander une chose, pourquoi avoir bruler sa demeure ?!

Maintenant, laisse moi te compter ce petit voyage.

Tu m'as bien spécifiée de surtout me dépêcher, ce que j'ai fait, je ne suis pas retourné, j'aurais peut être du pour t'empêcher d'incendier sa demeure. J'ai emprunté tous les chemins, longé tous les murs, ce fut compliqué avec cette demoiselle sur le dos, mais j'ai réussi à venir jusqu'à la bifurcation que tu m'as indiqué. Le chemin n'était pas compliqué mais la discression était de mise.vJe n'ai rencontré personne, tant mieux pour moi car avec cette personne sur le dos, le combat aurait été difficile, elle n'est pas morte, tout comme tu me l'as indiqué, mais elle t'attends très sagement au pied de l'arbre.

Il termina son histoire et se percha sur l'arbre à observer sa victime toujours absente et attendit la suite de cette étrange situation.

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Avant même que je n'ouvre la bouche, Lolokito prend la parole. Je l'écoute alors avec toute l'intention qu'il mérite. En effet, il n'est point si simple d'exécuter maintes chose non encore effectuée. Probablement une once de pression doit lui faire face. Cela me replonge alors dans ce sombre passé ou alors je n'étais que pantin dans les mains de l'homme de feu. Je sais que toujours il guette, et je ressens encore parfois son regard me transpercer.

Il ne s'attarde guère sur les détails, avant toute chose, il me demande pourquoi l'embrasement de ce foyer. Je ne vais pas tout de suite lui répondre, je préfère attendre qu'il me confie son aventure.

Ainsi tout c'est passé sans la moindre anicroche, voilà déjà quelque chose de fort plaisant. Comment aurait il pu réagir si la moindre petite embrouille aurait décidé de lui mettre des bâtons dans les roues ? Fort heureusement la question ne peut se poser.

Je vois bien là son air contrarié. Ne sait-il donc point que le feu n'est que stérilisation à une terre qui se meurt. A-t-il donc seulement pensé quel serait le résultat si le foyer tombe dans l'inertie ? Comment voit-il les vivres d'ici quelques lunes ? Tout un chacun se doit de savoir que le Sabbat s'en vient à grande enjambées. Tous se doivent de savoir que la conjonction entre consœurs, se passera là, ou diverses offrandes seront déposées. Un signe sur une porte pour indiquer qu'un don à été prélevé.

Et Voici la nôtre. Je regarde prestement le corps de l'ingénue, là étendue sur un manteau de neige. Je lève le bras pour stopper Lolokito dans ses élucubrations. Bien qu'il se soit perché dans son arbre, et que je ne peux distinguer ses yeux, je sais pertinemment que cette chose le travaille.

« Le feu nettoie la terre, il l'a purifie, pour qu'a nouveau elle se fasse fertile. Il régurgite et élimine tout ce qui se transforme en poison. Il avertit les curieux s'approchant qu'il ne vaut mieux pas dépasser le chambranle de porte. Sans quoi le malheur pourrait s'abattre sur les leurs. »

J'espère qu'avec cette maigre explication mon confrère comprendra. Nous avons déjà assez perdu de temps comme ça ! La lune est à présent approximativement noire. Je lève la tête, puis rajoute.

« Mon cher ami, si tu n'as aucune autre objections, pourrais-tu me passer la poudre que je t'ai remise ? »

Il ne l'a point utilisée ce qui d'un côté me rassure. Ne sachant lui-même ce que cela peut être, disons, ne sachant guère quels effets peut avoir ces cendres, comment aurait il pu s'en servir ? C'est alors que la fiole m'atterrit dans la main.

Bien, passons au deuxième cycle. J'ouvre alors le récipient. Je vers une poignée de poudre dans ma main, puis m'agenouille vers la pauvrette. J'approche mon visage du sien, et sans crier Gard, je lui souffle la poudre au visage. Ceci à pour but de sortir la proie de son coma, qu'elle soit consciente des plaies qui lui seront infligé. Elle s'offre ainsi à la douleur.

Ses yeux s'ouvrent et le regard qu'elle me tend, ne fait qu'accroître la délicieuse sensation qui me parcourt. Elle ne bougera point clouée au sol, elle n'aura d'autre choix que de subir. Subir les pluies torrentielles de ses larmes de sang. Ses pupilles semblent rechercher une échappatoire, un endroit ou peut-être pourrait-elle s'enfuir, guère physiquement non, elle sent bien que ces paumes le lui interdise. Juste trouver un coin de son esprit ou elle pourrait bloquer tout accès de ressentit. Il n'en sera point ainsi.

Avant toute chose, je dois sceller les plaies de son poignet. Comment bien besogné si le corps se vide de sons sang et s'endort ? Je saisi ma sacoche, y prend un onguent aux couleurs verdâtre, puis en étale sur ses blessures. Plus rien ne semble couler de l'entaille. Chose faite ...

La neige cesse de tomber, le vent lui, s'essouffle. La lune est à présent intégralement recouverte. L'éclipse est en son summum. Le noir recouvre pleinement les Terres Maudites. Plus rien ne laisse paraître, tout est comme profondément endormi dû à un envoutement des plus occulte. Et pourtant, ce n'est point là l'œuvre d'une quelconque sorcellerie. C'est la Nature qui à décidé. Il est l'heure, le sang va couler.

Prise d'une soudaine exaltation, je me muni de la dague d'argent. Sur le corps à moitié nu de la rosière, je lacère avec frénésie non contrôlée la chaire découverte. Essaie-t-elle d'hurler ? Je ne l'entends point. Prise dans ma transe, je ne saurais vraiment dire si le son sort encore de sa gorge. Probablement.

Bras, droit, cuisse gauche, bras gauche cuisse droite, ventre, cou, ainsi de suite jusqu'à que la moindre parcelle de peau soit recouverte d'un liquide sombre prêt à coaguler, et que mes bras lasse de charcuter s'arrête d'eux-mêmes.

J'ai peine à savoir si le Nécromancien est bien descendu de son arbre. Néanmoins, je le ressens toujours derrière mon dos. La dernière tâche, c'est lui qui va s'y consacrer. Je me relève essoufflée par l'effort que je viens de fournir bien malgré moi. Puis le hèle.

« Le devoir touche à sa fin, j'ai besoins que tu accomplisses encore quelque chose. Es-tu prêt à le faire ? As-tu un poignard ou une rapière sur toi ? Si oui, tu devras t'en servir.»

L'ultime tâche avant que la lune retrouve un semblant de clarté. Peut-être même la plus importante.

Mise à mort, et recueillir ce qui fait d'elle encore ce qu'elle est.

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De son point d'observation d'altitude, il écouta son amie lui compter la revendication de son acte. Il ne savait plus quoi dire, il ne savait plus quoi penser. Une léthargie s'empara du nécromant et le plaça dans un état second. Que faisait-il en-haut de cet arbre ? Pourquoi était-il rempli du flux pourpre d'une pucelle ? Par qui était-il contrôlé actuellement ? Il n'e pouvait plus, il sentait le sang battre de plus en plus fort contre sa tempe, étais-ce la jeunette qui, clouée en aplomb, se vengée mentalement ? Elle ne le pouvait pas, sa peur était tellement flagrante qu'elle ne pouvait rien penser d'autre. Ce sont sûrement ces horreurs qui le font chanceler. Il savait très bien que ce horreurs n'étaient pas finies, peut être ne faisaient-elles que commencer. Peut être n'allait-il plus supporter cette violence et cette méchanceté gratuite.

Son amie le sortit de sa mauvaise rêverie en lui demandant cette fiole qui lui avait paru si suspecte sur le coup. Elle lui avait préciser de ne surtout pas l'utiliser, ce qu'il fit. Il ne pensa pas à cette réaction, il crû qu'Ignis allait embrassée la jeunette, elle se rapprocha si près d'elle, ... Pour lui souffler cette poudre si volatile au visage. L'effet fut instantané, la victime se réveilla et il observa une satisfaction encore plus intense sur le visage de sa formatrice.

La pénombre s'effraya, il oubliait l'éclipse. Ces effets imprévus de la Nature lui faisait énormément peur. Que devait-il faire à la Terre pour retrouver le jour ? Arrêter de verser du sang ? Chose impossible avec les relations tendues de la ville aux malheurs. Verser plus de sang que celui qui remplit les nappes souterraines ? Les fontaines ne cracheront plus une eau limpide et incolore, les eaux deviendront épaisses et pourpres. Ce n'était sûrement pas la bonne solution non plus, dans tous les cas du sang allait être reversé.

Que faisait cette femme ? Elle se comportée si bizarrement, il en avait peur. S'il ne la connaissait pas il lui sauterait dessus du haut de son perchoir pour la stopper. Mais il ne le pouvait pas, il était contraint d'observer cette scène atroce. Elle saisit son poignard, une rapidité telle qu'il ne la vit que s'acharner sur la demoiselle. Il fut horrifié de la manière avec laquelle elle déchiqueta la pauvre jeune femme. Elle coupa dans ses jambes, dans ses bras, son cou, son ventre, plus rien ne pouvait l'arrêter. Il devait finir le travail ... Pourquoi devait-il le faire, elle pouvait bien le faire ... Il s'éxécuta.

Il se servit de son couteau à dépecer, il se trouvait toujours dans sa poche, il sauta de la cime de l'arbre pour se placer au-dessus de la poitrine béante de la jeunette. Il saisit le manche encore moite du au dernier veau récalcitrant, il se concentra et se focalisa sur le rythme cardiaque de la future victime. Il se pencha vers la droite pour atteindre la face gauche de l'abdomen de la femme. Cette position était très désobligeante pour une personne étant accompagné. Ils n'étaient que trois, bientôt plus que deux. Et il savait que son amie ne l'en tiendrais pas rigueur, c'était pour sa cérémonie. í€ califourchon sur le ventre nu de la jeunette il enfonça son couteau afin d'extraire son organe vital. Il incisa violemment pour ne pas avoir à revivre l'échec de la première fois. Il s'empara directement du coeur à pleine poigne, il le sentait encore palpiter, ... Poum .... Poum ...Puis plus rien. IlC'était l'instant de le présenter au maître de cérémonie.

Dame Ignis, voilà mon travail terminé. Je te présente ici le fruit de mon oeuvre. Et j'espère que tant d'horreurs ne seront plus de mises !

Il tendit le coeur à son amie et attendit sa réaction.

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Une initiation, pour un Nécromancien qui redoute la clarté, mais y laisse quand même place au milieu de ses songes. Des questions qui fusionnent de part et d'autre. Ailleurs, et ici.. A mille lieue se trouvent son inconscience et à quelque mètres se trouve sa conscience. Il est difficile parfois de trouver ou la réalité rebute les limites exploitables. Lolokito, est bien jeune aussi apprendra t il à ne plus qu'apercevoir ses improbable frontières. Néanmoins, du temps il lui faudra. Ce qui importe en cette nuit, c'est que nous sommes tout à fait dans les temps.

Il va s'en dire, qui lui faudra encore faire beaucoup de chemin s'il veut s'accomplir dans son art ... En sera-t-il capable ? Son attitude présentement peut laisser croire que son cœur n'est point assez sombre pour laisser entrer le rouge de la déraison ... Probablement il entend sa cognition crier et dénoncer l'atrocité du crime ... Ce qu'il ne sait point encore, c'est qu'un jour il finira par oublier ce qu'est la raison.

Il ne faillit guère à sa tache aussi perturbé par le sang qu'il peut être. Ce n'est point par hasard que je lu demande de s'occuper de la mise à mort de la pucelle. Il faut qu'il ressente la mort, il faut qu'il enlace la mort sans même détourner son regard. Dompte et joue avec la mort Lolokito, et ainsi ce fardeau qu'est le tien, s'en sera soufflé par le vent. S'en sera lavé par la pluie.

Je me déplace alors de deux pas pour lui laisser place. Une arme, il se servira de son couteau de tanneur. Parfait élément pour déchiqueter la chair et les organes. Je prépare déjà le sac en jute, nous en auront encore besoin. Il nous reste fort à faire avant le lever du soleil. Cependant, c'est bien moins dans les lignes du temps que je me positionne. Le plus gros est fait ...

Je suis du regard le Nécromancien. Le voilà qu'il s'attèle à la tache. C'est avec concupiscence que mes yeux suivent dans les moindres détails les mouvements du jeune initié. Sa position, les impulsions de ses mains ... Je décèle même quelques gouttes de sueurs tombant sur le corps ensanglanté. Enfin, il lui sort le cœur. Une odeur spécifique s'échappe alors du corps de la proie. J'entends déjà les animaux guetter les lambeaux de chair. Mais ne les auront !

Je reste sur mes gardes, nous ne sommes guère à l'abri d'une attaque de quelconque bestioles affamées. Surtout par les temps qui court. Nous ne sommes ni à couvert, ni à découvert, aussi n'importe qui pourras s'aventurer dans le coin. Cependant, aux vue de l'heure avancée. Il y a peu de chances qu'un irréfléchi ait décidé de venir se balader dans le coin. Malgré tout, je veille. Et préfère miser sur la précaution.

Je décide alors de murmurer une incantation. La neige se fige et le temps s'écoule, une brume se forme et brouille l'endroit ou nous sommes. Cela peut paraître étrange, à présent il y a comme un halo grisâtre et froid qui encercle la fameuse bifurcation et ses alentours. Maintenant, il est plus aisé de terminer la besogne.

La voix de Lolokito me sort de cette mystérieuse concentration. Je me tourne vers la sonorité.

« Je te remercie mon jeune ami, Ne voit point cela comme barbarie sorcier, as-tu déjà oublié d'où tu viens ? Ce que tu es ? Recherche au fond de toi ... »

Avant de continuer ma phrase, je prends l'organe que me tend Lolokito. Je sens son odeur, ce cœur sera bien belle offrande. J'ouvre la besace en jute, puis place la partie de la soumise en son sein. Je reprends la parole.

« Voici que est fait, à présent, je te cède la sacoche pour un instant, je dois faire disparaître le reste du cadavre. Sans quoi, beaucoup trop de questions risquent de se poser. Attends moi quelques minutes... »

Je m'en retourne vers le corps, tire avec brusquerie les piquets en bois qui tenait la docile en place. Je les jette quelques mètres plus loin. Je la déplace, lui croise les bras sur la poitrine, lui joint les jambes, les replie. Ensuite de mes doigts naissent petite foudre et étincelle. Ce n'est guère magie ou si peu ... un bon mélange ... et la purification s'en suit.

Sur les points cardinaux de la dépouille s'éveille farouche flammèches. Ses cheveux prennent de suite. Le reste s'en suit. Réjouie devant les flammes je laisse passé une poignée de secondes avant de me détourner, et rejoins l'immense tache de sang qui recouvre la neige. Je l'observe ... On peut y découvrir une forme bien particulière. Un sourire se dessine sur mes lèvres.

Je lève la tête vers mon compagnon. Puis tends la main en sa direction.

« Redonne moi donc le sac, il nous reste une dernière chose à faire. »

J'attends qu'il me le dépose avant de m'orienter six pas au Nord, six pas à l'est, et six pas à l'ouest, de l'éclaboussure bordeaux qui recouvre la neige.

« Il faut creuser maintenant ... »

Modifié (le) par Ignis
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  • 4 weeks later...

Suite aux paroles qu'il venait de prononcer son rythme cardiaque se calma, le sien avait encore la chance de pouvoir se clamer. Il observa une dernière fois la docile ici figée et éventrée. Il dit à son amie qu'il ne voulait plus aucune atrocité mais la connaissant il ne pouvait observer la dépouille sans imaginer le périple qu'il s'en suivrait ensuite. Lors de cette demande, la seule chose qu'il reçut fut une réponse maussade qui le poussa à réfléchir longuement, une fois de plus. Elle lui pris l'organe et ajouta une phrase qui lui glaça une nouvelle fois le sang, faire disparaître le corps .... Beaucoup trop de questions, il en avait tellement mais il ne voulait pas passer pour une personne inculte tel que tellement d'habitants le prenait.

Elle saisit l'organe et d'un oeil pétillant l'introduisit dans le sac de jute. Suite à cela, elle se pencha sur la victime et l'enflamma. Il ne réalisait pas l'atrocité de l'acte. L'odeur de chair le dégoutait, mais la chair humaine était encore plus répulsive. Il fut saisi de nausées mais il ne pouvait pas se permettre d'apparaître ainsi devant son amie. Il se ravisa et tourna simplement la tête pour se défaire de l'image d'un corps en train de calciner. L'interminable combustion fut interrompue par la prestance du regard de son amie, il devait tourner la tête. Elle se leva et lui demanda de lui rendre son sac, il s'exécuta. Il la suivit, elle compta exactement le nombre de pas pour suivre son itinéraire, 18 pas exactement. Elle lui demanda de creuser.

Il n'avait pas prévu ce genre de demande, il n'avait pas l'habitude de se promener avec un pelle, son couteau, oui, la poche interne de sa cape mais une pelle ... Il devait en trouver une. Ils étaient relativement éloignés de Melrath et ici il n'allait rien trouver du tout. Il e rendit donc le plus rapidement du monde dans la ville de sang. Il savait ou se rendre, la vendeuse. Il ne savait pas comment l'aborder la pauvre, il n'avait pas le temps de réfléchir, il saisit son orbe et menaça la commerçante. Elle fondit en larme, ce n'était pas le moment, cette perte de temps était une fois de plus inutile. Il se servit dans ses affaires personnelles, le gaspillage était terminé, il s'empara d'une pioche et d'une pelle usée.

Il ne courut jamais aussi vite de sa vie pour rejoindre son amie. Le poids généré par ces outils était considérable mais il s'empressa de finir son oeuvre. Il se rendit à l'endroit dont Ignis n'avait pas bougée, là, il se mit a creuser. Il se saisit d'une part de la pelle pour enlever la couche superficielle de neige encore fraîche, il ne pouvait pas s'attaquer à la terre endurcie avec une pelle usée et quasiment trouer par l'occidation. Vint l'instant de la pioche, il pouvait désormais s'imaginer et endurci le labeur de sa dernière amie étoilée qui exerçait ce puissant métier. La terre était désormais molle, il fit un trou et y introduit comme prévu le sac de jute, l'odeur du coeur en son intérieur était insoutenable.

Il se plongea dans les yeux de son amie pour y déceler la suite de cette profanation affreuse.

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L'air est revêche, emplis d'une de ses odeurs inqualifiable. L'odeur de la peur, et probablement du dégout.

Jeune nécromancien ne voit-tu point là toute la splendeur de l'art occulte ? Les Etoiles regardent et pleurent peut-être La souffrance du garçon initié. Pourra t il ainsi exercer ce qui le fait vivre ? Point ne sais. Actuellement sa faiblesse le descend, le plongeant vraisemblablement dans un étrange abysse. Qu'il observe le ciel alors, et qu'il prie pour ces remords agnostiques.

Il est désemparé muet devant quelque chose qui perdure depuis la nuit des temps. Me suivant dans mes pas, en comptant jusqu'à dix-huit. Le point cardinal. Creuser jusqu'à ce que même les vers ne puissent ronger la protection de jute.

Excaver mais avec quoi ? Voilà la première interrogation. Je suis satisfaire de constater que Lolokito, même dans sa propre désillusion, pense ou il pourra trouver ce qui manque. L'esprit est encore vif, aussi rien n'est perdu. Je patiente jusqu'à son retour. Il ne fut pas long. Fort heureusement, d'après ses yeux, je peux y deviner qu'il à agit peut-être un tantinet brusquement. Certes, elle n'est point loin elle. Cependant, il y a des risques que nous nous fassions découvrir. Si l'offrande se découvre avant le prochain crépuscule, alors, tout sera à recommencer. Nous n'en avons guère le temps.

Il se met à la tâche creusant, avec une énergie non déplorable. Etrange labeur pour une réunification secrète de sorcières. Les Sorciers quand à eux, ne font qu'office de précieux serviteur. Tout ceci montre à l'apprenti tout ce qu'il sera amené à faire dans un futur plus ou moins proche. Il faut qu'il connaisse le rituel. Il faut qu'il s'investisse dans son art. Mais si la répugnance prend possession de son âme qu'adviendra t il de lui ? Thaumaturge blanc, quel avenir aurait-il ?

J'entends la terre remuer sous la pelle, je n'ai point besoin d'observer, il s'en sort tout à fait bien. C'est le regard croché dans le firmament, écoutant les étoiles murmurer que j'attends qu'il termine. Encore quelque fragment de terre à enlever ... Puis, il aura atteint le seuil idéal.

Je me retourne alors subitement, faisant signe à Lolo qu'il peut s'arrêter.

Le trou est bien assez profond. Je prends alors le sac en jute, puis le balance à l'intérieur du trou. Un bruit bien reconnaissable raisonne lourdement. Le paquet s'écrase au sol.

Presque au bout ...

Il reste encore quelques détails et tout sera prêt à temps.

Je saisi la main du Nécromancien, il n'y a guère de retirance, juste une étrange curiosité. Mon poignard en main, je lui entaille la paume, un filet de sang chute au centre du creux de la terre.

Quel est donc ton ressenti mon ami ? Une mort pour une autre vie. Te vois- tu devoir faire plus pour que ton cœur noircisse ? C'est avec un regard sardonique que je le fixe.

« Tiens Lolokito, regarde donc l'éclat de ce rouge. N'y vois-tu donc rien de jubilatoire ? N'y décèle tu guère rien de culminant ? »

Mon rire se mêle au vent, l'emportant ainsi bien plus loin qu'il ne devrait. Je lui tends ensuite une chute de lin.

« Presse donc sur ta plaie avec ce morceau de tissus. Et ton sang s'arrêtera de fuser. »

A mon tour à présent. Ma dague en main, je m'entaille la paume de la main, serrant ensuite le poing pour que le liquide vermillon s'étende telle un petit déluge en crû. Une fois cela fait, je m"˜agenouille à même le sol, puis avec mes mains remue la terre précédemment mise sur le côté. Je rebouche le trou. Unissant ainsi mon sang à la glaise givrée. La neige ne devrait point mettre long avant de retomber. Que cette cavité soit donc recouverte avant que les flocons ne décident de venir valser sous nos yeux.

Voici chose faite. Dès lors, ici, rien n'apparait.

Je me relève gentiment un sourire trahi mon contentement. Que tout ceci parvienne à celui qui va venir chercher son dû. Dans quelques lunes, c'est avec le déchu que nous autres allons danser.

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