Je le savais.. je le savais.. >.<

[Raunen]

ACTE I

Je savais que c'était pas un bon plan ! Mais c'est que ca donne des idées de tourner en rond à la taverne, à boire dans le verre de tout le monde avec pour seule compagnie Naeria. Mmh, pas ce genre d'idées non... non, parce que... et puis... bref...

Je ne sais plus bien comment c'est venu, mais on s'est vite retrouvés tous deux de corvée, surveillés de près par la femme du tavernier ; Nae au plancher, cire en main, patins aux pieds, et moi... c'est pas important...

Mais c'est là que c'est arrivé. Le genre de chose qui peut pousser à la déprime, qui donne des idées noires, une missive de Bräz quoi. C'est un peu flou tout ça, ça parle de service, de pioche, de voyage, de tente... Un coup d'œil à Naeria qui s'était mise à prêcher à l'assemblée d'ivrogne, et je m'éloigne pour répondre au message, ou plutôt négocier avec le vieux radin. Requête acceptée. Cette journée des plus ennuyeuses d'annonçait bien plus chiante que prévu.

ACTE II

Alors je remercie l'aubergiste et je sors. Et là, cette odeur de paysan, tu sais... je me retourne lentement et me retrouve dans l'ombre de deux grands Terreux. L'un se tenait devant la sortie "“ à moins qu'il ait été en train de tenir la porte pour pas qu'elle tombe, on ne sait jamais très bien avec ces gens là. L'autre par contre paraissait plus se soucier de ma présence, et le sourire niais que j'affichais tout en tentant de rouvrir la porte de l'auberge ne semblait pas lui faire plus d'effet que ça. Et cette satanée porte qui ne s'ouvrait pas ! C'est tout flou après... flou comme un message de Bräz.

ACTE III

J'ai bien fini par me réveiller, mais au bord de l'eau. Comment j'avais atterri là, j'en sais rien. Ils sont bizarres les Terreux... et ça ne me raccourcissait pas la route. Je reprends ma marche qui n'avait d'ailleurs pas vraiment commencé et voila qu'un autre se met à me courser. Sauvé ! J'avais jamais été à l'ArenA avant ça, et si y'avait pas eu ce..ça, je saurai toujours pas.

L'arène terminée, je reprends vers le Sud et qui je vois ?! Encore un petit simplet de paysan. Qui ose dire qu'ils sont en voie d'extinction ? Ca ne m'étonnerai pas que la Gí¶rd'ä à elle seule en eut engendré la moitié, connaissant ses passe-temps de jeunesse. Il est encore jeune celui là, et puis il tape du rocchus dans son coin. Je passe donc mon chemin pour aller discuter un peu avec la vendeuse, lui demander la direction, tout ça, puis accessoirement lui refiler quelques tiges de feuillu vert fraichement cueillies. Et voila l'autre qui se ramène, qui tape, qui fait sa crise. Y'en a marre de se faire taper par des gens sans raison ! Du coup je lui rends ses coups, sans raison, tout pareil, et c'est finalement la médiocrité qui nous sauva l'un comme l'autre.

ACTE IV

Cette fois j'abandonne. Si déjà là j'peux pas marcher tranquille, qu'est ce que j'irai faire au Nord ? Dégouté, je retourne taper du cactus ; ca m'a bien défoulé tiens... jusqu'à ce qu'un autre se pointe. Ca devient trop prévisible tout ca. Un mur de cactus devant moi, le seul moyen d'échapper à ce guerrier de feu qui se rapprochait rapidement, c'était de l'esquiver quand il serai à côté dé moi et me barrer vite fait dans son dos ! Ah, darksamb, de l'Escorte ; celui là même qui m'avait un jour très modestement mis par écrit que ma faction et moi-même ne risquions rien, tant que nous ne nous attaquions ni à sa personne ou à quelqu'un portant ses couleurs ou celles de l'Union. Ah merde, l'Union... Je laisse là fleurs de cactus et autres prix de mon travail et réussit à le contourner. Nan mais attend un peu ! Il ne manque pas d'air lui ! Cette raclure s'était désintéressé de moi et ramassait tranquillement mes fleurs. Coupé dans mon élan, je le regardais faire, surpris et passablement énervé. Un jour c'est blanc, un jour c'est noir avec eux. Faudrait savoir ! Sans réfléchir "“ mais j'aurai du ! Bordel ! J'aurais dû ! "“ sans réfléchir, je l'attaquai avant de m'enfuir en direction de l'auberge la plus proche.

J'aurai pas du faire ça... quel idiot.. j'aurai pas du sortir de l'auberge aujourd'hui. Je le savais que ça serait pourri ! Surtout de viser la tête quoi ! Aussi utile que de lancer un sort à une noix de coco.

...C'est vraiment trop la honte de taper aussi mal !

ACTE V

Petit message à Bräz pour lui raconter ma mésaventure et qu'il serait peut-être mieux qu'il ne m'attende pas avant un bon mois. Il sait se montrer compréhensif quand il faut : « J'aurai été là, ils ne t'auraient pas approché [...] il est pourri ce sort, pourquoi tu ne te paye pas le nouveau ? »

...

Bah...c'est celui là le nouveau. De toute façon, il aurait été là, je ne serai pas sorti.

«Nae, ou t'es ? »