yaninho Posté(e) 11 janvier 2009 Signaler Share Posté(e) 11 janvier 2009 (modifié) Plume à la main, le mage ne pu résister à la tentation d'adresser une lettre à sa bien aimée pour fêter ô mieux ce jour si important pour les deux tourtereaux...« Ma Belle, ma Choute, mon Amour,Aujourd'hui, en ce jour, nous avons franchit une grande étape, la plus sinueuse au départ, la plus merveilleuse à l'arrivée. Pourtant, tout n'était pas si rose au début, au contraire, il m'a fallu me battre corps et âme pour te plaire, te séduire, rien que pour te voir sourire, divine idylle que tu pouvais me procurer.Des débuts plus qu'hésitants, toi-même lié à un prince dangereux que tu aimais par-dessus tout. J'hésitai, princesse incrédule que tu es, funeste magicien que je suis, pouvions nous nous accorder et nous unir ? Je ne savais pas, mais je t'aimais à en mourir. J'essayai tant bien que mal à te faire venir dans mes bras, pour mieux te sentir, te contempler.Mais tu ne savais guère qui choisir jusqu'au jour où tu m'as annoncé cette sinistre nouvelle, j'ai crû que le monde s'écroulait autour de moi. L'envie de te fuir, de partir, de m'exiler loin de tes yeux germait dans ma tête, mais je pouvais résister à la tentation de te retrouver, te dévorer du regard pour mieux souffrir, en silence. Chaque instant loin de toi fut un déchirement, te voir continuer ta route avec, un arrachement, te voir l'embrasser, un enterrement. Mais il fallait bien se faire à la dure réalité, je ne te méritai pas...Les jours passaient, seul, dans mon coin, j'attendais. Quoi ? Même moi je ne savais pas quand soudain, je fis face à mon superbe ennemi, une envie indétrônable de le voir souffrir, autant que je le ressens, l'envoyer pétrir, mourir sous mes coups, telle était ma vengeance.Du sang coula à flots, le sentiment du travail bien fait m'enserra, la fierté de le faire périr s'exhala. Il mourra devant moi, sous mes yeux...je pris la peine d'abréger ses souffrances. Adieu.Meurtrier que je suis, le goût du sang m'a toujours attiré depuis. Maintenant que cet être ne faisait plus partie de ses terres, la solitude et la tristesse t'empara dans le plus grand désarroi. Comment te faire oublier tout ceci pour que tu t'attaches un peu plus à l'Amour qui rejaillissait du fond de mon cœur ? Te faire voyager, divaguer et rêvasser de ses paysages lui tendant les bras, sans doute que tu apprécierais.Et tout commença à partir de cet instant. Tu acceptas ma requête et nous nous sommes mis en route pour une traversée sans fin...Le temps passa, nos mains se rapprochèrent peu à peu, nos lèvres glissèrent l'une à l'autre, l'envie de te cajoler prenait toute son ampleur. Mais il manquait une petite étincelle pour te prouver à quel point mon Amour pour toi était grandissant à chaque instant. D'un coup de tête, je t'ai invité à me rejoindre dans un lieu inconnu de nous deux, la neige parcourant ses plaines, provoquant de doux frissons sur nos corps à la recherche de chaleur...Traçant à la main des formes diverses et confuses, on arrivait encore à distinguer ce que je souhaitais te faire voir à l'œil nu, tes initiales pour ton nom et des cœurs pour mon amour que je propage à travers ce baiser que nous avons échangés lors de cette douce soirée...A partir de cet instant, j'ai crû en un Amour incassable...Preuve, nous faisions des sacrifices l'un et l'autre, des jeux plus tentants les uns des autres, mes mains cherchant à te faire frémir à chaque instant. Tu adorais ça, tu en redemandes encore aujourd'hui...pour mon plus grand plaisir.Tout endroit où l'on passait, on y voyait nos âmes éperdues flirter dans le plus grand anonymat, seuls, en tête à tête, s'avouant nos sentiments par de tendres baisers.Puis vint le jour tant attendu, j'ai pris le courage de t'annoncer mon Amour par une lettre qui t'as tout de suite submergé d'émotions vives, des larmes au bord de tes yeux hésitantes à perler sur ton si beau visage, je caressais ta joue pour en savoir ta réponse. Tu m'embrassas sans même me répondre, je compris de suite que nous deux, c'était pour la vie...Et depuis, on ne se lâche plus d'une semelle, n'importe où, n'importe quand, tant qu'on l'on puisse se dévorer du regard.En plein combat, j'aime admirer ta fougue et ta puissance, comme dans tes baisers...Dans la taverne, j'aime te contempler lorsque tu t'endors dans mes bras...En lieu public, devant nos amis, je ne peux me passer de toi...Dans des lieux plus frileux, nos corps aiment se rejoindre pour se réchauffer par de tendres baisers et de câlins échangés...J'aime aussi te taquiner...qui aime bien châtie bien, et encore, les mots sont bien trop faibles pour éprouver mes sentiments...Plus le temps passe, plus je te vois grandir et plus je me dis « J'ai vraiment de la chance de vivre ma vie avec, profites de ce bonheur éphémère et donnes lui ce qu'elle réclame...notre bonheur... »Tout ceci pour te dire ma Belle, que sans toi, la vie ne serait plus une vie, je te remercie d'être autant présent pour ma simple personne, tes baisers émerveillant mes journées, tes câlins me réconfortants dans la difficulté, nos ébats sexuels si intenses à chaque instant, tes yeux pour me faire rêver...Sans toi, je ne serai plus moi. Cette bague que tu as accepté et qu'une infime représentation de l'Amour qui jaillit en moi.Tu hantes mes pensées pour toujours.Choute, mon Amour, ma Belle, je t'aime et ce, jusqu'à la fin de mes jours. Je ne veux pas te perdre...Ton Ange follement amoureux de sa femme d'Exoriel chérie d'Amour,Yaninho. » Modifié (le) 11 janvier 2009 par yaninho Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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