Vers les nuages

[Faust]

Assis sur un noir rocher le nécromant s'épanche sur ce monde sans loi.Le dos courbé, enmitouflé dans le sinistre noir de la nuit élançant ses bras autour des misérables mortels.Il observe cette vie grouillante tel des insectes éphémères arborant des dessins et des tâches mécaniques. Une si courte vie si peu utile. Devant tant de dégoût un seul choix s'offre à lui, éduqué les pauvres impies afin de leur montrer le véritable sens de la vie. Pour elle il fera tout, lui si près de cette douce et chaleureuse déesse. Pour Eolia il vaincra.

Après l'avoir trahis, ne pas avoir suivit voix il doit mener une vie de redemption, se racheter auprès des cieux célestes. Patrie et famille il doit suivre, seul l'air chaud et relaxant il doit maintenant chérir. Secoué par les sanglots, brisé par les remords, il essuie ses larmes, misérable du revers de sa main droite.

Le vent mortel le guide dorénavant vers la voie que Eolia lui a choisit. Bras de combat par lequel elle tuera.Le regard froid animé d'une nouvelle foi il avance lascivement, faiblement vers un idéal sombre tout autant que son esprit.Plus que quelques milliers de cadavres rampants et suppliants qu'une seconde vie leur soit aussi offerte afin de se faire pardonner, afin de se retrouver eux-aussi dans les bras de la grande et douce déesse guidant l'air.

La marche commence, l'armée de goules avance jusqu'aux portes des enfers, jusqu'aux portes des forteresses animées par le mal les mieux gardés. A leur tête le plus grand des nécromants vivant, le plus près des cieux et des dieux. Par sa voix ils détruisent, par son bras ils vivent.

Faust Wilhelm Murnau, un nom, un combat...

Modifié (le) 18 févier 2008 par Faust

[Faust]

Depuis plusieurs jours il était dans la majestueuse cité dédiée à sa bienveillante déesse, rôdant entre les murs. Le pas lent et chargé de malveillance envers ceux hors de la citadelle. Dans ces laboratoires au plus profond des abysses de la cité là où l'ombre domine et la moindre once de lumière est balayé il contemplait ce qu'il redoutait tant. Entrouvrant, arrachant, désossant les cadavres s'amassant le sentiment de puissance le pénétrait peu à peu, son coeur et son esprit.

Avec force et panache traversant les ruelles et faubourgs de la cité il était en quête, celle de l'éternel, recherchant à travers la mort une vie certaine. Le visage pâle il arbore une robe noire comme son coeur, une orbe aussi lisse que ses sentiments envers les autres éléments.

Là la consternation, au milieu de l'air frais qu'il l'entoure, il le voit. Il se moque de lui, le nargue, le regarde avec un air hautain. Faust s'énerve, part dans sa démence peu à peu face à ce démon à l'intérieur de la cité. Le regard de l'aigle en direction du malheureux il resplendit d'une nouvelle lumière, celle de la haine.

Le puits ne doit plus être, le nécromant en a décidé. Appelant ses vassaux afin de détruire cet horrible chose de devant son repaire il l'observe, encore, toujours. Méprisant son existence même, méprisant cet envoyé de Posicillon.

Suite à cela il disserne plus loin du point d'eau un autre démon, même la ville en était infesté à son plus grand regret. Ce ridicule bout vert secoué par le vent, il ose encore être debout devant l'élément divin, qui a lui seul peut tous les détruire. Utilisant de sa magie la plus obscure sur le pauvre tournesol il le détruit jusqu'à la dernière particule afin que plus jamais il ne revit.

La mort peut enfin débuté plus rien de négatif ne peut l'entraver. Les goules vont se lever et détruire jusqu'à la dernière parcelle des fous osant préféré une autre divinité que la brillante déesse qu'il sert jusqu'à la mort.