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Terre des Éléments

L'histoire d'un clan, d'une vie... D'un renouveau...


Chamsin
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Petite introduction Hrp :

Me voilà prêt à vous dévoiler une partie du mystère Chamsin, réincarnation d'un glorieux guerrier Vétéran centaure.

Ce qui suit est une résumé de la vie de cet illustre combattant des dites Terres d'Argents. Comme vous allez pouvoir le voir, si vous avez le courage de tout lire et de supporter le récit pas toujours allégé, Vétéran Centaure à eut une longue vie et pas toujours facile...

Même si le récit s'attache principalement à la fin de celle-ci et à la façon dont Chamsin (réincarnation de Vétéran Centaure) est arrivé sur la Terre Des Eléments, je pense que ce Rp à ça place ici.

Une bonne partie des textes viennent de moi, mais j'y ais aussi intégré les récits des compagnons les plus proches du Vétéran, pour une meilleur compréhension et faire perdurer leur souvenir...

PS : Rp personnel, merci de ne pas intervenir.

by Faucon et Caroline : Le depart...

Une lune... Voilà tout ce qui les séparait encore de la solitude. Ils étaient résignés... Elles étaient résignées...

Mais le lien d'amitié était fort... Toutes les deux, savaient qu'il n'était pas bon qu'elles demeurent ensembles... Mais elles rechignaient à se quitter ainsi... Faucon s'inquiétait pour sa consoeur si peu habile à se défendre... Caroline, elle, connaissait les facultés de la rôdeuse à se mettre dans des situations délirantes...

Faucon était morte, et avait revécu. Un nouveau souffle. Elle avait réappris à connaître Caroline, sans tricherie. Elle s'était confiée. Elles s'étaient toutes deux confiées, d'une certaine manière. Aussi avaient-elles prévues que toujours, elles veilleraient. Le rendez vous était pour ce soir.

La nuit était noire, alors que les deux elfes se glissaient silencieusement dans la demeure de Faucon. Un feu, pour la dernière fois illuminait la pièce toujours aussi froide. Sur des chaises étaient déposées différentes herbes et filtres que l'elfe avait préparé. Un chaudron chauffait joyeusement dans l'âtre. Caroline déposa son sac et en sorti des pièces d'argents ainsi que 3 petits cristaux translucides.

Faucon sourit et dit :

« Tu as peur copinette ? J'ai jamais fait ça avant on risque de faire sauter la baraque. Ça va être marrant... »

Caroline répondie :

« A vrai dire ce n'est pas l'instant présent qui m'inquiète, c'est l'avenir qui me préoccupe... »

Allez, elle n'allait pas commencer à gâcher cette soirée, la dernière qu'elles passeraient en tant que consoeurs.

« Remarque, si on faisait tout exploser ça pourrait être pas mal, un petit feu de joie en guise d'adieu, original... »

Elles se mirent à exécuter ce qui était prévu.

Caroline mit à fondre les pièces d'argent, en augmentant la chaleur du feu par magie alors que Faucon préparait dans un récipient une mixture dont elle avait appris la composition quelques jours plus tôt.

Lorsque le métal fut fondu, Caroline en versa une partie dans 2 moules en forme de cercle, et une autre dans de minuscules fentes.

Faucon quant à elle, prépara un deuxième récipient, contenant une sorte de poison dont elle avait toujours eut la connaissance. ..

Elles attendirent quelques instants, laissant refroidir le métal, en silence. Puis Caroline griffonna quelques mots sur un papier, le sourire aux lèvres. Faucon lui faisait confiance, elle savait ce qui devait être dit...

La rôdeuse récupéra les pièces d'argents et les vérifia. Elle récupéra le dard minuscule et creux, puis l'enduisit avec attention du poison créé.

Ainsi, les pierres, les dards, les cercles et les 2 elfes se réunirent face au récipient qui fumait alors qu'il n'y avait pas de feu en dessous...

Faucon et Caroline :

« Bon ba... allons y... De toute façon je suis trop curieuse de voir si ça va marcher! Prête ? »

« Prête ! Maintenant ça passe...ou ça casse. »

Elles jetèrent une dernière feuille dans le mélange noirâtre qui l'avala sans un bruit. Faucon sortit sa dague, et dans une grimace se piqua le doigt. Sa consoeur fit de même, tout aussi grimaçante. Puis d'un même mouvement elles versèrent le sang, symbole de leur lien... Le mélange vira au cuivre, mais n'explosa pas. C'était plutôt bon signe...

C'est alors que Caroline montra le papier. Faucon lut le serment elfique et pris une inspiration, avant de le réciter en même temps que sa consoeur.

« Atta fí«a, atta sercí«, atta hón

Ne ninya hón meära mai ce prestes

Ne ninya fí«a fel tanne yelma

Arí« bal nanquet sé ellorya

Ne ninya sercí« ulya imi cesta virní«

Síví« fí«a nesas va sercí«

Er helmí«, an voro arí« sé nilva

Asaí« ne met alle nauta. »

Elles lâchèrent les 3 cristaux dans la mixture qui se tordit puis implosa dans un bruit sourd. Au fond du récipient sec, 3 choses demeuraient... 3 pierres veinées de rouge...

Caroline saisit délicatement les pierres qui ne dégageaient qu'une douce chaleur et les déposa sur la table. Faucon, avec sa curiosité habituelle se mit à la bombarder de questions lorsque la prêtresse se munit de ses bâtons et ferma les yeux

Faucon dit :

« Tu fais quoi là ? Je peux t'aider ? On en est à quel... »

L'elfette brune rouvrit les yeux et eut un sourire énigmatique.

« Tu verras bien, dans quelques instants ce sera ton tour... »

Elle clos à nouveau ses paupières et fronça les sourcils l'air très concentrée. C'est cependant ce que vit Faucon de l'extérieur. Intérieurement, Caroline incanta et se fut comme si on lui balançait d'un seul coup à la figure le résumé de ces deux dernières années.

Les souvenirs lui revenaient, placés bout à bout sans ordres précis, comme sortis au hasard des brumes de sa mémoire...

Ardhéron qui lui proposait de rejoindre Satowa... Vétéran qui accédait au poste de chef après le départ de Chucky... puis on revint en arrière, à l'époque où ce même centaure lui avait permis de porter la couronne de Chiron lors de son mariage avec Knight.... Le départ de Fernael... Les moments heureux passés en sa présence... Alqua lui annonçait son départ...Une dizaine de descentes à la cave avec Faucon... Maintenant elle était en train de danser au rythme du violon que Syl faisait chanter... Bavmorda qui lui faisait l'honneur de devenir sous-chef... Elle était chef du sous-clan maintenant... Alqualí¶th la tenait dans ses bras...Elle se retrouva face à Vétéran, qui les glaives au poings galopait vers elle lors de leur combat... Il la nommait sous-chef... Elle se revit rire aux éclats, assise sur un félys à l'air passablement décontenancé...Mirage l'entrainait dans des aventures démentes... Béréthor lui offrait le contenu de la bijouterie... Vétéran lui venait en aide... Faucon et Twil l'accompagnaient autour d'une chope...

Quand les derniers souvenirs se furent dissipés, son cœur se serra...

Des sentiments violents l'assaillaient... L'affection, l'amitié, l'amour mais aussi la compréhension, la fierté, la tristesse, la compassion, le remord, l'espoir... Il s'accéléra, des visages souriants s'associant à ces sentiments. Vété, Syl, Béréthor...Faucon !

Ses yeux se rouvrirent subitement.

Son cœur reprit un rythme plus tolérable tendit que ses bâtons et l'une de pierres -qui s'étaient mit à pulser d'une lumière violente- reprenaient leur aspect normal.

A un détail près : la pierre jusqu'alors terne et incolore était maintenant d'un blanc éclatant, avec de légers reflets bleutés. En regardant de plus près, on distinguait une faible lumière qui dansait à l'intérieur.

L'elfette sourit et annonça fièrement à Faucon

« J'ai réussi. A ton tour maintenant. »

Faucon qui avait désormais compris de quoi il s'agissait s'avança docilement et ferma les yeux alors que le manège recommençait pour une seconde pierre.

Un moment après, une pierre d'un noir profond mais brillant rejoint la première. Toutes deux contenaient une copie des souvenirs et des sentiments des deux elfes, plus particulièrement ceux liés à leur clan mais surtout à l'autre.

La prêtresse scella chacune des pierres sur un anneau d'argent et les tendit à Faucon. Cette dernière plaça à l'intérieur des pierres les dards enduits de poisons grâce à ses quelques dons pour la magie qui étaient heureusement suffisants pour ça.

« Voilà conclut la rôdeuse, elles sont prêtes. Il reste juste celle de tonton Vété à...remplir... et on aura terminé. Je vais prendre quelques affaires et on pourra se mettre en route pour l'Eglise. A moins que tu n'ais besoin de passer chez toi ? »

Caroline répondue :

« Non, c'est bon j'ai déjà rassemblé mes affaires. »

D'un geste elle désigna 2-3 baluchons posés sur le sol vers la porte. Elle ne dit rien sur la peine qu'elle avait eut à quitter cette demeure qui avait abrité tant de joie. Oh bien sûr il y avait eut des moments douloureux mais ce n'était rien comparé à l'abondance et à l'intensité des instants heureux.

La vision de cette maison vide, dénudée de tout ce qui faisait son charme et son attrait, de tous ces petits bibelots la hanterait longtemps. Plus qu'une coquille froide et sans vie.

Un peu comme elle-même en cet instant.

Heureusement les difficultés du présent n'avaient en rien altéré le sens de l'humour de Faucon.

« Tu penses te transformer en bête de somme ? Mine de rien je suis sûr que ça pèse lourd ces machins et la route est longue. »

Caro lui rétorqua :

« Ne t'inquiète pas pour ça, j'ai tout prévu. »

Elle attrapa la main de Faucon et l'entraîna un peu plus loin. Là, au pied d'un arbre, un cheval attendait sagement, mâchonnant distraitement quelques brins d'herbe.

« Voilà, j'ai pensé que ce serait plus agréable, et moins fatiguant, de faire la route à cheval. »

En voyant l'air passablement ennuyé de son amie, elle s'empressa de l'emmener encore un peu plus loin. A quelques mètres de là en effet, se trouvait un autre équidé qui grignotait sans plus t'enthousiasme que son congénère.

« J'ai pensé à toi aussi copinette ! Tu pensais pas que j'allais te laisser marcher ! »

Faucon eut un soupir de soulagement en voyant l'animal venait l'aider à porter ses affaires... Elle avait détruit bien des choses, réduisant ses acquêts aux minimums pour ne pas être enchaînée à des possessions inutiles lors de sa route.

Mais un certain coffret prenait beaucoup de place dans son sac, et il était bientôt temps qu'elle s'en débarrasse... Elle avait détruit le rosier, récupérée la pierre qui en ceignait le pied. De cela, Personne n'en savait rien. Pas même Caroline...

Elles prirent leurs affaires et leur chevaux puis se mirent en route vers le point de rendez vous. Tristes mais fières, et à jamais liées.

Après quelques mêtres, elle firent volte face, observant dans l'obscurité une dernière fois leur foyer... Puis, en quelques secondes, elles se fondirent parmi les ombres.

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By Vétéran Centaure (Chamsin) : Dernier jour. (première partie).

Au meme moment, Vétéran se trouvait encore dans la cité de SATOWA, il ne restait plus que lui...

Il c'était chargé de faire le dernier tour et de boucler tout. Il avait gardé à ses coté dans une large besace tout les parchemins et textes qui avaient régis le clan et où il avait apposé sa marque. Que de nostalgie à la vue de ces pactes, des règles de vie du clan, des messages privés...

Il détruisa tout les documents qui pouvaient encore avoir une certaines valeurs et qu'il ne pourraient emporter, nul doute qu'après lui la cité serait visité...

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Un dernier regard sur l'esplanade de l'ambassade et le voilà arriver devant son humble demeure. Une fois charger de ses maigres bagages, les clés de la cité en main il ferma la porte de la dites demeure, enfouissant le trousseau dans l'un de ses sacs, comme pour le faire disparaître à jamais...

Ne lui restais plus qu'à se diriger vers l'entrée principale pour sceller une fois pour toutes la cité. A chacun de ses pas, son corps semblait s'alourdir, chaque secondes devenait de plus en plus pesante, des flashs lui sautaient au visage. Il se remémorait à contre cœur des brives du temps passé, cela était comme des coups d'épées porté, à chaque pensées il perdait un peu plus de sa stature légendaire...

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Le voilà dos à la cité, il semblait ne pas pouvoir ou vouloir se retourner pour poser le regard une dernière fois sur celle-ci. La tête base, il apposa ses deux lourdes mains de guerrier sur la porte principale et dans un grincement fantomatique celle-ci cogna et se ferma...

Dans les derniers rayons du soleil, une fine goutte étincelante perla du visage du vieux centaure qui d'un coup de rein puissant ce lança au plein galop dans la plaine vide de SATOWA...

Après cette lourde tache accomplie dans la solitude comme il l'avais voulue, le voilà galoper à la rencontre de ses frères Satowiens et des personnes qu'ils les ont apprécié durant toute ses lunes passés...

Il n'aimait guère se retrouver dans la foule et encore moins y être observé, les manifestations hors de son cercle fermé d'amis ne l'enchantait jamais. Mais c'est bien lui, qui en ce soir avait appelé à ce rassemblement devant l'église de Barla pour partager une dernière fois un moments cher et convivial.

Comme à son habitude il ne fit pas d'entrée princière, il c'était mis d'accord avec l'un des prêtres de l'église pour entrer dans l'édifice par une porte dérobée...

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Mais avant d'apparaître pour la dernière fois, l'étendard de SATOWA sur son armure, il demanda au prêtre de faire venir Caroline et Faucon discrètement...

Ses deux compagnes de toujours, ses Elfettes pétillantes, ses fillettes secrètement adorées, elle étaient tout cela pour lui, même s'il ne le laissait que très rarement transparaître. Il souhaitait leur laisser un marque de lui, un souvenir, un lien entre elles et lui...

Tenant en sa main deux perles blanches, il les attendait...

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Le bruit de la porte le fit sortir de ses songes. Arborant un sourire teinté de tristesse il leur tendit les bras. Plus de retenue, il voulait leur donner tout l'amour qu'il avait si longtemps réprimander.

Surprise Faucon et Caroline ne dirent mots et se laissèrent empoignées par le centaure, l'instant était paternelle, plein d'amour. Le Centaure était totalement relâché, son esprit était libre, telle un pégase il se voyais léviter, il commença à songer...

Il était dans un état second, son esprit se détachait de son corps pour flotter dans une ambiance douce, chaleureuse et brumeuse, lui venant un à un tous les souvenirs du passé...

Modifié (le) par Chamsin
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By Vétéran Centaure : Le passé du Centaure. (Rp historique).

Vétéran raconte nous donc un peu...

Un petit pétillement illumina le regard du Centaure, car comme son nom l'indique, de nombreuses et palpitantes histoires ont fait de lui ce guerrier brave et loyal.

Si vous saviez toute mon histoire vous ne me regarderiez sûrement plus ainsi ...

Alors, je vais vous épargner toute mon enfance et adolescence qui fut assez classique, puisque j'ai fait parti de ces derniers Centaures qui ont eu la chance de connaître notre Terre sacrée la Thessalie. C'était le paradis sur terre, nous vivions en harmonie avec de nombreux peuples sur ces Terres riches et abondantes. Je me revois encore, un bout de bois à la main en guise d'épée pourchassant mes amis à travers les prairies verdoyantes, c'était le bon temps, le temps de l'insouciance ...

Vétéran Centaure le regard plongé dans le vide émis un long soupir, puis en une fraction de seconde son regard s'obscurci et il pris un ton plus grave.

Cependant, comme tout jeune Centaure que tu as été Bavmorda, tu as appris la destinée de notre peuple. Nous furent chassé de Thessalie par les Lapithes au terme d'une bataille acharnée ou de nombreux Centaures y laissèrent la vie, principalement ceux d'expérience et donc les plus âgés, seul les post adolescents comme moi réussir à s'enfuir. Nous nous retrouvâmes perdu en terre inconnue en petit groupe, c'est là que j'ai rencontré ton père Bavmorda, oui ton père ...

Il avait déjà cette aura de grand guerrier, je fut subjugué par ce qu'il dégageait, un mélange de force, de respect et d'autorité. Il s'était aussi retrouvé seul suite à l'attaque des nombreux villages Centaures et c'était enfuie à contre cœur dans la foret épaisse qui délimitait nos terres.

Voyant Bavmorda réagir à l'intervention de son père dans son récit, Vétéran Centaure s'arrêta pour boire un bonne gorgé de bière.

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Après etes désaltéré et voyant Bavmorda touchée par ses dires, Vétéran repris son récit à l'endroit ou il l'avait laissé, c'est à dire sa rencontre avec Arthéros père de Bavmorda, car il savait qu'avant tout c'est de lui qu'elle voulait connaître l'histoire, bien avant celle de Vétéran.

Tout de suite nous formèrent un duo de choc et il le valait mieux, car les Lapithes pourchassaient et tuaient tout Centaure rescapé qu'ils trouvaient. Pendant deux jours et deux nuits nous traversâmes la foret tantôt au galop, tantôt au pas lorsque les soldats Lapithes étaient tout proche. Nous ne nous sommes quasiment pas parlé pendant ces deux jours de stress intense, juste un regard, un signe suffisait pour se comprendre.

Enfin arrivé à l'orée de la foret, épuisé nous nous écroulâmes au sommet d'une petite colline située non loin de là. Le soleil était entrain de se coucher sur ces terres inconnues ou dorénavant nous devrons vivre.

Vétéran fit une pause, Bavmorda et Diane comprenaient que cet instant de doute extrême face à l'inconnue avait dut être un moment très marquant pour ces deux jeunes Centaures.

Complètement épuisé nous nous cachèrent non loin de là dans un bosquet de chênes et dormirent pendant je ne sais combien de temps ...

A notre réveil, une odeur de feu nous intrigua énormément, après quelques minutes de doute et d'hésitations nous sortîmes du bosquet. Du haut de la colline nous vîmes au loin une colonne de fumée, de suite nous avons pensez que c'était un groupe de soldats Lapithes. Mais cela semblait tout de même étrange qu'ils soient allés aussi loin pour les quelques derniers Centaures encore vivant.

De nouveaux, comme pour accentuer le suspens Vétéran fit une pause pour finir sa choppe de bière avec difficulté un coude posé sur la table.

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De nouvelles choppes arrivèrent, mais personne ne les saisies, elles restèrent toutes trois au coin de la table. Vétéran reprit son récit ...

A ce moment là, nous ne savions pas qu'au loin, ceux que nous allions rencontrer allaient changer nos vie.

Nous n'avions pas d'autre choix que de suivre notre destinée, nous nous sommes donc prudemment dirigé vers l'origine de ce feu en faisant bien attention de rester à couvert. A environ 500 mètres de ce qui nous semblait un campement nous nous arrêtâmes, puis durant un bon quart d'heure nous écoutâmes chaque bruits en espérant connaître l'identité des personnes qui avaient allumé ce feu. Ne pouvant rien voir et n'ayant rien entendu de concret, nous décidâmes de prendre notre courage à deux mains, aucun soldats ne semblait surveiller les alentours du camp c'était bon signe ...

Ton père Bavmorda ne montrait aucunes faille, à ce moment là je l'aurais suivit n'importe où n'importe quand les yeux fermés, malgré notre très récente rencontre. Tu l'aurais vue droit sur ses sabots, le buste en avant il avait fière allure.

Vétéran venait de parler une nouvelle fois furtivement d'Arthéros, et comme auparavant enchaîna sur la suite de l'histoire. Il semblait à la fois gênées et à la fois fière de parler de lui.

Ton père pris le devant comme pour me protéger, il aurait été prêt à donner ça vie pour protéger ce qui comptait pour lui...

Que ne fut pas ma surprise de voir autour de ce feu, six Centaures, tous comme nous assez jeunes. Il y avait deux jeunes filles et quatre hommes, dont tu ne devineras jamais qui, enfin cela ne va peut être pas t'étonner. Chucky !!! Eh oui notre chef actuel. A cette époque rien ne pouvait envisager cela, il était assez chétif et effacé.

Mais, cela n'était rien, nous nous faisions tous face, moi et Arthéros d'un coté, les quatre Centaures mal de l'autre qui avaient placé les jeunes filles derrière eux. Nous nous regardâmes tous quelques secondes, et là prenant tous le monde au dépourvus le plus total, Arthéros commença à galoper en direction du groupe. Mille scénarios défilèrent dans ma tête, tous sauf un ...

Vétéran se retourna sur ça gauche pour regarder Bavmorda dans les yeux et continua.

Il se jeta dans les bras de l'une des deux filles Centaure qui avait aussi couru vers nous, et là, rires et sanglots s'entremêlèrent. Tu devine notre stupéfaction à tous, personnes ne parlaient n'y même ne bougeais.

Enfin, ils se lâchèrent et se retournèrent vers nous. Arthéros pris la parole et nous annonça que c'était le plus beau jour de ça vie, car il était heureux de voir qu'une partie de notre peuple avait survécu et que maintenant qu'il avait en plus à ses cotés ça fiancée, rien ne pouvait arriver.

Et oui, comme ta mère as dut te le dire peut être, elle et ton père c'était fiancé peu de temps avant que nous soyons chassé de Thessalie.

Nous formions tous à présent une sorte de famille qui allait par la suite devenir un groupe soudé se battant pour défendre ses valeurs.

Après toutes ces révélations, Vétéran pris d'une main une choppe de bière et se pencha en arrière en attendant les réactions de Dianes et surtout de Bavmorda.

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Suite et fin.

Vétéran Centaure s'attendait à une pluie de questions ou tout dut moins à un peu plus de réaction de la part de la jeune Centaure. Mais Bavmorda resta comme médusée face à tant de révélations, Vétéran ne savait quoi faire, en avait-il dit assez pour ce soir ou au contraire devait-il dévoiler toute la vérité en ce lieu ... ?

Cette rencontre fut le grand départ de notre nouvelle vie, nous décidèrent de rester tous ensembles, temps que le destin nous le permettrait.

Les semaines passèrent et tous nous formions un groupe soudé ou régnait une atmosphère joyeuse. Enfin, nous décidèrent de nous installer dans une région assez éloignée, ou déjà de nombreux Centaures s'étaient installé. Cette contrée devenait de jours en jours de plus en plus grande ont pouvaient y croiser beaucoup de Centaures, c'était CENTAURIA.

C'était le bon temps, cela me semble si loin, comme si c'était dans une autre vie, pff ...

Vétéran toujours aussi nostalgique de ce temps que les jeunes ne peuvent pas connaître repris son récit.

Quelques années plus tard, nous formions un vrai clan, pas encore comme aujourd'hui, mais notre alliance était bien les prémices de SATOWA. Arthéros et ta mère c'étaient marié, Chucky et les autres devenaient de valeureux guerriers, pour ma part, j'étais tombé dans le piège de l'amour ...

Enfin, nous étions heureux, sur ces terres abondantes ou le respect et l'amour étaient maître mots. Cependant déjà, l'existence de notre petit paradis était connue des autres contrées pas toujours amicales et les combats aux limites de nos terres étaient fréquents. Principalement avec ces sanguinaires Orcs et Trolls, qui aimaient roder en groupes dans nos forets en vue de s'attaquer à qui conque ils croiseraient.

Arthéros, qui était donc tout logiquement devenu notre chef, tenait tout particulièrement à la sécurité de nous tous et surtout de sa petite famille, car bientôt, ta mère qui était enceinte allait accoucher de toi Bavmorda.

D'un coup, Vétéran sentit tout son corps s'engourdir et une grande fatigue l'emplir, il ne comprenait pas vraiment ce qu'il lui arrivait. Il n'avait pourtant pas bu tant que ça, il avait passé la soirée à parler. Ne voulant pas s'écrouler devant tout le monde, il préféra rester assit encore un peu, de toute manière Bavmorda semblait être absente tout comme Diane qui n'avait pas dit un mot.

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Dans un dernier élan, Vétéran se redressa sur ça chaise avec tout de même une certaine difficulté. Il pris alors un ton assez grave et poursuivit son histoire.

Pourquoi sommes nous parti ?

C'est une bien autre histoire que celle que je viens de vous conter ...

Vétéran sembla endurer difficilement ce retour dans le passé, sûrement que ses secrets les plus refoulés le tourmentaient depuis déjà tend années.

C'était un jour comme tout les autres, nous étions partis chasser autour du lac de l'ange englouti à la limite de nos terres. Car le gibier se faisait de plus en plus rare à l'inverse des attaques des Orcs qui pillaient toutes nos réserves. Notre groupe était toujours aussi soudé, bien que certains d'entre nous voulaient partir d'ici pour découvrir ce qu'il y avait au-delà de Centauria. Mais nous restions aux cotés d'Arthéros car nous lui étions fidèles et qu'il avait une famille à protéger. Tu avais déjà 8 ans et pour ma part je venais aussi de me marier, et nous attendions aussi un enfant.

Nous pistions donc une harde de cerfs depuis déjà quelques heures, les traces nous guidaient tout droit dans la foret qui délimitait notre territoire avec celui des Orcs. Nous étions cinq, Chucky était resté au village avec le reste des hommes, nous voulions ramener de quoi nourrir tout le groupe. Alors avec Arthéros nous décidâmes d'entrer dans la foret.

Nous faisions le moins de bruit possible tout en nous frayant rapidement un chemin. Les traces étaient fraîches, nous n'étions plus très loin, quand tout un coup au détour d'un escarpement nous trouvâmes les animaux. Ils étaient tous morts, le sol, les arbres, les roches... tout était recouvert de sang et de chère, la scène était monstrueuse.

Nous nous regardâmes tous, nous avions tout compris que ceci était l'œuvre des Orcs et qu'il ne fallait donc pas rester plus longtemps ici.

Vétéran fit une pause, il allait enfin révéler ce qu'il c'était passé, ce qui avait changé ça vie à tout jamais. Il déglutina avec difficulté sa salive et repris.

A peine avions nous réagit que de toutes part des cris se firent entendre, des Orcs sortirent et se ruèrent sur nous, telle une horde affamée. Coincé entre le bord du précipice et les Orcs de l'autre coté, nous n'avions pas d'autre choix que de faire fasse les coudes serrés. Nous étions comme ces animaux, acculé, mais nous ne mourerions pas sans nous battre, nous avions déjà survécu à d'autres batailles.

Ils étaient en surnombre, mais notre agilité et notre taille faisait la différence, les haches imbibée de sang des Orcs se fracassaient contre nos boucliers. Un de nos camarade assaillit par trois Orcs se détacha du groupe et ne put les contenir, il mourut sous nos yeux sans que nous puissions rien faire. Je décida que nous devions percer à travers les Orcs pour tenter de s'enfuir, car si nous restions là, nous ne pourrions tenir bien longtemps.

C'est à ce moment là que tout ...

Vétéran ne pouvait aller plus loin, ses yeux commençaient à s'obscurcir et semblaient briller. Ça main droite tremblait, il n'arrivait même plus à porter sa choppe à sa bouche.

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Vétéran décidé à exorciser le mal qui le rongeait de l'intérieur depuis déjà de nombreuses années, voulait aller jusqu'au bout. Il n'en avait jamais dit autant sauf peut-être a son ami Chucky, mais Bavmorda était pour lui bien plus que ça, il lui devait toute la vérité en mémoire d'Arthéros.

Au moment ou j'allais crier en avant à mes camarades le bras tendu, ma lame pointée vers l'avant, j'aperçu cet Elf debout à la fourche d'un gros chêne. Il venait de décocher une flèche, celle-ci mettait destinée je le compris de suite, je savais qu'elle me serait fatale ...

Le destin en voulut autrement, Arthéros c'était interposé entre moi et la flèche, elle le frappa en pleine poitrine, perforant son armure. En un instant je m'étais vue mourir, Arthéros terrassé par le projectile tomba dans mes bras. Pendant quelques secondes semblant durer une éternité, le combat s'interrompis, nous étions tous comme pétrifié.

Arthéros me regarda droit dans les yeux et me dit :

« Prend soin de ma famille, fuit mon ami ... »

Je ne put me résigner à partir, une colère que je n'avais encore jamais ressentie m'emplie, j'écumais de rage.

Vétéran avait les larmes aux yeux, Bavmorda ne l'avait jamais vue ainsi, elle sentait en lui un mélange de rage et de tristesse.

D'un geste l'Elf ordonna aux Orcs de reprendre le combat et d'en finir, celui-ci continua à décocher des flèches sur nous, un a un mes amis tombaient. Dans un dernier geste de rage, je pris mon couteau et le lança en direction de l'archer, en vain, il me toucha à l'épaule. Puis plus rien, le trou noir ...

Je me suis réveillé 10 jours plus tard dans un lit au pied du quel un vieil ermite que nous connaissions pour l'avoir croisé une fois lors d'une battue. Il m'expliqua que j'étais tombé dans le ravin et qu'il m'avait trouver en contre bas agonisant une flèche dans l'épaule, il me donna cette flèche et depuis je la garde toujours sur moi. J'espère un jour retrouver cet archer ...

Vétéran pris les deux mains de Bavmorda et la regarda droit dans les yeux. Puis se leva brusquement en renversant sa bière et quitta précipitamment la Taverne.

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By Vétéran Centaure : Jusqu'à nos jours... (Rp historique).

Vétéran rentra au village, il le retrouva à feu et à sang, ne restais que Chucky seul au milieu des ruines, à ses cotés la toute jeune Bavmorda. La horde d'Orc après avoir tué jusqu'au derniers Centaures dans la foret, ou presque, c'était dirigée vers le village, le sachant une proie facile...

Malgré le courage des hommes resté, ils ne puirent rien faire, et dans un dernier élan Chucky emporta Bavmorda avec lui pour échapper à la mort qui toucha le reste du village...

Les deux derniers guerriers restant, heureux de se retrouver en vie l'un l'autre, ne puirent contenir leurs larmes et s'écroulèrent l'un l'autre, la petite Bavmorda à leur coté. Ce jour là ils se jugèrent de tout faire pour anéantir les responsables de ces actes et éviter que cela ne se reproduise, plus personne ne devait connaître cela !!!

C'est ainsi qu'ils prirent la route, tentant de laisser derrière eux tous ces maux, mais au fond d'eux la colère bouillait...

Les mois passèrent, et vint le moment où tout trois débarquèrent dans la grande vallée de KEDROK, une nouvelle vie s'annonçait...

SATOWA allait naître...

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by Faucon : L'aventure de SATOWA

Pour chacun d'entre nous il y eut un matin. Un soleil neuf dans nôtre ciel. Le début de cette aventure qu'était SATOWA et qui a duré plusieurs années pour la plupart d'entre nous.

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Je n'ai pas vu sa naissance, ses balbutiements, ses premiers pas hésitant dans cet univers sanglant. Mais sur sa fin, prématurée diront certains, je veillerai.

Pour chacun d'entre nous, il y eut un matin. Tantôt hésitant, tantôt fier et droit, chaque futur membre se présenta devant l'assemblée de fêtard que nous étions. Peu furent rejetés, pour s'être trompé d'adresse.

Puis midi sonna. Glorieux, plein de promesse, transmettant une allégresse et un courage sans faille aux siens. SATOWA, le clan, les amis, la famille...

Puis midi sonna sur les rires, les nouveaux arrivants. Sur les soirées de liesse à la taverne, qui se finissaient souvent en siestes collectives sous les tables. Sur les expéditions dans la cave à vin organisée par Caroline et moi pour vérifier la "˜qualité de la marchandise'... Les mouvements troupes dans la guerre... 1 ou 2? Les cœurs qui s'ouvrent comme une fleur, et s'échangent... Un mariage... Des liens fort qui se tissent... Et toujours cette fraternité.

Mais midi sonna. Et son dernier coup avait un goût de glas....

Le bonheur, parfait n'existe pour aucune famille; et, peu à peu, celle de SATOWA s'effilocha.

Il y eut des membres que je ne connu pas, et qui partirent avant mon arrivée, ou peu après: Knight, Adhéron...

Certains restèrent peu de temps. Comme kradok

D'autres partirent sans un adieu tel loutre.

D'autres encore n'avaient jamais été que des ombres. Cependant certains membres entraînèrent bien des peines à leur départ. Il y eut Bavmorda et Ellenthir, qui disparurent sans que l'on y croit.

Alcor, centaure volontaire qui ne retrouva plus le chemin de la maison. Ou Blade qui avait choisit un autre chemin.

Mais il y eut surtout Chucky, chef aimé et aimant, beau comme un cœur dans sa tenue de cérémonie au mariage de Caroline et Fernaí«l, et la langue toujours acérée pour les joutes verbales. Nous perdions un chef et nous en gagnions un autre. Mais le prix était élevé..

Enfin il y eut Alqualoth. Elfe guerrière à la recherche d'elle-même. Une consoeur, une amie, une sœur, une fillette... C'est le cœur lourd mais compréhensif et fier que nous avons appris son départ. C'est avec un chagrin immense que j'ai appris son choix de quitter ces terres. Beaucoup de larmes versées pour une sœur aimée...

Le dernier coup de midi avait sonné. Quand on atteint le sommet on ne peut qu'en tomber. Et SATOWA devenait une 'cage dorée' où nous demeurions statiques, dans une félicitée aveugle.

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Le crépuscule allait s'abattre sur nous.

Et les ombres peu à peu grandissaient dans nos regards. Le sentiment d'inconfort montait pour certains. Des gestes furent esquissés, de dernières tentatives pour redonner un nouveau souffle de vie... Mais la taverne perdait déjà de ses attraits. Les longues nuits de plaisir se faisaient rares. On se parlait moins, on se croisait, en silence.

Et peu à peu, les ombres, se furent nous...

Nous... Pixion, Celendia, tanguy1, Berethor, Aravis la vaillante, Iliniahrè, Knux, Taur Urgas, DominoNoir, Laeti, Vigo, Caroline la Lumineuse, SYL EWAN eau dormante, moi, Faucon fine lame... Et Vétéran Centaure, notre tonton... demeurions aux dernières lueurs du jour.

La gangrène qui meurtrissait le SarWyen nous avait aussi terrassée, sans qu'on s'en aperçoive.

La nuit était là.

Au début il n'y eut pas d'étoiles. Puis elles apparurent pour chacun d'entre nous. Différentes, chacun aurait sa voie. Qui arrivait à voir la sienne? Nous ne le savions. Difficile de savoir lorsque l'on ne communique pas. Et notre famille perdit des membres qui choisirent de partir. Fallait il désespérément regarder le ciel? Savoir où aller? Avoir des projets?

Le noir de la nuit se teintait lentement de lumière. Une fin est toujours le début d'autre chose. Nous étions ensemble et nous ne le serons plus. Nous avions un foyer. Nous allons devoir changer. Vivre autre chose. Mais Satowiens un jour, Satowiens toujours.

Car rien n'est pour toujours, mais tout est éternel.

L'aurore pointera bientôt, signe du départ pour nous tous...

Pour moi, quelle couleur aura le matin?

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By Vétéran Centaure : Dernier jour. (deuxième partie).

Ce voyage aurait pu durer toute l'éternité, le centaure était enfin libre, soulagé du poids qui l'oppressait, voguant ainsi dans les méandres de sa vie...

La douce et frêle voie de faucon le rappela cependant à la réalité :

« Tonton... ? »

Au sein de sa poche, la troisième pierre qui était restées terne et incolore brillait de milles feux. Un fluide spectral d'un bleu profond semblait s'y engouffrer, le cœur de la pierre virant au vert...

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Les deux amies exaltèrent ensemble :

« Nous avons réussie !?! »

Tendant la pierre au centaure Faucon lui dit :

« Voilà tout tes souvenirs seront à jamais conservé dans cette pierre... »

Vétéran tendit son bras le point fermé, et tout en saisissant la pierre, déposa au creux de la main de l'Elfette les deux perles blanches. Celle-ci selon la légende étaient les larmes du plus sage des dragons n'ayant jamais vécue, celui s'étant retiré dans l'oublie éternelle de sa race, ne pouvant apporter paix et sérénité de part sa sagesse...

C'est un peut l'histoire de SATOWA qui est résumé au travers de cette légende, toujours présent pour tenter de faire de ce monde un monde de fraternité et finissant dans l'oublie disparaissant comme il était apparue...

Celle-ci étaient donc des larmes d'amour et de tritesse...

Vétéran serrant la pierre au creux de sa main la porta à son cœur pour la glisser entre sa peau et son armure, et sans une parole sortie de la pièce pour rejoindre le reste des convives sur le parvis de l'église.

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By SYL EWAN : Présence spectrale.

Dans un bruit de sabots fantomatiques, SYL EWAN, le sorcier centaure, le fier héritier d'une antique tradition mystique, d'abord cartomancien puis mage de sang et onirologue raté, tentait de se mêler aux siens en cette soirée funeste.

Si seulement je pouvais les prendre dans mes bras?... Si seulement je pouvait jouer une dernière fois de mon violon pour eux, pour leur plus grande joie?...Si seulement ils pouvaient m'entendre leur dire "je vous aime, ma famille!"?...

Caroline, Alqualí¶th, Vétéran, Blade, Aravis... Faucon...

Les noms s'égrainent dans un souffle spectral.

Des larmes de pathos pur coulent des yeux vides du spectre à la gorge tranchée... La tristesse de chacun est aussi celle de tous. Dans le couchant, en ce moment de deuil, une autre vibration supplante le chagrin.

Dans cette tristesse il y a tellement d'amour !... L'amour... Ce qui uni... Un jour de séparation ?... La contradiction est pourtant aisément dépassée... Satowa un jour, Satowa toujours !... C'est plus qu'un slogan, c'est une énergie inépuisable qui provient du fond, de l'âme de ces êtres...

Se séparer dans l'amour... Et si c'était possible ?... Les Satowa le démontrent... Ce qui uni survit aux tempêtes et aux mutations. La page se tourne mais le livre n'est pas achevé... Puisse ce qui se passe ce soir devenir exemplaire pour tous ceux qui perdent espoir et s'imaginent abandonnés...

http://media.putfile.com/Epitaphe-au-clan-Satowa

Modifié (le) par Chamsin
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By Vétéran Centaure : Dernier jour. (fin).

Beaucoup étaient là, meme si certains n'avaient put arriver à temps, l'annonce ayant été faite si prématurément. Vétéran savait qu'ici en cette nuit de deuil, où n'importe où sur les Terres d'Argents, l'écho de SATOWA résonnerait pour cette dernière soirée, voulue simple et conviviale...

Un banquet avait été dressé pour rendre la situation moins morne, mais le cœur de beaucoup n'y était pas. Cela était une séparation consentie et faite dans l'amour, mais la dissolution d'un clan, d'une vie ne pouvait se passer dans la joie...

Vétéran se présenta du haut des marches et salua d'un geste toute l'assemblée, il ne semblait pas vouloir parler, il ne ferait pas de grand discours :

« Merci à vous toutes et tous d'être là ce soir et merci à tous ceux qui m'ont fait parvenir leurs messages de sympathie.

J'ai et nous avons tenté depuis la formation de SATOWA de défendre et de propager nos valeurs dans un climat de fraternité. Je ne pense pas pouvoir dire que nous avons échoué en vous voyant tous là ce soir et en se remémorant les choses passé, mais un arrière goût de défaite me serre la gorge...

Gardez espoir en vos valeurs et battez-vous de tout votre être, nous resterons toujours à vos cotés.

SATOWA un jour ... ! SATOWA toujours !!! »

Le vieux Centaure traversa la foule et disparue dans la noirceur de la nuit, laissant derrière lui toutes une vie, une famille, une utopie...

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by caroline : La déchirure.

Le réveil avait été difficile... Le corps endolori pour avoir dormi sur le banc de cette Eglise. Je n'ai eu le courage d'aller à l'auberge, et aussi j'avais envie de rester jusqu'au bout auprès de mes compagnons.

Je me lève... ma tête tourne... Sans doute la peine où l'alcool ingurgité pour l'oublier.

Car hier fut un bien triste jour. Hier une page de ma vie s'est tournée. Sans doute la page la plus heureuse de ma pourtant bien longue existence.

La page écrite auprès des Satowiens, mes compagnons, mes amis, ma famille...

J'essaye de me lever mais ne parviens qu'à retomber plus lourdement encore sur le banc. Les larmes refont surface en même temps que les souvenirs. Elles coulent tandis qu'ils affluent. Elles me brûlent d'autant plus qu'ils sont heureux.

Mais un nouveau sentiment a fait son apparition depuis la veille. Le désarroi. En effet je suis seule, seule dans cette Eglise, seule sur les vastes et redoutables terres de Sarwyen, sans le soutiens de tout un clan, sans but précis... Sans rien.

Je me frotte les yeux, essayant de sécher les larmes qui s'obstinent à rouler sur mes joues.

Une étrange chaleur. Pourtant mes mains sont glacées. Je les tends devant moi. La bague. Je l'observe attentivement. La lueur à l'intérieur de la pierre blanche danse, virevolte, brille avec plus d'intensité qu'hier.

Un sourire. Un peu triste, un peu mouillé mais un sourire quand même. Ils pensent à moi, je le sais, je le sens. Ils pensent à moi comme je pense à eux.

J'essaye de les imaginer. Que peuvent-ils bien faire ?

Vétéran avait quitté l'Eglise dès la dissolution. Voir son clan disparaître était sans doute trop dur pour ce centaure que je savais sensible malgré les apparences. Pour lui se devait être encore pire. Toute sa vie ou presque venait d'être effacée. L'oeuvre d'une vie entière.

J'avais très bien compris son besoin de solitude. Sans doute s'était-il réfugié dans une de ces grandes plaines qu'il affectionne tant.

Et Faucon ? Elle était restée avec moi jusqu'au bout, nous avons partagé jusqu'à notre dernière bouteille de liqueur de flamme.

Peut-être est-elle partie avec blade...

Je pourrais leur demander à tous deux ce qu'ils ont fait quand je les reverrais, ou même avant grâce à cette bague...

Le lien n'est pas rompu. Il ne le sera jamais. Tant que je vivrais, une part de Satowa vivra. Comme en chacun de ceux qui eurent l'honneur de combattre sous sa bannière. C'est à nous que revient la tâche de faire vivre la mémoire de ce clan, de faire en sorte qu'il ne devienne pas qu'une légende parmi tant d'autre. Pas encore...

Je me lève enfin. Droite, courageuse et aussi fière que doit l'être une Satowien. Car c'est ce que j'étais. Ce que je serais toujours. Je devais m'en montrer digne.

Je rejoins l'extérieur. Mes dernières larmes s'écrasent au sol, ponctuant mon chemin mais elles ont cessé de couler. J'ai un grand vide à combler, mais les souvenirs et l'espoir des moments à vivre encore auprès de mes anciens compagnons m'aident à me sentir être autre chose qu'une coquille sans vie.

J'enfourche le cheval acheté la veille et je pars, un galop pour se défouler, pour oublier tout quelques instants, oublier dans le paysage qui défile à une allure folle. Je ne m'arrête qu'une fois arrivée sur la place publique.

Un message de vété. Je souris à nouveau. Il m'a devancé. Un chef inestimable et sans faute jusqu'au bout. Je lis l'histoire que je connais déjà pour l'avoir entendue de sa bouche. Un petit mot sous le siens, juste avant de continuer ma route, juste un remerciement pour lui et tout les autres mais surtout pour lui qui a fait tant d'effort et de sacrifices.

"Satowa un jour, Satowa toujours. Vous êtes pour toujours dans mon coeur, à bientôt.

Bises de ta fillette tonton, prêtresse de Satowa"

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By Vétéran Centaure : Les derniers pas sur la longue route du Centaure...(première partie).

Le lendemain de cette journée de deuil commença par un réveil des plus difficile...

Le Centaure souhaitant prendre du recul et rester un temps à l'écart du tumulte des Terres d'Argents, il avait décidé de reprendre le chemin de l'aventure... Mais à cet instant les courbatures qui lui traversaient tout le corps lui rappelaient que tout cela ne durerait pas. Le Vétéran n'était plus vraiment à la fleur de l'age...

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Après s'êtes remis sur ses pattes, il pris de nouveau le long de la paisible rivière en direction du Sud-est...

Durant ses nombreux voyages et rencontres avec des marchants de tout horizons, il avait entendue parlé d'un fruit aux couleurs de l'arc en ciel ne poussant que sur un unique arbre. C'est sa passion pour les plantes, qu'il cultivait d'ailleurs en fin connaisseur dans son abri caché sur les toits de la cité de SATOWA, qui le poussait à toujours chercher les essences les plus rares et les plus difficiles à cultiver. Un tel arbre unique, aux fruits si étranges ne pouvait qu'aiguiser sa curiosité...

Le reste du récit stipulait que l'arbre isolé, se trouvait sur une cote escarpée, loin, très loin d'ici, au-delà des montagnes, par delà les plaines à la limite de la terre et de l'océan infinie.

Après de longues semaines de voyage en solitaire, croisant de temps à autres des voyageurs qu'ils se gardait bien d'éviter. Il sentie, à l'arrivée dans cette vaste plaine à la végétation courte, un air vif et violent. Celui-ci était iodé et humide, il se rapprochait du but...

Il fut pris au cœur un instant, ces derniers jours plus aucunes traces, pas un voyageur de croisé, l'ambiance était devenue de plus en plus fantomatique, sans qu'il ne s'en aperçoive réellement. Il semblait être traversé par ce vent, qui le pénétrait et le vidait de toutes forces, réflexion, lucidité...

Instinctivement, comme guidé il pris la direction de la falaise toute proche, le vent le portant, l'appelant, l'ensorcelant... Cette ascension sembla durer un éternité, pas après pas, le vieux centaure semblait se dissiper, sa sacoche tomba au sol, suivie de ses armes, puis se fut son casque, et son armure.

A mis course, le voilà libre, lavé de son lourd fardeau, il ne tiens plus qu'au cœur de sa main, la pierre verte donné par Faucon et Caroline, dernier lien avec sa vie passée...

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C'est alors qu'un scintillement au sommet attira son regard, l'arbre était là, chargé des fruits si convoités, ils se balançaient au gré du vent. L'arbre était très torturé, le vent lui avait imposé sa force et l'avait modelé durant toutes ces années.

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Au travers de cette image, Vétéran se superposait, lui aussi avait lutté toute sa vie, et c'est bien la vie qui l'avait modelé pour faire de lui ce qu'il est aujourd'hui.

Tantôt luttant contre le destin, tantôt se laissant porter...

Portant au bout de ses bras les fruits de longues années d'amour, de luttes, de doutes, de joies...

Il était pour lui temps de relâcher les fruits de sa vie passé, de couper le lien nourricier, en espérant avoir apporté à tous la vigueur qui l'avait maintenue...

Faucon, Caroline, Berethor, Alqualoth, Aravis, Iliniahrè, Syl, Knux, Laeti, Taur Urgas, DominoNoir... Tous porteurs de la force et de l'enseignement du Centaure, tel autant de fruit semé sur son chemin.

Que votre route soit encore longue, faites fructifier mon amour qui au travers de vous perdura...

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By Vétéran Centaure : Les derniers pas sur la longue route du Centaure...(fin).

Vétéran arrivé au pied de l'arbre s'adossa à celui-ci en saisissant au passage l'un de ses fruits.

Une partie de la légende lui revient à l'esprit au même instant :

« De cette arbre utopie, le fruit de toute une vie, t'apportera le repos infinie... »

C'était bien cela qu'il était venu chercher, le repos...

Repos du corps, repos de l'âme, repos du guerrier...

Il porta à sa bouche le fruit et commença à la consommer. La pierre détenant tous ses souvenirs se mis doucement à chauffer et à émettre une douce lumière.

Il sentait toujours ce vent assourdissant le balayer, laissant apparaître au dessus de lui par intermittence les rayons du soleil couchant au travers du feuillage également mal mené.

Il entrait doucement dans un profond état de sommeil, se laissant emporter par la magie du moment entourant cette arbre, tenant au creux de sa main le dernier lien le rattachant à la vie, point d'encrage dans cette instant de renoncement...

Il était prêt, prêt à disparaître comme il était venu, seul et à la fois entouré...

Portant la pierre maintenant étincelante à son cœur, il avala une dernière bouché et se laissa totalement allé aux assauts de ce vent purificateur...

Il sentie son corps flotter, plus rien de le retenait, il venait de partie à jamais...

Le guerrier repose maintenant en paix, la chute de l'arbre par delà la falaise, l'avait entraîné.

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By Vétéran Centaure : Entre magie et réalité... (première partie)

Etait-ce là fin ..?

Il ne sentait rien, ne voyait rien, n'entendait rien...

Il semblait conscient d'une certaine manière et à la fois totalement immatériel...

Pas de sensations, juste un ressentie d'être encore éveillé, mais où, comment et pourquoi ?

Lui qui était toujours resté très cartésien de son « vivant », ressentie comme un malaise à l'idée de n'être pas totalement fait simplement de cher et de sang...

Tout autour de lui n'était que lumière, une lumière douce et chaleureuse, enveloppante même, rien ne semblait pouvoir l'atteindre là où il était à présent...

Puis une douce brise commença à l'atteindre au travers de cette enveloppe de pureté, l'air soufflait par brive, comme une caresse...

Apportant à son plus grand étonnement des fragments de voies, au début inaudibles, puis petit à petit plus complet, plus clair...

C'était une sorte de mélange de souvenirs, de paroles passées et récentes à la fois. Cela lui fit comme accélérer le « cœur », lui n'étant plus vraiment physique, enfin il ne savait pas ce qu'il était devenu en faite...

Le brise se mis à forcir progressivement et la lumière jusque là pure et blanche, virait au vert, un vert plus lourd, plus violent, un vert presque dérangeant...

Ne comprenant pas l'enchaînement des évènements, Vétéran voulus bouger, enfin tenter d'agir sur cette environnement en évolution, il se trouvait comme logé dans un cocon, tel une larve prête à éclore mais toujours emprisonnée...

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Etait-il réellement devenue ceci ? Une larve en gestation ? Comment cela pouvait-il se faire, magie ? Sorcellerie ?

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By Faucon : Souffrances d'amour

La journée était belle, l'âme de l'elfe en paix.

Une tasse de thé à la main elle déambulait à travers le royaume, en chantonnant, caressée par la lumière, curieuse de tout, furetant avec le regard brillant.

Moment de douceur avant la tempête

Comment aurait elle imaginé que ses premiers instants de sérénité depuis des années seraient ainsi balayés?

La tasse était chaude et elle soufflait dessus.

Sa bague devint chaude et elle s'en inquiéta. Caroline cherchait-elle à la contacter? Avait-elle un ennui?

Elle observa sa main, la pierre noire qui se teintait de vert...

Vété?

Puis dans un sursaut elle se ternit et devant froide. Lourde. Faucon était interloquée.

Cela ne s'arrêta pas là. Le froid se propagea en elle, droit sur son cœur.

La tasse tomba au sol.

L'elfe aussi.

Elle chercha à reprendre sa respiration, mais n'y parvint pas.

Des larmes coulèrent de ses joues sans qu'elle les aient sollicitées.

Son cœur menaçait d'exploser.

Un chagrin immense venait de l'assaillir comme une vague destructrice l'ayant laissée désarticulée sur la grève, la laissant vide.

Vide...

Vété...

Elle ne le sentait plus...

A son cou la larme de dragon qu'il lui avait offerte à elle comme à Caroline luisait d'une lueur blafarde qui l'effraya

Tristesse

Néant

Vétéran était parti

Lovée, repliée sur elle-même Faucon ne parvenait plus à bouger, à se remettre debout, ni même d'ailleurs à s'ordonner de le faire.

Elle y parvint enfin.

Elle se leva, marchant les bras serrés autour d'elle, des larmes de sang coulant le long de ses joues.

victor10.jpg

Trouver quelqu'un

Prévenir

Elle avança les yeux clos sans savoir vers où. Elle entendit des bruits de pas. La Dame? Un membre du royaume? Un de ses résidents?

Qu'importe... Il fallait qu'elle dise et peu importe à qui.

Trop de souffrance...

Elle s'aggripa à la personne, toujours les yeux clos, ouvrit là bouche pour parler

N'y parvint pas.

Elle eut un tressaillement et se mordit la lèvre

"Vétéran, je.... viens de le sentir, et puis...... plus rien, je crois qu'il est..."

Trop difficile...

C'est lorsque l'on nomme une chose qu'elle prend forme

Cela reviendrait à accepter...

Elle ne voulait pas

Non elle ne voulait pas

Mais il fallait que quelqu'un vérifie, pour être sûr...

Quel quelqu'un la détrompe...

"Je crois qu'il nous a quitté..."

Ses jambes la lâchent

Elle tombe à genou

Ses mains se pressent sur son visage où le sel et le sang se mêlent.

Elle avait choisi de mourir pour pouvoir ressentir à nouveau...

Par cette belle journée la mort de cette personne qu'elle aimait tant l'avait fait souffrir à un point qu'elle ne le croirait jamais possible.

Modifié (le) par Chamsin
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By Vétéran Centaure : Entre magie et réalité...(deuxième partie et fin)

Enfin il perçu distinctement la voie de Faucon :

"Vétéran, je.... viens de le sentir, et puis...... plus rien, je crois qu'il est..."

Elle avait ressentie tout ce que le Centaure venait de vivre, mais plus rien ne semblait lui parvenir de lui à présent, il serait donc bien mort, ne pouvant plus agir sur ce monde...

Mais quel était ce lien qui le retenait encore conscient d'une certaine manière et tout particulièrement à Faucon... En se posant cette question il eut un flash de Caroline, la voyant comme s'il était à coté d'elle, paisible elle vaquait à ses occupations journalières.

C'est alors qu'il compris !!! Les pierres forgées à partir de leurs souvenirs communs étaient à l'origine de ce lien, lien présent même au-delà de la mort...

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Mais il compris dans le même instant que le fruit du l'arbre Utopie avait sans doute lui aussi joué son rôle, voilà ce qui pourrait expliquer sa situation actuelle...

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Une bourrasque plus puissante que les autres le sortie de sa stupeur, et le ramena à son piège embryonnaire, cocon de moins en moins confortable... Il sentait bien que rapidement cela allait se dégrader et que la magie qui le maintenait dans cette état pourrait disparaître et le laisser au néant à tout jamais...

Il chercha de plus belle à s'extirper de cette cage dorée devenue étouffante... Il sentait qu'il avait une certain action sur ce qui l'entourait et n'était pas près à se laisser aller de nouveau, cela ne lui ressemblait pas. Comme tout ça vie, il insuffla toute sa force et son courage dans cette bataille ne sachant pas vraiment où cela pourrait le mener...

C'est alors que, dans un effort ultime il s'arracha à son piège et commença à partir à la dérive, poussé pas le vent...

Il se sentait prendre de la vitesse, comme aspiré, happé vers un puit sans fond... Le vent devenait d'une violence telle qu'il le sentait le transpercer, le déchirer, les contraintes devenaient insupportables, une telle douleur que seul la fin de tout pouvait clore cela...

Devenant fou, Vétéran ou tout du moins son aura, dernière empreinte de lui dans ce monde, était en train de s'engouffrer dans ce qui pouvais ressembler à un tourbillon d'énergie, trou sans fond où toutes choses tombait sans ne jamais ressortir...

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