C’était une nuit sans lune. Une toile sombre, étendue de part et d’autre du ciel d’hiver, constellée d’étoiles scintillant timidement dans l’obscurité profonde qui les étreignait.   Ténébreuse et glaciale, ainsi était la nuit. Cette dernière nuit.   Paisible était le son qui bruissait entre les branches dégarnies des arbres. Chaud et réconfortant était l’épais mohair qui couvrait son lit. Doux était le sommeil dans lequel se perdait peu à peu la toute jeune Alcane, tandis que