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Terre des Éléments

EsraH

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Messages posté(e)s par EsraH

  1. Pour mon cher Ifrit.

    Voilà j'ai plusieurs questions relatives au BG du jeu.

    Si j'ai tout suivi la guerre des éléments a débuté il y a 100 ans (+100 AC, ça veut dire ça non?) suite à ce qu'un des Dieux ait perdu son pendentif (jusque là c'est bon?)

    Nous avons chacun un Dieu, en plus de l'Unique.

    Ces dieux sont-ils des entités physiques ayant une présence sur nos terres? ou sont-ils seulement des entités spirituelles qui n'existent que par le culte que nous leur vouons?

    Est-il donc possible de les rencontrer (pour des Rps par exemple) ou cela est-il exclu?

    Ensuite si j'ai toujours bien suivi, chaun ces élements a une sorte de chef (présent IG celui-là). Ces chefs sont-ils plutôt des politiciens/gestionnaires ou plutôt des prêtres en lien direct avec les dieux?

    Sont-ils les mêmes depuis le début de la guerre, ou y a t'il un système qui les élue, ou bien est-ce hériditaire, ou ont-ils la vie longue?

    Voilà et désolé si j'ai raté des élements qui nous sont présentés au cours du jeu ou dans la FAQ.

  2. Terra Academy. Fin du mois D'Azura. Leçon de magie des objets.

    Dehors il faisait beau, un grand soleil, un ciel bleu, et de jeunes créatures qui batifolaient dans la boue, coutume bien habituelle sur Terra.

    Et moi, pauvre de moi, j'étais attablé au fond de la classe pour suivre deux heures de maniement de l'orbe. J'aurais du choisir une carrière de guerrier, tiens, manier la hache y a pas besoin de leçon....

    Notre professeur, une femme d'un certain âge, plutôt ridé, aux lunettes carrées et aux vêtements stricts, nous enseignez l'art du maniement de l'orbe.

    « Alors mes petiiiiiits, pour utiliser un orbe à bon escient, il est avaaaaant tout nécessaire d'en prendre le plus grand soin »

    « et bah ton mari a pas du prendre soi de toi », pensais-je.....

    Bon, trouver un occupation, parce que la petite dame est bien gentille mais je m'emmerde grave dans son cours. Ca ne doit pas être compliqué à manier une orbe, pas besoin de leçon moi.

    Hum, hum que faire....

    Mon regard se portait sur ce groupe de jeunes que j'apercevais de la fenêtre. Ils avaient l'air de franchement s'amuser, en tout cas plus que moi.

    Hum, hum, hum trouver une opportunité.

    J'attendais patiemment que « Madame Magie des Objets » se tourne vers le tableau et d'une habile roulade je me glissai hors de la salle de cours.

    (Que ma roulade n'en fut pas vraiment une et qu'au passage je m'éclatai le genou sur un barreau de chaise n'apporte rien au contenu de l'histoire.)

    Me voilà dehors, aspirant le grand air frais. Vite un peu de fumée. Habilement je me roulais une sèche et aspirait à plein poumon cette douce fumée. D'une démarche tranquille et assurée, je me dirigeai vers ces jeunes femmes vautrées dans l'herbe à côté de cette flaque de boue, en train de profiter des premiers rayons de soleil de l'été. D'un geste d'une élégance rare, je sortais une flasque de vin rouge de ma veste.

    « Tenez les filles, ça vous dit un petit coup » Visiblement elles n'avaient pas relevé le sous-entendu présent dans ma question.

    D'un geste qui trahissait leurs habitudes de la boisson, elles finirent d'une traite ma modeste flasque de vin. Heureusement pour elle, traîner dans le fond de ma besace une bouteille d'alcool un peu plus conséquent.

    Passe le temps, les cigarettes, les gorgées et les rires et le moment se fait plus propice pour faire plus amples connaissances.

    D'un geste faussement maladroit, je poussai l'un d'elle dans une flaque de boue, il n'en fallut pas plus pour que cela commence à dégénérer comme je l'entendais.

    « Célébrons Fimine comme il se doit, ce n'est pas dans les salles de cours, que nous prierons notre déesse» lançai-je couvert de boue, la main droite haut levée avec une bouteille à la main, pendant que ma main gauche se baladait parmi les replis de la robe d'une des mes nouvelles camardes.

    Pas de chance pour moi, à ce moment là, débarque Madame l'acariâtre, « Madame Magie des Objets ». J'eus le droit à une leçon de moral que j'oubliai bien vite, mon état ne me permettant manifestement pas de suivre le reste de la leçon, je rentrai dormir dans mon tonneau.

    Le Lendemain

    Ma déesse m'avait remercié de l'avoir à juste titre célébrée, de nouveau en salle de cours, mon nouveau professeur de Magie des mots avait un charisme (ainsi qu'une poitrine) autrement plus développé que celle de la veille. Mon regard ne quitta pas cette jeune demoiselle de toute la leçon.

    Et voilà comment j'embrassai ma courte mais prometteuse carrière de magicien des mots.

  3. Une petite faute dans les infos officielles.

    Sur le dernier post de Ghost, il parle des bonus et il cit PC ou PM..... pas bien!!!!!!!!!!

    Ce sont des PE, ici, non :D

    EDIT ADMIN : Hé oui, il y a des mauvaises habitudes qui ont du mal à partir ;-) je vais donc de ce pas rectifier mon erreur.

  4. Alors mes petites impressions :

    J'ai d'abord bien accroché au BG du jeu qui est assez détaillé. La manière de le présenter via des légendes et des PNJs est assez sympa.

    J'espère que dans la suite du jeu, celui-ci interviendra d'une manière intéressante et approfondie.

    Ensuite, le fait de pouvoir spécialiser sa classe et assez intéressant.

    Les fiches persos sont assez riches, avec les aptitudes, les invocs et les métiers, les sensibilités élémentaires... de quoi s'amuser et VRAIMENT personnaliser son perso!

    J'aime bien le choix des caracs, il est assez original (juste la possibilité de pouvoir revenir en arrière lors de l'attribution des points et peut-être une carac puissance magique aurait été sympa également)

    Sur le jeu, je suis pas un expert. Ce qui m'a marqué c'est l'absence d'icônes (ou je l'ai raté) pour savoir si les joueurs sont connectés ou pas.

    Ensuite la contrainte PM (malgré les 15/heures) me semblent un peu lourde, peut-être parce que je découvre.....

    Au niveau de la difficuluté générale, je trouve que c'est pas mal sauf au début le fait qu'on ne perde pas d'XP à mourrir, rend la chose peu réelle.

    Le fait de doubler barre d'xp et barre d'aptitude donne aussi beaucoup d'intérêts.

    cherche des points négatifs

    en espérant que les bonnes intentions au niveau du BG se confirme dans la suite....

  5. C'est un beau début de soirée. La journée a été chaude, et peu à peu le soleil cède sa place à la fraîcheur de la nuit. La chaleur accumulée pendant la journée se fait encore sentir et un bon rafraîchissement ne serait pas de refus.

    Coup de chance, l'auberge du Croc d'Argent se trouve à quelques enjambées de là où vous vous trouvez. Jeune homme ou jeune femme, peu importe cette histoire aurait pu arriver à n'importe qui.

    Vous pénétrez dans la taverne. Le lieu est enfumé et bruyant. A cette heure les piliers de bar sont déjà ivres, et les buveurs du soir arrivent en nombre. D'un coup d'œil rapide, vous n'apercevez aucun visage familier.

    Seul à une table un homme vous fait signe. D'humeur à faire de nouvelles rencontres, vous acceptez son invitation, commandez une bière fraîche et prenez place à sa table. Son sourire et son regard vous ont attiré. Le personnage a l'air sympathique et il s'agit sans doute d'un bon camarade pour se désaltérer. Pas de bières à sa table, juste une boisson jaunâtre qui ne vous inspire guère.

    L'homme se lève pour vous accueillir. Il est grand, longiligne, son teint est blanc, tout comme la couleur de ses yeux et de ses cheveux. Son regard vous déshabille. L'âme ou le corps vous ne savez pas, mais vous vous sentez à nu. Seule une longue toge noire aux reflets bleu sombre l'habille. Il prend la parole, sa voix est douce et mélodieuse :

    « Bonjour à vous. Prenez place, je vous en prie. Un verre est toujours plus agréable à boire accompagné que seul. »

    Vous vous asseyez. Lui aussi se rassoit doucement. Ses gestes sont fluides et précis.

    « Allez buvons une gorgée. L'air chaud nous assèche. N'est-ce pas agréable, une taverne pleine de joyeux troubadours, cette musique, ces discussions nombreuses et variés, cette alcool qui coule et puis toutes ces belles femmes et ces beaux jeunes hommes ? J'aime beaucoup ce lieu, on s'y sent bien »

    Sur l'invitation de votre hôte, vous vous affaissez dans votre siège, déposez votre paquetage, armes et boucliers, retirez votre veston et profitez de cet instant de calme. L'homme est agréable compagnon, il vous regarde droit dans les yeux en vous parlant. On se laisse volontiers bercer par ses mots et par la couleur de ses yeux.

    « Il y a bien longtemps que je fréquente ce lieux. Peut-être trop même. »

    Son regard semble se perdre dans le vague.

    « Il y a plusieurs années de ça, j'étais un mage. Toujours au service de l'air, j'y ai appris beaucoup. J'étudiais sérieusement, mais comme toujours certaines choses viennent nous distraire du travail »

    Un petit sourire se dessine sur ses lèvres, la lueur dans son regard vous donne envie de connaître ses distractions. Sans que vous ayez pris garde, l'homme a déjà commandé une deuxième chopine pour vous. La première s'est vidée, quant à sa tasse, elle ne semble pas avoir bougé.

    « Ah... elle était.... Belle. Si ce mot suffit. Magnifique, dirais-je. Nous nous sommes tant aimé. Chacune de nos nuits partagées étaient un perpétuel renouvellement. Chaque nuit, nous avions l'impression de nous découvrir tels de jeunes amants. Nous faisions l'amour tendrement de longues heures durant. »

    A ces mots, un frisson de plaisir vous parcoure l'échine. De nouveau son regard se perd.

    « Cela dura plusieurs années. De quoi m'éloigner trop souvent des salles de cours et des terrains d'entraînement. Mais peu m'importait, seul notre amour comptait. Les arcanes de la magie ne me passionnait plus guère, tant la force de la passion qui nous unissait était puissante. Rien ne pouvait égaler ce que nous ressentions. Jusqu'à ce que.... »

    L'homme s'interrompt soudainement. Ses yeux deviennent tristes, vous ressentez sa douleur, elle vous prend au corps, vous souffrez avec lui.

    « Une funeste matinée, j'ai appris sa mort. Rien ne pouvait apaiser ma tristesse. J'ai pleuré pendant des journées entières. Je n'ai rien fait d'autres que pleurer et repenser à toutes ces heures splendides que nous avions partagées. Peu à peu, je devins une loque sâle et sans espoir. Ma demeure était un taudis jonché de détritus, je vivais presque dans la rue, je ne parvenais plus à trouver de raisons de survivre. »

    Des larmes se dessinent sur ses yeux, lentement elles se forment sur le coin de votre visage également. Vous ressentez une profonde empathie pour cet homme. Sans que vous aillez pris garde, vous voilà assis dans une chambre de l'auberge avec l'homme à vos côtés.

    « Au plus profond de mon désespoir, un homme est venu me recueillir. Il s'appelait Shéoban, c'était un nécromant. Les arcanes de la mort n'avaient aucun secret pour lui. Il me promettait d'apprendre à les maîtriser. Pour oublier mon chagrin, je me plongeais dans le travail, des heures durant je ne quittais pas mon bureau d'étude afin de maîtriser la magie noire. Elle seule, pensais-je, pouvait me permettre de retrouver mon amour. Mais la nuit tombée, à l'heure de me coucher, je repensais à elle, à ses yeux, à son visage, à ses cheveux... Et puis à son corps, à sa peau douce et sucrée, à ses petits seins fermes, à son ventre... »

    En disant cela, l'homme commence à vous toucher, vous dévêtir, vous vous laissez aller, ses mots vous bercent. Son souffle chaud sur votre cou vous procure une intense sensation de plaisir. Ses mains parcourent votre peau et s'arrêtent en des points précis qui vous détendent. Il reprend d'une voix suave et posée :

    « Mais ce n'était qu'illusion. Même la nécromancie ne peut ramener les morts parmi les vivants. Même cette magie ne peut nous faire communiquer avec ceux qu sont partis. Alors de désespoir, ma vie est devenue débauche et depuis lors j'erre sans but dans ces tavernes. Néanmoins, vous rencontrer me redonne espoir »

    Sur ces mots il finit de vous déshabiller. Lui aussi est nu. Ses mains sont toujours sur votre corps, il vous allonge sur le lit et vous vous laisser faire en proie à un profond désir.

    « L'art de la nécromancie a néanmoins quelques secrets intéressants. Cette histoire remonte à plus d'une centaine d'années »

    Ce sont les derniers mots que vous entendez. Le reste de la nuit a fui votre mémoire...

    Le matin, vous vous levez avec une intense sensation de plaisir, tous vos muscles sont détendus. En passant votre main sur le cou vous ressentez une étrange morsure.

    Sur le lit, juste quelques mots :

    « Merci pour cette nuit. EsraH. »

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