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Terre des Éléments

[Event RP] Festival des Quatre Divinités II


Kyra
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Le Festival des Quatre Divinités, le nom en lui-même inspirait le calme et la sérénité.

 

A ma première visite des lieux, ce sentiment fut confirmé : nulle violence si ce n’était via des batailles de boules de neige inoffensives, nulle rivalité malsaine, simplement une ambiance bon enfant, des rires, des taquineries, des êtres de tous horizons partageant l’espace d’un instant un moment de convivialité.

 

Un soir, alors que je flânais dans la clairière elfique, je fus surprise par une main qui se posa délicatement sur mon épaule. Avant que je ne puisse me retourner, la présence se rapprocha de moi et me chuchota à l’oreille :

 

« Que dirais tu de passer une soirée lors du Festival en ma compagnie ?
Je serais ton cavalier, si tu le désire aussi.
 »

 

Un frisson me parcouru, aucun doute, mon doux Kalharaan était présent.

Son absence prolongée n’avait pas altéré mon amour à son égard et durant toutes ces années je n’avais cessé d’attendre son retour.

Il y a peu, mon vœu fut exaucé et depuis c’est inlassablement que le mage igné me prouvait jour après jour que ses sentiments n’avaient pas été altérés par le temps.

 

D’un geste fluide il posa sa main sur ma taille et me permit de me retourner dans ses bras. A quelques centimètres de lui, c’est avec un sourire taquin que j’acceptais sa demande.

 

Cette soirée fut une des plus belles que je n’ai jamais connu : Kalharaan m’offrit un ballon rouge symbole de son élément et pris pour lui un ballon bleu symbole de ma terre natale. Je le vis avec amusement se retenir de brûler vif le stand de farce et attrape et c’est avec fierté que je l’observais décrocher la première place au jeu de force.

Puis nous nous sommes installés au bord de l’eau pour pique-niquer : tarte aux giroles, glace, bière de Lalys, le repas idéal.

 

La soirée touchait à son terme, le soleil avait laissé place aux étoiles et Kalharaan me proposa une valse à travers la clairière au rythme du vent. Nos pas nous menèrent sous le cerisier, la brise était encore tiède malgré la présence de la lune. C’est alors que l’inattendu se produisit, plongeant son regard de braise dans le mien, droit et plein d’assurance, d’une voix douce et posée Kalharaan déclama :

 

« Ô Dieux éternels, 

Cela est sans regrets

Que je voue ma vie

A cet Astre unique !

 

Poiscillon, Fimine,

Eolia et Vulfume,

Point de trahison,

Juste un sincère Amour,

 

Quen et Niue,

Aucune animosité,

Un élan de passion,

Vous aura vaincu.

 

Ô Etoiles éternels

En ces cieux, 

Vous nous observez.

 

Ô toi mon Astre,

Ta douceur et ton amour, 

En ce lieu m'emplis.

 

Ô toi Ginji, ma douce étoile

Qui par le passé,

Sauva mon âme tourmentée.

 

En ce lieu et n'importe où,

Je plongerai mon regard,

Dans tes jolis yeux, 

A en perdre toute notion du temps

 

Pour toi, et en cet instant, 

Braver les enfers j'irai,

Car nulle peur ne m'habite

A part celle de te perdre. 

 

Accepterais-tu de lier nos destins,

Devant ce cerisier et sous les étoiles,

Symbole de notre Famille, 

Et cela pour l'éternité ? »

 

L’émotion montait en moi à chaque fin de phrase et lorsque Kalharaan termina sa déclaration mes yeux scintillaient d’un léger voile.

Je marquais un silence, levant mon regard vers le ciel nocturne, je ne pu que constater que les étoiles brillaient de mille feux comme pour porter leur bénédiction sur la scène qui se déroulait sous leurs yeux.

Kalharann et moi-même faisions depuis longtemps maintenant parti des Constellations de l’Aube. C’est cette famille qui nous avait permis de nous rencontrer et c’étaient les étoiles qui nous avaient chacun conduit vers cette famille.

 

C’est la voix chargée d’émotion, les yeux embués et le sourire aux lèvres que je lui répondis :

 

« Mon doux Kalharaan, ce soir deux Etoiles vont s’unir pour former un ensemble, une nouvelle constellation va voir le jour. J’accepte évidemment ! »

 

Mes lèvres se posèrent sur les siennes pour sceller cette promesse.

 

Il faudra organiser un mariage et nul doute que les Constellations de l’Aube fêterons cet évènement avec nous.

Modifié (le) par Ginji
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Cela fait maintenant quelques temps que la rumeur circule dans les rues de la ville : les elfes, peuple pourtant réputé reclus de notre civilisation, souhaitent une nouvelle fois enjailler l'ensemble de la populace en proposant de célébrer les Dieux dans un événement qui se veut pacifique. Un aparté de quelques jours où règne prospérité et bienveillance entre les habitants de Melrath Zorac et des alentours.

C'est certes peu commun, d'autant plus lorsque l'on connait les rivalités qui peuvent exister entre les peuples de nos terres, si ce n'est même au sein des humains eux-mêmes, mais les elfes ont une réputation dont découle leurs propres aspirations : même en période de guerre, les peuples doivent s'unir en l'honneur et pour la gloire des Dieux. 

 

Et c'est l'objectif presque exclusif recherché par ce festival des Quatre Divinités.

 

Ainsi, que vous défendez les couleurs d'Eolia, de Fimine, de Vulfume, ou de Posicillon, que vous soyez un descendant d'un peuple elfe, d'humain ou d'ailleurs, que vos partenaires de comptoir proviennent de telle ou telle faction, ou que vous ayez l'âme d'un prompt justicier ou d'un meurtrier sans état d'âme, vous devez, tout du moins pendant cet interlude, prier votre éternel dans le respect des convictions de vos voisins. 

 

Mettons ainsi nos différences et nos rancœurs de côté pour profiter de l'instant présent, comme le veut la (nouvelle ?) tradition elfique.

 

Mais bientôt, le sang coulera de nouveau sur nos si belles terres ... 

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Ça recommence.

 

Une légère appréhension, un infime doute, un soupçon de regret, puis un pas en avant.

Chaque année c'est la même, des alertes répétées, des allusions sournoises, des sourires affichés mêlés à des expressions d'étrange.

Je savais qu'en y mettant les pieds, une fois encore, je prenais à nouveau de grands risques.

 

Une jeune fêtarde me demande de la suivre, de passer sans discuter l'encoche d'un mur en pierre, et de me démerder ensuite. Je sais qu'elle ne me dit pas tout, je sens la supercherie pointer son nez, et je suis loin d'être rassuré.
La revoilà, la scène qui m'a hanté des années durant, faisant face à face avec mon maigre destin.
Une horde d'humains, aussi inhumains qu'ils puissent paraître, faisant le décor de ces lieux aux allures festives.


Des Constellations pour se rassurer lorsque le moral cède devant ce méprisable danger.
Des Alliances pour simuler la sincérité.
Des Souffles pour te pousser vers tes folles idées.
Des Chilandri pour raviver l'amertume du passé.
Des Au-Delà... De ceux là je n'ose même pas en parler.
La folle expression dans le regard de ces personnes, membres d'asiles aliénés, de songes insondés, de gladussiens gladussés, et tout autres habitants de ces terres désolées...

Tous m'observent, avec leurs sourires mesquins et pourtant si raffinés. 

Je ne sais plus qui croire, ni où délaisser mon regard. 

Cette satanée fête va inévitablement se nourrir de drames, et nul ne pourra s'y soustraire. Bon Dieu quelle misère.

J'avance le pas ardent, tremblant, donnant le semblant d'une vague avant déferlement. J'assure mes pas, je les assume, je me concentre, observe, halète, transpire, j'inspire, expire, voit ven...

*BAM*

 

La voilà. L'attention était aussi vive que la tension qui règne, et pourtant je l'ai reçue. Serait-ce de l'innocence d'envisager qu'elle soit la dernière? Insouciance ne saura protéger mes arrières. 

Je pivote, cherche un abri, accroupi désœuvré entamé, je m'empare du premier objet et...

 

*BAM*

 

En pleine tête, cette fois-ci aussi durement reçue qu'elle n'aurait su l'être, imposant sa délicate et abondante fraicheur, jusqu'à masquer ma propre odeur. L'assaut vient d'être lancé, manœuvré, brouillon et généralisé. Je revois encore ces sourires endiablés. Nul ne sait le destin réservé à ces festivités. 

 

Ça recommence. 

 

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Modifié (le) par Malicius
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Le Festival des Quatres Divinités avait fermé ses portes. Les combats allaient reprendre vie et ramener la mort sur la terre des éléments, après cette semaine de paix en l’honneur des quatre divinités.
Cette nouvelle aurait dû faire plaisir à Radegonde. Elle ne vivait que pour s’améliorer, et jusqu’à maintenant, très peu avait pu la vaincre sur le champ de bataille. Mais la période de calme avait plu à la nécromante, notamment grâce à la présence de sa faction, les Thuatha dé Chilandari. Les Fnous, comme il était coutume de les appeler, avaient cherché tout le long du festival à apporter bonne humeur et bienveillance envers les autres.

Alors Radegonde voulait leur rapporter des souvenirs, et avait emprunté le Livrozimaj de ses cheffes, Shorion et Tapate, qui permettait de fixer des moments de vie et de les revoir plus tard. Durant toute la durée du festival, la nécromante avait utilisé la neige magique pour concevoir des bonhommes de neige plus vrais que nature, à l'effigie des gens présent. Et qu’est ce qui pouvait être plus ressemblant que les gens eux-même ? Rien du tout, donc elle avait décidé de construire les bonhommes de neige directement sur eux, laissant un élément distinctif de la personne sur chaque bonhomme de neige.

Les nouvelles pages du Livrozimaj étaient terminées, et Radegonde le laissa sur la table dans la coquille des Fnous, chacun pourrait admirer les résultats de sa chasse aux bonhomme de neige :


Les bonhommes de neige armés :


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Un bonhomme de neige avec un fouet… J’ai préféré rester loin !


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Lancer des boules de neige pour un bonhomme de neige, c’est un peu se battre en utilisant des membres de sa famille… Donc celui-ci a choisi l’arc !


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Ce bonhomme de neige possède bien des boules… pas sûr qu’elles soient en neige cependant.


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Une énorme hache dans les mains de ce bonhomme de neige… Serait-il responsable de la tâche de sang proche ?


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Ce bonhomme de neige a une épée, mais au moins, elle est rangée !


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Ce bonhomme de neige a un bâton qui semble dégager une grande puissance magique.


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Ce bonhomme de neige a un arc, toujours bandé.


Les amis des animaux :
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Ce bonhomme de neige arbore les plus belles rayures.


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Ce papillon semble plus attiré par ce bonhomme de neige que par les fleurs… Dingue non ?


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Ce bonhomme de neige regarde la statue de Vulfume. Hey mais, c’est encore un papillon ? Non, c’est un Papp-illon !


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Ce bonhomme de neige est entouré de disciples de Fimine. Et dans son dos, on peut voir un animal légendaire, le phénix.


Les bonhommes de neige stylés :


Les ailés :
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J’ai essayé de les faire s’envoler en tapant fort du pied à côté, mais ils n’ont pas bougés...

 

Les chapeautés :
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Enneigés, certes, mais jamais sans leur couvre-chef !

 

Les coiffés :
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Quelque soient les poils, ils sont toujours impeccables !

 

L’étoilé :
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Ce bonhomme de neige scintille d’étoiles.


Le bonhomme de neige gourmand :
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Ce bonhomme de neige va-t-il réellement manger ce cookie plus gros que sa tête ? On espère que son estomac le supporte, car son stage fini bientôt, et une surprise l’attend à la coquille Fnous !


La fin de la chasse aux bonhommes de neige, merci Cédille de m’avoir aidé pour certaines zimaj. En bonus, lui capturant un bonhomme de neige bien connu :
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Modifié (le) par Radegonde
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L'air vibrait d'agitation. Sous les feux d'artifices et les éclaboussures, Melrathiens et autres aventuriers élémentaires faisaient résonner la terre de leurs pas frénétiques. Certains un peu trop au goût du nécromancien des eaux. Une boule de neige, partie de sa main, fendit les airs et en atteignit un en plein visage. Cela devrait lui rafraîchir les idées pour un temps. Ne s'attardant pas pour voir sa cible sonnée et tombée à la renverse se faire relever par ses camarades hilares, il poursuivit sa route en dépassant les différents stands. Il passa également les statues des dieux élémentaires, prises d'assaut par les aventuriers en pleine vénération, dont celle de Poscillion, seigneur des eaux. Pas maintenant, se dit-il, en regardant avec dédain ses coélémentaires s'agglutiner. Il alla plus avant, son regard s'attardant sur les stands de boisson et nourriture. Voilà qui est bien plus intéressant pour l'instant. Un garçon passait justement, le souffle court, transportant tant bien que mal un petit tonneau. << Faites places, faites places, c'est pour le seigneur Manrek, c'est déjà son cinquième !>> Tendant la patte de côté tout en regardant dans une autre direction, le nécromant fit choir le garçon, attrapant le tonneau au vol. Soit reconnaissant envers ma bonté, moi qui forge ton esprit, et te pousse à te relever face à l'adversité, songea-t'il, et toi Manrek, à qui j'inculque la patience. Tandis que l'on se précipitait pour relever le gamin, il perçu de bien appétissantes glaces à base de cerise, dont il rafla une bonne quantité, sauvant des masses d'inconnus de la gourmandise. Alors que des clameurs montait d'un côté, et que de toute part des camelots le pressaient de s'attarder à leur stand, le nécromancien agacé finit par se saisir d'une fiole, invité par l'un d'eux. D'un coup, il se retrouva plusieurs encablées plus loin, dans une plaine en contrebas un peu à l'écart des festivités, où néanmoins plusieurs aventuriers étaient en altercation avec diverses créatures endimanchées. En faisant s'écarter certains d'entre eux d'un regard autoritaire, l'homme à la cape sombre bordée de bleu s'installa parmi les Jankhaas, qui toisaient les environs avec un visage fier, pour goûter cette fameuse glace et le breuvage. Certains de ses voisins approchaient en sautillant de côté, curieux, et espérant certainement récupérer quelque forme de sustentation, ou bien renversaient la tête pour lancer leurs cris. Il resta là un temps à méditer sur ces festivités, destinées à honorer les dieux symboles de l'imperfection des Hommes et autres êtres. Nombreux avaient dans l'Histoire avaient cherché à s'en affranchir, sans qu'aucun ne parviennent à être le modèle d'autre chose que d'un échec, Rebom en tête, ou encore les sentinelles, brindilles portées à l'incandescence l'espace d'un instant de gloire éphémère avant d'être emportées par le vent, partageant la vacuité de tous ceux suivant les voies de Niue, divinité limitée et parmi toute la plus viciée de nature, et la plus impuissante. Cependant, elle arrivait à embraser quelques coeurs, et bien peu arpentaient le chemin de Quen, mêmes dans les heures les plus sombres ... 

Il laissa ainsi passer l'après midi, revenant à la nuit tombée sur les lieux des festivités principales, alors que les fêtards s'égaillaient ou allaient faire la fête plus loin. Il s'assit au bord du ruisseau, un peu en contrebas de la statue de Poscillion. Il resta là quelque temps sans rien dire, mais il savait. Le culte de Quen sous la forme imparfaite qu'il avait pris dès ses débuts était révolu, le temps était venu d'accepter une nouvelle forme, plus digne de vénération de la divinité, celle d'Ar-Quen. Sans perdre son but d'atteindre un stade conscience supérieur en transcendant les éléments, ce culte ne serait pas aveugle ni bâti sur de futiles absolus, mais verrait par delà les choses, par delà les préconçus viciés des êtres conscients. Transcender les éléments ne voulait pas dire en faire abstraction, s'en débarrasser, les oublier. Il voulait dire aller plus loin, éventuellement en s'ouvrant aux autres. Dans le ruisseau, il aperçut d'un coup un courant bien déterminé, mince comme un fil, traçant sa propre voie, sans faire cas des autres mouvements d'eaux. Il sourit, et n'eût même pas besoin de se retourner vers la statue du dieu gardien de son élément de naissance. Il se releva, il était temps. 

Regardant à nouveau autour de lui, parmi les flots des passants tentant de tromper la morosité ambiante des temps présents en se raccrochant à une fête, à un dieu, à un sourire, ... Il savait ce qui lui restait à faire. Longtemps il avait été aveugle lui aussi, s'adonnant à une bonté vide de sens, tant pour les sens de l'homme que pour la signification. Mais comme le reste, la bonté, bien que devant rester sans faille, devait se passer de préconçus, du confort des traditions, du rattachement au convenu, pour se dispenser de la difficulté de la réflexion. Parfois la bonté devait se délivrer directement dans la chair, sous la morsure d'un sort ou du tranchant d'une épée. Repassant près des tonneaux, cette vieille chanson militaire lui revint en mémoire : <<... aux contrées orcques il font aussi du vin. Et ce vin là pétille mieux, s'il est versé par madame la gloire, et ce vin là pétille mieux, lorsqu'il s'y mêle un flot de sang joyeux.>>  Fredonnant, il s'enfonça dans la nuit sombre.

 

A s'écouler sans répit

La source, un jour, se tarit.

Mais la cruche qui tant est allée à l'eau s'est cassée

Et elle croit l'eau éternelle, celle qui l'y portait.

 

Coulant sans bruit

où résonnent clameurs et cris 

plus tard dans un tumulte fracassant

Va en l'eau ce qu'ont laissé dérivé, ceux au coeur de l'affrontement.

 

Et quand par une nuit claire

On voit le sang versé s'en aller à la rivière,

On ne peut que frissonner à se demander

Ce que pour notre Salvation l'eau devra encore emporter.

 

Modifié (le) par odriistfen
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Le Festival des Quatre Divinités, un évènement pacifique organisé par les elfes….

Pacifique ? Vraiment ?

Au début tout allait pour le mieux. Après son arrivée au festival Gamby avait commencé à participer aux différentes réjouissances et activités.

Une partie de tir à l’arc d’un côté, jeu de force de l’autre, tout semblait bon enfant et rigolades.

Le doute commença à s’immiscer dans son esprit quand elle se mit à vouloir gagner le prix du stand de farces et attrapes. Le gérant de ce stand faisait vraiment tout pour mettre ses nerfs en pelote…

Trimbalée d’un bout à l’autre du festival il s’en était fallu de peu pour qu’elle décide d’offrir le gérant du stand en offrande à Fimine, légèrement fermenté dans un des nombreux tonneaux de vin ou futs de bière qu’elle aurait pu trouver sur place.

La rumeur disait bien que Niue elle-même avait failli céder, alors qui aurait pu lui en vouloir ?

 

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Ce sentiment de doute s’intensifia quand elle se décida à aider une petite fille dans la confection d’un costume pour le festival…. Il fallut qu’elle aille récolter des chapeaux sur des créatures présentes dans les environs, des Chapeaux Monsieur Deboncoeur mais ces derniers se mirent à crier à la Vengeance !

 

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Franchement ! Était-ce vraiment un festival pacifique ? Ou était-ce un coup monté afin de nous faire baisser la garde avant de nous attaquer ?

Quand on regardait qui était là il ne fallait pas être parano…. Toute la clique des Au-Delà était présente….

Le doute se faisait de plus en plus fort mais bon pour le moment aucun débordement n’avait eu lieu….

Cela ne tarda pourtant pas à se produire…. Sepertina, une mage récemment intégrée chez les Au-Delà attaqua un après midi les convives présents à coup de Feu Grégeois ! Tout aurait pu finir en cendres et fumée mais les elfes intervinrent et rafraichirent ses ardeurs en lui faisant prendre un petit bain dans la cascade.

Gamby n’était pas présente lors de ces évènements mais l’incident lui fut conté et la réaction des elfes envers le non-respect de Sepertina pour le pacifisme du festival la rassura.

OUI le Festival des Quatre Divinités était bien un évènement pacifique ! Les elfes faisaient en sorte qu’il le soit et le reste !

Néanmoins ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid ? Glacé même ? Si Sepertina avait voulu réchauffer l’atmosphère, Gamby se décida, elle, à la refroidir… Plus précisément à refroidir celle des Au-Delà, fallait bien que toute cette neige serve à quelque chose !

 

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Modifié (le) par Gamby
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