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Terre des Éléments

Une attaque ? Où ça ?


Akela
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J'étais dans un merveilleux rêve où notre fortin était changé en maison de pain d'épice et où les tables étaient des guimauves géantes quand j'entends un bruit sec, le bruit d'une lourde chute. J'essaye tant bien que mal d'ouvrir mes yeux pleins de sommeil. Je frotte ceux-ci afin de trouver d'où provient ce bruit quand je vois Elfe, au pied de son lit. (cela dit, même les yeux troubles on ne peut pas la louper) Avant même d'avoir eu le temps de lui demander ce qu'il se passait, je sens qu'on me pousse hors de mon lit.

BLAAAAM

Me voilà à mon tour par terre. Je me retourne pour voir mon agresseur, et je vois notre générale, vêtue pour aller à la guerre

- Debout feignasse, il est temps que tu serves à quelque chose dans cette faction

Encore endormie, je me lève, attrape mon arc, mon carquois, mets mes chaussures et sort du fortin attendre les autres qui se font réveiller un à un. Tout juste le temps de me rendre compte que je n'avais pas enfilé ma tunique que je vois tout le monde sortir. Je me faufile pour aller la récupérer, et les rattrape sur le sentier. Je me remets à hauteur d'elfe et lui demande ou on va de si bon matin.

-T'as encore rien compris toi. On rejoint Ysabeau qui a veillé pour monter le trébuchet cette nuit et on attaque le fortin des AE.

- ha...

C'est vrai que maintenant qu'elle me le dit ça me dit quelque chose. Pourtant je fais des efforts, mais je ne comprends pas, je n'arrive jamais à me souvenir de tout. Je me promets alors d'essayer d'arrêter de fumer les feuillus, voir si cela n'aurait pas quelques effets indésirables. Voilà au moins une bonne résolution aujourd'hui.

Nous arrivons très vite à hauteur d'Ysabeau qui a tout préparé. Il ne nous reste plus qu'à pousser le trébuchet non loin du fortin afin de se mettre à portée de tir. Nous nous y attelons donc, malheureusement nous perdons quelques précieuses minutes à débroussailler un chemin pour aller jusqu'à leur demeure. Pendant que je pousse, je me demande pourquoi nous en sommes arrivée là. Des attaques sur notre faction, une destruction d'un fortin ami, que de morts inutiles. Je me mets à rêvasser d'un monde où nous pourrions vivre ensemble sans nous entre-tuer comme des bêtes quand je reçois une claque derrière la tête.

- Arrête de rêvasser, et aide à charger les boulets

Décidément Gravity est en forme aujourd'hui. J'aide alors à charger le boulet. Je me retourne pour poser mon arc et être ainsi plus libre, quand j'entends le premier choc.Un bruit sourd, bref et qui aura pourtant tellement de conséquences. Un autre encore plus horrible suit, le craquement du fortin. On entend les personnes présentes dans celui-ci crier même avec ce vent qui nous suit depuis le matin. Que faisaient -elles ? Avaient-elles prévu l'attaque et ont-elles pu se réfugier ? Nous ne voulons que leur faire comprendre qu'on ne s'en prend pas impunément à nos amis, pas avoir des dizaines de morts sur la conscience. Nous nous devions de faire quelque chose. Si personne n'aide les plus faibles contre les personnes néfastes comment pourront nous survivre ? Nous disparaîtrions au fur et à mesure jusqu'à devenir soit fous soit néfastes à notre tour. Non nous avons eu raison.

Une fois ma conscience rassurée, je me mets plus activement à bombarder le fortin, et dirige même le trébuchet.

Puis tout se précipite. On voit arriver des ennemis forts et aguerris. Habitués au combat contrairement à nous. Tout s'accélère, je tire une flèche, puis deux, puis trois, je ne réfléchis même plus. Ça devient mécanique, l'instinct de survie certainement. Puis je reçois un coup d'une force incroyable, je me retourne pour voir mon agresseur, mais mes yeux se brouillent et je tombe inconsciente.

Je me réveille dans mon lit, et vois une chevelure rose

-Que s'est-il passé ?

- Tu as pris un gros coup, heureusement ta tunique t'a empêché d'être plus salement amochée.

- Notre trébuchet ?

- Détruit, ils étaient peu nombreux, mais beaucoup plus aguerris. On n' a pas fait un pli. Nous ne sommes pas d'aussi bons attaquants qu'eux malheureusement. Mais ne t'inquiète pas, tu es en sécurité ici.

Je sens mes yeux se refermer tout seuls. Je me laisse aller en pensant qu'au moins cela nous aura fait un bel entrainement et qu'on en reviendra que plus fort. Le sommeil m'ensevelie et je retourne dans mon fortin de pain d'épice...

Modifié (le) par Akela
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