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Terre des Éléments

Rencontre avec Festoch vers le monde de Noël.


Guest Orus
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Diamants... Mine...

L'Euf n'aurait fait aucun cas des marmonnements de cet ivrogne étendu sur sa chaise favorite si certaines de ces petites merveilles ne brillaient pas sur la table.

...oh ! Lui tapotant doucement la joue, le jeune guerrier tenta de réveiller le magicien qui sombrait lentement dans un autre monde, parlant de flute enchantée et de mélodies maléfiques. Si ce vieux machin avait pu extraire des diamants, pourquoi pas lui, jeune mineur !

OH ! Il le claqua plus fort, ce qui fit sursauter le vieux mage.

Excusez ma maladresse, reprit l'Euf, vous ...déliriez.

HEIN ?

Sentant qu'il n'arriverait à rien, l'Euf prit le vieux fou par le bras, ainsi que ses diamants qu'il rangea dans sa propre poche, et le conduit à la sortie.

Par ou la mine ?

Il suivit le doigt à demi pointé dans une certaine direction, écoutant attentivement les délires du magicien titubant.

Tu te baisses et puis BAM ! Un rat ! ...............Qui t'es toi ? ............

Au bout d'une courte marche durant laquelle l'Euf dut soutenir le poids du vieux, ils arrivèrent à l'entrée de la mine ou le jeune guerrier abandonna son guide. Il pénétra les lieux, pioche en main, observant les parois à la recherche de pierres précieuses. Non loin, une deuxième salle, haute, illuminée et soutenue par de grandes colonnes. Un chef d'œuvre des nains mais toujours pas de diamants ! Un petit homme se tenait dans un coin et l'Euf l'approcha, échangeant sa pioche pour une massue.

Le petit homme ne semblait pas armé et son étrange accoutrement lui donnait l'air simplet. Ses paroles étaient aussi incompréhensibles que celles du vieux mage et l'Euf se dit que c'était son jour de chance. Il suivit donc Festoch, déterminé à revenir avec des diamants pleins les poches.

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Jour 31, Période Campana, 104 AC.

De retour de son ermitage, la jeune magicienne eut la surprise de trouver la porte du village féérique toujours ouverte. Festoch n'avait point bougé d'un pouce. Il était encore temps de finir ce qu'elle avait commencé quelques dix jours plus tôt. Le Père Noí«l attendait ses ressources pour réparer son traineau...

- Mais, Noí«l est passé... Oh non, ne me dîtes pas que vous avez manqué la distribution ! Tous ces petits enfants attendant près du sapin...

- Non, non, tout s'est bien passé. Toutefois, un petit accident sur le chemin du retour... Enfin...

- Oui, je comprends. Ne bougez pas, je vous ramène ça !

Elle s'exécuta au plus vite cette fois. Le traineau serait en parfait état pour l'année suivante. Année qui approchait à grand pas. Salaha aida le vieux bonhomme à rafistoler son unique moyen de locomotion. Puis, elle lui donna un coup de main dans le nettoyage de printemps, un peu en avance, de son bureau. Particulièrement l'archivage de quelques listes de souhaits. Il fut ensuite temps de dire au revoir, le bonheur du travail accompli au cœur. Se faufilant vers la sortie, elle ne put toutefois résister à un dernier "grillage d'ampoules". N'était-ce point la fin d'année ? Il fallait la fêter dignement !

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La pièce redécorée, elle se dirigea vers la grotte du Phénix. Il était temps maintenant de regagner la réalité, de retourner à ses occupations, de...

- Oh ! Mais, ils n'étaient pas là avant !

La période des surprises n'était visiblement pas terminée. Quatre immenses bonshommes de neige se dressaient là, juste devant elle.

2012-010.png

Comment avait-elle pu passer à côté sans les voir ? Sans doute aveuglée en sa précipitation de tenir son engagement envers le légendaire Père Noí«l. Non loin de là, un lutin la regardait malicieusement.

- Hihihi, alors on est venu participer à la grande œuvre de Noí«l ?

- La grande œuvre ?

- Oui, oui. Il est de coutume qu'en chaque fin d'année, les quatre éléments érigent une merveille de neige. C'est une sorte de concours.

- A celui qui construira le plus grand ?

- Oui, oui. Mais d'où viens-tu pour ne pas le savoir ?

- D'un autre monde sans doute...

Soufflant cela, elle s'approcha du grand bonhomme à l'écharpe bleue. Elle se baissa, ramassa un peu de poudreuse, puis la fixa solidement sur le corps du géant. Toute fière d'avoir apporté sa neige à l'édifice, elle repartit vers le bastion du Souffle. Elle salua Festoch au passage, lui souhaitant un bon réveillon, et promettant de revenir jouer avec lui le lendemain. Oui, les fêtes n'étaient pas encore finies... pas tout à fait.

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Elle devait se dépêcher. Elle ne savait plus pourquoi, mais elle était en retard ! Comme une formule magique qui accélérerait le mouvement de ses pattes, elle répétait ces mots tout en rampant-sautant à toute vitesse : "En retard, en retard !".

Troisième tour de salle...

Quinzième...

Quarantième...

En passant devant la statue pour la cent-quarante-troisième fois, Tapate décida de s'arrêter après ce dernier tour de salle et de tenter sa chance. Douze fois le nombre douze qui est le plus grand de tous les nombres, si cette fois-ci ça ne fonctionnait pas... Mais ça allait fonctionner. Depuis des mois, peut-être des années, elle essayait d'attraper le joli bout de bois, aujourd'hui elle l'aurait.

Dans la salle couverte de bave, elle se tut, arrêta de bouger les pattes et se laissa glisser vers la statue. A hauteur du socle, la glissade s'arrêta en douceur, elle tendit la patte et essaya d'attraper sa récompense. Rien. Le joli bout de bois ne bougeait pas. Cette technique-là ne fonctionnait pas non plus. Comme les centaines d'autres qu'elle avait déjà essayées... Un jour, elle l'aurait, le bout de bois lui appartiendrait, et elle le mettrait dans sa collection.

C'est alors qu'elle l'entendit rire. Quelqu'un se moquait d'elle, caché derrière la colonne. Laissant la statue et le bout de bois, elle s'approcha du bruit et vit un lutinou tout bleu qui riait en regardant le temple du phoenix recouvert de bave. Un joli lutinou tout bleu. Elle lui sauta dessus et lui fit une immense bavouille. Le lutinou, étonné, arrêta de rire et lui proposa d'aller dans un endroit magique... Aurait-il mal interprété la bavouille ?

Mettant un peu de distance entre le lutinou et elle, Tapate s'assit par terre et tenta d'expliquer au lutinou que ce n'était qu'une bavouille. Qu'il ne fallait pas tirer de conclusions hâtives. Qu'il avait l'air très gentil, mais qu'elle venait seulement de faire sa connaissance et ne voulait pas précipiter les choses. Le lutinou se remit à rire et dit qu'il n'avait pas d'idées de ce genre derrière la tête. Qu'il voulait l'emmener au pays de Noí«l.

Elle savait ce que cela voulait dire. Elle avait été très sage toute l'année en prévision de ce moment, et la récompense arrivait. Oui, elle voulait aller au pays de Noí«l récolter des cadeaux sur les sapins et manger des carottes-salades en sucre d'orge ! Elle ajusta son capuchon et sa cape, étala une couche de bave supplémentaire sur son visage et ses pattes pour se protéger du froid et suivit le lutinou dans un tunnel sombre.

En sortant du tunnel, avant que ses yeux ne se soient habitués à la lumière, elle sentit la neige sous ses pattes. Espérant une première surprise, elle se jeta au sol et goûta la neige. Qui avait un goût d'eau. Décevant. Banal. Pas rigolo.

L'année prochaine, ze pourrai avoir de la neige au goût de crème fouettée ?

Personne ne lui répondit. Le lutinou n'était plus là, il était parti sans dire au revoir. Il s'agissait maintenant d'explorer les lieux pour trouver l'emplacement de ses cadeaux. Et qui sait, peut-être qu'il y aurait des cadeaux en trop qu'elle pourrait ramener aux FNous ?

***

La récolte de cadeaux avait bien avancé. Elle avait beaucoup joué dans la neige, aussi : lancé des boules de neige, fait des roulades dans la neige avec les sapins rigolos, fait une glissade depuis le sommet du toit enneigé de la maison du Père Noí«l et joué à cache-cache avec des lutinous rouges. Elle avait aussi reçu plein de cadeaux et parlé au Père Noí«l.

Elle avait vu le Gnomu Mochu, mais n'avait pas osé s'en approcher. Maintenant, elle devait aller lui parler. Si elle ne le faisait pas, elle n'aurait pas son cadeau. Et un cadeau de moins pour Noí«l, c'est pas rigolo. Il fallait qu'elle parle au Gnomu.

Fais-moi un bisou !

Trop, c'est trop. Jouer avec le Troll Laid, ça va, écrabouiller des Rats-qui-puent, ça va aussi, mais faire un bisou au Gnomu Mochu ? Pas question. Elle fila se cacher derrière un pot de fleurs. Pas de bisou pour le Gnomu Mochu ! En plus, il ne sentait pas bon.

Elle sortit prudemment la tête de sa cachette pour voir si le Gnomu Mochu la cherchait. Il n'avait pas bougé, comme s'il ne s'était rien passé. Normalement, les Gnomus Mochus de ce genre-là insistaient, s'ils ne recevaient pas de bisou. Normalement, il fallait les fuir très très loin pour ne pas être obligée de leur faire un bisou. Ce Gnomu Mochu n'était pas normal. Il ne la poursuivait pas, on aurait dit qu'il s'en fichait. Peut-être était-ce un piège ?

Ou alors, c'était une épreuve. Comme dans les jolis livres de la bibliothèque, elle devait aller au-delà des apparences, faire un bisou au Gnomu Mochu et briser le sort qu'une méchante sorcière lui avait jeté. Peut-être même que sous l'apparence du Gnomu Mochu se cachait un charmant lapin-limace garçon ? En y regardant de plus près, le Gnomu Mochu bavait, lui aussi...

Prenant son courage à deux mains, elle sortit de sa cachette. Si c'était un lapin-limace garçon, elle ne devait pas lui faire un bisou pour briser la malédiction, mais une bavouille. Le Gnomu Mochu ne faisait pas attention à elle. Elle s'approcha, lui sauta sur le dos, lui fit une énorme bavouille sur la joue... et s'envola jusqu'aux escaliers.

Mais quelle dégueulasse, elle m'a bavé dessus !

Le goût amer qui lui restait dans la bouche confirmait son impression : le Gnomu Mochu ne s'était pas lavé depuis très longtemps.

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Etait-ce le lutin farceur qui me jouait un dernier tour avant de repartir définitivement dans son monde enchanté?

J'en avait bien l'impression.

Après avoir passé presque un mois sans guère croiser grand monde au pays du père Noí«l, voilà que je passais une soirée mouvementée après que j'ai mis ma dernière contribution au Bonhomme de neige à la gloire de Fimine.

J'y allais presque chaque soir, pour essayer d'améliorer notre effigie éphémère malgré un effectif plus faible sur ces terres. J'espérais encore et toujours qu'un jour, nous les verts, nous aurions l'occasion de prouver que la qualité surpasserait la quantité...

Perdue dans mes pensées, je massacrai quelques ampoules et sapins afin de refaire mon stock de décoration pour l'année prochaine. On était jamais trop prudent!

Je n'espérais plus y rencontrer une grande nouveauté, Ezechiel me regardait d'un air enchanté d'avoir retrouvé ses ailes, le père Noí«l se reposait avec la mère Noí«lle après sa tournée épuisante.. même le Troll amnésique faisait figure d'ange du haut de sa cheminée..

Noí«l fini, il fallait bien avoué que tout ça avait pris un petit air désuet..

Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir un jeune guerrier bleu endormi.. Ni une ni deux, j'en profitais pour lui faire les poches et trouvai une pioche à ajouter dans mon coffre, peu utile mais elle se revendrai certainement. Débarque alors un nécromant que je commence à bien connaître.. mais nos échanges ont toujours un goût d'inachevé et restent teinté d'une première expérience plus que troublante..

Après un tour à la nécropole, m'étant fait agresser alors que je revenais vers l'auberge, je me dis finalement qu'il étais plus que temps que les Fêtes se finissent enfin..

...Et que ce maudit lutin reparte! Si demain il est encore là, je m'en irai lui faire sa fête...

Modifié (le) par Selene
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