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Terre des Éléments

Un dernier Souffle


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Le pilier si grand et robuste au milieu de Suspendia. Ce portail nous offrant la possibilité de faire tant d'offrandes à Eolia. Un simple toucher et nous voilà prêt à sacrifier sur l'autel de la liberté des dizaines d'adorateurs de dieux tous plus fou les uns que les autres. Quelle émerveillement devant ce monument, dire que d'un simple souffle sur celui-ci le vent se retrouve loin de ces terres.

Une brise douce et fraîche le traverse en permanence allant combattre la buée, la poussière et la chaleur à l'intérieur de la salle. Même lorsque les hommes n'y sont pas, j'en suis certain la lutte continue.

Nous voilà à quelques centimètres du poteau, impatient d'aller tuer pour dame Eolia afin que sa grandeur soit connue de tous. Plus de morts, toujours plus, un cycle ne s'arrêtant que le jour où notre déesse nous l'ordonnera.

Quel plaisir pour un nécromant que de servir son dieu, que de sagesse obtenue au contact du recycleur d'âme. Les morts si nombreux, les cadavres s'enchaînant et s'amassant. Une vie idéal pour quelqu'un étudiant les morts afin de parfaire sa science.

La foule de combattant hurlait à quelques minutes du début des luttes, les cris éclataient de toutes parts.Une quintessence des combattants les plus aguerris et sages. L'armée près du pilier en liesse était alors enfin prête. Quelques secondes fort pesante s'écoulèrent avant le début puis enfin le vent changea de direction, les luttes débutaient.

D'un geste unanime l'entrée se fût. Là le vide, une douce brise faisant virevolter les poils et cheveux.Eolia dominait déjà, l'histoire se répétait encore, la puissance d'Aeris ne faisait aucun doute.

Les nombreux combattants étaient aux anges face à cette débandade adverse.La joie sur les visages.

Parmi cette autosatisfaction générale je me trouvais là déçue et terriblement triste. Aucun combat, aucune gloire à tirer, aucune tête à rapporter, rien, le néant...

La salle était vide, la mort y régnait. Le coeur plus froid qu'un cadavre j'étais. Mon esprit ailleurs, près d'Eolia afin de me faire amplement pardonner de ne pouvoir lui faire d'offrande.J'allais rentré bredouille.

Ma déesse je ne pouvais satisfaire pleinement en cette soirée de Creativa.Que faire.

Là Tigrrr cria me sortant de ma méditation. Un guerrier de Posicillon venait de faire son entrée .A peine le temps de l'entre-voir qu'un amas de braves combattants fonçaient déjà à vive allure.

Quelques pas et déjà mort, il était.

Toujours pas de morts ni de sacrifices, mais une chose est certaine.Eolia aura de nouveau sa victoire et cela est certain.

Une entrée de fiers guerriers serviteurs de Vulfume se fit alors voir.A peine le temps de proférer un prêche qu'il fallait déjà les souffler de la carte.

Grand Dieu, source de toutes les pensées

Protège nous des damnés

Du tentateur aux paroles qui encensent

Du blasphémateur au visage d'innocence

Et que les créatures qui ne sont de cette Terre

Retournent à leurs chemins de misère

Que par l'éclat de Ton chant

Ils s'éloignent de Tes enfants.

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  • 2 weeks later...

J'ai, comme tu l'as si bien dit mon ami, envoyé à la charge notre petite armée sur ce guerrier solitaire aux parures bleuâtres. Comme toi, je n'ai pas bougé tant la fougue de nos compagnons fut rapide et efficace. Le pauvre n'aura même pas eut la chance de tenter de fuir.

Cette mise à mort peu glorieuse me plongea dans des souvenirs lointains. Comme lui, j'étais tout jeune lors de mon premier combat, il fut aussi amer que rapide. Je savais, ou plutôt, je comprenais ce qui se passait dans sa tête en ce moment précis.

Un étrange sentiment de culpabilité me submergea. Je me revoyais à sa place, jurant que je ne remettrais plus les pieds ici avant un bon moment. Quel gâchis !

Pourtant, je fus bel et bien présent dés les luttes suivantes. Revoyant la fougue et l'entrain des nôtres se heurter à l'alliance des Eaux et des Feux. La tristesse de notre grande guerrière Angie Aurora dont tous les efforts avaient été réduit à néant par de fourbes stratégies ennemies. Plus de répits.

Dés lors, sa détermination sera mienne, elle sera notre. Réunir Suspendia pour la gloire d'Aeris et de la Déesse Eolia. Notre entêtement et nos aptitudes grandissants auront raison de nos adversaires et de leurs alliances. Menés au combat par de valeureux capitaines, par deux fois déjà, nous avions montré la suprématie de cette entité « venteuse ».

Je revoyais distinctement le visage de chacun de ces braves qui nous avaient épaulé quand nous étions jeunes et qui maintenant était parti vers Melrath Zorack. Nous devons leur rendre hommage. Nous devons vaincre.

« Feux dans la place !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! »

Le réveil fut brutal, je me tournais vers ma gauche. La belle Arduinna qui venait de donner l'alerte bandait déjà son arc prête à en découdre. Mes mains se crispèrent sur ma hache. Juste dans mon dos, Faust était en train de marmonner quelques choses. Peut être s'adressait-il à moi ? Son regard me disait le contraire, ses yeux d'habitude dans l'ombre de sa capuche, exprimaient clairement ses pensées :

« C'est à nous cette fois de mener les nôtres à la victoire ! »

Quelle joie de voir alors débarquer une réelle armée tout de rouge vêtue, en nombre et en force, suffisante à elle-même et capable de mettre à l'épreuve nos valeurs guerrières. Notre entrainement et notre cohésion seule aura raison de leur fougue désorganisée. Nous tiendrons la salle pendant deux jours quasiment sans interruption. Repoussant une par une les attaques de groupes ennemis organisés. Tuant parfois un pauvre joueur esseulé qui ne nous donnera pas de gloire, tout juste quelques points d'avance au classement.

í” ma déesse, Je t'ai servi avec ardeur. Tu m'as ouvert au partage et à l'entraide entre gens de notre peuple. Kalia, Arduinna, Faust, pour ne citer qu'eux étaient toujours présents pour moi, comme je l'étais pour eux, comme nous l'étions pour nos amis d'avant et le serons dans le futur.

Ces luttes seraient les dernières. Chaque seconde passée à l'intérieur de la salle furent vécues comme un plaisir immense. Les adorateurs de Vulfume et de Posicillon que j'haïssais jadis étaient devenus de fiers combattants que je respectais et dont la venue massive m'emplissait de joie. Koumai, Tortank, Hino, Gothmog, Nyxos, Nyx, Gregeon, Marcellusio, Herbie, Gandalf le bon seraient désormais inscrit dans mon esprit comme de valeureux guerriers comme l'avait été tous Aérides avec qui j'avais combattu. Eolia m'ouvrait à nouveau les yeux.

Les deux derniers jours furent rudes. Nos ennemis revenaient dans la course. Autant que nous les respections, il était impossible de leur laisser la victoire.

Faust ; mon brave ami, te souviens tu de la fatigue de ces derniers jours. De la hantise de voir débarquer des groupes « Feux » toujours plus nombreux et de mieux en mieux organisés ? Une dernière fois, je t'en pris, ramenons nos compagnons dans la bataille. Une dernière fois, une seule, et puis finalement une autre et encore une autre.... Nous restions accrochés à notre pylône tellement la force nous avait abandonnée, nous voulions seulement être là, donner le coup ultime...

Amis ou ennemis d'hier, d'aujourd'hui ou de demain, soyez tous bénis par vos divinités respectives. Nous nous retrouverons très bientôt.

Désolé pour le retard

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