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  1. ______________________________________________ " ... Non ... Ne ... m'abandonnez pas ... " L'ombre avait recouvert l'entièreté de mon champ de vision,et je ne pouvais plus les apercevoir. " Je ... " ______________________________________________ Mes yeux s'ouvraient, et pendant plusieurs secondes, il m'était impossible de les refermer. C'était quoi, la troisième fois en l'espace de quelques jours ? Je ne comptais même plus. Obtenir un sommeil réparateur devenait chose difficile, et la tentation d'utiliser un ancien cadeau de Nadhir se faisait de plus en plus fort. Mais à quoi bon ? Obtenir quelques jours de répit tout au plus,et sans rien avancer dans mes recherche. J'ai du passer à coté de quelque chose, mais quoi ... ? Ma reflexion fut interrompu par un bruit bien étrange. J'étais très loin de la caserne de Melrath, et il me semblait pourtant entendre ce qui se rapprochait plus d'un ... combat ? Impossible, je dois encore être en train de rêver. Et pourtant, ce bruit ne semblait pas s'interrompre, et même ... s'intensifier, des cris commencant à se mêler au bruit du fer qui résonne. J'attrapais ma cape d'invisibilité, en me relevant difficilement, et décidais de me mettre en marche dans direction de la source de mon mal de tête naissant. Quelle ne fût pas ma surprise de trouver, justement, des gardes de la caserne de Melrath Zorac sur place alors qu'il me semblait m'être endormi aux alentours d'Iriliscia, confirmé par la présence non loin d'ici de son port de pêche. Mais un détail ne collait absolument pas avec l'idée que j'ai pu me faire d'eux lors de mes diverses visites à la caserne. Ils semblent ... étrangement furieux. Et se battent contre d'autres aventuriers avec une férocité qui m'étonne moi-même, en hurlant leur profond mécontentement. Il apparait que cette agigation proviennent d'un ras le bol général de leur condition de gardes, et l'un d'entre eux cita même un étrange homme à la source de cette rebellion. Exactement ce qu'il fallait pour piquer ma curiosité. Tout en prenant soin d'éviter au maximum d'être repéré, ce qui était maintenant chose aisé tellement j'étais habitué à porter ma cape, je me lançais au milieu du champ de bataille, à la recherche d'un indice pouvant me mener à l'homme précédemment cité. L'un des gardes laissa tomber un étrange parchemin après reception d'un coup très violent d'un guerrier que je reconnaissais sous les traits de Malicius, et je m'approchais pour le ramasser sans perturber leur combat. A peine touchais-je le parchemin du bout de mes doigts qu'un éclair de douleur parcourait mon bras jusqu'à mon oeil droit, m'arrachant un puissant cri de douleur et troublant ma vue l'espace d'une seconde entière, perdant en même temps le controle sur ma cape d'invisibilité. Une seconde qui suffisait largement à un garde non loin de moi pour réagir au quart de tour à ma vue et tenter de m'infliger un coup puissant à l'épée La désorientation du choc m'empêchant d'esquiver de manière satisfaisante le coup, je me contentais simplement de le parer de mon bras droit. La douleur de sa lame lacérant ma chair me remit suffisament les idées en place pour lui infliger instinctivement un sort assez puissant pour l'empêcher de m'arracher le bras. Qu'Eolia me bénisse, s'il m'avait attaqué par le flanc gauche, j'y aurais surement laissé un bras. Mais je n'étais pas tiré d'affaire pour autant. Je commençais à perdre le contrôle de la vue de mon oeil droit, et c'était un très mauvais présage. La puissance mystérieuse du parchemin avait reveillé en moi quelque chose que j'aurais préféré ne jamais ressentir à nouveau. Mais elle n'est pas la pour estomper ma douleur cette fois-çi.aucun doute. J'attrapais tant bien que mal le parchemin de ma main gauche et m'écartait très vite de la cohue de la bataille pour me reposer quelques instants contre un arbre. Mon oeil droit me faisait atrocement souffrir. Et impossible d'estomper la douleur avec mon sang, ça ne marche pas comme avec mon bras, à moi de perdre définitivement l'usage de mon oeil. Mais non, pas maintenant, pas maintenant ... La douleur avait mit une heure à s'estomper. Je pouvais enfin me concentrer sur le parchemin. Pas de doute, il renfermait bien une ... puissance magique très étrange. Et très puissante. Mais je n'avais aucune idée de son utilité, et décidait pour le moment de le ranger dans ma besace, bien à l'abri, en retournant chercher des informations auprès des gardes, drapé de ma cape. Après quelques minutes d'attentes, j'entendais une discussion à l'arrière de la bataille de deux gardes, l'un paniqué par la perte future de ce combat et l'autre rassurant le premier sur le fait que leur troupes du marais prendraient très rapidement l'avantage pour ensuite venir les aider et marcher ensembler sur Melrath Zorac. c'était donc leur but. Mais aucune informations supplémentaire ne me furent soumises par les gardes, et pa sloin d'une demi-heure après, ils étaient tous mort. Les gardes du marais, ainsi que les troupes finales de Melrath Zorac ne m'apprenèrent aucun détail avançant mon enquête sur le parchemin, hormis qu'ils semblaient détenir chacun un autre parchemin différent que j'avais pu acquérir en échange de leurs vies. J'allais sortir de la ville pour réfléchir bien à l'abri de la marche à suivre pour obtenir d'autres renseignements, quand soudain l'atmosphère autour de moi avait changé. Des personnes commençaient à crier au loin dans la ville et puis plus rien ... Et un autre cri, et encore un autre, et plusieurs en même temps. Une nouvelle attaques des gardes ? Je m'avançais vers la prison de la ville en provenance des cris pour mettre les choses en clair. ce que je voyais sur place me glaçait complétement le sang. Un homme, seul, encapuchoné. Une vision banale, mais qui me terrifiait au plus haut point sans que je n'en comprenne vraiment la raison. OU plutôt, si, j'en connaissais la raison. " Rebom ... " Et la, en le fixant du regard, mon oeil droit se remettait à me faire souffrir, encore plus violement qu'avant. Mais la peur m'avait tellement paralysé que la douleur passait presque en arrière plan et qu'aucune réaction physique n'était possible, tout en me rappelant sa présence par l'absence dégénérative de la vision de mon oeil droit. Et je restais planté la, pendant au moins cinq bonnes minutes , l'homme mystérieux s'était déjà rendu ailleurs ... Une voix me rappelait à la réalité, d'une magicienne que je n'avais jamais rencontré auparavant. J'étais tellement choqué de la réaction de mon corps que je m'étonnais moi-même à pouvoir tenir une discussion en ce moment-même, en me demandant si elle avait réalisé ou même remarqué ce qu'il s'était passé quelques minutes auparavant ou que je ne pouvais la regarder que de mon oeil gauche. Reprenant mes esprits et tentant de me faire à nouveau à l'idée de n'y voir que d'un oeil pour le moment, ja partais à la recherche de l'homme mystérieux. Non, ça ne pouvait définitivement pas être lui. Jamais il ne se laisserait mourrir de la sorte. Pas un être aussi puissant. Mais j'avais toujours ce sentiment étrange ... Peut-être était-il l'un de ses partisans ? Jamais je ne le saurais, la peuplade s'était empressé de le mettre à mort une ultime fois ... Trop de questions sans réponses. Et personne pour me guider. Me reconforter. M'aider. Comment trouver le sommeil à nouveau après ça ? Oh, douces fumerolles énivrantes, vous et moi allons avoir beaucoup de chose sà se dire ...
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