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Terre des Éléments

Edward Blackwood

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Tout ce qui a été posté par Edward Blackwood

  1. Ces promenades en forêts font un bon entrainement. Je tâcherais d'être présent également pour 21h !
  2. Mes salutations, Motivé et disponible pour une chasse, que ce soit à 18h ou à 20h30 !
  3. Bonjour bonjour ! Je rouvre ce sujet afin d'y mettre mes demandes et de pouvoir commercer avec vous de nouveau ! Pour ce mois de Créativa, voici les ressources que je recherche en priorité : - 42 fibres de jute (herboriste niveau 10) - 40 fibres de lin (herboriste niveau 12) En échange de ces ressources, je pourrais fournir des ressources bucherons en niveaux équivalents à celles demandées. Il est également possible de s'arranger si vous souhaitez d'autres ressources bucherons. N'hésitez pas à me contacter par missive dans les Terres élémentaires !
  4. Mes salutations, Puisque j'étais déjà du côté du sans-visage lors de son transport, autant l'aider dans sa promenade en forêt. Je m'inscrit du côté des fugitifs, en espérant que l'animation ne soit pas trop longue ;-)
  5. Le bruit courait dans toutes les auberges de Melrath Zorac : un homme sombre dont le visage était dissimulé par une capuche avait été arrêté par la Guilde. La nouvelle l'avait d'abord fait sourire. Un homme encapuchonné... Heureusement qu'il savait se faire discret, sinon les gardes auraient pu l'arrêter par erreur ! Il en avait parfois plaisanté dans les diverses tavernes, quand l'envie de discuter avec des inconnus autours d'une bière lui prenait. Mais ses interlocuteurs avaient tôt fait de s'énerver, déclenchant ainsi quelques rixes. L'elfe noir n'y participait pas, préférant regarder le chaos ainsi provoqué. Pourquoi s'abaisser à combattre des poivrots ? Il n'entrait dans la danse que quand il trouverait un adversaire à la hauteur. Aussi, quand il apprit l'extradition du prisonnier par la Guilde, il avait hésité. Que ferait-il ? Aider une Guilde dont il ne savait rien ? Ou aider cet étrange prisonnier, tout aussi inconnu ? Il avait d'abord chassé la question d'un haussement d'épaule. Il n'avait que faire de la Guilde et du prisonnier, au fond. Il sentait juste que cette mission pourrait être un bon sujet d'amusement pour lui. Autours du chariot, il y aurait plusieurs gardes pour veiller sur le captif. Autant de proies potentielles pour le chasseur ! Le soir même, il s'était posté sur les remparts, à l'affut. Il ignorait quelle serait la sortie prise par le convoit. Mais il n'était pas le seul à guetter celui-ci : il avait repéré quelques membres de l'Au-Delà, se glissant ça et là dans les rues de Melrath Zorac, ainsi que Kalharaan, Elrindil et Radegonde. Ces derniers semblaient avoir fait cession avec leur Faction habituelle, pour un soir. Bientôt, le groupe hétéroclite se divisa en deux pour surveiller les portes Ouest et Sud de la ville. L'elfe noir suivit silencieusement le groupe allant à l'ouest. Puis quelques mercenaires Gladius Vagor sortirent de la ville ! Au début, ils étaient bien décidés à les affronter, s'avançant pour combattre. Edward n'avait pas peur de ses anciens compagnons, ni honte de les affronter. Il encocha une flèche, visa Manrek... Quand un cris retenti : "Vers la Porte Sud ! Le convoit part vers le Sud, vite !" Et ses alliés d'un soir déguerpirent vers la Porte Sud. L'elfe noir jura et les suivit... Le massacre avait déjà commencé là bas ! C'en est suivit une course-poursuite ahurissante entre Melrath Zorak et la forêt d'Irliscia : gardes comme assaillants tâchaient de garder le chariot dans son champ de vision. Les flèches pleuvaient de part en part, les boules de feu et autres sorts nécrotiques faisaient de même. Une immense mêlée entourait le chariot, dans laquelle il était difficile de distinguer "alliés" comme "ennemis". L'elfe noir tachait de soutenir les assaillants de ses flèches, mais il devait se rendre à l'évidence : elles étaient bien moins efficaces qu'en temps normal ! Elles ne faisaient que chatouiller ses proies, tels de vulgaires cure-dents à peine équarris. Et soudainement... L'obscurité l'enveloppa. Non... Pas déjà ! Il ne pouvait pas déjà retrouver la Recycleuse, fidèle servante du Grand Patron ! Et pourtant, c'était bien cela. Il s'assit alors sur le sol de la Nécropole, priant pour que ses camarades d'un soir répandent le sang. Il avait déjà versé le sien. Perdu dans ses sombres pensées, Edward ne remarqua pas de suite qu'il n'était pas seul ici. Dame Labradorine l'attendait. Elle s'approcha doucement de lui et le bénis à sa façon. Suite à ça, il fut renvoyé en dehors de la Nécropole. Le chasseur rouvrit les yeux et sourit, reconnaissant envers cette noble dame. Il n'en avait pas encore terminé ! Il fonça donc de nouveau dans la mêlée. "Si tes armes ne blessent pas les gardiens, vises le chariot". Voilà ce qu'avait murmurée Dame Labradorine. Voilà ce qu'il fit, en cette sombre soirée de Festiva ! Qu'importe s'il retrouvait la Recycleuse, il sortirait de la Nécropole autant de fois qu'il fallait. Les combats autours du chariot ne diminuèrent pas en intensité, mais ils s'organisèrent quelques peu. Edward remarquait la présence de soigneurs à proximité du convoyeur. Il n'était pas le seul à l'avoir remarqué, car plusieurs fois il entendit l'injonction de les viser. Mais il préférait réserver ses traits pour le chariot, criblant ses roues et son flanc de flèches. Quelques alliés le soignèrent également, car il ignorait trop souvent la douleur infligée par ses blessures. De sont côté, le conducteur du chariot a du paniquer devant tant d'agitation ! Il se trompa quelques fois de chemins, tant la confusion était totale. Quant à Edward, il ne savait plus depuis combien de temps ils luttaient ainsi, quand un cri retenti : "Le chariot est tombé ! Le prisonnier est libre ! Terminez les survivants !" Les défenseurs de la Guilde restèrent un petit moment pour combattre les derniers assaillants. Mais bien assez vite, ils battirent tous en retraite. Edward Blackwood aida quelques mercenaires de l'Au-Delà à poursuivre les trainards. Puis, rendu à l'orée de la forêt, il s'esquiva à son tour, un sourire sur les lèvres. Ce fut chaotique, ce fut ardu et sa présence était anecdotique, assurément ! Mais ce fut une bien belle soirée... Une belle et macabre soirée !
  6. [Post Edité] Mes salutations, Moi, Edward Blackwood, viendrait rôder autours du convoit. Je n'ai que faire du prisonnier, mais je ne louperais pas cette occasion de répandre le sang (le mien aussi bien que celui des membres de la Guilde). [HRP : s'il y a besoin d'équilibrage, je pourrais passer côté Guilde. Sans ça, je serais du côté des assaillants.]
  7. Zacharie et le Marché Noir Le voyage en bateau dura plusieurs semaines. La mer était tantôt calme, tantôt agitée, tout comme les hommes qui vivaient sur le navire. L’elfe noir n’avait aucune confiance en eux, aussi il les gardait à l’œil. Il devait en être de même pour le marchand, qui vérifiait ses stocks plusieurs fois pendant le voyage, de manière irrégulière. Edward restait toujours à proximité de Zacharie, même quand la houle était sur le point d’avoir raison de son estomac. Il était prêt à le protéger, quoi que cela devait lui couter. Il lui semblait que c’était une question de principe, ou d’honneur… Le navire fit escale dans plusieurs ports. C’était généralement l’occasion de dormir dans une auberge tranquille. Zacharie semblait connaître chaque port et ville, guidant son compagnon vers des tavernes calmes et sures. Au fil du voyage, ils échangèrent sur leur vie respective : Edward raconta à Zacharie qu’il avait perdu tous ses souvenirs et qu’il cherchait à retrouver des bribes de sa mémoire. Il évoqua rapidement ses hypothèses sur sa vie passée : celle d’un assassin sans remords. Le marchand en paru étonné mais pas effrayé. Au contraire, il exprima le vœu de l’aider dans sa quête. De son côté, Zacharie expliqua simplement qu’il était un marchand. Il voyageait depuis de nombreuses années à travers divers territoires, sans jamais vraiment se fixer. Sa boutique était itinérante, tout comme lui-même. Edward se dit que c’était le genre de personne à être au bon endroit, au bon moment, quand on a besoin de lui. Quant à son commerce, Zacharie restait allusif dessus, justifiant que l’elfe noir comprendrait en temps et en heure. La seule chose qu’Edward pu apprendre pendant le trajet sur le sujet, c’était que le marchand appartenait à une faction dénommée « Les Lames du Néants ». Et puis un jour, presque comme par hasard, Zacharie annonça à Edward qu’ils étaient arrivés à Baduk ! Une certaine joie était perceptible dans la voix du marchand et Edward avait hâte de découvrir la ville. Mais avant toute chose, ils devaient décharger les marchandises et les amener dans la boutique. Quelques dockers les aidèrent pour cela. L’elfe noir suivit le groupe, fermant la marche pour veiller sur le marchand tout en gardant les marins en vue. Concentré sur son nouveau patron, il n’avait pas remarqué l’ombre qui se jeta sur lui ! Son dos et sa tête heurtèrent le sol sans qu’il eu le temps de comprendre quoi que ce soit. Il tenta de se relever, mais une jeune femme le maintenait au sol en posant son pied sur sa cage thoracique. Il la vit brandir une grande épée, prêt à l’abattre sur lui. « Krishna !! Arrête donc de jouer avec Edward et vient m’aider à ranger la boutique, toi aussi ! » dit Zacharie, d'un ton nonchalant. La jeune femme arrêta son geste, sans détourner le regard tandis qu’elle répond : « Ce vaurien est un ami à vous ? » « Ce n’est pas un vaurien, c’est Edward, ma petite Krishna ! Je l’ai rencontré pendant mon voyage et embauché comme garde du corps pour le retour. Libère le maintenant ! » Krishna jette un dernier regard noir au drow et le libère en grommelant. Lorsqu’il se relève, elle marmonne à son intention : « Le moindre geste suspect et t’es mort, compris ? ». Edward hoche lentement la tête et ils rejoignirent Zacharie ensemble. De toute évidence, elle était avec le marchand. Il en apprendrait plus sur son identité plus tard, surement. De fait, Krishna est la garde du corps de Zacharie. L’elfe noir ignore comment ils se sont rencontrés, ni quels liens ils entretiennent exactement. La jeune guerrière servait fidèlement le marchand et dissuadait d’un regard toute tentative d’agression. L’immense épée qu’elle portait en travers de son dos devait également y être pour quelque chose. Elle maniait très bien cette arme, Edward l’avait appris à ses dépends. Krishna portait une armure en écaille de dragon sur lequel était épinglé l’emblème des Lames du Néant : un cimeterre aux couleurs évanescentes. Edward fit également vite connaissance avec le reste de cette faction. Zacharie l’avait tout d’abord présenté à sa cheffe, une elfe aux cheveux blancs répondant au nom d’Atalante. Elle l’avait regardé d’un air froid. Il lui semblait aussi qu’elle avait évalué ses capacités d’un coup d’œil. A n’en pas douter, c’était une experte du combat rapproché. L’elfe noir était impressionné par l’aura qu’elle dégageait, mais quelque chose en elle lui était familier. C’était vague, mais présent. Puis il rencontra le reste de la bande : une mage spécialisée dans les cautérisations et dans la guérison de blessures diverses, ainsi qu’une démone, maitresse dans le vol et le lancer de couverts. Les compagnons de Zacharie sont si hétéroclites qu’il se demandait ce qui pouvait les unir, si ce n’est l’étrange commerce qu’ils exerçaient. Les Lames du Néant avaient mis en place un marché noir, sur lequel ils veillaient farouchement. Une multitude d’objets y circulaient chaque jour et certains trouvaient même leur place dans la boutique de Zacharie. Ce dernier avait eu raison d’être évasif sur son activité, mais sa nature ne gênait nullement Edward. Peut être qu’ici, il trouverait des pistes sur son ancienne vie. Néanmoins, il n’était pas à l’aise avec l’idée de rejoindre leur bande. Certes, il avait quitté les Gladius Vagor, mais entrer dans une autre faction lui semblait être une trahison envers Manrek. Zacharie le comprit vite et ne chercha pas à le recruter, Atalante non plus d’ailleurs. Quant aux autres, ils acceptaient plus ou moins sa présence aux côtés du marchand. Une nouvelle vie commençait pour Edward, aux côtés de ces étranges compagnons. [Note HRP : Index des personnages cités]
  8. Une lettre abandonnée Vous trouvez un morceau de parchemin, froissé et sale. Il est parcouru par quelques lignes, visiblement écrites à la hâte :
  9. Les murmures du Roi Fantôme Un tombeau pour qu’un corps Ne soit oublié, encore. Un tombeau pour qu’un esprit Soit célébrée à l’infini. Un tombeau devenu prison D’un corps en abandon. Un tombeau devenu les fers D’une âme qui n’a quitté ces terres ! Maudits soient ceux qui ont oubliés Qu’ici git héros, garants de leur tranquillité ! Maudits soient ceux qui respirent, Narguant les défunts de leur empire ! Viens à moi, âme tourmentée Car seul, tu ne l’as jamais été. Viens à moi pour qu’ensemble Nous réduisions tout… en cendres ! Viens à moi… pour qu’ensemble… Nous réduisions tout… en cendres !
  10. Récit d’un Maitre Assassin La lettre. Le jour venait à peine de se lever que je quittais silencieusement le fort, ne voulant pas réveiller mes compagnons. Je passais par les écuries afin d’aller chercher Valkyria, ma fidèle hippogriphe. Avec son aide, je ne tardais pas à rejoindre le Temple d’Adak. Je ne suis pas très pieux, mais les Oracles des temples sont parfois riches en informations… enfin, si on sait les comprendre. Malheureusement, les prédictions de la journée n’étaient pas très bonnes… Chasser serait difficile aujourd’hui. Je décidais donc d’aller explorer quelques zones qui m’étaient peu connues, mais qui feraient surement de bons terrains d’entrainement pour nos recrues. Le soleil était haut dans le ciel lorsque je rentrais au fort. Je ramenais Valkyria dans l’écurie et m’en occupais. Il lui fallait de l’eau et de la viande fraiche. J’en profitais également pour nettoyer son plumage et la rafraichir. Une fois ceci fait, je me dirigeais dans notre bibliothèque. J’avais pris quelques notes de mon expédition du jour et je voulais les ranger au plus vite. Lorsque mon devoir envers le clan fut accompli, je regagnais ma chambre. C’est là que je le vis : un corbeau sagement posté à ma fenêtre. Doucement, je l’ouvris et fis rentrer l’animal. Il portait un message que je détachais pour le lire : Un frisson me parcouru lorsque je repensais à cet étrange cube. Une réaction épidermique, semblable à celle que je pouvais avoir face à la magie. Mais ce qui émanait de ce cube n’était pas comparable. Je ne savais l’expliquer… Néanmoins je ne pouvais pas laisser Zacharie et Krisshna aller seul à Iss Canak. Pas avec ce « casse-tête ». C’est pourquoi je rédigeais une réponse sur un morceau de parchemin, que j’enroulais à la patte du corbeau messager. *** Les tombeaux Nous voici arrivé devant les trois Tombeaux. Le voyage ne fut pas des plus plaisant… Après avoir rejoint Zacharie à Melrath Zorac, nous priment la direction des mines. Pour cela, nous avons du traverser une partie du désert et éviter les dragons qui le survolent régulièrement. Discrètement, nous nous sommes faufilés dans les galeries débouchant au marais. Il restait encore à le traverser en contournant les plantovores, en tuant quelques orcs au passage et en priant pour qu’aucun membre de l’Au-Delà ne nous repère. Zacharie ne semblait pas s’inquiéter de ces tueurs, mais j’en avais un vague souvenir pénible. Et maintenant je montais la garde devant trois tombeaux dédiés à des êtres dont le nom s’était perdu… en compagnie d’un marchand masqué. Je soupirais en pensant que je devrais être avec mes lieutenant de l’Ordre, au lieu de poireauter ici. De temps à autre, je jetais un coup d’œil vers Zacharie. Il observait le cube et les tombes, tentant de les assembler ou de trouver un lien entre eux. Se rendait-il compte des ondes néfastes émises par cet objet ? Il n’en donnait pas l’air… Je m’adossais à un arbre, fermant les yeux pour écouter les alentours et percevoir d’éventuelles menaces. Petit à petit, j’écartais de mon esprit les pensées, les doutes, les peurs, pour me concentrer sur mon ouïe, entre autres. Ce faisant, je parviens à capter la présence des êtres qui nous entourait : plantovores attendant d’imprudentes mantoreligieuses à dévorer, ainsi que d’autres bestioles aquatiques. Je sentais également la présence du cube, tenu par Zacharie. Et puis… Je rouvris les yeux et regardais la tombe du milieu. C’était la plus grande, la plus décorée… Mais ce n’était pas de là que cela venait. Mon attention se porta alors sur la tombe de gauche. Je m’en approchais avec méfiance. Oui, c’était bien elle. Je passais ma main sur la stèle et dégageais un peu ses pieds. Je découvris d’étranges écritures inscrites en cercles… Un picotement semblable à celui que je ressentais en face du cube me parcouru. J’interpela le marchand et lui montrais la tombe en question ainsi que les inscriptions. La dernière chose que je vis, c’est Zacharie approcher le cube des inscriptions. Mes oreilles s’emplirent d’un bourdonnement dont l’intensité augmenta. Le bourdonnement devient alors chuchotements lancinants...
  11. Prélude : carnet du marchand 27 du mois de Dea Ruines de Til’Ra, temple. Nous faisons face devant une porte monumentale à moitié éboulée. Le temps avait fait son œuvre, comme partout dans les ruines de Til’Ra. Le sable a également pris soin de recouvrir l’antique citée. J’avais dû embaucher plusieurs ouvriers pour trouver et dégager cette entrée… J’espère que cela en valait la peine ! Je jette un rapide coup d’œil à mon voisin, un elfe noir rencontré au hasard de mes déambulations. Avec le temps, je savais que le hasard n’existait pas vraiment… Peut être nous sommes nous rencontré pour ce moment précis ? Quoi qu’il en soit, il n’a pas l’air impressionné par les ruines. Il s’en sortira, c’est certain. C’est sur un ton enjoué que je l’abordais : « Voici les ruines en question ! Si mes informations son exactes, nous sommes devant l’antique temple de Til’Ra. Il s’est totalement effondré… Mais c’est surement notre chance : je doute qu’il ait été visité depuis sa destruction ! » « Nous allons le savoir assez vite, Zacharie. Attendez-moi au campement, je vais tenter une première exploration. » Et le voilà parti. D’un geste, j’invite Krisshna à le suivre. Elle proteste d’un regard, mais j’insiste. Il serait fâcheux que notre invité soit le seul à se risquer dans ces ruines… *** Dernier jour de Dea Ruines de Til’Ra, camp de fouilles. Voilà 3 jours que nous effectuons nos recherches dans le Temple de Til’Ra. Trois jours qu’Edward et Krisshna explorent le temple et y font remonter des objets. Il y a de tout : statuettes à l’effigie de héros ou des dieux élémentaires, livres anciens, objets liés au rites et cultes, … Ces objets ont de la valeur, assurément ! Je pourrais en tirer un bon prix, mais ce n’est pas ce que je suis venu chercher… Me serais-je trompé quelque part ? Un léger bruit attira mon attention : les voilà de retour d’une énième expédition. Notre ami Edward s’approche doucement, tenant dans sa main un objet enveloppé dans un tissu. Il le pose nonchalamment devant moi, sur la table, sans rien dire. Intrigué, j’ôte le vêtement… et découvre un cube orné de motifs étranges sur ses faces. Le voilà ! L’objet que nous étions venus chercher ! Je tourne la tête vers l’elfe noir, heureux que nos efforts ne soient pas vains. Mais je ne parviens pas à capter son regard, sa capuche dissimulant ses yeux. Il émanait de lui une certaine méfiance et je me demandais ce qu’il avait senti… Je le saurais sans doute bien assez tôt.
  12. Edward Blackwood : créé par mes petits soins => Bouh-ouh !
  13. Le port d'Irliscia Après un mois de voyage avec les caravaniers, Edward Blackwood fini par atteindre le Port d'Irliscia . Un grand marché avait lieu, c’était pourquoi la caravane s’arrêtait ici. Les marchands resteraient quelques jours afin de faire leur commerce. Il était surement temps pour l’elfe noir de les quitter et il en averti le chef du convoi. Celui-ci lui donna son dû, en le remerciant pour son aide. Au cours des dernières semaines, ils avaient parcouru des territoires hostiles… L’habileté du rôdeur à l’arc avait été particulièrement appréciée contre les orcs. Il ne restait plus qu’à trouver un bâteau, et une nouvelle destination… Mais avant il profiterait bien d’une nuit en auberge ! Le confort précaire d’une chambre d’auberge lui semblait être un grand luxe, après avoir passé moults nuits à la belle étoile. Il parcourra la ville à la recherche d’une taverne. Il fini par trouver un petit établissement qui ne paye pas de mine et y entrer. Machinalement, il alla au bar… et tenta de cacher sa surprise en voyant qui, ou ce qui, se tenait de l’autre côté du comptoir. Un panda humanoïde se tenait devant lui, un grand sourire carnassier sur le… visage ? « Bienv’nue à la Taverne du Dragon d’Or ! C’est pour quoi ? » Lance le gérant des lieux. « eu… Bon.. jour.. Je… Je voulais une chambre et si possible, un repas pour ce soir ! » Bredouilla l’elfe noir, toujours pas remis de sa surprise. « Une chambre individuelle, j’parie ? ça f’ra dix pièces d’or, à payer d’suite. » Edward dépose une bourse contenant la somme demandée. Le gérant l’empoche après avoir vérifié et l’emmène à l’étage de l’établissement. Il lui montre sa chambre : une petite pièce chaleureuse simplement meublée. Cela ferait l’affaire. « Repas dans une heure ! » Lance l’homme-panda avant de redescendre. Une heure. Bien, cela lui laisserait le temps de se décrasser un peu. Il ouvre son paquetage, en sort des vêtements propres avant de filer vers la salle d’eau qu’on lui avait également montré. La fraicheur de l’eau lui fit du bien et éclaircit son esprit. Une fois lavé et vêtu proprement, il descendit dans la salle principale de la taverne. En cherchant une table, son œil fut attiré par un panneau d’affichage. En s’y approchant, il découvrit un avis de recherche le concernant : Discrètement, il prit l’annonce et la plia. Il se rendit ensuite à une table libre, placée à l’écart. Le gérant ne tarda pas à lui servir le plat du soir ainsi qu’une choppe de bière. L’elfe noir l’en remercia et attaqua son repas, pensif. Ainsi donc le Général le faisait rechercher pour désertion… Il aurait dû s’en douter. Il était vraiment temps pour lui de quitter les Terres Elémentaires. Il fut sorti de ses pensées par la présence d’un homme, venant s’installer à sa table. Il regarda rapidement qui avait osé le déranger… et reconnu le marchand au masque du convoi ! « Ainsi, nous nous retrouvons ! J’avais peur que vous soyez déjà parti… » « Bonsoir Zacharie ! J’aurais aimé, mais la tentation de passer une nuit en auberge était trop forte… Que faites vous ici ? » Machinalement, Edward jeta un coup d’œil à la salle, pour voir si les autres marchands n’étaient pas ici aussi. Mais non, seul Zacharie était venu dans cette taverne. « Pour les mêmes raisons que vous, semble-t-il. Et pour régler quelques affaires aussi… » « Quels genres d’affaires ? » Se hasarda à demander Edward. « Rien qui ne vous passionnerais, j’en suis certains… Alors, quels sont vos projets ? » « Hum… partir loin d’ici, mais j’ignore encore vers où aller… » Le marchand semble le regarder à travers son masque. Puis il glisse une affiche sur la table : « J’ai trouvé ceci en me promenant, en ville. Cet elfe vous ressemble beaucoup. » Le regard d’Edward passe de l’affiche au marchand, sans savoir s’il le dénoncerait ou pas. Il décide de répondre avec prudence : « En effet… Est-ce un problème ? » Un léger rire filtre au travers du masque, tandis que Zacharie lui répond : « Non, non… Mais je pense que vous ne devriez pas rester trop longtemps ici. Le hasard fait bien les choses, en me permettant de vous croiser : j’ai une proposition à vous faire. Demain, un bateau m’emmène vers Baduk, une ville portuaire où j’ai installé un magasin. Accompagnez-moi et je vous embauche comme garde du corps ! » Le rôdeur regarde le marchand avant de répondre. Décidément, cette soirée lui annonçait pleins de surprises ! Mais la proposition du négociant tombait bien pour lui. Il savait qu’il devait partir, qu’il n’était pas originaire des Terres Elémentaires… Mais il n’avait aucune idée de la direction à prendre. Peut être qu’en suivant Zacharie vers Baduk, il en apprendrait plus sur lui-même. C’est ainsi qu’Edward Blackwood, ancien mercenaire et lieutenant des Gladius Vagor, devint le garde du corps d’un étrange marchand.
  14. Le départ – Les caravaniers Après avoir quitté le fort des Gladius Vagor, Edward Blackwood se rendit au campement des nomades. Il avait entendu dire qu’une caravane de marchand partait bientôt, et comptait bien quitter les Terres élémentaires en leur compagnie. Il n’était pas marchand, mais ils auraient surement besoin d’un archer en plus pour défendre leurs marchandises. Arrivé sur place, c’était l’effervescence. Les marchands avaient disposé les caravanes de telles sorte que chaque chariot servait de stand. Ces derniers se tenaient un peu à l’écart des nomades qui les accueillaient. L’elfe noir questionna plusieurs marchands, à la recherche du chef de caravane… Qu’il ne tarda pas à trouver. C’était un homme robuste et méfiant, qui parcouraient les routes depuis longtemps visiblement. Le convaincre ne fut pas chose aisée, le marchand le prenant pour un malandrin… C’est quant il vit le blason des Gladius Vagor, à moitié dissimulé par sa cape de voyage, que l’homme se détendit un peu. Il connaissait la faction de mercenaire, et accepta l’elfe noir parmi eux. Edward ignorait quelle était la destination de la caravane, et il s’en moquait bien. S’il vivait avec ce petit monde, il ne chercha pas particulièrement à s’intégrer. La caravane était pour lui un moyen de partir et d’explorer d’autres terres. Néanmoins, il n’était pas le seul à se tenir à l’écart. Il repéra le chariot d’un marchand qui était souvent à la traine. L’homme lui paraissait étrange à première vue… Il portait un masque qu’il n’enlevait jamais, lui semblait-il. Il était vêtu d’une simple chemise blanche, sur laquelle un cœur rouge était brodé. A quelle confrérie de Marchand pouvait-il appartenir ? Edward l’ignorait… L’homme se laissait emmener par l’unique bœuf qui tirait sa charrette, dodelinant légèrement de la tête, les bras croisés. De manière générale, on envoyait l’elfe noir en éclaireur, à l’avant de la caravane. Il faisait de réguliers aller-retour entre elle et divers points du paysage. Les gardes lui avaient confié un cheval pour l’aider dans sa tâche. Quand il ne jouait pas les éclaireurs, Edward rejoignait la queue du convoi, auprès de l’étrange marchand. Les gardes rechignaient à rester à l’arrière, certains estimant que cela encouragerait le trainard à accélérer l’allure de son chariot. Mais il n’en était rien. Un léger ricanement s’échappait du masque, alors qu’un garde lançait un regard exaspéré vers l’arrière. « On dirait que cela vous amuse » Fit remarquer distraitement l’elfe noir au marchand, un jour. L’énergumène tourna légèrement la tête vers l’archer, qui renfonça le menton dans son foulard rouge. « En effet ! » Finit-il par lâcher. Sa voix était à la fois grave et enjouée. Edward le regarda du coin de l’œil, ne sachant qu’en penser. Certains gardes disaient que ce marchand faisait exprès de ralentir le convoit… Ils n’avaient peut-être pas tort. Ce dernier a dû le lire dans son regard car il reprit : « Je n’appartiens pas à ce convoi, tout comme vous si je ne me trompe pas. » « Qu’en savez-vous ?... », rétorqua l’elfe noir. « Cela se voit, vous ne faites parti des gardes. Il suffit de regarder pour s’en rendre compte ». Edward hoche la tête doucement, continuant de surveiller les environs. Après un silence, le marchand énonça : « Mais où sont mes manières, j’en oublie de me présenter : Zacharie, marchand itinérant ! » « Edward Blackwood, mercenaire » répondit l’elfe noir, un sourire sur le visage.
  15. LA Débâcle Lentement, à pas mesurés, un rôdeur se dirige vers les créneaux du fort Gladius Vagor. Les mercenaires le laissent faire, ne prêtant pas attention à lui. Il était temps de faire un point. De rassembler ses esprits. Arrivé en haut de la forteresse, Edward Blackwood parcoure le chemin de ronde, pensif. Tant de choses étaient arrivées ces derniers temps… *** D’abord, Anubis et Lily ont été appelés à partir des Gladius Vagor. Deux lieutenants. Deux membres fidèles au Général Manrek. Et pourtant… Lily ne voyait pas d’un bon œil l’entrée de la faction dans le conflit des tours, mené contre l'Au Delà. Elle les avait rejoints après avoir attaqué une tour Constellation, en signe de rébellion. Quant à Anubis, il n’était plus tout à fait lui-même. Une entité inconnue semblait avoir prit possession de lui… Il ne se l’expliquait pas, mais il l’avait vu de ses yeux : le dieux chacal enveloppé de cette lueur étrange… *** Peut de temps après, il avait été convoqué chez le Général. Il s’était engouffré dans la cave à vin de Manrek en se demandant ce qu’il avait pu faire (ou ne pas faire ?). « Entre donc, n’ais pas peur. Tiens, assieds-toi » Le Général était assis sur une banquette et lui montre un siège sur lequel prendre place. Il semblait fatigué et inquiet. Le rodeur s’assied en silence, attendant la suite. « Ne soit pas troublé. Si je t’ai fais venir, c’est que j’ai besoin de toi. » Manrek parlait calmement. Il allait droit au but, aussi efficace qu’à l’accoutumé. Edward le laisse poursuivre. Le Général des Gladius Vagor se lève alors, continuant : « - Je sens le vent tourner… Quelque chose se prépare… » « - C’est la prophétie d’Anubis qui vous tracasse ? Ou... L’Au-Delà ? » Il n’avait pu s’empêcher de l’interrompre. Manrek ne semblait pas y prêter attention, et lui répondit : « - C’est un tout… J’ai envie de prendre du recul. Mais beaucoup comptent encore sur moi… » Soudain, il fait tournoyer son épée et la plante dans le sol, faisant face au jeune rodeur. « - J’ai besoin de quelqu’un de confiance. Je veux que tu deviennes mon lieutenant ! » « - Lieutenant ?... » La question avait fusée sans qu’il puisse la retenir. La surprise était totale… Il ne pensait pas être à la hauteur d’un tel honneur ! Mais déjà le Général reprend : « - Je t’ai bien observé en joute et pendant le tournois. Tu es un battant. Tu sais prendre les décisions quand il faut. Désormais, je te compte parmi mes lieutenants. » Le guerrier igné pose sa main sur l’épaule du rodeur abasourdi alors qu’il prononce ces dernières paroles. Edward finit par se reprendre et murmurer : « ce serait un honneur, mon Général ». *** Il reçu bientôt l’insigne de lieutenant. Amaranth aussi avait été promue. Il s’en réjouissait, car elle était méritante. Surement plus que lui… Il stoppe sa déambulation sur le chemin de ronde, et regarde l’horizon. Une tour Dilth s’élance au loin, à l’assaut du ciel. Il avait appris qu’en ces terres, ces tours symbolisaient la possession d’un territoire par quelques factions. Celle-ci arborait le drapeau Gladius Vagor. Elle brillait dans le désert, audacieuse et provocatrice. En la voyant, l’elfe noir ne pu s’empêcher de repenser aux conquêtes… En tant que Lieutenant, Edward s’était impliqué dans la bataille contre l’Au-Delà. Accompagné de quelques mercenaires, ils avaient rejoint les forces des Constellations et de l’Alliance. Ils étaient jeunes, motivés et imprudents. Une fois entrée dans la danse des tours, ils prirent conscience de la réalité de cette guerre. Si l’espoir de voir les possessions de l’Au Delà tomber les avaient animés au début, leur optimisme s’était émoussé. Les forces présentes lors des conquêtes diminuaient et bientôt, il se retrouvait seul représentant des Gladius Vagor. C’est alors qu’il avait douté. Douté de l’utilité de la chose… Ne facilitaient-ils pas le travail d’une tierce faction, au final ?... En plus de cela, l’ambiance c’était dégradée chez les mercenaires. Chaque bataille donnait lieu à des débats aussi agaçants que stériles, source de conflits. Exaspéré, il avait fini par quitter le fort. Il s’était enfermé dans l’archerie une après-midi, pour empaqueter quelques affaires : ressources, matériel d’entretien pour les flèches et l’arc, une pierre à aiguiser pour sa dague, des bons de commandes et sa fidèle hache. Il avait presque fini quand il entendit une voix retentir derrière lui : « Tu nous quittes ? » C’était le Général. Son attitude ne l’avait pas trompé… Il faut dire qu’il se tenait en retrait ces derniers temps… Plus que d’habitude. Il se retourne tout en hissant un sac en toile remplis sur son dos : « Temporairement. J’ai besoin de souffler un peu, de me retrouver… » « Bien… Je comprends. Mais n’oublie pas : tu es et tu restes un Gladius Vagor ! » *** Il avait vivoté pendant quinze jours. Quinze jours à travailler sur ses dernières commandes. Quinze jours à chasser dans le marais, ne sachant où aller. Quinze jours pendant lesquels il avait constaté la futilité de ses interventions, lors des conquêtes… Il n’y avait que dans l’arène qu’il retrouvait un peu le sourire. Il y retrouvait un petit groupe de jouteurs et les affrontaient dans la joie et la bonne humeur. Il apprit quelques astuces en discutant avec eux, espérant devenir un meilleur assassin. Puisque c’était ce qu’il semblait être, avant, il avait tenté d’arpenter cette voie… Mais il n’y avait pas grand monde avec qui il pouvait rivaliser. Et ses rivaux l’engageaient dans des combats longs, fastidieux, souvent risibles… *** Un profond soupire s’échappe de sa bouche. Puisse Vulfume en être témoin, il était las de tout ceci ! Las d’être toujours perdu dans ces terres. Las d’avoir toujours connu la guerre… Las des provocations austères. Las des disputes insensées et terre-à-terre. Las du sang qui ne coulait pas, naguère… Las de se sentir esseulé et inutile parmi ses pairs. Peu à peu, une autre réalité lui était advenue : il ne retrouverait pas ses souvenirs sur les terres élémentaires… Quoi qu’il puisse être avant son arrivée, il n’était pas d’ici. Il était, et resterait, un étranger. Il le sentait. « …Il est temps de partir… »
  16. Un couloir sombre et humide, parsemé de rats et de détritus. La puanteur des égouts de Melrath Zorac n’a pas volé sa réputation. L’elfe noir fronce le nez tandis qu’il poursuit son chemin en ce lieu sordide. Il avance doucement pour éviter de glisser dans l’eau boueuse, mais aussi pour se repérer. Il n’était venu qu’une fois auparavant, accompagné par Amaranth et Noslvak. Ils avaient été envoyés par les Gladius Vagor pour chercher des bananes le mois dernier. Les deux nécromants l’avaient guidé à travers les égouts pour rejoindre Til Ra. Mais ce n’était pas pour Til Ra qu’il reprenait la route des égouts, non. Il n’avait pas encore décidé d’y retourner. Pour l’heure, c’est autre chose qui pique sa curiosité. Quand ils étaient passés avec ses confrères Gladius, ils avaient tournés vers le sud. Mais il avait aperçu une porte, menant vers le nord des égouts. Que pouvait-elle bien cacher ? Nolsvak n’avait rien dit de particulier à son sujet, juste que ce n’était pas le bon chemin pour leur mission. Il l’avait retrouvé ! Le long corridor menait à une grande salle, encombrée de caisses en bois (surement des marchandises clandestines). Mais surtout, cette pièce donne un accès vers la partie qui l’intéresse. Sans décocher un mot aux énergumènes qui le lorgnent d’un air méfiant, il s’engage vers le nord des égouts. Il tombe sur un mur, largement fissuré. Une faille suffisamment grande lui offre un accès par lequel se glisser, découvrant une autre salle, plongée dans la pénombre. Le reste des égouts est partiellement éclairé, mais ici c’est le noir complet. Qu’importe ! Les ombres ne sont pas un problème pour lui, qui possède le don de nyctalopie. Il explore les lieux, un poil déçu. Il ne trouve ici qu’une grande crypte, hanté de fantômes, de rats et de quelques coffres démoniaques. Pas de trésors, juste des sarcophages en pierres… Il s’apprêtait à repartir quand quelque chose attire son attention. Une ombre se détache d’un recoin des catacombes. En s’approchant, il reconnu une silhouette, recroquevillée contre le mur. Il reconnait également la personne : Dame Labra, croisée à l’occasion en taverne. Elle ne bouge pas, plongée dans un profond sommeil. L’elfe noir la regarde un moment, hésitant. Les Gladius n’avaient pas d’alliance ou de pacte avec Noblium Obscuria, la tuer était tentant. Était-ce utile ? Il en doutait. Mais quelque chose au fond de lui le pousse à la tuer. D’un geste sur, il dégaine une dague et tranche la carotide de la Dame. Un flot de sang jaillit et éclabousse le mur, ainsi que ses vêtements. C’est alors qu’il se rendit compte qu’il avait tué Dame Labra, cheffe de Noblium Obscura. Il s’éloigne du corps, tremblant. Les ombres grandissent autours de lui, brouillant sa vision. Un bruit métallique retenti : sa dague heurte le sol après s’être échappée de ses doigts. Ses jambes se dérobes sous lui. « Pourquoi… Pourquoi ?... Elle ne m’avait rien fait… » C’est mon métier après tout ! Une voix chuchote à ses oreilles en réponse à sa question. L’elfe noir se retourne, mais ne voit rien, comme aveuglé par l’obscurité. Je ne suis qu’un humble « marchand » qui fait son métier, rien de plus. La prochaine fois, tâchez de ne pas dormir n’importe où ! Sachez que je tue sans rancœur et sans distinction. Je ne fais que mon métier ! Ces phrases tournent en boucle dans sa tête, sans relâche. A force, il reconnait sa propre voix. Serait ce des phrases qu’il avait prononcées, dans son autre vie ? C’était donc ça… Il n’était qu’un tueur sans scrupules, vil et assoiffé de sang ? Son souffle, jusque là saccadé, ralenti peu à peu au fur et à mesure qu’il se calme. La voix cesse de le tourmenter. Sa vision s’éclaircie, autant qu’il est possible dans cet environnement sombre. Il se retrouve face à face avec sa dague tachée de sang. S’il ne la nettoie pas, elle rouillera. Il la récupère avec rage, prêt à la lancer au loin. Non, il ne voulait pas de ce passé ! Je suis peut-être un tueur, mais j’ai de l’honneur !... Edward arrête son geste. De l’honneur, vraiment ? Quand avait-il dit ça déjà ?... Pendant le tournois, avec Gregeon… Gagner une joute, pour sauver leur honneur. Si c’est si important maintenant pour lui, peut être l’était ce déjà a l’époque… Lentement, il abaisse son bras et sort un morceau de tissus. Il essuie la lame ensanglantée, tout en adressant un remerciement muet à Dame Labra. Sa mort lui avait redonné un morceau de sa mémoire.
  17. 7e jour de Créativa, an 114 Après Cataclysme Il errait avec circonspection dans Melrath Zorak, à l’affut. Il avait appris bien assez tôt à se méfier des haut bâtiments sombres de la ville : des personnes peu recommandables pouvaient s’y cacher. Tueurs, voleurs et escrocs parsemaient la ville. Il avait atteint le quartier des apothicaires quand il entendit une voix déclamer : « Oyez Oyez ! La Guilde des Chasseurs cherche de vaillants combattants pour participer au grand Tournois de Melrath Zorak ! Venez prouver votre valeur face aux plus féroces gladiateurs des Terres élémentaires ! » Il se glisse dans la foule amassée autours du crieur publique… Qui n’en était pas un, au vu de l’armure noire qu’il arborait fièrement. L’émissaire de la Guilde énonce alors les règles du tournois. Les combattants seront répartis par duos, en laissant le hasard décider de la composition de chaque équipe. Une fois son discours terminé, l’émissaire demande d’une voix forte qui se porte volontaire pour le tournois. Sans trop réfléchir, l’elfe noir joue des épaules pour fendre la foule. C’est avec une certaine surprise qu’il se vit devant l’émissaire et qu’il s’entendit dire : « Je me porte volontaire. Edward Blackwood, rodeur. » Derrière son casque, l’émissaire lui retourne un regard placide puis prend note de son inscription. « Très bien. Rendez-vous le 9e jour de Créativa pour l’annonce des équipes. Suivant ! » Laissant l’émissaire et la foule de curieux derrière lui, il part en direction du fort des Gladius Vagor. Il devra s’entrainer dur avec les mercenaires, pour ne pas leur faire honte au tournois. 9e jour de Créativa, an 114 Après Cataclysme Il y avait foule ce jour-là dans le centre-ville de Melrath ! Jamais il n’avait vu autant de monde au même endroit depuis qu’il errait dans les Terres élémentaires. Un groupe conséquent de guerrier, rodeurs, mages et nécromants appartenant à diverses factions, s’était formé autours de la fontaine. Il s’y joint discrètement. Yaninho, Lieutenant des Au-Delà et organisateur du tournois, se tenait au centre de l’attention. Appuyé contre la fontaine, il s’apprêtait à énoncer les résultats du tirage au sort. Les équipes étaient réparties dans quatre poules. Il attendit patiemment, mais après la composition des 3 premières poules, il désespérait d’entendre son nom. Il s’apprêtait à quitter les lieux lorsqu’il entendit : « Et la dernière équipe de la poule D est : Gregeon et Edward Blackwood. » Gregeon… Il ne connaissait ce guerrier que de réputation, mais ne l’avais jamais rencontré jusqu’alors. Celui-ci l’identifia pourtant vite et il se fit interpeler par un imposant guerrier en armure lourde. « Salut ! Je m’appelle Gregeon » « Bonsoir Gregeon » « Nous sommes dans la même équipe. Es-tu prêt pour ton entrainement ? » Le drow sourit alors et lui répondit : « bien sûr ! » 20e jour de Créativa, an 114 Après Cataclysme, un peu plus tard C’était leur dernier combat. La semaine n’avait pas bien débuté pour eux. Leur premier affrontement les opposait à Miata et Ginji. Ils eurent beau donner le meilleur d’eux-mêmes, ils durent s’incliner par deux fois. Un scénario similaire se déroula dans leur match contre Dame Radegonde et Baracil. L’elfe noir en accuserait bien les tables de la salle aux trésors de la guilde, se cognant régulièrement contre celle située en plein milieu de la pièce. Quelle idée de se battre en de tels lieux ! Surtout qu’il s’attirait la méfiance des gardes, qui veillent à ce que les combattants n’en profitent pas pour piller lingots et pièces d’or ! « Bon… On doit au moins remporter une victoire contre ces deux-là » « Oui, pour l’honneur ! » Gregeon hoche la tête et ils se lancent dans la bataille. Ils étaient dans l’une des cavernes magmatiques d’Ignis. Le guerrier lui conseille de faire attention à la lave qui circule par endroits, mais il rassure assez vite son compagnon : il connaissait les lieux. Cette arène lui rappelait la ville d’Ignis, où il avait fait ses premières armes. Ils se placèrent à proximité, fixant Héphaistos et Gamby de l’autre côté des flammes. Les combattants se jaugent du regard un moment en se déplaçant de part et d’autre des marres de laves. Chacun essayant de se placer du mieux possible pour parer à un premier assaut. Sans quitter leurs adversaires du regard, le guerrier aqueux lui murmure : « Reste près de moi et laisse-les venir. Dès qu’Hepha est à proximité, on l’attaque ». L’elfe acquiesce et se rapproche du guerrier. Puis, leurs adversaires se décident à lancer l’assaut ! Gregeon intercepte Hephaïstos et lui donne quelques coups d’épée. Ce qui laisse le temps à Edward de se rapprocher et de décocher. La flèche siffle au-dessus de l’épaule du guerrier aqueux avant de terminer son homologue igné. Une courte joie les étreint, mais ce n’était pas terminé. Ils devaient poursuivre ainsi pour s’assurer la victoire. Et ils continuèrent. Ils se coordonnaient de mieux en mieux, se plaçant judicieusement pour se soigner ou tuer. L’adrénaline du combat était montée et ils ne virent pas le temps passer. Lorsque l’arrêt du combat fut terminé, ils restèrent silencieux un instant. Puis se regardèrent en souriant : ils avaient gagné ! « Hé voilà… Nous l’avons, notre victoire en équipe sur ce tournois ! »
  18. Fermeture temporaire du bureau des commandes, le temps d'évacuer celles en cours !
  19. Bonjour ! Je suis actuellement à la recherche de certaines ressources tanneurs. Je privilégierais donc le troc dans les futurs commandes à venir. Bien sur, cela ne change rien pour les commandes en cours, je me tiens à l'accord "signé" ;-)
  20. [déplacement du sujet dans le bon endroit] Cela faisait quelques temps qu’il errait dans les terres élémentaires. Et cet endroit lui était toujours aussi étranger, mystérieux. Hostile également, par moment. Etranger parce qu’il n’appartenait pas à ces terres. Il y était arrivé par hasard… Enfin, c’était ce qu’il disait. A la vérité, il ignorait comment il avait atterri ici, ni pourquoi il était venu. Il avait été retrouvé dans une grotte par les locaux. Ceux-ci avaient soignés ses blessures, nourrit et logé sans prêter attention à sa peau bleu-noire, ni à ses oreilles pointues. S’ils s’étaient demandés comment l’elfe noir s’était retrouvé blessé et inconscient dans cette caverne, ils cessèrent vite de le questionner. Il les en remercia silencieusement, tant cette question le mettait dans l’embarras. Qui était-il ? D’où venait-il ? Que cherchait-il ? Ces interrogations tournaient sans relâche dans sa tête, sans trouver d’échos. Lorsqu'il fut guéri, il passait quelques temps dans les montagnes avec ses sauveurs. En échange de leur bonté et de leur hospitalité, il les aidait dans de menues tâches : aider aux courses, récolter des herbes pour l’herboriste, terrasser des scarabées envahissants… Ces tâches n’étaient pas dures, mais lui permettait de retrouver une certaine agilité. Il se découvrait également de bons réflexes lors de combats contre la faune locale, ainsi qu’une aisance à utiliser une fronde. Sans doute des restes de sa vie d’avant. Et puis vient le jour où il vit dans le regard de ses bienfaiteurs qu’il était prêt, qu’il était temps de partir. Il rassembla les quelques possessions amassées ces derniers jours : armure, fronde, quelques projectiles et des vitalisants. Une fois son sac prêt, il se rendit aux pieds des cristaux élémentaires. Il avait été initié aux croyances locales, tournées autours de quatre divinités, symbolisant les éléments primordiaux : eau, air, feu et terre. Chaque être devait recevoir la bénédiction de l’une de ces entités. C’est pourquoi il se tenait devant les quatre cristaux, immobile, tentant d’écouter son cœur. Au bout d’un moment, un léger bruissement résonne, provenant du cristal rouge. Il s’en approche et le bruissement se mue en chuchotements. La chaleur émanant du cristal lui était familière. Il s’en approche toujours plus près, comme hypnotisé. Lorsqu’il fut suffisamment proche, il posa sa main sur le cristal d’Ignis. Celui-ci semble se briser et une force étrange l’enveloppe, s’enroule doucement autours de ses épaules. Bientôt, c’est une écharpe rouge, don de Vulfume, qu’il porte autour du cou. Les chuchotements se font de plus en plus forts, presque assourdissants à ses oreilles. Mais ils lui révèlent une vérité qu’il avait oublié, sous la forme d’un nom. Edward…. Edward Blackwood ! Depuis il avait parcouru les terres d’Ignis et de Kiar Mar, sans réussir à percer le mystère de ce monde. Il ne comprenait pas tout, loin de là. Il lui manquait des connaissances élémentaires dans l’histoire locale ainsi que dans la politique des Factions. A son départ de Kiar Mar, il avait décidé de rejoindre l’une d’ente elle, les Gladius Vagor. Il apprit assez vite que c’était une petite faction, mais qu’importe : il n’avait toujours pas retrouvé la raison qu’il l’avait emmené en ces terres, et ce groupe de mercenaires pouvait l’aider. Manrek, leur général, l’avait accueilli à bras ouverts. Ses lieutenants en avaient fait autant, à quelques exceptions près… Il y en avait toujours bien une pour lui rappeler qu’il était un elfe noir ! Il apprit assez vite que ces terres étaient hostiles. Une jeune recrue des Au-Delà lui avait d’ailleurs vite enseigné les risques à dormir à la belle étoile ! Il s’en était sorti de justesse… Mais cela méritait vengeance. Peut-être cela viendrait-il bientôt ? Du haut d’une des tours de Melrath Zorac, il entend la rumeur des armes et des cris d’agonies que lui rapporte le vent. La guerre couvre, semble-t-il. Dans les tavernes, on racontait que les Au-Delà tenaient la ville avant que les Gladius Vagor la récupèrent. Celle-ci avait peut-être été peu défendues par la faction d’assassins, mais constitue maintenant le terreau propice au conflit. Il se sentait un peu perdu là-dedans, s’en remettant à la sagacité du Général. Il avait conscience qu’il n’était pas de taille à lutter… Aussi poursuivait-il sa quête personnelle. C’était une nuit calme et silencieuse. Une belle nuit d’hiver comme il n’en avait vu depuis un moment : les nuages avaient cédé leur place aux étoiles dans la voûte céleste, et la lune projetait sa douce lumière sur son visage. Il était monté sur le toit du fort des Gladius Vagor pour observer ce spectacle, mais aussi pour réfléchir. * * * Voici plusieurs mois qu’il parcourait les Terres élémentaires et rejoint cette faction. Il avait appris à se méfier des aventuriers qu’il croisait, souvent à ses dépens. Il allait toujours plus loin dans ses déambulations, ne se contentant plus de rester sur Melrath Zorac. Là où il allait, il aidait quiconque l’embauchait, que ce soit pour quelques piécettes ou contre des objets. Néanmoins, il se sentait toujours étrangers en ces lieux. Il avait le sentiment qu’il ne s’y ferait jamais. Quand il rentrait au fort, c’était souvent après de longues expéditions solitaires. Il venait principalement pour y déposer des ressources, nécessaires au fonctionnement de la faction… Ou du moins, nécessaires dans le remboursement de la dette nouée par la faction. Il y restait une nuit ou deux puis repartait sans rien dire. Ses compagnons étaient tous expérimentés et formaient un bon groupe, mais il ne trouvait pas toujours sa place parmi eux. Il soupire alors qu’un nuage se faufile devant la lune. A vrais dire, il se sentait aussi perdu dans sa faction qu’il l’était dans les terres élémentaires. Mais il savait que ce n’était pas par défaut d’intégration. Les Gladius Vagor l’avaient accueilli à bras ouverts, surtout leur chef, Manrek. Eanas lui avait offert plusieurs conseils au sujet de son entrainement. S’il avait des questions sur les us et coutumes locales, il savait qu’il pouvait interroger les lieutenants. Il s’était également lié d’amitié avec Marisa, une jeune mage portant également l’insigne de Vulfume. C’était elle qui l’avait accueilli à son arrivée dans Melrath, et qui lui avait montré la ville. Quand il désespérait de retrouver la mémoire, elle venait le rassurer. Sa présence l’apaisait et le rassurait. Marisa était calme, pour une enfant… étrangement calme. Et puis, parmi les Gladius Vagor il avait quelques compagnons d’armes : Amaranth et Nolsvak notamment ! Ces deux là étaient arrivés peu après lui et il les accompagnait régulièrement lors de sorties groupées. Il se souvient notamment d’une chasse au singe : les deux nécromants étaient partis devant tandis qu’il assurait leurs arrières, tuant plusieurs bêtes de ses flèches. Nolsvak assurait à la fois les soins de sa collègue mais aussi les siens. Ils forment une bonne équipe, c’est ce qu’il pensait. Des Gladius Vagor, il émanait une certaine chaleur. Même pendant les mois les plus froids de l’année, ils se serraient les coudes. A l’occasion d’un de ses arrêts au fort, il avait vu que la salle commune était ornée de guirlandes et de lumières colorées. Des pommes de pins teintées aux couleurs des éléments primordiaux parsemaient également le dessus de la cheminée. Même chez les Gladius, Noël était célébré joyeusement. Les mercenaires étaient combatifs, turbulents, ambitieux… Ils n’en formaient pas moins une grande famille. Mais il craignait de trop s’en approcher. Ce spectacle, réconfortant pour certains, lui serrait le cœur. Il ne comprenait pas cette appréhension qui l’assaillait dès lors… Avait-il eu, lui aussi, une famille de cette envergure, par le passé ? Alors qu’il cherchait une réponse à cette question, le nuage s’écarte doucement de la dame blafarde, au ciel. La lumière revient sur son visage, mais aussi dans son cœur. Oui… Il avait appartenu à une autre faction dans le passé, il en était sûr à présent. Plus qu’une faction, c’était un clan… un Ordre. Mais pourquoi était-il parti, au risque de tout perdre ? Qu’était-il arrivé ?
  21. Bien le bonjour et bienvenue dans la nouvelle boutique "La cabane des Bois Obscurs" ! Tenue par votre humble serviteur, ce magasin est destiné à l'achat et à la vente des ressources de bucheron que je peux vous fournir (niveau 1 à 17). Il est possible de faire votre marché parmi le stock disponible, mais aussi de passer des commandes ! Les tarifs correspondent à 20 pièces par niveau de bucheron, correspondant à la ressource. Le troc est également possible (échange d'objets, de services par exemple). Voici le stock actuel, ainsi que la grille tarifaire des ressources correspondantes : - Brindille (Sold out - sur commande) => 20 po unité - Allumettes (Sold out - sur commande) => 60 po unité - Buchette (Sold out - sur commande) => 100 po unité - Bois vert (Sold out - sur commande) => 140 po unité - Branche de sapin nain (sur commande) => 220 po unité - Bouleau (Sold out - sur commande) => 200 po unité - Aiguilles de sapin (10 en stock - sur commande) => 300 po unité Livraison gratuite sans obligation d'achat. Pour toute commande, veuillez me contacter par MP (Missive Privée) au sein des Terres élémentaires. Bientôt, peut être verrez vous arriver un nouvel étalage de drops de monstres. Je vous remercie de votre visite et vous souhaite une bonne journée !
  22. Edward Blackwood

    2021

    La bonne année à vous tous ! Puisse Lolth veiller sur vos projets dans les Terres élémentaires, et Ignis vous donner le courage de les réaliser !
  23. Bien le bonjour (ou le bonsoir, c'est comme vous préférez), Je souhaite juste déclarer mon multi Seishin (bien évidemment, j'éviterais les interactions avec Edward et quiconque se trouvera sur ma connexion). Je vous invite vraiment à le voir comme un joueur à part entière, car il possède son caractère, son histoire et sa propre conception de la vie ! D'ailleurs... je ne connais pas ce Seishin ;-)
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