Kez'

En parlant de screen qui n'appartient pas à la personne concernée... merci Arwya de ne pas utiliser les miens !

Tout avait commencé dans le sang. Celui des Arpenteurs ! L'incrédulité d'abord devant ce douloureux réveil. Quelques pas titubant dans les neiges éternelles pour m'en rendre compte de mes propres yeux... conjurer le mauvais sort qui sans cesse s'abattait sur nous... La neige rougie par notre sang et ces lambeaux de tente claquant dans le hurlement du vent glacial. Alors que désœuvrée, j'arpentais d'un pas monotone les ruines encore chaudes de ce qui hier encore était notre refuge béni, l'incompréhension faisait peu à peu place au dégout et à la lassitude. Un cri de colère et de douleur parcourait la plaine, porté par le vent. Merel en était le messager. Et il avait fait un remarquable travail d'ambassadeur. Bien des lieux il avait parcouru portant la nouvelle de ce qui pour nous n'était qu'injustice. ____________________________________________ En ce 15ème jour de Campana, de nombreux étendards fleurissent les marécages au côté de l'amphistère blanc des Arpenteurs. Combien ont ralliés notre cause ? Combien se sont joints à notre peine ? Ce qui est certain, c'est que notre appel a été entendu. Je souris aux nombreux visages que mon regard croise sur le chemin qui nous conduit vers le campement EnferS. Je suis touchée de leur présence et je n'ai trouvé que ce moyen de leur montrer ma gratitude. Je les connais tous ... ou presque. Pour les avoir simplement croisé, par la renommée qu'ils se sont faite sur ces terres ou encore pour avoir croisé le fer avec ou contre eux. Autour des palissades de bois, nous avons pris place. C'est sur que ce casernement avancé est bien plus impressionnant que ne l'était notre défunt dais et ses toiles vertes... [Hrp] RP ouvert à tous

Ce pic-vert qui tambourine dans ma tête. La nausée qui me retourne l'estomac. D'un revers de la main je tente en vain de chasser ce maudit volatile. Péniblement, je me redresse. Je dépose un pied sur le sol, puis l'autre. Dans le brouillard qui m'entoure, je tente de me rappeler. Mais des zones d'ombres ont pris place dans mes souvenirs. Je vois les images de notre campement. Notre jolie tente. Et tous les Arpenteurs réunis en son sein. De ces taches de sangs sur le sol. Notre sang, mon sang. Les lâches choisissent les plus faibles... facile. Il n'y avait aucun risque. Je tente de me lever. Les vertiges me font retomber. Je ferme les yeux. Ais-je noyer cette nuit dans l'alcool ? Je n'en ai pas souvenance... juste un trou noir dans ma mémoire. On frappe à la porte. Le bruit résonne dans ma tête. Et avec mon équilibre houleux, je n'ai pas envie de me traîner jusque là pour ouvrir. On insiste. La porte s'ouvre et je reconnais la voix qui m'apostrophe. « T'as vu ta tête... » c'est Attilla et je réplique un peu énervée en me tournant vers lui «Oh ça va... Pas la peine d'en rajouter ! Je... » Stupeur. Quel est cette horrible créature bleu ? Et ces plumes qui remplacent mes mains... En quelques mots il tente de m'expliquer. La nuit des morts. Un sombre sortilège. Et les habitants transformés en créatures démoniaques. Avec des gestes lents, je parviens à me tenir debout. Nous nous rendons à la taverne. Le brouhaha qui y règne... et ma tête prête à exploser ! L' étrange vision de ces créatures dissipe un peu mon état. Tout cela a piqué ma curiosité. L'appel de l'aventure ... comment y résister. L'air frais fini de me réveiller. Quelques pas hors de l'auberge et je la rencontre. Aidlinn McComgall. Etrange sorcière et son chaudron bouillonnant. Des citrouilles zyeutées ? Pourquoi pas... Etrange histoire, mais finalement au fil du temps je m'y suis habituée. Des frères O'Lantern, j'engage le combat avec Ryan. L'aîné étant trop puissant pour moi. Je pense mes plaies et continues mes recherches. A chaque bruit derrière-moi, chaque branche qui craque, je sursaute. Difficile de reconnaître l'ami de l'ennemis sous ces nouvelles apparences. Fière de ma récolte, je regarde dépitée Aidlinn rependre le contenu fumant de sa marmite sur le sol et maugréant : « - Argh, elle a encore raté... va me chercher une autre citrouille ! » Un soupir. Malgré moi, je souris et j'y retourne...

Ben j'ai toujours pas reçu le mien

Le soleil a pâli. Depuis longtemps il s'est abîmé dans l'eau du lac... Demain, s'il rentre vainqueur, il sera là. Au rendez-vous. Comme chaque nouveau matin qui voit le jour. Mais c'est une autre histoire, un autre combat. Une bataille ou Kezeg n'a pas sa place. Une lutte au-delà de ce qui la concerne. Melrath est en effervescence. Une fois de plus le danger frappe aux portes de la ville. Rien avoir avec les escarmouches quotidiennes de quelques hordes fanatiques. Même si elle sait déjà que ceux-ci en profiteront pour étendre leurs marques. Pour voler un sang déjà prédestiné à couler. Le Seigneur Fargol "“ Esgandiar "“ Olpiuns ... tant de noms inconnus. Oubliés. Mais l'heure n'est plus à la consultation des livres anciens. Melrath vibre. Melrath appel. Kezeg répond. Au crépuscule l'oliphant des Arpenteurs retentis. Ils sont là. A brandir fièrement l'Amphistère au cœur de la mêlée. A se joindre aux troupes valeureuses. Nombreux sont ceux venu pour prêter main forte. Qu'il est beau de voir voler aux vents tant de bannières différentes à l'unisson. Mais nombreux sont ceux dont il faut se méfier. Difficile de distinguer parfois l'ami de l'ennemi. Misérable pilleur de corps ou brave venu donner sa vie ? Malgré les lames traîtresses. Malgré les défenseurs de la forteresse. Nous progressons au sein d'Esgandiar. Effroi et stupeur face aux machines infernales sorties de l'imagination de l'ingénieur zoraquien. Que ses machines de guerre tombées entre de mauvaises mains peuvent être meurtrières... Le nombre, la volonté de vaincre triomphent. Qu'un homme meurt, un autre déjà à pris sa place. Imperceptiblement, nous prenons le dessus sur Fargol. Implacablement nous gagnons du terrain. Fargol trépasse. Esgandiar est à nous. Déjà des plans se tissent dans certains esprits. Trouvant une autre utilité à ces armes de siège... Le monde se bouscule à la taverne. Kezeg, elle, a rendez-vous. Au bord du lac, l'astre solaire flamboie.

Pour moi aussi le problème dur depuis quelques temps... mes 3 ou 4 dernières sorties (lag soudain par moment, reculer de cases lorsque j'avance...) ça l'a fait à chaque sortie mais par moment seulement (genre 10 ou 20 minutes sans soucis puis une période de 5 minutes ou ça rame... en alternance... et cela qu'on soit 3 connectés ou plus de 20) Mon fournisseur : Belgacom

Salut, bienvenu Kwak et bon jeu ! Ton nom ne viendrait-il pas plutôt d'une boisson ambrée au délicieux gout de caramel à base de houblon ?

Bonjour, Juste pour vous signaler deux fautes d'orthographe dans les quêtes... Un passe-temps à risques Objectif : Piller un tombeau du cimetierre. C'est cimetière et dans L'entomologie de Vilnex Objectif : Erradiquer les fourmis C'est Eradiquer [EDIT ADMIN] : corrigé

J'ai remarqué aussi que pour Chamsin ça ne fonctionnait pas, mais c'est le seul il me semble... (clair que j'ai pas testé sur tous mais bon ^^) Tout à fait d'accord avec Guix, ça ne serait pas volé vu le boulot accompli pour le Tac

ça change comme classement ^^ Bonne idée je trouve, ça valorise les différents aspects du jeu Pour les Points de participation je dirai que c'est le nombre de distinction sur la "Liste de vos distinctions exceptionnelles" *3 ^^

Je suis partante aussi

Lentement, ses yeux glissèrent de ses longs doigts fins qui tenaient l'oliphant pour remonter vers son visage. Elle comprit pourquoi sa main tremblait lorsqu'il tenait la tenait en joue du bout de sa lame. Plus vraiment un enfant, pas encore un homme. Il n'était pas taillé pour le combat, frêle, de constitution fragile. Elle s'attarda un instant dans ses grands yeux mélancoliques et le sourire franc qu'il affichait. Sans lui laisser le temps de parler, il continua. - Vous pouvez nous aider... votre... vos talents ... il hésita, cherchant le mot approprié pour continuer avec un brin d'ironie... Vous vous-y connaissez en chasse au serpent ? il y en a beaucoup dans le coin, et j'ai... quelques difficultés à les maîtriser.

Elle se réveilla le corps et l'âme reposée. Il y avait longtemps qu'elle ne s'était sentie si sereine. Ses doigts se resserrèrent sur des draps...du lin à en juger par la texture brute sur sa peau. Depuis combien de temps n'avait-elle pas dormi dans un vrai lit ? Bien trop longtemps pour qu'elle en garde la moindre souvenance. Elle s'étira comme l'eu fait un chat et profita encore un peu de ce confort auquel elle n'était pas habitué. Puis se leva, revêtit les braies, la chemise et les chausses qu'on avait laissées à son attention et sorti de la pièce. - Bonjour... dit-elle à la vieille femme qui se trouvait devant-elle. Comment pourrai-je m'acquitter de ma dette envers vous ? Je vous suis infiniment redevable...et j'ai tout perdu. - Pas tout... Elle sursauta quand la voix s'éleva derrière elle. Elle se retourna. Il se tenait dans l'encadrement de la porte, adossé nonchalamment, dans les mains, il faisait tourner son oliphant. Il vous reste la vie, et ceci... dit-il en le lui tendant et en la dévisageant de ses grands yeux bleus sans sourciller...

Garder son sang froid. Pas d'empressement pour ne pas le faire paniquer. Trouver les mots justes. Ceux qui apaisent, ceux qui convainquent, ceux qui rassurent. - Je viens en paix...j'ai fait naufrage... commença-t-elle. Sentant à son silence qu'il lui prêtait une oreille attentive, qu'il attendait la suite, elle lui conta le peu dont elle se souvenait. Elle s'arrêta à quelques reprises, cherchant à mettre des mots sur les images, sur les sensations qui avaient été siennes. La tête lui tournait, elle luttait pour chasser la douleur qui frappait de nouveau à ses tempes. La sueur perlait à son front. La fièvre s'emparait de son corps...le jus de cactus ne faisait plus effet. Un voile noir tomba devant ses yeux alors que ses jambes cessèrent de la porter. Elle s'écroula lourdement sur le sol.

Entre les rameaux épineux des ajoncs en fleur, elle observa silencieusement. Une vieille dame assise devant la maison chantonnait. De sa main experte, elle ramandait les mailles déchirées d'un filet de pêcheur. Elle décide d'approcher. Son pied se serait voulu plus léger et plus discret. Mais les épreuves de la noyade et cette longue marche avaient émoussé ses facultés. Une brindille craqua derrière elle. - Plus un pas si tu tiens à la vie ! Elle se raidi et s'immobilisa consciente que provoquer ne serviraient à rien. Elle senti la morsure froide de l'acier contre la base de son cou. La main qui la tenait n'était pas sûr, elle la sentait trembler. Ce n'était pas celle d'un homme aguerrit. Pas de celle habituée a donné la mort. Elle respira profondément.