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Terre des Éléments

Sha

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Tout ce qui a été posté par Sha

  1. Lisha Le Jardin des Elysées Posé sur un nuage plus épais et secret que les autres, le Jardin des Elysées était une légende pour beaucoup. On en parlait comme d’un lieu imaginaire, berceau de mille mystères mais surtout d’une puissance millénaire gardée jalousement par un serpent du ciel. ~*~ Il n’y avait jamais eu de vent aux Elysées, terre protégée par un épais nuage qui encerclait l’archipel volant. De temps à autre, une bourrasque soulevait les parterres de fleurs, ayant réussi à fendre l’épaisse brume, mais cette fois-ci, le vent s’engouffra sans s’arrêter. C’était inhabituel – c’était même inquiétant… Les yeux céruléens de la créature cherchèrent quelques longues secondes la raison sans la trouver : l’horizon était calme, outre cette balafre qui avait ouvert le cirrus protecteur. « Par quel diable d’Ignis… » Murmura-t-elle d’un air sombre, avant de regarder l’arbre immense qui trônait derrière elle. Véritable Roi des Elysées, l’Arbre affichait des branches majestueuses jusque sous le nez du soleil, faisant briller le cuivré de ses feuilles comme une cascade d'or. Et c’était sa mission que de le protéger de toutes mains pernicieuses, de toutes envies belliqueuses, de ces êtres rampants qui osaient parfois outrepasser leurs droits pour assouvir des désirs impurs. La créature déplia lentement ses ailes avant de se diriger vers la balafre, prudemment.
  2. Shariel La Vallée de Nirma Il y a longtemps... Le vent souffle sur les terres jadis paisibles de la Vallée de Nirma. Il n’en reste désormais plus rien qu’un immense brasier qui brûle sans cesse et ce depuis les premières lueurs du crépuscule. Au loin, le soleil se lève et de sa robe carmine il illumine le champ de bataille qui n’a vu qu’un massacre cette nuit – rien de plus. Au vue de la faible résistance, nul homme ne pourrait appeler cela une bataille. Sur le sol, les cadavres forment des piles grossières, comme s’ils avaient été jetés les uns après les autres sur le côté. On ne les a presque pas regardés. Aussitôt pris, aussitôt tué, d’un joli fil rouge cramoisi sur la gorge, d’une oreille à l’autre, parfois au milieu du front. Qu’ont-ils faits, ces pauvres ères, pour mériter une pareille fin ? Les corbeaux ne se posent pas la question alors qu’ils volent en cercle au-dessus des flammes, repérant ici et là la joue tendre d’un enfant à jamais endormi, ou la galbe blanche d’une fesse impudique. En une nuée macabre, ils s’écrasent sur le sol et de leurs becs, ils charognent les mutilés, ouvrent davantage les plaies, en tirent avec délectation et appétit les vers du nez, cette même vermine qui a commencé le lent travail de la décomposition. Ils ne savent pas, pourtant, que même s’ils effacent le cruel affront, Nirma ne l’oubliera pas. La jolie Vallée de Nirma ne connaîtra plus jamais le silence. Pour celui qui écoute, on y entendra à jamais le son funeste de sucions et de mastication de la chair qui passe sous la dent, qui s’arrache de sur les os. L’odeur nauséabonde, mélange de brûlé et de pourriture, restera à jamais dans les mémoires comme le parfum le plus injuste et le plus douloureux jamais senti. Et même si les cadavres disparaissent, les cris résonneront à jamais dans la mémoire de celle qui a survécu. Car surtout, la jolie Vallée de Nirma ne connaîtra plus jamais la paix, elle qui n’a jamais voulu la guerre. ~*~ « Encore un… quand est-ce que cette folie s’arrêtera ? » « Quand l'Ombre aura ce qu’il veut, c’t’à dire jamais… » Marmonna une voix plus grave. Les deux hommes se regardèrent en silence, avant d’adresser une prière à Eolia, non pas pour sauver l’âme de l’Ombre mais bien pour tous ces malheureux qui payaient le prix des erreurs passées. Ils soupirèrent avant de se séparer, chacun dans une tranchée, les bottes s’enfonçant dans la boue rendue molle par le sang. A chacun de leurs pas, quelques corbeaux s’envolaient seulement pour se poser un peu plus loin, les défiant aussitôt sur leur nouveau perchoir. Leur plumage gonflé, ils avaient l’air de se prendre pour quelques sombres rois, réclamant cette terre comme la leur. Le premier homme – un individu massif, grand comme une montagne à la chevelure épaisse tombant jusqu’en bas du dos – eut un petit rire en pensant qu’ils avaient bien raison, ces satanés volatiles, parce qu’après tout, ils étaient toute une armée. Des mercenaires gratuits, tout offerts à la cause de l’Ombre, suivant de près les agissements de leur Maître pour mieux se repaître. Jamais vu des corbeaux aussi gras, pensa d’ailleurs le même homme en s’éloignant sans les quitter du regard. De l’autre côté du champ de guerre, le second homme, plus fluet et aux longs cheveux blonds, s’arrêta devant ce qui avait été la plus belle maison du village. Un manoir tout en hauteur, cossu, fait d’une pierre blanche que l’on ne trouve dans la carrière près du territoire de Terra. Il n’en restait qu’une pâle copie de lui-même, le feu ayant détruit la majorité de la toiture, et la charpente ayant emporté une partie de la façade après avoir été dévoré par les flammes. L’homme avança vers les portes fracassées, certain d’y trouver ce pour quoi il était là. Ses pas se firent légers. Ce n’était pas tant les survivants qui l’effrayaient – il n’y en avait jamais – mais les murs avaient été fragilisés par l’incendie. Il ne comptait pas mourir bêtement, et encore moins à cause de sa cupidité. Il avait certes besoin d’argent pour nourrir sa famille, mais sa mort ne leur apporterait pas le moindre sou. Il se fit léger sur le parquet grinçant. Son œil acéré s’attarda sur les tableaux, par curiosité, même s’il n’aimait pas trop en savoir sur les défunts. Un voleur ayant bien le droit d’être sentimental parfois… Quelques cadres encore en place offraient à la vue une belle Dame à la chevelure d’un bleu de nuit magnifique. La parure de diamant décorait sa superbe gorge. Ses yeux bleus semblaient intransigeants. La Dame était dure, mais d’une beauté implacable. Sur les autres, éventrés et brisés sur le sol, donnaient en spectacle des scènes de vie. La Dame partageait sa toile avec un homme robuste et élégant, aux cheveux blonds et aux yeux d’or. Ensemble, ils avaient au moins deux enfants, une fille et un garçon, tous les deux à la tête brune. Les sourires semblaient sincères, même si les peintres avaient toujours la manie de rendre les choses plus douces… La gamine devait avoir l’âge de son garçon. Il détourna les yeux en sentant son sang ne faire qu’un tour, avant de se trouver ridicule. « Tu t’fais encore du mal, mon pauvre Dmitri… » Le blond sursauta, se retournant prestement vers l’homme qui ressemblait à une montagne. « Gontran ! Annonce-toi p’tain, j’ai bien cru que j’allais t’tuer et vomir à la fois ! » « Pfft, t’as surtout eu vach’ment peur ouais… T’aurais vu ta tête… » Un nouveau sourire passa sur les lèvres épaisses du géant avant de s’effacer doucement pour revenir à une expression plus sérieuse. « Y a personne dehors. Ils sont tous morts. » Le timbre de sa voix était grave, profonde. C’était pas la meilleure idée qu’ils avaient eu pour se faire de l’argent, mais Dmitri avait besoin de liquidité assez vite, et lui… est-ce qu’il avait autre chose à faire que de courir à sa perte ? Le géant se racla la gorge : « On prend ce qu’on peut et on s’en va, avant qu’Il ne lui vienne l’idée de repasser par là. » Dmitri hocha la tête à son tour. Il suivit en silence le pas lourd de Gontran, restant dans son ombre, n’en sortant que pour attraper d’une main hésitante l’argenterie n’ayant pas ou peu fondue, tout ce qui pourrait être négocié plus tard. Le silence était pesant, mais ils commençaient à avoir l’habitude. Ils se pressèrent un peu, passant devant une première chambre à coucher où il n’y avait rien qu’un matelas éventré. Pas de sang. Dmitri se sentit presque rassuré, mais c’était sans compter le fait que Gontran s’immobilise sur place, obstruant la porte de la seconde chambre. Sa main se posa machinalement sur le pommeau de son épée. Le cœur du blond se mit à battre dans sa poitrine. La nausée grimpa, oppressante. Il se voyait déjà mort, des mouches plein les yeux, le contenu de son ventre étalé devant lui. « Gontran ? » Le géant ne répondit pas. « Gontran ? Tu fous quoi là ? » Le géant ne répondit toujours pas, mais il bougea. D’un pas seulement, en direction de l’intérieur de la chambre. Dmitri se mordit la lèvre, tentant de se persuader qu’il ne s’agissait que d’une mauvaise blague, mais ça n’en avait pas l’air. Au lieu de ça, Dmitri jeta un regard sur le côté et l’aperçut. Quelque chose était là. Toute petite et menue, ses longs cheveux noirs la dissimulant dans l’obscurité de la pièce. Seuls deux billes d’or brillaient vivement, jetant un regard terrible aux deux étrangers qui se présentaient devant elle. Il fallut quelques secondes de plus à Dmitri pour apercevoir le fer d’une épée qu’elle pointait devant elle, en leur direction. Une épée qu’elle tenait par le tranchant – non, ce n’était pas une épée, mais un reste d’une lame brisée. Dans son autre main enfin, elle tenait fermement quelque chose – une boule ? Une balle ? Un coussin ? Quelque chose d'important, qu'elle gardait jalousement. Gontran fit un pas vers elle, mais la gamine siffla à la façon d’un chat sauvage acculé. Ses yeux d’or s’ouvrirent davantage et ce malgré la douleur qui semblait la parcourir. Quelques rayons de lumière éclairèrent son visage barré d’une plaie profonde au niveau du nez, dévoilant le cartilage blanc sous l’épiderme. « Petite », la voix de Gontran se voulait douce, mais la gamine ne semblait pas les comprendre. Elle serra plus fort sa main sur l’épée, ravivant la douleur, laissant de nouveau du sang épais roulait sur le tranchant. La morsure de l’acier la réveilla, mais elle n’était pas assez en forme pour se redresser. Dmitri jeta un regard à la chambre. Tous les murs avaient été attaqués par les flammes, mais elle semblait intacte. Comme si elle avait été ignifugée… Il eut une petite moue dubitative, avant de reporter son attention sur elle. « Petite, nous ne te voulons aucun mal, allons… » Le géant avança d’un pas, avant de se suspendre. « Gontran… Gontran, r’garde à tes pieds… » L’homme brun s’arrêta et pencha la tête. Sur le sol, un tout petit corps gisait sans vie, mais surtout sans tête. Quand Gontran releva la tête, et qu’il posa son regard sur la chose qu’elle tenait fermement contre elle. Il comprit.
  3. Bon, bah j'serais Cheftaine. Puis bon, à vrai dire, m'en fou un peu, s'facile de dire " s'moi l'chef ", mais ça l'est moins après quelques dizaines de tonneaux :roll:
  4. De tels souvenirs doux. Intro [x] Le vent souffle lentement, et doucement, dans les plaines des Aurochs. Au loin, un des troupeaux se dessine, chaque individus cornus mesurant plus de deux mètres de haut au garrot et étant recouvert de longues fourrures protégeant du froid leurs carcasses musclées. Leurs grands gueules laissent échapper des bouffées d'air chaude, formant alors une vapeur blanche au contact de l'air frais de l'aube. Les Aurochs se réveillent. Un se démarque, plus gros que ses confrères, les cornes deux à trois plus longues et une fourrure plus foncée et plus fournie. La raie qui se dessine le long de son épine dorsale arbore un brun très clair, alors que la zone pâle autour de son museau est plus clair que celle de son dos. Il beugle fort, avertissant de son arrivé les autres peuplades bovines des plaines. Plus loin, derrière le troupeau, une grande forêt se dresse alors quà l'intérieur, on se prépare à l'offenssive des bêtes. Les ombres sont grandes, plus grandes qu'un humain pour les mâles, mais plus petites pour les femelles. Leurs yeux scintillent dans la nuit formant alors des lunes bleus ou couleur ambre, alors que leurs crocs dessinent un sourire sadique dans l'obscurité. Ils se déplacent lentement, suivant des yeux chaque mouvement du troupeau, gardant un autre oeil sur le clan même. Une première ombvre part, griffes toutes dehors alors que son pas se fait rapide et inaudible. Les autres suivent, se séparant alors pour former un cercle autour du troupeau qui commence tout juste à s'affolait. Les gros bovins meuglent de fureur et de peur, mettant alors les petites au milieu du troupeau avec les femelles pleines, tandis que les mâles de leurs cornes défient les agresseurs. Un détachement se fait, cinq individus se rapprochent du plus gros des mâles, du chef Alpha de la troupe qui menace et meugle. Les ombres s'agitent, découvrant leurs têtes en jetant leurs capes de fortune sur le sol. Ils forment comme un grand psectacle, mélange de rugissement, de grognement et de jappement pour certains. On claque des dents en essayant d'intimider l'adversaire. Et ça marche. Un premier se détache du troupeau, et les cinq individus se jettent desus, mordent à la gorge l'animal, en esquivant les longues cornes. L'aplha beugle, meugle, il s'affole, ses yeux se remplissent de folie alors qu'une ombre, plus grande que les autres, se montrent en face de lui. La chevelure rouge sang alors que ses yeux se dessine d'une même couleur, l'ombre sourit face au bovidé en furie qui agite ses cornes, laissant parfois sa gorge à découvert pour les attaques des fauves. Elle se rapproche, sortant de dans son dos une lance aussi longue que son corps, voir même plus longue, faîte d'un bois d'If dont le bout se finit en un silex affutait en pointe. Le corps longiligne de l'ombre se voûte, esquivant un coup de corne qui aurait pu lui être fatale, et elle profite de l'erreur de l'animal. D'un geste vif et rapide, sec et puissant, elle transperce la jigulaire de l'Aurochs Alpha. L'animal pousse un cri horrible alors que le fauve recule, regardant la carcasse s'agitait dans des spasmes brutaux. Les autres Aurochs s'affolent et commencent à se séparer, voyant leur chef tombait à genoux devant la grande ombre. Les autres fuient, trois sont interceptés dont un petit. Ils sont égorgés vifs devant l'Alpha. Les ombres se rapprochent doucement des carcasses mortes, alors que la grande ombre se baisse devant l'Alpha, planta sa main dans l'entaille tout juste faite au niveau de l'abdomen. Elle y plonge sa patte à la peau diaphane et en ressors le coeur déjà mort, ne palpitant plus sous ses doigts. Elle se relève, confiante, et se retourne. Les giclées de sang s'arrêtent et faiblissent, une grande marre se dessine autour de la charogne. La grande ombre pose alors l'organe sur le sol, sortant de sa poche une poudre de couleur ocre qu'elle secoue au dessus, déversant quelques grains qui colorent alors le coeur... Peu à peu, la poudre durcit et prend une couleur cramoisie. Après quelques minutes, le coeur devient pierre dont la couleur se rapproche vivement de celle d'un rubis. L'ombre se relève et tend la chose vers son suppléant, qui la prend et la pose dans un coffre. Elle se retourne alors devant l'animal mort, posant sa main dans la marre de sang, récupérant dans ses griffes le liquide vitale, et elle forme sur le front de l'Aurochs des signes mortuaires en même temps qu'elle récite une prière violente sur la mort et sur la descente dans l'autre monde, là où le Marcheur accompagne les âmes. Elle remercit l'animal de nourrir sa famille, elle lui prit le pardon et lui demande sa bénédiction pour manger sa chair, et elle lui promet enfin tous les honneurs que l'on peut faire. Aussi, dès que la main de l'ombre quitte la peau de l'auroch, des dizaines de gueules béantes aux crocs de nacre se jette sur l'animal, allongeant la fente, vidant ses entrailles que toutes les petites ombres se déchirent. La grande ombre ne bougea pas... - La chasse a été bonne encore aujourd'hui. - Oui, en effet... Le suppléant était alors tout près de l'ombre, lui tendant alors un bout de la cuisse du grand Aurochs. La grande ombre ne rechogna pas et prit alors la viande la regardant. Elle eut une grimace et regarda l'autre ombre. - Mais il faut se l'avouer, Lepta, la richesse de la terre disparaît peu à peu. Jadis, il n'y a pas si longtemps, l'on aurait eut un seul Aurchos pour nous tous, aujourd'hui, leurs tailles déclinent et nous en tuons trois à quatre à chaque chasses. Les troupeaux aussi changent, ils faiblissent, deviennent trop lents et trops maigres pour nous nourrir normalement. Les autres bovins ont fuient, le thon ne coule plus au fil de l'eau et nous n'avons pour poisson que ces truites rachitiques... Lepta, notre espèce se meurt chaque jour, un peu plus. Plus nous croissons, plus la nature meurt. Ledit Lepta ne disait rien. Il était de cette espèce d'ombre plus féline que canine, ont oreilles en forme de parabole, dont les crocs étaient petits et aiguisés. On le disait de la famille du Serval, et c'était pour cette raison que son nom fut Lepta. Il regarda ses pattes, griffaient et recouvertes de plaies. Plus ils avançaient sur les terres des Aurochs, plus la nature devenait violente et cruelle avec eux. Là-bas, tout était beau, tout était simple. Ici, rien ne subsistait de beau et de simple. Tout était affreux et sanguilonent. Combien de fois Lepta voulut hurler ? Combien de fois s'était il retenu ? Tant de fois où tout son courage s'évanouissait... Lepta se mit au niveau de la grande ombre et regarda sa troupe, joyeuse, dansant et chantant autour du feu qui s'était levé au milieu de la plaine. Certes, il faisait jour, mais qu'importe... - Arrive-t-il un malheur dans une ville sans que Cyr en soit l'auteur ? - Ne cite donc pas ça devant moi... Surtout en ces moments. Grogna la grande ombre. - Peut être que notre malheur est la volonté de Cyr, dans le fond, peut être que tout ça n'arrive que dans notre bien. - Personne, Lepta, personne ne peut décider qui vit et qui meurt. Même pas " votre Cyr ". - Votre Cyr... Il émit un petit rire. Fronsac, apprend que Cyr n'appartient à personne. - Tu ne comprends pas... J'avais pourtant cru à un moment que vous comprendrez que " votre puissance supérieure " vous aveuglez. - Et la tienne ? - La mienne ? Je n'en ai pas. - Pourquoi ces marques sur leurs fronts, pourquoi ces rituels ? - Pour les remercier... Lepta resta muet. Même après toutes ces années passaient aux côtés de Fronsac, il n'arrivait toujours pas à le comprendre. Il était à la fois distant et accroché, c'était une personne calme mais lunatique. Fronsac, quand à lui, se pensait et se savait surtout butter. Il avait des idéaux qu'il ne partageait qu'avec lui même... Il était accroché à ses croyances et à ses pensées. Si quelqu'un ne les partageait pas, alors c'était qu'il était aveuglé par la beauté d'autres cieux... Lepta était quelqu'un de soumis et de facile à corrompre... Un jeune, en somme. - Je suis désolé Lepta, mais tu sais que je ne supporte pas Cyr, et le culte que vous lui vouez. - Ce n'est rien... Que faisons nous ? - Nous allons camper ici, le temps de sécher la chair des Aurochs pour le long voyage qui nous attends, au moins jusqu'à demain. Nous repartirons vers l'Ouest après le déclin du soleil. Nous arriverons bientôt au Grottes de Lacroix, à partir de là, nous gagneront la Forêt de Lubac. Là bas, nos femmes pourront mettre bas la nouvelle génération de Quelard. - La Forêt de Lubac est a deux semaines de marche des Grottes, et d'ici, nous ne pourront les atteindre avant trois semaines. Dans cinq semaines, la pluspart des Quelardes auront mis bas, Fronsac. - Chaque femelles mettant bas avant la Forêt immolera son enfant, Lepta. - Tu n'y penses tout de même pas ? - Si votre Cyr existe vraiment, il épargnera la vie à vos enfants. - Mais Cyr n'a rien à voir dans tout ça ! Fronsac regarda Lepta avec un regard dédaigneux. Chaques personnes ici lui inspirait du dégoût. Tous s'étaient gavés, et après ? Avaient ils cherchés à garder la nourriture pour les jours qui s'annonçaient rudes ? Les grottes avaient été déserter, toutes, et ils pensaient tous passer sans que la faim ne les fasse tomber. Fronsac haïssait les gens simples d'esprit, il haïssait ce genre de gens. - Fronsac... Ca ne va pas ? Tu ne t'es pas remis de... Enfin... Tu sais... - Si votre Cyr existé, Lamie serait encore vivante, et elle porterait ma descendance. Et je ne vois pas en quoi je dois m'en remettre... - Tu ne t'en es pas remis donc... Fronsac gardait un regard sévère sur Lepta. - Lamie ne méritait pas ça, elle avait toujours prié votre Eternel, elle avait toujours été pieuse et saine. Jamais une parole plus haute que l'autre, jamais rien de méchant... Et... Et... - C'était un accident Fronsac. Rien de plus. Lamie a voulu cette mort, tu le sais bien, et c'est pour le bien de la Horde qu'elle a fait ça. Tu devrais comprendre son geste, elle voulait juste... - Ca suffit ! Le clan entier se retourna vers Fronsac qui avait levé la patte sur Lepta, qui lui, n'avait pas bougeait. Fronsac n'avait pas oublié les images, le sang, les cornes de l'Aurochs tranperçant le ventre de sa femme enceinte, transperçant à la fois sa chair et son sang qui serait nait il n'y a pas si longtemps... Non, il ne s'en était pas remis. Elle le hantait. Douce et rebelle, si tendre et déjà morte... Lepta ne disait plus rien, si son pelage n'était pas aussi foncé on aurait vu sa peau blanchir. - Ne me regarde pas comme ça, Lepta, tu le sais toi aussi. Notre race décline, elle meurt peu à peu, plus il y a de naissances et plus nos rejetons sont faiblards. Bientôt, ils ne sauront parler et marcheront sans cesse sur leurs quatre pattes. Le Sage de la Contrée des Cendres l'a dit, les premiers nés en Terre Fertile seront notre avenir. Si votre Sage a pris ma Lamie comme sacrifice, alors je prendrais vos bâtards pour une meilleure race. Lepta n'en revenait toujours pas comment la perte d'un être cher changeait un homme. Il en avait connu un, jadis, beau et fort, grand et puissant.. Et aujourd'hui ? Il était tout aussi grand et puissant, mais plus beau et fort. Non, les cernes marquaient sa peau, alors que sa chevelure et ses yeux éclaircissaient au fil des jours. La mort approchait pour l'humble Quelard que ce Fronsac était. Il était tellement différant de Lepta, qui lui appartenait à ces Quelard à la chevelure bleuté et aux yeux luisants comme des ambres. Non, personne ne pourrait remplacer Fronsac, il était Fronsac, le chef de Horde... - Lepta... Mange donc un peu, avant que tous ces incapables aient finis les Aurochs. Récupèrent le plus de viande possible, la traversée des Grottes ne sera pas d'une grande facilité, bien au contraire. Et remercie donc un peu ton Cyr pour le bienfait qu'il fait aux tiens. Fronsac tourna le dos à Lepta. Il n'était plus d'humeur à parler, plus d'humeur à rien en autre. Il en avait assez de tout ça, et Lamie lui manquait terriblement... Il ne pouvait vivre sans elle, pourtant le Sage l'avait condamné à une existence faite de soucis et de douleur pour le bien de sa Horde. Avait il mérité la maladie et la souffrance après tant d'année d'effort pour que les sienns vivent heureux ? Certainement pas. Il en avait assez... De tout. Il avait beau essayer de se rappeler, rien ne lui revenait. D'un côté, son père, Renard de sa puissance, d'un autre côté, sa mère, Renarde elle aussi. Et après, ses amis d'enfance, tombés uns à uns sous les griffes des Sangs froids, sous les cornes des Aurochs et sous bien d'autres armes de ses animaux dangeureux. Le monde était cruel, Fronsac le serait encore plus. .. Lepta & Fronsac
  5. Sha

    Commentaires HRP

    Eryas... Comem d'hab, on change pas, j'suis fan. :roll:
  6. Tu vois Tristana, moi j'ai une personnalité très différente de la tienne. Et je suis sûre que tu ne veux pas la voir. Et puis j'dis s'que j'veux, s'moi l'chef ! :roll:
  7. L'autreuuuh ! Elle écrit en rose ! Façon, le coeur de Naga l'est plusse joulie. Si les autres y disent ça, c'est juste pour les fesses de l'avatar. :roll: Bon, moi j'avais 700 pc à claquer depuis une semaine x) A gauche, c'est Ely et moi. :roll:
  8. Sha

    Tallulah

    Réussir ma vie... J'veux qu'on parle... Je me prostituerai... Pour la postérité... Les nouvelles de l'école... Diront que j'suis pédé... Que mes yeux puent l'alcool... Alors je serai vieux... Et je pourrai crever... Tadaaaaam ! Bienvenue ! 8)
  9. Sha

    Commentaires HRP

    Grand merci :oops: Quand aux RPs, j'aime particulièrement celui de la Noireaude, de Kynth, de ErasH, de Larn, de Uldaric et bien évidement de mon p'tit Kymyshou ^^ ! Grand bravo à vous, ça fait sourire de voir d'la bonne lecture !
  10. Sha

    Bouuuh, l'vilain!

    Bah alors dit pas que j'suis faible :x
  11. Sha

    Ambrienne

    Hello m'dame ! 8)
  12. Sha

    Kynth

    Orlando, j'le connais comme j'connais ma poche... Nah, je sais, j'en ai pas 8)
  13. Sha

    Bouuuh, l'vilain!

    J'suis pas faible... Fais l'chat ! :x
  14. Sha

    Une soeur.

    Une soeur. ( Juste car j'avais rien à faire xD ) ( Musique sur laquelle j'ai écris ^^ ) Tes belles plumes volent dans tous les sens. Ton pelage se tâche peu à peu. Qu'as-tu fait pour mériter cela ? Petite princesse, j'avais pensé que là où j'irais, tu me suivrais, mais non, ton esprit ingrat n'est pas aussi doux que tous se l'imaginaient, il est tortueux et mesquin. Danse ! Danse princesse ! Bientôt, le rideau rouge se refermera, et tu ne pourras plus jouer. Danse donc ! Amuse moi ! Je danse avec toi, et la danse est gracieuse. Entend la fine mélodie ? L'entends-tu ma belle ? Tes joues sont si rouges, tu rougis ? Est-ce la couronne d'épine que tu portes qui te met dans un tel état ? Oui, tu rougis de joie. La frénésie du violon nous porte, les pas un à un vienne seul. Ton épée frappe mes flèches, mais nous continuons. Tu me dois bien cela, une petite danse jeune Princesse. Une valse, un tango, qu'importe, tant que l'une de nous deux tombe. Joue encore ! Danse donc ! Parmis les étoiles, tu aurais pu brillait, bientôt c'est ta tombe qui brillera par la blancheur de la nacre qui recouvrira la pierre grise. Oui, certes, j'ai été bête de croire que toi, ma soeur, ma jumelle, mon sang et ma chair, mon ego, tu aurais pu me comprendre. J'ai été bête de croire à tes douces paroles quand ta main guidée la mienne, j'ai bien trop longtemps écouter ta voix, Maro, maintenant, tout cela doit cesser. Nous ne sommes plus des enfants, nous ne sommes plus des soeurs, tu m'as renié. Oui, pleure ! Pleure ! J'ai envie de goûter au goût saler de tes larmes, j'ai envie de hurler tellement tu m'as fait du mal ! Pourquoi ? Nous étions si heureuse ! Avec toi, je n'étais rien qu'une ombre, douce et docile. Mais moi dans tout ça ? Que suis-je ? Qui suis-je ? Je ne suis plus rien à cause de toi, ma mémoire s'est perdue dans la tienne, ma personnalité a fondu comme neige au soleil et s'est empreinte de tes mimiques. Oh Maro ! Si seulement tu m'avais comprise ! J'ai pourtant toujours été là, mais tu ne m'as jamais vu comme ta soeur, mais comme un pantin. Mais le pantin en a assez. Mes flèches te transpercent, et ton épée m'entaille, me déchire. La chair craque, le pelage rougit sous les effusions de sang. J'en ai assez vu, j'ai assez jubilé. Tu m'ennuies. Je bande mon arc, vise ton coeur, car c'est ici que tu m'as fait le plus mal, ma soeur. Je lâche. Mes flèches volent, trois, trois fines pointes de fer, et chacune d'elles viennent s'enfoncer dans ton petit coeur. Oh Maro ! Si seulement tu m'avais écouté... Tu aurais su qu'il était facile de me dresser... Mais ton manque de gentillesse envers moi à fait devenir tigre le petit chaton. J'ai trop subit. Je m'approche de toi... Tu étais si vulgaire, si vicieuse... Je te regarde de haut, haut en couleur. Toi le cygne... Un cygne, oui, c'est à ça que tu me fais penser avec ton pelage blanc, devenu rouge, avec tes yeux bleus. Je ne supporte plus ton regard. Je tourne la tête. Si tu savais... Je te haïs. Je m'en vais... Je te laisse pour morte... Tu le seras ma soeur. Tu le seras... Plus tard...
  15. Sha

    Kynth

    XD Ah ! Ouff !
  16. Sha

    Kynth

    Sale vert... J'aurais du le savoir pourtant ! Un comme Sila, ça ne fait jamais bon ménage... Namého ! Olé olé ?! Où que ça ?! Moi ?! Je suis OUTREE, je ferais jamais ça... 8)
  17. Sha

    Bouuuh, l'vilain!

    Donc tu perds un Sha... 8)
  18. Sha

    Bouuuh, l'vilain!

    Haaaan, toi t'es obligé de partager, sinon tu perd un sha Pas une grande perte, on le sait assez... :roll: 8)
  19. Sha

    Kynth

    Tsss, vilain menteur :roll:
  20. Sha

    Bouuuh, l'vilain!

    J'partage pas, avec personne 8)
  21. Sha

    Bouuuh, l'vilain!

    ... * essaye de comprendre tout ce ramassis de parole * ... Moi j'partage pas avec les blondes, d'abord. 8) Puis on me saigne pas, s'moi qui saigne Larn ! Si on me saigne, je saigne... Oui, oui, t'as bien compris l'elfe là bas. Et puis, on va s'calmer, personne y me saigne 8)
  22. Sha

    Kynth

    Larn... Calme toi chou... Tu sais bien que jamais je n'aurais fait ça T'as pas d'preuve Zaza
  23. Sha

    Shuyen

    Y m'rappelle quelqu'un... Quelqu'un de ... Mouai. Bienvenue
  24. Sha

    Sha...

    Biarre, bizarre... J'voudrais bien vous y voir moi ! Vous savez ce que c'est que de décrire une personnalité si complexe que la mienne ? Et puis, pour en soulageait certains, s'pas moi qui l'a écrite la fiche là, c'est celle de derrière. Elle est plusse compliquée que moi, mais elle écrit moins bien. :roll: Larn... Torak... :twisted: L'autreuuuh, elle m'appelle petite... J'suis pas petite ! Disons que le mètre 70 est encore à venir dans ma future poussée de croissance miraculeuse... T.T Edit : N'Ara, joli vava... le mien arrive Sinon, bah, shalut tous
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