Aller au contenu
Terre des Éléments

Sheelah

Membres
  • Message(s) posté(s)

    80
  • Inscrit(e) le

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Sheelah

  1. Je ne sais comment réagir. Je suis pour le moment trop étonnée pour être en colère comme l'est Suyvel. Un étrange vide, que Kaimi a créé en se suicidant, se fait de nouveau sentir. Je ne peux cependant pas abandonner. Et puis, cela n'est pas vraiment dans mon caractère. Je n'ai de toute façon sûrement pas fait tout ce chemin pour repartir. Pas moyen. Encore une fois, Suyvel me montre un soutien indéfectible, et cela me fait un bien incroyable. Et fait grandir le respect que j'ai pour elle. Je ne comprends guère pourquoi elle semble toujours chercher la petite bête avec Vandil, qui ne semble pas la porter dans son cœur non plus. Sans doute une vieille rancœur entre eux. A une autre occasion, cela m'aurait plus irrité qu'autre chose, mais, en écoutant attentivement, je me rends compte que cela sert à mes affaires. Mes yeux ne lâchent plus ceux de Vandil. A présent qu'il a commencé à parler, je ne vois pas comment il pourrait ne pas continuer. Ce serait comme entamer une chanson sans la finir, ou... Ou montrer une bouteille d'alcool à Yareth, mais ne pas la lui donner. Oui, voilà, ce serait la même chose, la même sensation, aussi étrange que cette comparaison puisse être. Fort heureusement, Vandil reprend son discours. Mon être est entièrement tourné vers lui. Je suis dans l'expectative. J'attends, j'attends. Je bois ses paroles, les écoute avec une attention accrue, bien décidée à comprendre le moyen qui existe, et à trouver une solution pour que nous puissions, à notre tour, entrer là-dedans. De nouveau, l'elfe renouvelle son offre, me proposant encore une fois de me suivre. Les battements de mon cœur s'accélèrent tandis que je prends conscience de la chance que j'ai. Je n'arrive pas à comprendre ce qui peut le pousser à vouloir m'aider avec tant de fougue. Pour Suyvel, les choses me semblent plus simples. Elle connaissait Kaimi, elles étaient amies. D'après ce que je connais de leur relation, il est plus que logique que Suyvel veuille retrouver le diadème. Mais pour Vandil, les choses me semblent plus complexes. Le doute me tiraille. Je jette un coup d'œil au campement orque, le corps nerveux, le pied tapant sur le sol. Je n'aime pas ce genre de situation. Pas du tout. Ce n'est pas ainsi que les choses devraient se passer. Qui suis-je pour décider ainsi de la suite des évènements ? Qui suis-je pour mener avec moi deux personnes, peut-être à leur perte ? Je n'aime vraiment pas ça. Ce sentiment. Cette impression de devoir choisir, d'être en position pour. De trouver la meilleure solution, pour tout le monde. Je pourrais, pourtant, faire un choix égoïste. Décider de les envoyer chercher le diadème, me le ramener, au péril de leur vie. Sans doute Vandil irait-il. Un je ne sais quoi dans mon regard me le fait penser. Mais je n'ai pas envie de rester en arrière. Pas envie de les envoyer à la mort, même si je ne les connais que peu, même si je ressens une espèce de jalousie à l'égard de Suyvel. -Pourquoi... Pourquoi ne pas créer une diversion ? Vous vous postez à une entrée du camp, vous faites un tapage d'enfer, vous allumez des feu... Et pendant que vous attirez les orques d'un côté, j'entre dans le camp par un autre pour... Mais je n'ai pas le temps de finir ma proposition qu'un chœur de « sûrement pas ! » m'arrive au visage. Un léger sourire sardonique apparaît à mon visage lorsque je me rends compte que, finalement, ils savent parfois mettre de côté leur petite querelle. Cependant, la réalité me revient rapidement à l'esprit, et le sourire quitte mon visage. -Bon bon... Je n'irai pas seule. Pendant un petit moment, nous tombons dans un silence me permettant de réfléchir à une solution pour entrer là-dedans. -Et si... Et si on tuait des orques, que tu leur enlèves la peau et qu'on s'en vête ! Le regard que Suyvel me jette me semble... Déconcerté. L'idée m'a l'air pourtant bonne. En agissant ainsi, ils ne pourront pas "“ trop vite "“ deviner que nous ne sommes pas des leurs. -Je ne suis pas tanneuse, mais herboriste, me répond-elle calmement. Sa réponse me cloue sur place. Je ne m'y attendais absolument pas. En fait, je n'avais jamais vraiment réfléchit à ses passe-temps. Je me demande ce qui a pu me faire penser qu'elle pouvait préférer tuer et dépecer des bêtes plutôt que récolter... -Ah... Ça va être plus compliqué dans ce cas. Suyvel semble réfléchir un instant puis répond : -Et si nous entrions simplement de nuit, le plus discrètement possible ? C'est, à peu de chose près, ce que Vandil avait proposé, il me semble. Et aussi la seule solution qui me semble faisable. Ou du moins, un peu plus que celles que j'ai proposé. C'est un peu dommage, j'aimais bien l'idée de me déguiser. Mais nous n'avons pas des jours et des jours devant nous. Qui sait combien de temps ils vont continuer à m'aider ? Je n'hésite que très peu de temps. Un hochement de tête pour leur dire que je suis d'accord, et Vandil prend les devants, une nouvelle fois. J'adresse un léger sourire à Suyvel, sans trop savoir pourquoi, et me remets à marcher derrière l'elfe. Personne ne parle, je les sens tous les deux concentrés. Tout en marchant, Vandil ramasse, cueille, coupe diverses plantes, il m'en passe certaines. Que je mange celle-ci pour avoir de l'énergie. Que je passe cette autre sur ma peau pour que mon odeur soit moindre. Je le vois tenter un regard vers Suyvel, mais quelque chose dans son allure le dissuade de lui donner des choses. La nuit tombe lorsque nous arrivons devant l'ouverture dont l'elfe nous a parlé. Mon cœur bat à toute allure. L'angoisse me saisit. J'ai l'impression de me jeter dans la gueule du loup. Mais il le faut. Pour Kaimi.
  2. Hum... Je suis contre la fermeture de la criaillerie, et contre les black liste (même si parfois, j'apprécierais de ne plus voir certains parler sur le chat). Pour ta solution de faire une criaillerie où nous inviterions qui nous souhaiterions, je trouve ça... Limitant. Dans le sens où nous ne pouvons pas savoir ce que untel va nous apporter. Beaucoup de gens se rencontrent sur la criaillerie, et avec ton système, ils n'aurait pas forcément eu l'idée de se parler. C'est vrai qu'en ce moment, ce n'est pas forcément toujours la joie, cette criaillerie, mais de là à fermer à ce point les portes... Je trouve ça dommage.
  3. Doucement, la nuit quittait le monde. Le lointain s'éclaircissait de minutes en minutes, rendant ma marche plus aisée. Quand le ciel est suffisamment clair pour me permettre de lire, je brandis devant moi un parchemin et me mets à lire avidement. Comme à mon habitude, trop concentrée sur ma lecture, je me prends les pieds dans quelques rochus. Cela n'est cependant guère important, comparé au parchemin que j'ai trouvé à la bibliothèque de Melrath. Je continue ainsi de lire tout en me dirigeant vers notre forteresse. Je ne sens pas le froid qui accompagne sans cesse le dragon, aussi n'est-ce pas la peine que je lève les yeux du parchemin. Du bout des doigts, je cherche la porte, et tombe sur quelque chose de... Visqueux, mou... Quittant à regret des yeux mon parchemin, je fixe la porte, et vois l'espèce de crapaud qui pendouille, accompagné d'une lettre. Qu'est-ce que c'est que cette façon de faire ? Sûrement un nécromant, je ne vois personne d'autre pour avoir de telles idées. Un crapaud ! Non mais vraiment... Poussant un soupir, je me décide à plier mon parchemin, le ranger puis à me saisir du crapaud, étrangement attaché à la porte. C'est alors que je vois qu'il a quelque chose dans la bouche. Ouvrant la porte d'un coup de hanche, je me saisis du parchemin, une légère grimace au visage devant l'espèce de bave qui en coule. C'est absolument dégoûtant... Je le tiens du bout des doigts, et vois alors Alexane qui dort encore. Un grand sourire au visage, je pose tout doucement le crapaud sur elle, assurée qu'elle y verra un bon présage (après tout, on m'a écrit une lettre avec un crapaud, ça ne doit pas être autre chose qu'une bonne chose). Me redressant, j'aperçois un peu plus loin Elessar. Ses yeux suivent mes mouvements, font apparaître une légère rougeur sur mes joues "“ non pas parce que je me sens coupable qu'il m'ait vu poser le crapaud sur la Chancelière, plutôt parce que, depuis notre balade aux cimes, mon corps semble réagir plus vivement à lui. Un petit sourire vient rejoindre le rouge aux joues, et je me déplace rapidement vers lui, lui montrant fièrement le parchemin. -On m'a écrit une lettre ! Lui dis-je, toute contente, mais veillant à ne pas parler trop fort. Son regard sur moi se fait curieux, et l'Unique sait combien j'aime pouvoir lire quelque chose sur son visage, dans son regard. J'ai même l'impression... Mais. Non. Ce n'est pas possible voyons. Mais quand même. Serait-ce... Serait-ce une trace de jalousie que j'aperçois ? Ma poitrine se noue douloureusement, mais d'une douleur des plus appréciable. Si j'ai raison, s'il est réellement jaloux... Enfin, je le savais bien, je veux dire... Il m'avait déjà dit ce qu'il pensait ressentir pour moi, mais... Et puis, le baiser Sheelah, le baiser. Penses-tu réellement qu'il soit homme à embrasser pour rien ? J'essaie de ne rien montrer du ravissement qui s'empare de moi, mais il a sans doute remarqué que mon cœur bat bien plus vite qu'à l'ordinaire. Oui mais... Il pense peut-être que la cause en est uniquement la lettre... Et je reste là, à ses côtés, fixant la lettre d'un regard vide. Que c'est compliqué les choses de l'amour... Je n'y connais presque rien, et il n'a pas l'air d'en savoir plus que moi. Et toute chose, en tout temps, nous empêche de nous rapprocher plus, alors même que je ne désire que cela. Et sa survie, et son bien-être... Mais il a autre chose en tête en ce moment. Je le vois bien, il passe toutes ses journées assis à son bureau, à écrire encore et encore. Je l'observais de loin, un peu cachée, tout en sachant très bien qu'il me savait là. Je l'observais, et je me sentais jalouse de cette personne à qui il écrivait. Et je me mettais à rêver, encore et encore... M'enverrait-il un jour de telles lettres ? Et puis, la réalité a pris le pas sur le rêve. Je n'avais aucune envie qu'il m'écrive de telles lettres non. Absolument pas. Car alors cela signifierait que j'avais perdu son estime et sa confiance, et cela, je ne pouvais pas me le permettre. Je me souviens encore de mon ébahissement à la lecture de cette lettre qui m'avait tant donné envie, et qui n'était en rien une lettre. Alexane m'avait menée devant son réquisitoire et m'avait laissé lire ses mots. Et encore et encore, ses mots me parlaient, m'enivraient. Je restais là à lire, à relire certains passages qui me marquaient plus que d'autres, à m'éblouir de la dextérité dont il faisait preuve, et qui me manquait tant. Une fois encore, ses mots me conquirent, moi qui était déjà sienne. Et voilà qu'une autre personne que lui m'écrit... Je n'ai toujours pas ouvert la lettre, et Elessar attend calmement à mes côtés, sans me presser, alors qu'il doit brûler d'impatience à l'idée de savoir qui peut bien m'écrire. Alors, je me décide à ouvrir le parchemin. Mes yeux se posent directement sur la signature. -Mon dévoué Skelderane... La surprise doit se lire sur mes traits. Je n'ose pas regarder Elessar, penche un peu plus la tête pour que mes cheveux glissent et cachent mon visage. Qu'il ne voit pas la rougeur, bien différente de tout à l'heure, qui s'étale sur mon visage. Je reste un moment silencieuse, puis entreprends de lire à voix haute la lettre. La première phrase me surprend plus encore. Il me semble avoir entendu parler de cet homme, et d'autres inconnus avant lui m'ont prêté des propos plus ou moins identiques, mais les entendre ainsi, dans l'état actuel des choses... -... Sieur nommé Elessar Dîn... Ah... Je stoppe ma lecture, retrouve le regard d'Elessar. -Je me demande s'il a du faire des recherches, pour savoir si bien dire votre prénom... Je toussote légèrement, reprends ma lecture, pour la stopper quelques mots plus loin. Je regrette tout à coup d'avoir commencé la lecture à voix haute. Il aurait été plus simple de lire d'abord, puis de le laisser lire. Je toussote de nouveau et reprends : -... Cher à ... Cher à votre cœur, ... Je continue de lire rapidement la suite, ne comprenant toujours pas le pourquoi de cette lettre. Il parle alors de Suyvel, et je comprends soudain d'où j'ai pu entendre parler de lui. Je ne comprends absolument pas de quoi il parle cependant, et dois relire une nouvelle fois le passage avant de comprendre. Je relève alors vivement la tête, afin de le regarder. Je n'arrive pas à déterminer ce que je ressens à cette lecture. Je voudrais bien dire quelque chose, mais je remarque alors l'air d'Elessar. Il y a un tel... Dégout. Oui, ce doit être, ça, je ne vois pas comment appeler autrement ce que j'arrive à lire sur son visage... Alors, sans comprendre pourquoi, je me mets à rire. Un rire... Libérateur. Un rire comme je n'en ai pas eu depuis quelques mois. Un rire qui me fait oublier la douleur liée à ma maladie. Des larmes perlent même à mes yeux tellement je ris. Du dégout, bien sûr. Je ne le crois pas capable de réagir autrement, de voir toute l'étrangeté que les mots de cet homme revêtent. Tout ce qu'Elessar voit, c'est que l'homme insinue qu'une elfe noire pourrait lui plaire. Quand bien même je connaisse Suyvel, quand bien même nous avons lié une espèce de lien étrange dans cette forêt, quand bien même elle puisse être très agréable, Skelderane parle ici du Dîn. De l'inquisiteur. Et quand je vois la réaction de tous ces gens à son réquisitoire, la lettre de Skelderane... Je me rends compte que les gens ne le comprennent pas. Ce qui ne m'étonne pas tellement. Long est le chemin vers la vérité... Je me force alors à reprendre ma lecture, ponctuée de mon rire. Rire qui disparait lorsqu'il me propose de m'occuper davantage des passions d'Elessar, si je lis bien la chose. Mon humeur change subitement. Devient hargneuse lorsqu'il insinue qu'il pourrait tuer Elessar. Je pose violemment le morceau de parchemin sur la table et entreprends d'y répondre à même le verso. « Skelderane, Je vous remercie de vous préoccuper avec tant d'intérêt de ma situation, alors même que nous ne nous connaissons pas. Aussi, nonobstant certains propos que vous me tenez, ai-je pris la peine de vous répondre. Tout d'abord, je tiens à vous assurer que les propos du Dîn n'étaient en aucun cas séducteurs. Je ne remets pas ici les qualités, tant physiques que mentales, de Suyvel, que j'ai eu l'occasion de côtoyer de longs jours durant. Cependant, ainsi est le monde, et vous pouvez le voir depuis quelques temps déjà : les gens n'ont pas les même goûts, les même avis sur les choses nous entourant. Sachez que je n'apprécie guère la teneur de vos propos qui, s'ils semblent partir d'un bon sentiment, en arrivent encore et toujours à des menaces de mort. Je ne saurais réfréner ni ses propos, ni ses passions (qui, je le répète, ne sont pas dirigées vers Suyvel), pour la simple raison que c'est ainsi que je l'aime, et qu'il me semble que l'amour ne passe pas par la censure. J'espère que cette missive vous rassurera sur les sentiments du Dîn à l'égard de Suyvel, et vous enlèvera cette envie de crucifixion à son égard. Sheelah. » Le parchemin de nouveau enroulé à la main, je m'apprête alors à sortir pour porter le message à la forteresse du Souffle. Je jette un dernier regard à Elessar. La missive de Skelderane a eu au moins un effet sur moi. Je repense à sa phrase, peut-être à m'en occuper d'avantage... Mais je n'ai jamais osé jusque-là. Jusque-là... Un petit sourire malicieux aux lèvres, je m'approche alors de Elessar, me mets sur la pointe des pieds. Et dépose un tendre baiser sur ses lèvres. Puis, sans attendre de voir sa réaction, je sautille vers la sortie, bien décidée à porter réponse à ce nécromant "“ avec de la lavande, et non pas un crapaud...
  4. Je le savais vaguement, mais cela ne m'empêche pas de proposer quelque chose non ? Je ne sais pas à quoi va ressembler ce que certains sont en train de tester, je propose juste de nouvelles idées, auxquelles les admins ont peut-être déjà pensé, qui intéresseront peut-être, ou qui n'intéresseront peut-être pas, mais je propose... Ce n'est pas ce que tu souhaitais, que les gens du jeu réfléchissent pour le jeu ?
  5. Merci Ardy =) J'ai oublié de dire un truc, je me disais que ce serait bien aussi qu'on puisse faire ça n'importe quand contrairement aux anciennes luttes et salles du temps. Dès que ya des équipes, ou que quelqu'un s'en prend à l'honneur d'un autre, ou pour l'envie...
  6. J'ai eu une petite idée, mais je ne m'y connais pas trop en code et en pvp, donc je ne sais pas du tout si c'est faisable ou intéressant pour les joueurs, mais bon... Je perds rien à proposer je suppose. Donc... Ce serait un mélange entre le dojo, les luttes et la salle du temps. Pourquoi pas reprendre les maps déjà créées pour, ou en créer d'autre (mais bon, je pense que cette question-là, c'est pas trop la peine d'y réfléchir de suite puisque c'est qu'une idée). En fait, mon idée, ce serait de faire un espèce de mélange avec les trois dits plus hauts, avec un but rp (même si vous n'êtes pas obligés de suivre un rp pour y aller). Il y aurait plusieurs possibilités de salles de combat. J'ai pensé à celles-ci pour le moment : - Une salle pour combat entre factions : comme c'est parfois compliqué de se croiser sur les maps quand on est en guerre, l'idée serait de se battre là-dedans. Comme conditions, il faudrait au minimum deux personnes. Le max serait à définir par les factions, du moment qu'il y ait le même nombre de joueur dedans. - Une salle pour duels : l'idée rp c'est « untel a attaqué mon ami, je le défis en duel », ou « on a un conflit, voyons qui est le plus fort sur le tatami », etc. Donc là, ce serait soit en un contre un, soit en deux contre deux (bon, il pourrait y avoir plus si l'idée plait bien sûr) - Une salle pour les Dieux (dans l'état actuel des choses, il serait intéressant de proposer, bien entendu, les quatre dieux élémentaires, mais aussi l'Unique, et... Personne. Parce que des gens pourraient vouloir lutter contre les Dieux, en tant qu'Athées par exemple). Pour cette salle, je ne sais pas trop s'il faudrait avoir le même nombre de joueurs. Disons que cette idée de nombre identique fait que (dans mon esprit en tout cas, comme je n'ai jamais vraiment fait du pvp actif, je ne saurais pas dire si c'est exact ou pas...) les équipes peuvent avoir le même nombre de chance... Pour cette salle, s'il y a plusieurs équipes de créées, on pourrait imaginer que les combattants des différents Dieux ou Athées combattent tous ensemble (comme pour la salle du temps quoi). Après, à eux de voir comment ils veulent jouer, avec qui ils veulent s'allier temporairement pour gagner. Je ne sais pas trop comment faire pour que les équipes soient bien de même nombre. Peut-être créer un truc par code ou je sais pas quoi, des groupes par exemple, ce qui ferait qu'une fois le groupe complet, la suite est accessible. Et... Autre idée qui me vient, si créer des groupes est possible pour ce genre de salle, pourquoi pas changer la criaillerie de zone par « criaillerie de groupe » afin que les personnes d'un même groupe puissent communiquer via le jeu de la stratégie ? Ensuite. Je trouve ça un peu trop simple le principe « je te tue tu t'en vas ». Et très ennuyant. Surtout quand on est motivé, mais qu'on ne sait pas pvp, ou qu'on ne tape pas bien, ou qu'on a une connexion un peu nulle, etc. Donc... Je pensais que dans ces salles, on pourrait penser à un autre système pour définir qui gagne. Par exemple, par un système de points. Tu tues un ennemi, tu rapportes « x » points à ton équipe. Si tu meurs, tu reviens (après un temps que l'on peut définir) et tu peux à nouveau tuer. Ou ! Soigner. Car oui, tu peux ne pas avoir envie de tuer, mais aider ta faction ou ton Dieux (ou ton Athée), et si tu soignes tes compagnons, tu les aides à ne pas mourir, et à tuer, donc à gagner des points, donc à gagner. Je ne sais pas trop combien de points on pourrait mettre par contre. Après, pour les duels, cela pourrait être choisi d'un commun accord. Soit on fait à celui qui meurt le premier, soit on fait avec ce système de points. Il faudrait aussi réfléchir à si l'on perd quelque chose dans ces endroits. Perdre des objets, je ne sais pas si ça aurait du sens. Perdre de l'argent... Je pense que ça, ça pourrait se faire pour les duels "“ par exemple les personnes qui se provoquent en duel définissent une somme, que le gagnant récupère. Et l'xp, je ne sais pas ça. J'aurais tendance à penser que ça pourrait démotiver, donc je vous laisse le soin d'y réfléchir. Une autre question qui me vient à l'esprit. Est-ce qu'on laisse tout le monde au niveau qu'il a, ou est-ce qu'on fait monter tout le monde de niveau (ou baisser) pour que les combattants soient au même niveau ? Ça pourrait être une option à choisir ça, par les joueurs, au lieu de l'imposer. Une fois que tous les points sont atteints par un côté (après si les points vous gêne, on peut essayer de trouver autre chose), les duels sont finis. Là, je me disais que les gagnants pourraient avoir un gain, quelques po, des petits drops (des feuilles de feuillus, des pinces de scarabées, des écailles de poissons). Ou des plus gros, mais bon, ça, je préfère vous laisser en discuter si l'idée vous plait, parce que personnellement, je n'ai jamais trop aimé l'idée d'avoir de grandes récompenses pour ce genre de choses. Surtout que, si on suit mes idées rp du début, la seule qui mériterait vraiment une récompense, c'est la lutte pour les Dieux ou les Athés, car là, on pourrait dire que les Dieux donneraient des récompenses. La récompense pour le duel serait d'avoir, à mes yeux, prouvé à son ennemi qu'on est plus fort (sur le moment en plus, dans d'autres circonstances, ça n'aurait peut-être pas été identique), et idem pour les factions. Là, ce ne serait pas des récompenses, mais des choses mises en jeu au départ (comme dit plus haut avec la perte d'argent). Donc, selon moi, les luttes pour Dieux et Athés seraient les seules à « mériter » de réelles récompenses. Je pousserais même le vice en disant que, selon qui gagne, il faudrait des récompenses particulières (du genre, les eaux gagnent, ils gagnent un truc en rapport avec l'eau, mais pour les athés, je sais pas trop ce qu'ils pourraient gagner). Cependant, j'ai un peu peur que ce soit un peu compliqué à mettre en place pour les admins... Voili voilou...
  7. Sheelah

    Uchronie

    Partie 2. L'amour est douleur. Il me laisse clouée sur place, incapable d'agir. Je ne sais pas agir. Je me laisse porter. Je ne sais pas m'imposer. Et comment le pourrais-je ? Comment pourrais-je lui imposer mon amour, alors que je sais qu'elle ne n'aime pas ? Ou du moins, pas comme je l'aimerais. J'aimerais lui hurler que je ne veux pas qu'elle prenne soin de moi comme ça, comme d'une enfant un peu récalcitrante. J'aimerais lui crier que je veux qu'elle m'aime. Que je veux être la première dans sa vie. Je veux tout d'elle. Absolument tout. Et la force de mes sentiments me fait peur. Est-ce ainsi l'amour ? Cela doit-il réellement faire si mal ? Tant de mal... Mon cœur est douloureux. Bien plus que lorsque mon père est mort. Je regarde mes mains. Mes poignets, mes avants bras. Ils portent les stigmates de ma lutte pour sauver mon père. Lutte inégale. Que vaut une petite fille contre les éléments réunis ? Contre les Dieux ? Mais j'ai grandi. Oui, j'ai grandi. Mais au fond, je suis toujours une petite fille. Je ne sais toujours pas lutter contre ces maudits dieux. Pourquoi faut-il qu'elle croit tant en Fimine ? Qu'elle ait tant besoin de cette Déesse ? Elle ne devrait avoir besoin que de moi ! Comme moi je n'ai besoin que d'elle ! Qu'importe un Dieu que l'on ne pourra jamais toucher du doigt ? Ne voit-elle pas que je pourrais lui donner bien plus que Fimine ? Que connait-elle de l'amour, cette Déesse ? Elle donne aux plantes et aux animaux, mais aux Hommes, que leur donne-t-elle ? Et à Kaimi, que lui donne-t-elle ? Je n'arrive pas à comprendre. Je cherche pourtant. Encore et encore. Et je me torture l'esprit. Je me fais mal. Mes crises sont plus rapprochées, me laissent pantelantes, à moitié détruite. Fichue maladie. Maladie de la terre. Je me retrouve enchainée. KAIMI ! Je te veux Kaimi... Je te veux mon amour... Et je murmure des mots doux que personne n'entend. Personne... Personne... Et je pleure sur les mots qu'elle m'écrit. « Sheelah, quand je dis quelque chose comme ça et que tu ne réagis pas, j'ai l'impression que tu subis ce que je te dis comme une fatalité, et que tu ne veux pas te prononcer, jugeant que c'est inutile. En fait, tu me dis rarement ce que tu ressens. » Mais ne comprends-tu pas Kaimi ? Ne comprends-tu pas... J'ai l'impression que je n'ai pas de place dans la vie que tu te crées. Je me sens si loin de toi, si loin de tout ça. Et le monde est si vaste... Je ne peux te chercher partout, pas dans l'état dans lequel je me trouve. Je suis trop faible, trop désespérée. Et toi tu m'échappes, encore et encore. Tes mots se font de moins en moins nombreux. Tu dis que tu veux me libérer, mais me libérer de quoi ? Kaimi ! Je te veux toi ! Juste toi ! Je me fiche des Dieux ! Et le coup de massue tombe. « C'est un peu dur de dire ça Sheelah, mais sans Fimine dans ma vie, on aurait sans doute pu vivre un beau truc. » Et puis. Le silence. L'amertume. La rage. La douleur. Trouver un coupable. Rejeter toute la faute sur lui. Car même abandonnée, je ne peux détester Kaimi. Je l'ai trop aimé. Je l'ai trop aimé... Je ne sais même plus quand j'ai commencé à parler au passé. Le coupable est tout trouvé. Fimine. La rage est là, bien ancrée en moi. Elle me porte. Je ne suis plus une petite chose fragile. C'est moi à présent la guerrière féroce. Et je ne ris plus de ce surnom. Je ne sais même plus ce que sourire veut dire. Je ne suis plus faible Kaimi. T'aimer aura au moins servi à ça. Mais qui s'en féliciterait ? L'amour n'apporte rien de bon. Rien de bon... Et je ne peux pas faire payer Kaimi. Jamais. Bien que son silence soit un crève-cœur, ses mots, ses sourires dansent en moi. Ce n'est pas de sa faute, elle a été abusée. Elle était faible, elle aussi. Mais je m'en suis sortie. Je me suis libérée de ces Dieux perfides. Et je dois libérer tous les autres. Il faut qu'ils sachent, qu'ils voient la vérité. Qu'ils s'en libèrent. Nulle place en ce monde pour les aveugles. Ainsi parlera le Dîn, cet Elessar rêvé quelques mois plus tôt, avant l'abandon de Kaimi. Il aurait mieux fallut qu'elle meurt... Car elle a fait de moi cet être sans cœur.
  8. Sheelah

    Uchronie

    Et si Kaimi, au lieu de mourir, avait abandonné Sheelah ? Partie 1. (Ecrit à quatre mains, si je peux dire ça comme ça. La plupart des répliques viennent réellement de Kaimi.) Une main se pose sur mon épaule, me sort du sommeil dans lequel je suis plongée. Je distingue une voix, mais j'ai du mal à me concentrer sur ce qu'elle dit, encore engourdie que je suis par la torpeur de la nuit. Je me laisse lentement tomber sur le dos, quittant ma position fœtale que je prends bien souvent la nuit. Son visage, souriant, m'accueille. Ce visage que je prends comme une claque m'étourdit. Je me sens gourds, ne sais comment réagir. Ce n'est tout bonnement pas possible qu'elle soit là, devant moi, avec ce rose aux joues, ce regard pétillant. Elle a l'air si vivante... D'une main tremblante, j'effleure son visage sur lequel passe un éclair d'étonnement. Parce que j'ose la toucher, ou parce que mes yeux sont remplis de larmes ? -Tu es là Kaimi ? A ma voix tremblotante me répond son rire. Ce rire... Depuis combien de temps ne l'ai-je pas entendu ? -Bien sûr que je suis là, petite chose fragile... -Ne m'appelle pas comme ça ! Je me redresse un peu sur mes coudes. Comme ce rêve m'a l'air réel. J'ai déjà rêvé d'elle, mais jamais avec tant de précision. -Et comment veux-tu que je t'appelle ? Après tout, c'est bien ce que tu es... Une petite chose fragile qui s'endort n'importe où. Son visage s'assombrit un instant. -Et manque se faire tuer par des orques. Mes sourcils se haussent d'étonnement. Rapidement, je me redresse tout à fait et observe les lieux. Je n'arrive pas à comprendre ce que je fais ici. Comment se fait-il que je me trouve près de la fontaine, dans la forêt d'Irliscia, alors que je me trouvais dans la forteresse des Sentinelles ? Je porte une main tremblante à mon front, jette un regard éberlué à Kaimi. Je ne comprends pas... Je ne comprends pas... Je n'ai pourtant pas changé le traitement que je prends. Je n'ai pas ingéré de nouvelles plantes dont je ne connais pas encore les effets. Pourtant, il semblerait que je sois soumise à de graves hallucinations, et au somnambulisme aussi... Comment expliquer sinon que je me retrouve ici, sans me souvenir d'y être venu. Et que Kaimi soit devant moi, semblant tellement vivante ? J'observe de nouveau les lieux, étonnée de voir les arbres si verts, tant de fleurs tout autour de nous. Pourtant, il me semblait... Une main sur mon visage me fait sursauter et perturbe mes pensées. Kaimi me regarde, l'air préoccupée. Sa main est fraiche, m'apaise. Je ferme un instant les yeux, laisse échapper un soupir. Je ne comprends toujours pas ce qu'il se passe, mais elle est là, et c'est tout ce qui compte. Je n'ose pas la toucher de nouveau et me contente de rester là, tout près d'elle, suffisamment pour sentir la chaleur que son corps dégage. Lentement, mon esprit se calme, accepte avec une facilité étonnante la présence de Kaimi. Kaimi qui approche son visage tout près du mien, vient murmurer à mon oreille des secrets qui ne sont qu'à nous. Des secrets qui me rassurent, me donnent un brin de courage. Mes bras se tendent vers elle, l'entourent, la serre doucement, craintivement. Sa réaction ne se fait pas attendre. Je la sens se crisper contre moi, puis se relâcher, mais pas totalement. Mon visage se cache dans ses cheveux. Je les respire longuement. Puis, dans un murmure, je me mets à parler de nouveau. -J'ai fait un rêve... Etrange. Kaimi ne bouge pas, attend la suite. Elle a toujours attendu la suite de mes paroles, toujours entendu mes silences comme des appels au secours, et pas de la simple timidité. Je m'écarte un peu d'elle, l'observe m'observer. Je sens qu'elle attend que je lui parle, que je lui explique. Elle est comme ça. Toujours à vouloir me comprendre, à savoir ce qui me traverse l'esprit, ce que je ressens. Mais elle... Elle ne se dévoile presque jamais. Se rend-elle compte qu'elle me demande ce qu'elle ne peut m'offrir ? -J'ai un peu de mal à m'en souvenir. C'est comme beaucoup de rêves, plus le temps passe, plus ils s'éloignent... Mais il y avait des gens. Des Sentinelles il me semble. Et... Et un cannibale. Je marque une pause. Le regard de Kaimi s'est durci. Elle attend encore. -Je crois que je l'appelais Elessar. J'ai un petit rire de gorge, un brin gêné, consciente du ridicule de ce que je peux dire. -J'étais avec eux, je faisais des choses... Je n'ai que de vagues images mais... -Ce n'est qu'un rêve ! Le ton abrupt de Kaimi me coupe net. Je cherche le contact de ses yeux mais elle me soustrait son regard. Qu'ai-je bien pu dire pour qu'elle réagisse ainsi ? Comme d'habitude, je vais dans son sens, lui réponds que oui, bien sûr, ce n'est qu'un rêve, rien de bien important ! Son regard revient prendre le mien, mais son visage est toujours tiré, ennuyé. Mais bien vite un sourire revient illuminer le visage de Kaimi. Comme si rien de tout cela ne s'était passé. Alors je souris aussi. Nous nous relevons et, tandis que mon regard évite les orques morts, Kaimi m'entraine à sa suite à travers la forêt, qu'elle semble connaitre comme sa poche. Nous ne parlons pas, mais ce silence me convient. Je profite de la situation, de sentir ma main dans la sienne. J'ai parfois l'impression qu'elle me traite comme une enfant. -Dans ton rêve, tu faisais quoi avec ce cannibale ? Sa question me fait sortir de ma rêverie. J'ai tendance à m'échapper bien trop souvent, et à faire abstraction de ce qui m'entoure avec une facilité étonnante, mais bien souvent suicidaire. J'ai l'impression qu'elle a parlé assez durement, mais peut-être est-ce mon imagination qui s'emballe de nouveau. -Pourquoi tu t'intéresses au cannibale ? Je trouve ça étrange, qu'elle ait retenu cette partie de mon rêve. A ma question, elle s'arrête net, et je manque lui rentrer dedans. Bien que gardant ma main dans la sienne, elle ne se retourne pas. Je vois ses épaules monter, puis redescendre lentement tandis qu'elle soupire. -Grande guerrière féroce n'aime pas quand petite chose fragile répond à des questions par des questions. Grande guerrière féroce ? Je rigole légèrement, passe mes bras autour d'elle avec une vigueur nouvelle pour moi. -Passe encore que tu me donnes du « petite chose fragile », mais toi ? Une grande guerrière féroce ? Je secoue un peu la tête de droite à gauche, amusée. Je me demande parfois où elle va chercher tout ça. -Fragile comme une fleur délicate dans ce cas ? Mes bras la lâche. Je recule d'un pas, regarde d'un air absent les arbres. Je n'aime pas trop quand elle parle de moi comme ça. Je n'aime pas les comparaisons qu'elle emploi. Je n'aime pas qu'elle me voit comme une personne faible. Je n'aime pas, parce que je sais que je le suis. Elle s'est tournée vers moi, continu de me parler. -Tu es bienveillante, mais fragile, car tu manques de caractère. Mes poings se serrent en l'entendant. Pourquoi est-elle parfois ainsi ? -Et tu manques de courage. Mais je comprends néanmoins. -Tu comprends ? Tu comprends quoi ? -Avec un père comme le tien, si présent, si imposant, tu n'as jamais su trouver ta place. Il l'a choisi pour toi. Je baisse la tête, me mords la lèvre. Je la déteste. Je la déteste. Ses mains se posent sur mes épaules, les pressent, comme pour me dire de la regarder, mais je n'en fais rien. -Tu m'as abandonné. -Mais je suis revenue. -Tu m'abandonneras encore. Son silence me répond. Parfois, je me rends compte que je ne sais absolument rien d'elle. Et à d'autres moments, je la devine si bien que ça me fait peur. D'un geste de la main, je me libère de sa poigne. -Je peux me débrouiller seule ! Je relève le menton, en signe de défis. -Je l'ai déjà fait, quand mon père est mort ! Un instant, elle se tait. Son regard est un peu triste sur moi. -Tu ne t'es pas débrouillée... Tu t'es contentée de survivre, ce n'est pas pareil. Je la déteste. Je la déteste. Je la déteste. Et je me détourne, je m'enfuis. Je cours dans ces bois. Pas assez vite pour ne pas entendre sa voix. -Au revoir petit chat sauvage. Je la déteste.
  9. A mesure qu'il parle, mon regard sur lui se fait plus pesant. J'ai l'impression d'affirmer pour la première fois ce que je pense, et non plus de répéter sans trop comprendre ce que le Dîn a pu dire. Comme si je commençais à faire mienne leurs idées, à les mélanger à ce que je ressens, pour faire sortir les miennes. Je sens bien cependant que je suis loin encore, bien loin de savoir parler uniquement pour moi, sans qu'aucune autre voix ne transperce dans la mienne. Je ne me sens cependant pas encore assez forte, assez légitime pour pouvoir parler réellement de moi-même sur de tels sujets. Guix lui semble n'avoir besoin de s'appuyer sur personne pour parler de ce genre de choses. Cette liberté de ton, les propos qu'il dit, tout cela m'intimide, même si j'ai appris à ne pas le montrer. Je n'ai que des questions pour ma part, et les certitudes qui semblent sortir de mes lèvres sont celles des autres, que je reprends car ne sachant pas en créer seule. Nous voilà tous deux silencieux, ma bonne humeur envolée par la constatation de cette faiblesse qui est mienne. Mon regard revient vers lui de temps à autre. Il a l'air sombre. Alors, comme toujours, un sourire revient à mes lèvres. Je m'efforce de chasser les sombres pensées qui envahissent mon esprit, et risqueraient de m'empêcher d'avancer. Il existe des gens qui mènent la danse. D'autres qui les suivent, et j'aurais beau avoir parfois des regains d'esprit, des envies de m'exprimer plus fortes, cela ne changera pas ce que je suis au fond de moi. Je me laisse porter, ainsi suis-je... D'un air enjoué, qui n'est qu'un air, je m'approche de lui, me saisis de son bras. -Allons voler !
  10. Sheelah

    Visions...

    Le Rachsräk... Le Dîn s'y est enfoncé, comme toujours en compagnie de Mach Gulam. D'autres ont dû les rejoindre, puisqu'à part Dryas, je ne vois personne dans notre demeure. L'engouement qui pousse encore et encore mes camarades à être parmi les premiers à participer aux actions qui se passent sur ces terres me permettent de cacher, pour quelques temps encore, le mal qui me ronge. Quelques jours passent avant que je ne me sente la force de me lever et de me diriger vers cet endroit où les aventuriers de cette terre semblent s'être agglutiner. Comment pourrais-je les traiter de moutons quand je me vois les imiter, pressée de découvrir ce lieu que certains murmurent être magnifique ? Et c'est en effet ce qu'est ce lac souterrain, un lieu magnifique à mes yeux. Comment la terre peut-elle cacher de tels secrets ? Faut-il voir ici l'œuvre de l'Unique ? A voir les reflets de je ne sais quelle lumière sur les flots, la couleur de ses fonds, je me sens l'envie de partager ce moment, de sentir à mes côtés une présence. Mais je commence à connaître le Dîn, et je me doute qu'il doit avoir déjà déjoué tous les pièges de ce lieu. Ce n'est pas pour rien qu'il se tient si proche de Mach Gulam. Ce dernier sait choisir les gens qui l'entourent, et je ne peux qu'approuver le choix qu'il a fait en prenant le Dîn comme Inquisiteur. Je n'ai pour ma part pas la capacité du Dîn, et mets un temps considérable à franchir enfin la première porte. Arrivée dans une nouvelle cavité, je parcours lentement les lieux, ébahie de voir tant de monde. En passant, je vois au sol un nain, agonisant. Il s'agrippe à mon pied, me demande de l'aide. Je sens un regard, plus présent, posé sur moi. Un gobelin, plus loin. Oui, ce doit-être un gobelin. D'une secousse, je me libère de la poigne bien faible du nain. -Je ne peux soigner la mort, dis-je au nain. Puis je me dirige vers le gobelin, d'un pas un peu traînant. Se concentrer sur le gobelin, uniquement sur le gobelin... Ne pas quitter son regard. Oublier qu'il n'y a pas que la mort que je ne sais soigner. Oublier ce mal qui me ronge, qui me ralenti. Se maintenir debout, comme si de rien était. Et sourire. Même si sourire à un gobelin peut paraître étrange. La suite se passe avec une lenteur identique, parsemée d'échanges avec Elessar qui, devinant sans doute mon manque de logique, me propose une aide plus que bienvenue. Je prends cette affaire avec insouciance, et ce n'est qu'en entendant un des gobelins prononcer deux simples mots que mon intérêt pour l'affaire prend un angle nouveau. Ainsi donc, il se ferait appeler l'Architecte... Quelles peuvent-être les raisons qui le poussent à agir ici ? Je ne vois pas d'autres solutions que de continuer pour le découvrir. D'où me vient cette curiosité que je ressens dès lors que j'entends parler de cette personne ? Mes pérégrinations dans ces lieux continuent, pendant lesquelles je me bats parfois, tantôt avec des nains, tantôt avec des gobelins. Seule l'envie de découvrir les tréfonds de cette affaire me fait continuer à aider les gobelins. Et puis, cela me fait de l'entraînement, moi qui en manque terriblement. Ainsi, je passe le temps à combattre les gobelins, qui semblent ravis de trouver en moi un adversaire. Chacun à note tour, eux plus souvent que moi, nous nous retrouvons à terre, blessé, assommé par les sors ou les attaques des uns et des autres. C'est au cours d'un de ces combats que je me suis retrouvée avec une oreille à la main, détachée du reste du crâne de son propriétaire. Le gobelin ne semble pas s'y intéresser plus que ça et je vais pour la jeter lorsqu'une idée me vient à l'esprit. Idée que je n'aurais pu avoir avant de le rencontrer... Ainsi, cette oreille trône à présent au cou du Dîn, étrange cadeau que je n'aurais jamais pensé faire. Et le souffle de l'explosion me projette. Nous projette tous. Un rire s'échappe de mes lèvres, un rire emprunt de peur au départ, un brin hystérique, mais qui peu à peu décharge la tension accumulée en moi. Il nous a bien eu. Et je pense à Mach Gulam, me disant que ça aurait pu être là une de ces idées. Il nous a bien eu... Et c'est une bonne chose.
  11. (Puisque tu remets ton idée, pourrais-tu remettre le message du Din que tu as supprimé et qui était pertinent, puisqu'exprimant un avis différent, pouvant permettre de dialoguer - cordialement - sur un sujet qui préoccupe de nombreuses personnes sur ce jeu ?) Je n'aime pas la première idée, totalement anti rp à mes yeux. La deuxième... Ya un petit quelque chose, le début surtout me parait pas mal. Après, proposer des récompenses pourquoi pas, mais des petites, et pour des trucs particuliers. Et encore, si on suit ton idée, puisque ce sont les régents qui lancent ça, c'est aux régents de payer. (Donc Tapate et Shorion si elles sont toujours d'actualité) Après... Le problème c'est que c'est dur de créer sa faction dans la durée, non pas spécialement à cause du jeu. La preuve, il y a des tas de factions. Ce qui est compliqué, c'est de suivre leur rp pour celles qui en ont, de grandir, de trouver d'autres membres... Parce que les "grandes" captent tout. Plus hauts niveaux de joueurs, donc elles ont accès à plus de ressources (tant en po, qu'en outil, habits, etc). Et bien souvent, les gens veulent vite vite grandir, vite vite prendre des lvl, vite vite finir des quêtes. Et pour ça... Et bien ils demandent de l'aide (ce qui est bien hein). Mais à qui demandent-ils ? Aux autres factions, ce qui fait qu'au final ils partent les rejoindre. Donc pour moi, le soucis ce n'est pas vraiment la conception des factions. Plutôt la façon de jouer de chacun. Il faudrait peut-être trouver entre joueurs une façon de faire vivre les petites factions. Et des gens comme Suyvel et Ardy ont trouvé la solution. (Bon je dis eux parce que personnellement, ya eu eux beaucoup avec Sheelah, mais je me souviens qu'avec mes autres persos, avec lesquels j'avais créé de petites factions, j'ai eu de l'aide de certains Constellations, des AD, et de l'Alliance, de Guix aussi). A savoir, proposer son aide quand on demande sur la criaillerie, envoyer un petit mp quand on voit qu'untel n'avance pas bien. S'entraider quoi, sans pour autant demander ensuite 'tu viens dans mon clan" ? Alors, pourquoi pas un message des régentes pour les petits nouveaux, dans un esprit rp, pour les motiver à créer une faction, mais les gens ont toujours su en créer sans ce genre de messages.
  12. Sheelah

    Chibi!!!!

    Celui de Tigrrr me fait un peu penser à Darkfox en fait...
  13. Je marche à petits pas mesurés, avec lenteur même, tandis que nous entrons dans la forêt. Comme à chaque fois que je viens ici, un doux bien être se propage en moi. Quand bien même je ne suis pas seule, je prends le temps de profiter de la sensation. Je ferme les yeux, continuant ma lente avancée, et étends les bras. Je prends une longue inspiration, respirant les senteurs du bois, mais retiens le cri qui me libère habituellement. Je ne peux pas, pas ça, pas devant lui. Ce serait trop... Intime. Bien trop intime oui, pour faire ça devant lui. Sa voix me parvient d'un peu loin. Je penche la tête sur le côté, yeux toujours fermés, me force à l'écouter. Un léger sourire monte à mes lèvres. Qui devient sourire amusé. Je ne lui réponds pas tout de suite, me contentant d'inspirer longuement. Puis mes bras retombent. Mes mains glissent dans mon dos, se trouvent, s'accrochent. Et mes yeux se rouvrent sur lui. -Tu m'observais donc ? Mon sourire amusé est toujours là. Mes sourcils se haussent un instant. J'avais pensé avoir été discrète. -Tu as bien vu, je n'ai pas cherché à le frapper. Je reprends ma marche, lui jetant de temps à autre de petits coups d'œil. -Je l'ai soigné. Je laisse le silence s'épaissir entre nous, réfléchissant à mes actes. -Il me semblait que, lorsque quelqu'un était coupable d'une chose, il fallait le faire passer devant un tribunal. C'est en tout cas ce que Mach Gulam a fait, avec Woo. Pourquoi aurait-ce dû être différent ici ? Pourquoi tous ces gens, tous ceux qui disent se battre pour le bien, se sont-ils arrogés le droit de le tuer ? Quels sont leurs arguments ? L'homme aurait fomenté une mutinerie ? De qui tiennent-ils ces informations ? En sont-ils sûrs ? Et pourquoi ne pas demander des explications à l'homme ? Comment peut-on être pour le bien, et ne pas permettre à quelqu'un de s'expliquer ? Un nouveau soupir s'échappe de mes lèvres. -Mach Gulam n'aurait pas agit ainsi. Il n'aurait pas eu peur d'entendre les arguments d'un autre, car il aurait su y répondre. Sans doute est-ce pour cela qu'ils l'ont tué sans sommation. Par peur que leurs arguments ne valent rien.
  14. Ah mince, il connait déjà Irliscia... J'aurais dû m'en douter en même temps, d'après ce que j'ai compris, il est sur ces terres depuis bien longtemps déjà. Sa réflexion douche quelque peu mon entrain, mais je me reprends bien vite. Et quand bien même il connait déjà les lieux, je n'ai pas dit pour qui elles étaient inexplorées... Bien que cette réflexion me donne l'impression de chipoter pour pas grand-chose. Je vais pour lui dire que, pour moi, sortie de Melrath Zorac, tout ou presque m'est inconnu, mais il me prend de court en sautant de lui-même dans la mare. Je pensais qu'il voulait boire. Comme quoi trop penser n'est pas toujours bon. Mes yeux ébahis le regardent revenir vers moi, entièrement trempé. Il est dingue. Mais ça me plait. -J'espère que tu vas vite sécher, ça ne va pas être pratique de voler avec des habits tous collants. Et pour les bottes... Je baisse les yeux vers ses pieds, observe ses chausses. Je me mords la lèvre sans vraiment m'en rendre compte tandis que je réfléchis. -J'avoue que je n'en sais rien. Je ne connais pas ton agilité. Au mot agilité, je me mets à tiquer. D'accord, il s'est revigoré semble-t-il en sautant dans l'eau, mais est-ce suffisant pour dissiper les fumées qu'il inhale sans cesse ? Je ne voudrais pas qu'il s'écrase au sol par ma faute. Ce serait une première, tuer quelqu'un en lui proposant de voler. Le seul souci... C'est que je ne sais pas si c'est une bonne chose de le tuer. Et je ne peux pas demander à Mach Gulam son avis pour le moment. Surtout que je pensais qu'il fallait plutôt essayer de convertir les autres. C'est un vrai casse-tête cette histoire, et le Dîn est trop occupé pour le moment pour prendre le temps de m'expliquer les choses. Je pourrais aussi demander à Mach Gulam, mais la peur qu'il m'exclue des Sentinelles pour manque de connaissances envers Niue est toujours présente. Donc... Disons que j'apprends de l'autre, et que je verrais plus tard s'il est un ennemi ou non. -Nous verrons bien hein ! Surprise surprise... Et je reprends la tête de l'expédition, direction la forêt d'Irliscia.
  15. Quelques petits trucs en plus.
  16. Avant de partir à la recherche de l'arbre idéal, je passe pas Brings et me déchausse devant lui. Son air blasé me répond et il me tend un sac dans lequel je glisse mes bottes nouvellement acquises grâce à la persévérance de Mach Gulam. Je pourrais certes les déposer au pied de l'arbre, mais cette idée m'ennuie un peu. Avec mes anciennes chausses (que j'ai perdu je ne sais où), je n'avais pas ce problème. Peu de gens risquaient de me les voler. Et si j'oubliais le lieu où je les avais déposées, ce n'était pas si grave. Mais là... Les nouvelles bottes que j'ai acquises, c'est autre chose. Ce n'est pas de la gnognote là. Elles en jettent. Un peu trop peut-être pour être discrète, mais bon, ce n'est pas comme si je portais des bottes quand je cherche à l'être. Tout ça pour dire que ça m'ennuierait beaucoup si je les perdais. En voyant mes nouvelles bottes, Brings a un mouvement de surprise. Il faut dire qu'il me voit rarement avec de nouveaux habits. Alors de nouvelles bottes ! -Je n'ai pas à me plaindre, vu que vous me payez à chaque fois que vous laissez vos bottes, mais tout de même ! Un jour, vous regretterez de me les avoir laissées ! -Mais oui mais oui. Et que pourrait-il m'arriver hein ? Que je me fasse couper les orteils ? Je rigole légèrement tout en m'éloignant de lui et, tandis que je sors avec Guix, je l'entends me crier : -Exactement ! Les orteils madame, les orteils ! Mon rire résonne encore tandis que je regarde Guix en secouant la tête de droite à gauche. -Nous allons en effet dans un endroit particulier. Passons par l'étang aux crapauds si tu veux, et ensuite, directement le sud ! Allons vers ces grandes étendues sauvages, parfois encore inexplorées ! D'où me vient cet engouement subit ? -Je parle trop moi...
  17. Le ravissement m'envahit peu à peu, tandis que nous nous enfonçons dans la forêt. Sans oublier le but de notre quête, je me laisse porter par Vandil. Cela fait si longtemps me semble-t-il que personne n'a pris la peine de m'apprendre des choses. Plus encore des choses non magiques comme celles-ci. Retrouver ainsi la forêt d'Irliscia, la découvrir sous un jour nouveau, moins apeurant, moins édifiant, a quelque chose de déroutant. Et puis, Vandil a une façon de me parler, de m'expliquer les choses... Comme si nous nous connaissions depuis longtemps. C'est une sensation bizarre, qui ne m'est pas arrivée souvent. De temps à autre, je jette un regard sur Suyvel, ne comprenant pas pourquoi elle reste à l'écart comme ça. Je sais bien qu'elle soit magicienne, mais il est toujours utile de connaître d'autres techniques. Cela pourrait lui sauver la vie, dans d'autres circonstances. Enfin... Elle n'est pas seulement forte en magie. Je me souviens qu'elle avait une espèce de lame qui lui permettait de tuer des orques avec une agilité incroyable. Vandil détourne très vite mon attention de Suyvel, en me touchant soudainement, et d'une façon totalement inattendue. Mais ce n'était là que la suite de son apprentissage. Pourrais-je revenir le voir, une fois notre quête accomplie ? Le retrouverais-je seulement, dans cette vaste forêt ? Un tel maitre ne pourrait que mettre bénéfique. A coup sûr, lui saurait améliorer mes capacités, et me permettre de trouver une place légitime aux côtés des Sentinelles. Je ne sais pas encore quelle pourrait être cette place, mais développer de nouveaux talents ne peut qu'être bénéfique... Si je me révèle assez douée pour ça. J'en suis là, à rêvasser sur de futurs exploits peu certains, lorsque Vandil revient vers moi avec une fleur, et me l'accroche à ma chemise. Je ne peux m'empêcher de sursauter et de pester intérieurement. Je rêve, je rêve, de grandeur, de choses futures, alors que la réalité est là, devant moi, et que le rêve est bien loin. Qu'il pourrait me faire tuer surtout. Les rêves, c'est pour la nuit Sheelah. Un jour, ça va t'attirer des ennuis... Dans un raclement de gorge, j'essaie de me reprendre, et lui demande à quoi elle sert. Il a rendu mes pieds plus discrets, a masqué mon odeur. Que peut-il donc manquer pour surprendre un orque hein ? Sa réponse fait changer ce teint dont il parle de couleur et l'interruption de Suyvel est plus que bienvenue. J'en profite pour faire deux pas dans sa discrétion, un peu gênée. Plus parce qu'elle a été mise à l'écart part l'elfe, ou par la façon d'agir de ce dernier ? Pas très dur à deviner. Vandil se contente de sourire avec un air amusé, presque... Taquin à Suyvel. -Ne vous inquiétez pas, elfe noire, après cette chasse, votre teint deviendra sûrement aussi frais que le sien... Et avant que l'elfe ne puisse réagir, il se détourne et reprend la chasse. Ce n'est pas le genre de choses qui doit plaire... D'un petit pas, je me rapproche d'elle, lui attrape doucement le bras et, dans un sourire, lui murmure : -Je le trouve très bien moi votre teint. Une petite tape sur son bras et je pars suivre Vandil. Il semble m'attendre, et me demande parfois si je remarque les traces des orques. Nous continuons d'avancer ainsi dans la forêt. Je trouve de plus en plus facilement des traces d'orques me semble-t-il, et un entrain considérable nait en moi. Je ne pensais pas que les leçons de l'elfe porteraient si vite leurs fruits. Je trouve ça même étrange en fait. Et puis, en regardant la scène dans son ensemble, et pas juste les pas devant moi, je comprends. Nous sommes simplement arrivés tout près d'un campement orques, et les traces sont très nombreuses. Ils n'ont même pas dû prendre la peine de les cacher. Mais je ne me sens même pas déçue. Juste... Dubitative. C'est bien joli d'avoir retrouvé nos orques hein, mais je ne pensais pas qu'on trouverait TOUT un campement avec ! Un rire un brin hystérique s'échappe de ma gorge sans que je ne puisse le contrôler. Je sens même quelques larmes monter à mes yeux. Je me tourne alors vers Suyvel, lui présentant de la main la chose. -Comment allons-nous faire à présent hein ?
  18. Bon, il sourit. Ce n'est donc pas un de ces septique qui pensent immédiatement aux conditions matérielles, et à l'impossibilité pour un homme de voler. Je ne vais peut-être pas trop regretter d'avoir parlé sans réfléchir, encore une fois. -Avec des ailes ? Je ne sais pas faire ce genre de magie qui transforme en oiseau. Et puis, les plumes, c'est encombrant. Si tu es intéressé, viens donc. C'est plus facile à montrer qu'à expliquer. Je me détourne alors, prête à me diriger vers la sortie, quand je marmonne : -Et puis les surprises, c'est chouette il paraît... Je fais quelques pas, puis me tourne à nouveau vers lui et le regarde. -Debout debout. Soyons énergique, léger, et tout et tout. Nous voulons voler, que Quen !(*) Et je sors d'un pas énergique, sans vérifier qu'il me suit bien. Il faut trouver un arbre maintenant.. (*) : que diable
  19. Tu peux mettre en collection ^^
  20. La première fois que je lui ai parlé, il était de dos. J'observais par-dessus son épaule la horde hystérique se jeter sur l'homme à capuche, hésitante quant à la marche à suivre. Sans trop savoir pourquoi, je m'étais mise à lui parler. Je n'attendais pas spécialement de réponse de sa part, mais il m'en a tout de même donné une, ce qui a donné lieu à une étonnante, mais intéressante discussion. Je l'avais croisé peu de temps après, à l'auberge, complètement avachi dans un parterre de fleur, entouré d'une fumée étrange, dont je n'avais pas osé m'approcher. Il avait un quelque chose qui me rendait curieuse. Or, jusqu'à présent, la curiosité m'avait presque toujours réussie. Le presque en aurait sûrement calmé plus d'un, mais tant qu'il y avait plus de bonnes choses ressortant de ma curiosité que de mauvaises, je continuais sur ma lancée. J'étais donc venue près de lui, m'arrangeant pour que la fumée ne vienne pas taquiner mes narines. Et il s'était finalement endormi là, sous une pluie de pétales. Paix à son âme. Mais le garçon est tenace. Sa fumée, dissipée. Plus d'encens hypnotique qu'il dit. C'était donc ça la fumée... J'ignore qui est ce Nadhir qui lui aurait fourni l'encens. Avant que je ne prenne le temps d'y penser, mes mots sont déjà sortis de mes lèvres, et je m'entends lui demander ce qu'il va alors faire, ou prendre. Je connais quelques petites choses qui font planer, en ayant parfois absorbé pour connaître l'effet de la plante, mais il semble être à un niveau bien supérieur. -Et que dirais-tu de voler ? J'en oublie presque ce qu'il s'est passé, les deux dernières fois que j'ai volé avec quelqu'un. Disons que je ne souhaite pas rester sur deux échecs... De toute façon, la proposition est lancée.
  21. Huhu, si c'est devant des plantovors, c'était mes chausses XD Tu peux les garder (et voici la preuve de ma mort, même si je n'en veux pas : Vous avez été mortellement blessé(e) par un monstre dans la zone 'Abords du Village' 2013-11-16 14:19:46 )
  22. J'aime bien la deuxième idée, mais serait-il possible de la limiter à une certaine quantité ? Par exemple, s'il y a moins de "X" objets (prenons 20 brindilles, au hasard hein, les chiffres seraient à proposer selon les choses), ce nouveau dépôt vente n'en voudrait pas (imaginons que d'un point de vue rp, il trouve que ça ne lui permet pas de faire une assez grande marge).
  23. Là je ne sais pas trop. Pourquoi ne pas plutôt transférer le message hrp sur la bonne taverne, plutôt que de le supprimer ? (Enfin si ça existe ce genre de procédé...) Parce que, dans l'idéal (grand mot, je me doute), cela pourrait faire comme pour la partie rp du forum, les gens rp sur la criaillerie réservée à cela, et sur l'autre, comme pour la partie commentaire, ils peuvent dire des choses sur le rp, en hrp, ou parler de tout autre chose. Surtout qu'avec ton idée de bouton pour voir directement les deux, ça peut fonctionner. Ce sera juste un coup à prendre, de faire attention à où les gens postent, et à ce qu'ils disent.
×
×
  • Créer...

Important Information

By using this site, you agree to our Terms of Use.