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Terre des Éléments

Le Pacte Maudit


Guix
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La veille, l'Homme que Bonokor a attendu pendant des heures n'est finalement pas venu... Peut-être que son stratagème n'a pas si bien marché, au fond ? Il est déçu, mais se ressaisit rapidement ! Ce serait dommage d'abandonner, cet histoire l'intrigue beaucoup trop. Ayant bien réfléchi, il décide qu'il retournera jusque ce fameux puits. S'il est assez courageux, il pourra même envisager la possibilité de descendre dans leur trou pour en savoir plus cette petite bande. Sont-ce bien des brigands ?

Le magicien est en route ! Il traverse un désert aride, et espère arriver au puits en passant par le camp des amazones. C'est là qu'il trouve son homme. Seulement, il est habillé légèrement différemment et affiche un air dur, méchant, que Bonokor trouve plutôt effrayant...

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Le magicien, amical, s'approche de cet homme, qu'il croit être celui qu'il cherchait, quand ce dernier se retourne brusquement et le frappe à la joue avec un couteau. Bonokor saigne, et se rend compte seulement maintenant que ce n'est pas du tout la bonne personne ! Soudain, il aperçoit la véritable personne qu'il devait rencontrer, qui s'approche sans se douter de rien. Elle s'arrête sans dire un mot après avoir vu sa recrue face à cet assassin, et saignant abondamment. Puis un éclat de terreur se lit dans son regard, et elle prend la poudre d'escampette ! Le mage déboussolé n'a pas le temps d'en voir plus et il prend ses jambes à son cou, sérieusement blessé...

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C'est en poussant un cri terrible que Bonokor retrouve ses esprits. Il a affreusement mal. Oh, pourquoi s'est-il fichu dans une histoire pareille ? C'est à n'y rien comprendre... pourquoi un brigand s'attaquerait-il à lui ? Et la lueur, dans les yeux de l'homme qu'il cherchait... on aurait dit qu'il avait peur de cet assassin, et qu'il avait préféré fuir avant que celui-ci ne le remarque. Seraient-ils ennemis ? Y aurait-il en fait deux groupes de brigands ? A vrai dire, ceux que le magicien avait rencontré différaient des descriptions qu'il avait pu entendre. Elles se rapprochaient plus de l'assassin au couteau.

Un garde arrive, et voyant que le mage ne crie plus, repart tranquillement. Mais où est Bonokor ? Autour de lui, des pierres, et bien qu'abondamment tâchées de sang -son sang-, il les reconnut... La caserne ! Oui, il vient souvent là-bas quand il se sent seul ; les gardes le connaissent, bien qu'il ne leur parle jamais. Il a du se réfugier ici, le seul lieu où il se sent en sécurité, et où les gardes veillent sur lui, entre deux relèves.

Le magicien est bien trop mal en point pour reprendre ses recherches. Il va rester dans cette caserne un jour de plus, et en profitera pour organiser ses pensées. Sûrement tout ça lui permettra de voir plus clair. Il regarde son calepin, en quête de réponse. Il lui permet de ne pas perdre le fil des événements.
Bonokor était du genre très organisé, et c'est pourquoi son calepin était propre et complet. Le magicien inscrivait dedans les événements importants de ses journées, afin de ne pas s'y perdre. Il le tenait très à jour... c'était pour lui une raison comme une autre de se lever la matin ; il y illustrait la banalité de sa vie et espérait qu'un jour, quelqu'un le trouve et se préoccupe de lui, c'est d'ailleurs pourquoi il l'oubliait souvent, de façon inconsciente...
Mais avec les événements qui l'avaient chamboulé ces derniers temps, le calepin de Bonokor avait pris une tout autre tournure...


SAMEDI 19 DECEMBRE 2015
Je m'ennuie au Marais. J'ai croisé Daddy, il ne m'a même pas tué. Je dois changer d'air. Je vais au désert occidental, terre de souvenirs... J'en profiterai pour couper quelques roseaux.
Il est tard, la nuit est sombre. Trois hommes discutent, ils ne m'ont pas remarqué.
MOTS RÉCURRENTS :
• Elle • Butin • Nomades • Faire croire
PHRASES POSSIBLEMENT ENTENDUES :
• "Elle nous l'a demandé, alors il faut le faire !"
• "C'est plus pour Keitar qu'on travaille à présent, mets-toi bien ça dans le crâne !"
• "Notre plan [...] perfection [??]. La grammaire sera contente"
• "On va les voir ces pommades !"
MARDI 22 DECEMBRE 2015
Par l'Unique, les trois personnes devaient sûrement être des brigands ! Je n'y pensais même plus... J'ai peut-être dans mon calepin des informations qui pourraient sauver la Terre des Elements ! Il faut que je m'implique !
MERCREDI 23 DECEMBRE 2015
Oh mon cher calepin, j'ai bien cru te perdre ! Cet après-midi, c'est décidé, je vais retourner là-bas pour en savoir plus sur cette organisation...
Oh, alors c'est ce puits leur base secrète ? Oh oh, je crois qu'ils m'ont vu... Vite, trouver une excuse, trouver une excuse, trouver un excuse...
Bon, j'aurais pas cru que ça marcherait... Me voilà un brigand !
Je suis pas sûr que ce soit de vrais brigands : leur base secrète est vraiment miteuse...
Aie, j'ai mal... Je comprends rien à ce qu'elle me dit celle-là en plus...
Oulah, elle a pas l'air contente je devrais peut-être m'en aller...
Rendez-vous jeudi 24 décembre au puits avec l'homme qui va tout m'expliquer.
NE PAS OUBLIER !!
JEUDI 24 DECEMBRE 2015
En route vers ce puits ! Je suis curieux d'en savoir davantage sur toute cette histoire... Et je me demande qui est cette femme ?
Et ben, l'hommme n'est pas là ? 1H ... 2H ... Peut-être que mon stratagème n'a pas marché au fond ? Bon, ce serait dommage d'abandonner... Je reviendrai demain !
VENDREDI 25 DECEMBRE 2015
Je dois retrouver cet homme... Ah, il est là, camp des amazones !
Aïe... C'était pas lui ! Zut... Bobo !!

Modifié (le) par Bonokor
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Bonokor sort enfin de la caserne ; sur sa joue, un bandage. La blessure n'est pas totalement guérie, l'infirmier de la caserne lui a proposé de le guérir, mais pour cela il doit repasser toutes les 2 heures à la caserne. Néanmois, il est reposé et a les pensées claires. Il a discuté avec quelques gardes, qui eux aussi sont affectés par la recrudescence de brigands, et cela a lui a permis de formuler une hypothèse... Selon lui, il y aurait deux clans de brigands. Enfin non, pas vraiment... il pense qu'un gang composé d'assassins dangereux, de véritables brigands, se serait installé dans le désert occidental, et ce dans le but de prendre tout le contrôle de Melrath Zorac. Une autre bande se serait formée, celle qu'il a approché par erreur, et qui serait dirigée par la femme, Homère ou un truc comme ça, mais n'impliquant que trois autres hommes - dont le blond à l'accent marqué.

Cela expliquerait bien des choses, et Bonokor était convaincu de la véracité de sa thèse. Seuls quelques mystères planaient encore, comme qui étaient les dirigeants du vrai gang ? Comment avaient-ils réussi à s'implanter sur ces terres et quelle était la source de moyens aussi puissants ? Mais surtout, quelles étaient les motivations de l'autre bande, qui était cette femme si forte de caractère, comment avait-elle recruté des hommes dévoués ? Le magicien imaginait que ces personnes avaient profité de la montée en puissance de brigands pour s'associer, afin de commettre des crimes sous couvert de la réputation de terrifiants brigands. Sûrement rien de bien méchant, juste un moyen pour des gens pas très doués de devenir des criminels craints... En revanche, s'il faisait parti d'une petite bande, pourrait-il vraiment atteindre les brigands qui semblaient la terrifier ? Ça risquerait de corser son enquête ! Quoi que...il pourrait y être confronté plus facilement, et les voir sous un autre jour... Hum, en tout cas, ça vaudrait le coup de prendre cette voie-là ! Bonokor rejoindra donc cette bande-là, mais encore faut-il qu'il la retrouve ! Aujourd'hui, il scrutera très régulièrement le désert occidental...

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La veille, Bonokor avait fini par tomber sur le blond à l'accent marqué. Il était là, comme l'attendant, là-même où le magicien avait aperçu l'homme qu'il cherchait avant de se faire attaquer. Le blond ne le reconnut pas tout d'abord car sa recrue portait un bandage à la joue, mais il devait avoir eu vent de la mésaventure du mage : après avoir scruté son visage, le visage de l'homme à l'accent marqué s'illumina. Il s'approcha vivement de Bonokor et le serra dans ses bras, comme s'ils étaient deux vieux amis qui ne s'étaient pas revus depuis l'enfance.
- << Ach, nous croyons gu'il t'affait eu !  Pablo ne pouffait l'affronter zeul, il était barti nous chercher, mais guand nous zommes reffenus, tu n'étais blus là, et ton zang affait coulé zur le zol... Jawohl ! >> Ah, cette homme que le magicien cherchait depuis plusieurs jours était donc Pablo. << Nous étions zi trisdes d'affoir berdu notre betite recrue zi cheune ! Heureuzement, tu es là ! Pourquoi n'es-tu bas fenu nous foir dans notre buits ??? >> Oh, pas bête... Lorsqu'il trouva un argument recevable à donner à son interlocuteur, celui-ci le prit par l'épaule et l'éloigna rapidement du camp où les deux compères discutaient. Il emmena Bonokor en direction du puits, mais s'arrêta net quand ils aperçurent, rôdant au-dessus de la base de la bande d'Homère... un assassin brigand.

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Le blond était manifestement très inquiet... Comment rejoindre le puits sans se faire voir ? Et surtout, comment y pénétrer sans que l'ennemi comprenne que c'était là leur base secrète ? Hum... Bonokor, avide de se faire bien remarquer, proposa d'inviter son camarade à l'auberge, et d'y passer le temps qu'il faudrait pour que la voie soit libre. L'homme à l'accent marqué le regarda longuement... puis déclara que c'était une << sehr ponne idée >> ! Ils se mirent donc en route vers l'auberge !

Modifié (le) par Bonokor
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Bonokor se réveille avant l'autre. Il est toujours persuadé de la véracité de sa thèse, et selon lui, les faits de la veille ne font que la confirmer. Les assassins brigands ont sûrement découvert le manège de la petite bande et ne tolèrent évidemment pas que ces gens profitent d'eux. Se faire passer pour plus grand que soi est risqué, et Homère, d'après le magicien, va le découvrir bien assez tôt. Ils sont en danger, les assassins brigands cherchant à les éradiquer...
Néanmoins, il reste encore à Bonokor quelques mystères à éclaircir, c'est pourquoi il décide qu'il jouera le naïf jusqu'au bout, demandant au réveil de son compère des explications !

Et c'est ce qu'il fait finalement quelques heures plus tard, quand les ronflements du blond laissent enfin place à son accent marqué.
- << Oh sut, ch'affais ouplié ! Nein, nein, nein ! Aaaaah, gue fa dire matame La Maire ? >> Bonokor l'arrête. A-t-il bien dit << Madame la Maire >> ? Que vient-elle faire dans cette histoire ?
- << Ja, tu te zouffiens bas ? Celle gui t'affait boussé au fond du puits ! Jawohl ! Hahaha, guelle force cette femme-là, ah ! ah ! ah ! ah ! >> Ah... Oui, il se souvient de cette femme-là ! Mais... humm, il lui avait bien semblé ne plus entendre correctement quand il avait repris connaissance... Le son "maire" lui revenait sans cesse, ce jour-là... comme si son cerveau cherchait à l'avertir... Et bien, voilà chose faite ! Digérant la chose, le mage laisse son interlocuteur continuer. Sans doute répondra-t-il à ses interrogations.
- << Elle m'a donné eine lettre, mais ch'affais, euh, comment dire... ouplié ! Jawohl ! Ach, che zuis dézolé, euh, affec toute cette hisdoire, che m'en rabelais plus du tout... Ach ! Elle foulait gue che te la remette. Quelle pauffe cloche... Pah euh... tiens !  >> Et, fouillant dans toutes ses poches, il lui tend une lettre chiffonnée et trempée. Bonokor l'ouvre vite... bon, c'est encore lisible ! Se trouve entre ses mains une missive signée par La Maire de Melrath Zorac elle-même, qui, Bonokor ne le sait pas encore, pourrait bien changer l'Histoire !

Furieux que la << pauffre cloche >> ne lui ait pas donné plus tôt, le mage le renvoie. Il lui faut du temps pour assimiler tout ça... et aussi pour déchiffrer la lettre ! Il la lira ce soir. En attendant, taper quelques monstres lui fera du bien ; il doit réorganiser son esprit. ... Roh, où est son maudit calepin ?!

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  • 4 weeks later...

Voilà déjà plusieurs semaines que les brigands étaient arrivés aux alentours de la ville par l'ouest mais personne n'en parlait plus dorénavant, c'était une ambiance assez chaotique et croiser un passant dans la rue se faisait rare. A chaque fois qu'il croisait un brigand, il se faisait un bon petit pactole de divers objets qu'il pouvait revendre assez cher. Récemment il avait même trouvé une flûte fort joliment taillée dont il aurait pu obtenir plus de piécette que certains des équipements qu'il portait sur lui mais il n'avait pas réussit à s'en séparer. Voyant toutes ces opportunités de se remplir la bourse, il ne comprenait guère la populace qui restait assez indifférente à la tente des brigands, près du puits. Il s'y trouvait certainement les plus grande richesse que les brigands avaient pu amasser pendant que la maire se prélassait dans sa bibliothèque !

 

D'ailleurs cela ne pouvait plus durer, il était trop impatient de découvrir la grandeur qu'on pouvait cacher sous quelques toiles. Il trottinait d'impatience devant le bâtiment en attendant que la porte s'ouvre, ne serais-ce que pour que la maire se ravitaille, elle devrait bien sortir un jour. Il vit alors un arbre fort bancal, c'était pour lui l'occasion de se faire au corps de son nouveau métier en attendant que la maire ne sorte.

 

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Il se mit à entailler fièrement le palmier profitant de la ville déserte pour ne pas se faire prendre par les gardes. Durant son travail, il se dit que son nouveau roy serais furieux malgré tout ce qu'il pouvait avoir dit, ce dernier n'aimerais surement pas continuer les hostilité avec la maire. Cela avait déjà valu qu'un de ses lieutenant se retrouve en prison et se fasse jeter des cailloux par les passant, quelle humiliation intolérable pour ces fière étoile, maintenant qu'il en était il comprenait leurs point de vue et ne voulait que faire sortir ce lieutenant au plus vite. Il avait maintenant fini de couper son arbre, le tronc se trouvait au sol, allongé sur tout son long. Heureusement il avait déjà acquis assez de talent pour faire tomber les arbres qu'il coupait comme il voulait, il avait ainsi évité de détruire un bâtiment voir de tuer Galia et bloquer de nouveau l'accès à son armurerie.

 

Pauvre dame qui le regardait faire sa besogne, elle devait être dévorée par l'inquiétude que quelques gardes voit ça et ne la considère comme un de ses complices. On aurait pu croire qu'elle montait la garde pour avertir si un garde arrivait. Il lui tendit son anneau de chance plutôt que de le revendre pour quelques fortune bien maigre, cela lui permettrait surement de ne plus avoir de malchance chroniques.

 

Epuisé par la coupe de l'arbre, il s'allongea quelques temps jouant de la nouvelle flûte qu'il avait trouvé sur la dépouille des brigands. Fier de ne pas l'avoir vendu par appât du gain, il se dit que c'était le moment de profiter qu'il la possède encore pour jouer une mélodie histoire de faire passer le temps. Il jouait des notes ignorant si leurs enchainement constituait une partition déjà existante mais savourant l'effet que les son produit par l'instrument avait sur lui même. C'est ce moment là que choisi l'adjoint à l'administration pour venir l'interrompre mais en se rapprochant la colère qui semblait l'habiter semblait disparaitre pour faire naitre dans ses yeux un vide, comme si il était prêt à faire tout ce que le rôdeur lui demanderais. Le rôdeur tentât sa chance une fois l'adjoint assez proche il lança un gravier qui trainait dans ses poches, surement un de ceux de la prison, puis il hurla "Vas chercher !". Traitant une personne représentant la loi de cette manière il était sur de se faire emprisonner si cette dernière n'était pas sous son influence mais à sa grande surprise, l'adjoint couru sur le gravier puis vient lui tendre le petit caillou avec toujours cette expression de vide dans les yeux. Il lui prêtât alors sa hache, lui ordonnant de faire des poignée dans le tronc pour en faire un bélier. Il sentait sa fatigue monter de manière incontrôlable comme si il avait attaqué quelqu'un de toutes ses forces, il était vidé et détendu comme après un massage. Il se retrouvait maintenant tellement fatigué qu'il roupilla quelques minutes au pied du mur pendant que son nouvel esclave faisait son travail.

 

Sans le savoir, le rôdeur venait de jouer la mélodie du désoeuvrement. Une musique célèbre pour faire perdre toute motivation personnelle à quiconque l'entendrait, excepté son auteur. C'est surement de là que provenait la fatigue qui l'habitait mais il n'en savait rien.

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Après cette courte sieste, le rôdeur fût un peu désespéré que la porte de la bibliothèque ne soit toujours pas ouverte. Il avait besoin de voir son banquier, d'acheter des parchemins, de convaincre la maire d'attaquer les brigands pour de bon et il voulait même emprunter un livre. Tout autant de raison qui influèrent sa décision, il appelait l'adjoint "Eh toi ! Ramène le bélier par ici qu'on défonce cette porte ! Tu vas m'aider, il faut que je parle à la maire en personne !". Une fois la chose faite une personnalité de la garde vînt en courant, vu le raffut qu'ils avaient fait toute la ville les avaient surement entendu, l'adjoint au maire serais surement mis en prison à vie et il en serait de même du rôdeur si il se faisait prendre. Il se mit à courir aussi vite qu'il pu, abandonnant son bélier sur place et décochant une volé de flèche sur son poursuivant pour le ralentir. Quelques quartier plus loin il était enfin de nouveau seul, il contemplât les étoiles de l'aube disparaitre doucement du ciel et leurs glissât un petit mot plein de gratitude "Nous vivrons d'autres aventures ensembles, je suis des vôtres maintenant...".

 

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Modifié (le) par baracil
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  • 6 months later...

Aux détours des bosses de ce joli désert se dessinait enfin le fortin des Sentinelles, ondoyant légèrement sous le soleil de midi. C'était chez moi, il y a longtemps. Mais ma longue absence a eu tendance à faire naître des rumeurs sur une perte de dévotion envers Niue de ma part. On m'avait ouvert la porte sans grand entrain, des sourcils levés plein d'interrogations, sans que la moindre de celles-ci ne franchisse les lèvres. 

 

Je plaide coupable, pour le coup. Mon absence non prévenue - qui n'était pas loin de la désertion- avait fait grincer des dents, mais sûrement pas autant que mon retour. Mais personne n'en parlait, et je ne vais pas aborder le sujet. Je reste fidèle à Niue, je reste fidèle aux Sentinelles. Et j'ai pour l'instant d’autres pensées plus importantes à traiter. Mieux vaut se hâter.

 

Je franchis d’un pas pressé les derniers mètres de sable brûlant me séparant de la porte, que j’ouvre et referme en un instant, m’adossant à celle-ci. Bordel, je dois être un poil rouillé pour être aussi fatigué après une aussi brève excursion. J’avais oublié que le souffle du désert de Melrath ne pardonnait pas. J’avance d’un pas lent, pour finalement m’asseoir sur mon lit défait, ouvrant vite mon sac, pour examiner le butin de la journée : un peu de bambous, des bandelettes de momies, et surtout, du linge ensanglanté, que je range avec les autres.

 

C’était la première chose qui m’avait frappé quand j’étais revenu : la présence de ces assassins, aux alentours de la tente de la tribu nomade. Habillés tout de noir en plein désert, ces brigands devaient être débutants, tant leur discrétion égalait leur talent martial. A chaque fois que j’en voyais un, il m’attaquait – sûrement furieux d’être surpris malgré sa tentative de camouflage-, et je ripostais de deux-trois carreaux aimablement placés. Depuis, c’était devenu un genre de jeu, et je faisais le palmarès du ninja le moins discret de l’oasis. J’en avais même repéré des recrues brigandes, qui se baladait les poches pleines d’argent, tel un nouvel aventurier sur Melrath un peu trop confiant dans la bienveillance humaine.

 

Mais peu à peu, je m’étais posé la question sur leur présence au sein de l’Oasis. Je n’avais jamais réussi à en capturer un pour tenter de l’interroger, et une très brève enquête de ma part ne m’avais rien apporté. Et me restait ce tas de linges ensanglantés, que je récoltais sur leur cadavre. Et cette éternelle question : pourquoi sont-ils là ?

 

Demain, j’irais en ville, et je laisserais un peu traîner mes oreilles. J’aurais la réponse à ma question.

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  • 3 weeks later...

Quand il était à Melrath Zorac, Bonokor se prenait souvent à observer les grandes enceintes qui entouraient la ville. Elles lui procuraient un sentiment de sécurité certain. Ici, rien ne pouvait arriver, c'était sûr ! Un des gardes de la Garde de garde ce jour-là lui fit signe depuis la grande palissade. Il lui répondit amicalement : c'était un ami qu'il avait aidé il y a bien longtemps... En échange de sa générosité, le soldat prêtait parfois son uniforme à Bonokor, qui l'utilisait pour aller mendier du côté Marais de temps à autres, et à qui il était bien utile, pourquoi, c'est une autre histoire... (Pour impressionner La Tavernière)

 

Après un bref échange de banalités, au cours duquel ils parlèrent surtout de la mauvaise paye qu'offrait la Maire depuis la restriction budgétaire - c'est ce moment que choisit Bonokor pour s'endormir, quelques mots attirèrent son attention.

   << Ah je t'assure, elle n'est plus là même depuis quelque temps ! Avant, nous étions bien payés, elle venait nous voir tous les jours, nous apportaient des sandwichs Foulet - Crudité, la belle vie ! Et maintenant, regarde-nous ! On sent le rat des villes parce qu'on travaille presque plus que dans les égouts ! On a du insister pour que quelques uns puissent se relayer pour surveiller la ville, sans ça, notre belle cîté serait à feu et à sang, ou assiégé par ces satanés orcs ! C'est comme si elle voulait nous écarter de quelque chose... On dirait qu'elle se fiche royalement de ses administrés ! Elle nous évite, elle a même interdit à son jeune fils de nous parler ! Certains gars disent même qu'elle aurait payé quelqu'un pour aller planter le pauvre gamin au beau milieu de Til'Lunis, déguisé en momie, après l'avoir drogué ! J'y crois pas personnellement, mais tu vois à quel point ça dérape ici ! Hé Bono tu m'écoutes un peu ? >>

Tout d'abord, le discours de son ami sembla à Bonokor celui d'un fonctionnaire mal payé, enragé comme son patron, et il n'y prêta pas trop attention, relevant simplement quelques faits évoqués qu'il serait bon de vérifier (parce qu'il avait pas trop envie de tuer un gamin croyant taper des momies... Peut-être quelqu'un l'avait-il déjà fait, par mégarde ! Quelle inconsciente, cette Mère, vraiment ! Il irait bien lui toucher deux mots !). Il était perdu dans ses pensées quand le garde l'en sortit. Il continua sous le ton de  la confidence :

   << Les gars et moi, on pense que le moment est venu ! On élabore un plan de rébellion ! On va encercler la mairie, et imposer la loi martiale. On est un petit groupe de volontaires, on s'est appelés les Administrés Déterminés, on lâche rien ! Alors alors, t'en es ? >>

Bonokor balaya rapidement cette proposition, et essaya de dissuader son ami de cette idée a tout jamais. Il lui assura néanmoins qu'il allait se renseigner et voir ce qu'il pouvait faire. L'avait-il déjà laissé tombé ?

   << Bon, je te fais confiance mon pote. Oh mais j'y pense, je sais exactement comment tu pourrais te renseigner... Écoute bien, c'est une information secrète qui sera publiée d'ici quelques jours seulement, de façon officielle tout ça, donc ne le répand surtout pas ! Voilà...

<< La Maire prépare une escouade, pour lancer des raids sur ces campements brigands qui occupent tout le désert Occidental. Bizarrement, elle attend qu'ils prospèrent pour attaquer, on aurait pu les dégommer il y a bien longtemps mais pareil, elle voulait rien entendre... >> Après un signe de réprimande de Bonokor, il reprit. << Je voudrais bien y participer mais vois-tu, la Maire a imposé un critère de recrutement très particulier... Figure-toi qu'elle recrute des aventuriers, exactement comme toi Bonokor ! Magicien, Nécromants, Guerriers, Rôdeurs, Faction ou non, n'importe quoi pourvu qu'ils soient sans attaches et qu'ils ne vivent pas à Melrath Zorac, ou alors seulement en auberge, et ce d'une durée inférieure à 272 jours de suite. Tout ce que tu as faire, c'est aller la voir, dire que tu veux participer à ces missions, et t'y es ! Les Tueurs de Chien elle veut les appeler ! Un petit conseil : trouve un autre nom mon ami ! >> Et il partit dans un gros rire gras. Mais Bonokor gardait le sourcil arqué. Effectivement, cela semblait le meilleur moyen d'agir au plus près de la Maire, et à découvert ! Il s'empressa de se rendre à la mairie. Le garde cria tant que Bonokor pouvait encore l'entendre.

   << Hé tu travailles pour moi maintenant ! Et si tu croises tes amis les aventuriers sans attaches, dis-leur qu'ils peuvent participer aussi ! Ils n'ont qu'à venir me voir, et ils signent direct ! Hé tu m'ent... >>

 

Bonokor était déjà dans la mairie, et il cherchait la Maire des yeux. Quand il la trouva enfin, il jugea qu'elle était plus petite que sur les affiches éléctorales qu'elle avait fait placardé partout dans la ville les semaines précédant son élection. N'était-elle pas moins grosse, aussi ? Il eut juré qu'il avait aujourd'hui une personne différente que celle qui se présentait il y a quelques mois... Bah, se dit-il, ça vous change un homme la politique !

- << Bien le Bonjour du Bon Bono ! >> Cria Bonokor dans ses oreilles. << Je viens pour participer aux raids contre les brigands >> Expliqua-t-il en articulant chaque mot, car il lui semblait qu'il fallait parler à cette bonne femme comme à un bébé, ou comme à une vieille dame. << Je suis le magicien Conquistador, très fort ! >> Et il éteignit la lampe du plafond d'un sort. Les autres le regardèrent tous soudain, et il balbutia quelque chose à propos d'agent d'entretien remplacé et d'économie d'énergie pour s'excuser. Seule la Maire ne lui avait adressé absolument aucun regard. Elle était bien trop occupée par la missive qu'elle était en train d'écrire. Il tenta de regarder par-dessus son épaule. C'était un cahier des comptes, tout compte fait. RESTRICTIONS BUDGETAIRES. Ah! les gardes allaient encore être content ! Mais tiens, les dépenses inscrites ici n'étaient pas celles de la Mairie, c'était...

Il fut interrompu par la voix de la Maire et sursauta. << Bureau d'inscription, couloir de gauche, deuxième porte de droite. Il vous faut le laisser-passer A-36, selon les termes de la circulaire B-38. Prenez ce formulaire rose. >> Et elle lui désigna un vieux parchemin sans même dédaigner le regarder. Un peu hagard, Bonokor obéit sans trop réfléchir.

 

Couloir de gauche, deuxième porte à... Il n'y avait pas de porte à droite ! Elle avait du se tromper. Bonokor prit donc la deuxième porte de gauche. Deux bonshommes le regardèrent en fronçant les sourcils. << Bonjour je voudrais le formulaire B-36 euh parce que... J'ai le papier rose, tenez. >>

On ne fit pas trop état de ses propos, et on comprit aussitôt ce que voulait le jeune magicien quand on lit la seule case remplie du formulaire : Motivation --> Tuer des Chiens.

Ce dernier répondait à une série de questions quand Mme la Maire arriva en trombe. << Jean-Mariiie, je t'envoie un... >> Commença-t-elle. Mais elle ne finit pas sa phrase. Quand elle vut Bonokor, elle se glaça d'effroi. Ses jambes tremblèrent, ses pupilles s'agrandirent, et son menton tomba lourdement. On eût dit qu'elle avait rencontré la mort, armée de sa grande faucheuse, et qui venait la chercher, sachant son heure venu.

 

Seulement, après avoir ramassé son menton, elle se rendit compte que Bonokor avait une réaction tout à fait naturelle, et n'avait aucun souvenir d'elle. Elle fut alors rassurée, mais soudain son visage, volontairement on le suppose, passa de la plus terrible horreur au plus terrible mépris. D'une voix outrée, elle hurla : << Qui a laissé entrer ce bandit ici ? Qui accueille ici cette misérable vermine ? Incapables, que faites-vous ? Prisoooooonn ! >> Elle avait projeté ces mots tellement fort dans la pièce qu'ils avaient heurté les deux bonshommes qui s'occupaient de Bonokor. Ceux-ci s’exécutèrent après coup, et le saisir rapidement, bien que celui-ci n'offrait aucune résistance. << Madame la Maire, je veux tuer des chiens ! >> Bégaya Bonokor qui ne comprenait décidément rien. << Insoleeeent ! >>  Recommença-t-elle, et elle ôta ses gants pour le frapper ! << Mon pauvre kiki ! Comment ose-t-il ? Qu'ooooon lui coupe la tête ! >> S'exclamait-elle sans cesse, entre des pleurs feints.

Bonokor ne voulait pas d'ennuis, et n'osa rien dire devant l'instabilité mentale évidente de cette personne. Il se laissa conduire poliment dans une cellule ridicule de la Mairie, et fut heureux de voir qu'elle n'était pas du même calibre que celle où l'on avait enfermé le grand Malicius. On le nourrit bien, et il se dit qu'il ne paierait pas l'auberge cette nuit !

 

 

 

♦---------------♦

 

 

 

Bonokor réfléchissait à tout ce qui s'était passé en un clin d'oeil, encore ahuri. Il se mit à rire de façon stupide mais de bon cœur devant le ridicule de la situation. Ou cette Maire avait un lourd secret, ou elle tenait vraiment beaucoup à ses lampes !

Qu'avait-il bien pu faire de mal ? Certes, il avait voté pour le candidat adverse... L'avait-elle su ? Non ce n'était pas ça... Par l'Unique, qu'y avait-il ? S'engager pour ces fameux raids aurait été la meilleure option pour le savoir, mais apparemment, la Maire ne voulait pas de lui. Il avait besoin que quelqu'un ou plusieurs personnes s'enrôlent pour lui... Des gens de confiance, des gens que la Maire ne connaîtrait pas... Très bien, il allait profiter du temps qu'il avait pour rédiger une belle missive en plusieurs exemplaires, et l'envoyer à toutes ses relations pour leur proposer de lutter contre les brigands, et de voir le problème de la Maire du même coup... Au travail !

 

 

 

Alors qu'il copiait la 32ème, celle-ci destinée à Baracil, il songea... Une rébellion, ne serait-ce pas finalement un nouveau départ pour la ville ? Tiens, il allait aussi faire connaître cette alternative à ses connaissances susceptibles d'être intéressées. De cette façon, deux possibilités s'offriraient aux désireux d'aider Bonokor et Melrath Zorac. Ils n'auraient qu'à le contacter !

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Bonokor décida d'écrire tout ce qu'il savait déjà sur la Maire. Heureusement que l'Alliance offrait à chaque membre une dizaine de calepins ! Ils lui étaient vraiment très utile, mais pourtant le magicien un peu étourdi les perdait sans cesse...

Très bien que savait-il au juste de cette femme ? Il décida de réunir les informations dont il disposait grâce à une carte mentale, moyen très utile pour tirer rapidement des conclusions claires. Voici ce que ça donnait :

Carte Mentale Mme La Maire.PNG

 

Oui... Bonokor se rendait compte qu'il n'avait pas assez d'informations... Pourtant la piste d'un kidnapping et la mise en place d'un sosie pour diriger Melrath Zorac était tout à fait satisfaisante... Plusieurs sources lui avaient confirmé que la Maire n'était plus comme avant. Changement de comportement, physique légèrement différent... Une piste sérieuse, mais comment l'exploiter ? Le seul moyen était de retrouver Mme La Maire, la vrai ! Pus facile à dire qu'à faire, réalisa Bonokor.

 

Raaah où donner de la tête ? Il y avait trop de choses à creuser et pas assez de moyen... Il était tout seul.

Si seulement... Si seulement d'autres aventuriers se donnaient la peine de travailler avec lui, de poursuivre ses recherches... Il avait mis le doigt sur des choses intéressantes, mais il avait besoin de l'appui d'amis, d'une faction toute entière même ! Il avait besoin d'aide... Il fallait s'organiser !

Comment ? Comment contacter d'autres aventuriers et les inciter à aller dans son sens, à comprendre ce qu'il avait trouvé ?

 

 

 

♦---------------♦

 

 

 

Flash!

          Flash! Flaflaflash!

 

Ahhh tout lui revenait d'un coup ! N'avait-il pas déjà usé d'un calepin comme celui qu'il tenait ? Il en était sûr, il y avait quelque part dans son sac un autre calepin, qui lui avait servi à quelque chose... A rapporter... Des aventures ? Hum... Pourquoi était-ce si flou ? Une enquête... Des brigands ?? !!

Il n'y avait qu'un moyen de le savoir...

 

Bonokor vida son sac sur le sol de la cellule. Trois potions se cassèrent. Il ne se découragea pas.

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Le voilà ! Bonokor l'ouvrit et commença à le lire comme on mange un poulet rôti après deux jours de jeûne.

 

Citation

SAMEDI 19 DECEMBRE 2015
Je m'ennuie au Marais. J'ai croisé Daddy, il ne m'a même pas tué. Je dois changer d'air. Je vais au désert occidental, terre de souvenirs... J'en profiterai pour couper quelques roseaux.
Il est tard, la nuit est sombre. Trois hommes discutent, ils ne m'ont pas remarqué.
MOTS RÉCURRENTS :
• Elle • Butin • Nomades • Faire croire
PHRASES POSSIBLEMENT ENTENDUES :
• "Elle nous l'a demandé, alors il faut le faire !"
• "C'est plus pour Keitar qu'on travaille à présent, mets-toi bien ça dans le crâne !"
• "Notre plan [...] perfection [??]. La grammaire sera contente"
• "On va les voir ces pommades !"

 

Un jour tout à fait ordinaire mais des phrases bien étranges...

La Gram Maire ? Serait-il possible que...

 

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MARDI 22 DECEMBRE 2015
Par l'Unique, les trois personnes devaient sûrement être des brigands ! Je n'y pensais même plus... J'ai peut-être dans mon calepin des informations qui pourraient sauver la Terre des Elements ! Il faut que je m'implique !

Des brigands ? Ne travaillaient-ils pas pour la Maire ?

 

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MERCREDI 23 DECEMBRE 2015
Oh mon cher calepin, j'ai bien cru te perdre ! Cet après-midi, c'est décidé, je vais retourner là-bas pour en savoir plus sur cette organisation...
Oh, alors c'est ce puits leur base secrète ? Oh oh, je crois qu'ils m'ont vu... Vite, trouver une excuse, trouver une excuse, trouver un excuse...
Bon, j'aurais pas cru que ça marcherait... Me voilà un brigand !
Je suis pas sûr que ce soit de vrais brigands : leur base secrète est vraiment miteuse...
Aie, j'ai mal... Je comprends rien à ce qu'elle me dit celle-là en plus...
Oulah, elle a pas l'air contente je devrais peut-être m'en aller...
Rendez-vous jeudi 24 décembre au puits avec l'homme qui va tout m'expliquer.
NE PAS OUBLIER !!

Pourquoi n'avais-je aucun souvenir de tout cela ? Oui, cela me revient maintenant... Une cache miteuse... L'époque où les terres commençaient à peine à être meurtries par de terribles brigands... J'avais réussi à m'infiltrer chez eux alors ? Je devrais me remémorer un truc pareil !

De faux brigands ?

 

Citation

JEUDI 24 DECEMBRE 2015
En route vers ce puits ! Je suis curieux d'en savoir davantage sur toute cette histoire... Et je me demande qui est cette femme ?

Et ben, l'hommme n'est pas là ? 1H ... 2H ... Peut-être que mon stratagème n'a pas marché au fond ? Bon, ce serait dommage d'abandonner... Je reviendrai demain !

Une femme ? Tout concorde... J'en suis présentement sûr, la Maire, ou son sosie a été mêlée à tout ça !

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VENDREDI 25 DECEMBRE 2015
Je dois retrouver cet homme... Ah, il est là, camp des amazones !
Aïe... C'était pas lui ! Zut... Bobo !!

La douleur... La douleur insupportable... La seule émotion forte, qui reste marquée à jamais... Le filet de sang, la joue en feu... Tout cela ne m'avait jamais quitté, mais maintenant j'en connais l'origine. Qui m'a volé ces jours de ma vie ? Qui a volé ma douleur ?

 

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SAMEDI 26 DECEMBRE 2015
Je suis pas en état de continuer l'enquête... Restons ici, et réflechissons...
Ces gardes doivent bien savoir quelques trucs à propos des brigands, je vais voir ce qu'ils savent !

 

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DIMANCHE 27 DECEMBRE 2015
Aujourd'hui, il faut retrouver ces gens ! Voilà ce que je vais faire pour maximiser les chances de les retrouver : Toutes les 2 heures, j'irai me balader dans le désert occidental, fouillant tous les environs. Puis je retournerai à la caserne, faire changer mon bandage sur la joue. Au boulot !
- Génial, voici ce blond ! Il a intérêt à tout m'expliquer !
- J'ai une idée... j'ai une idée... Bon allez, je la lui dis !
- Je savais que l'inviter à l'auberge était une bonne idée !

Une hypothèse... Une hypothèse folle mais réelle... La même que celle que j'ai formulée en écrivant ce calepin. Je ne l'ai pas écrit par hasard. Je savais bien que c'était dangereux. Finalement, j'avais tout prévu. Si j'ai écrit ce calepin c'était pour que je puisse me rappeler de mes investigations. Un fil d'ariane à travers ma mémoire...

Alors je savais... Je savais qu'il pourrait arriver qu'on cherche à me faire oublier. J'en savais trop... Perdre ce calepin sans arrêt était le moyen de le préserver... Car il contient ma mémoire, mes souvenirs. Je revis mes aventures de l'hiver dernier à travers lui, certaines choses me reviennent, mais malgré ça j'ai toujours l'impression que ces souvenirs ne sont pas les miens... Quel prodige ?

Une potion ? Oui, une telle potion existe, enfin en théorie... Elle n'avait jamais été fabriquée auparavant. Des dizaines d'aventuriers sont en danger ! Il faut immédiatement fabriquer l'antidote ! Et je sais exactement qui appeler...

 

Bonokor se mit écrire frénétiquement. Les premières missives étaient déjà envoyées, restait donc celle-ci. Une missive toute particulière pour une personne toute particulière... Une hermésiste de talent.

Il fallait perdurer le calepin, continuer la retranscription de ses souvenirs. Si ses adversaires disposaient bien d'une telle arme, le seul moyen était de lutter en enfermant ses souvenirs, ses idées dans des mots. Des mots choisis dont la lecture nous fait revivre ce qu'on veut rappeler. Ce n'était pas de la magie, ni rien de tout cela. Simplement de la littérature.

Bonokor commença pas recopier la carte mentale à la suite de son calepin, en améliorant les couleurs, et en rajoutant quelques idées qu'il soupçonnait. Retrouver la véritable Maire aiderait à comprendre bien des choses ! Les Traqueurs De l'Elue... Les hypothèses, qui, bien entendues, seraient à vérifier, formulées par le Bonokor de décembre, furent inscrites à la suite de la carte mentale. Ce calepin était. Sa. Seule. arme.

 

 

Finalement, Bonokor était bien content de l'endroit où il se trouvait. On ne pouvait plus calme ! Personne ne venait lui offrir d'alcool, il n'était pas distrait. Et le moment venu, il ferait sauter cette petite porte avec une boule de feu et s'en irait tranquillement. Rien à craindre...

 

 

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DIMANCHE 27 DECEMBRE 2015 (après-midi, taverne)
- En le jouant bien, je vais faire parler ce bonhomme ! ... Dès qu'il se réveillera ! Rah, qu'est-ce qu'il ronfle fort !!
- Quoi ? Une lettre ? Tu pouvais me la donner avant, espèce d'abruti ?!
- J'ai défoulé ma frustration sur ces satanés monstres. Lisons donc cette lettre ! ... Après manger !

 

---
- Oh. Mon. Dieu. Cette lettre... cette lettre... cette lettre...
Il ne faut surtout pas qu'elle tombe entre de mauvaises mains ! AAaaaaah, mais où est-ce qu'elle est ???

Il m'avait donné une lettre... Il... m'avait... donné... une lettre ???!

Où est-elle ? Où est-elle Où est-elle Où est-elle ?! Où l'avais-je mise ?

IL M'AVAIT DONNE UNE LETTRE !! L'avais-je lu ? Comment savoir...

 

Si seulement... Pourquoi je ne l'ai pas recopié ? Elle devait contenir la réponse... La réponse à toute mes questions...

 

 

A force de secouer et secouer le calepin dans tous les sens, une feuille tomba. Une toute petite petite feuille. Pliée en 96 morceaux. Composée de 46 pages. Ah non, 2.

Bonokor la prit délicatement. Il commença à la lire, mais cette fois-ci tout doucement, et en fredonnant la musique de Titanic.

 

A Melrath Zorac, Le 26 Décembre.

De Mme La Maire

A Bonokor

Le Magicien Conquistador

Fier Bandit

A donner d'urgence.

 

Monsieur Bonokor,

 

 

Par l'Unique. Par Suyvel Ayflesh. Ce n'était pas des élucubrations qui émanaient du magicien. C'était la vérité. Il avait vu... Oh, il avait vu juste, tellement juste ! C'était affreux. Une affreuse vérité. LA MAIRE ÉTAIT DANS LE COUP. Aurait-il le courage de continuer la lettre ? Il devra la dévoiler au monde... Le monde mérite-t-il cela ? Mais la lettre contenait la confirmation des théories les plus folles...

Il fallait agir, et maintenant ! Trois options :

- Rébellion

- Retrouver la véritable Maire

- Ne pas avertir la Fausse Maire, laisser penser qu'elle mène la danse, infiltrer ses rangs.

Il ne pouvait rien faire tout seul. Où étaient ses amis ?!

 

Chut, on vient... Un pas fort. Un rire sadique... Qu'est-ce ?

Modifié (le) par Bonokor
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