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Terre des Éléments

Derrière la porte au Nord ...


Ignis
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( Hrp : Ouvert à tous ceux qui veulent faire un tit bout de chemin avec moi ! ;) )

 

 

 

 

 

Mon retour au campement est marqué par le silence qu'il y règne. Personne n'est au courant de ma venue, à dire vrai, je suppose qu'ils ont tellement l'habitude de me voir disparaître un beau matin, pour ne revenir que quelques lunes plus tard, qu'ils ne prêtent guère plus attention à mon va et viens. C'est mieux ainsi, car un beau jour je disparaîtrai pour de bon, et là, rien ni personne, ne pourra me faire revenir parmi les vivants. Ils croiront qu'à nouveau j'ai dû me retirer pour maintes raisons ... Mais que probablement je finirai par revenir marquant comme toujours  le sol de mes empreintes.

 

J'ai eu vent du tapage qui s'est produit plusieurs nuits auparavant en plein centre de Melrath.  Ici, dans nos bois, j'ai quelques indices qui se sont imprimés à même l'écorce des arbres. Involontairement ils ont semé des traces de leur début de pérégrinations. Des  vibrations émanent de la végétation. Je peux même dire que quelques-uns de mes frères sont partis depuis au moins deux crépuscules. Et puis, si j'écoute le vent il est question d'étranges phénomènes dans les recoins les plus sombres du village. Entre autre, un ou plusieurs portails faisant basculer celui qui l'emprunte dans un horizon funeste et mystérieux.  Ceci m'est fort plaisant, La Sorcière que je suis, saura se délecter du tourment environnant. Alors, c'est le pas plus rapide que je quitte le campement, franchissant avec hâte notre frontière végétale.

 

Point ne suis déjà arrivée à la porte de la ville, que quelque chose attire mon regard. Devant moi se tient à présent un étrange passage, et sans nul doute, est-ce ce fameux seuil qui ne demande qu'à être traversé.  Décidée, je franchi la limite, et soudainement me retrouve en un endroit ombrageux. Ma chauve-souris qui précédemment s'était cachée dans ma tenue, fini par remettre le museau dehors à mon grand regret, qu'un infime instant. Elle a entendu un bruit que mon oreille ne peut entendre, et tremblante à fait volte-face pour se dissimuler une nouvelle fois. J'essaie d'ouïr avec attention, et ce qui se transmet à mon oreille n'est autre que d'étranges battements d'ailes.

 

Il est vrai ... Elles semblent bien nombreuses.

 

Un soupire s'évade de ma bouche.

 

« Quelle saleté !!  Qui m'a flanqué une aussi peureuse bestiole .... Je vais finir par te faire rôtir fichu animal ! Tu parles d'une messagère !!!  Pas capable de tenir tête à ses cousines ! »

 

Je secoue la tête négativement, puis observe cette immense bâtisse qui avale tant elle est grande une bonne partie du ciel. Je me dirige avant tout  d'où vient le bruit, et semble-t-il  que c'est vers un cimetière. Il fait bien sombre, aussi, cela pourrait tout aussi bien être un jardin .... Mais à mesure que j'avance, l'hypothèse du cimetière parait être la bonne.

 

Au loin, d'étranges sons s'élèvent dans le ciel. Un bruissement ? Une plainte presque muette ? Une tête qui quitte son corps  violemment?

 

A mon grand étonnement, le lieu est habité non seulement par bons nombres de chauves-souris, mais aussi par une grande poignée de villageois. Les uns plus connus que certains. Un haussement de sourcil exprime mon effarement.

 

Des disparitions qu'il disait ...

 

C'est une de ses noctules, en me mordant un doigt  qui me replonge dans cette éphémère vérité.

 

« Aïe !! Saloperie !! »

 

Il ne m'en faut guère plus pour m'en retourner d'où je viens, la vile petite chose est agressive, et point ne veux me vider de mon sang sans même qu'il y ait mon consentement ! Aussi, je présume qu'ici n'est guère le centre du mystère, alors, mieux vaut explorer le bâtiment ...

 

Sans peine, la lourde porte s'ouvre sous la pression de ma main, un grincement digne d'une charrette dont les roues seraient coincées fait écho. L'endroit lui aussi est peuplé de monde, des paroles s'entrechoquent dans le hall d'entrée. Une sensation curieuse s'empare de l'entièreté de mon corps. Mes sourcils se froncent ...  Savoir si oui ou non, ceci est réel ? Dans bien de mes transes, j'ai vécu pareil chose ....

 

Conscience, Inconscience ...  et finalement déraison. Angoisse chimérique pour palier à la proche folie, et si tout ceci n'était qu'infraliminal ? Tout peut se montrer sous un œil endormi. Mais ici ?? L'hypnose également sait se montrer sordide... Qu'importe ... Ce monde me plaît ! Il va sans dire, qu'il vaut mieux tout de même, de voir si elle, lui, ou lui peut me répondre ...

 

Il y a trop de monde !

 

Je prends le temps avant d'écumer le chemin qui mène à l'est du manoir. Une lecture par ci, un touché par là .... Des passages secrets .... Quelques énigmes, des traces laissées par les locataires du château ...  et finalement un retour dans la grande salle du début pour ouvrir une porte qui mène au nord ....  Les choses ici, diffèrent ... Une odeur alléchante vient chatouiller mes narines, j'ai la nette impression que je me rapproche de quelque chose d'intéressant ...

 

Mais avant de continuer, j'avance à pas de loup vers une immense silhouette se mêlant aux ombres que dessine le feu des chandelles sur les murs...  Une personne ? Plusieurs ?

 

Je tends mon bras vers l'avant puis pose ma main sur ...  je dirais une épaule ...  

 

 

 

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Etrange sensation que voilà ....

 

Une forme petite et courbée, c'est bien une épaule, à la différence, que celle-ci semble incroyablement froide.  Même au travers du tissu cette froideur me heurte. J'en ai connu des créatures, plus abjectes les unes que les autres, j'en ai ressenti des peaux, les unes plus saillante que d'autre. Les une plus chaleureuses que d'autres. Mais ici, j'ai sans nul doutes affaire à un spectre, mais, il semble bien charnel. Je ne perçois aucunes pulsations aux travers de mes doigts. Et il y a cette légende qui me revient en tête.  Alors, c'est avec un sourire que je retire ma main, usant de ma nyctalopie pour mieux apercevoir la chose qui me fait face.

 

La créature lentement se retourne, et me sert en guise de salut, deux crocs bien affûtés. Une chose est certaine, c'est que chaque mythe à sa part de vérité. J'en ai la preuve devant moi. Point de crainte pour l'heure, car finalement, elle préfère me faire don d'une quête plutôt que de gouter mon sang. J'en suis fort aise, et d'un pas décidé, je me dirige à l'endroit où j'ai cru déceler ce quelque chose qui visiblement lui rendra service. En être réduit à faire la soubrette pour une jeune fille pourrie "“ gâtée ne me sied point. Elle va finir pas regretter son enfance éternelle...

 

Et tout ceci, pour avoir une autre proche certitude quant à ce qu'il se passe en ce lieu maudit. L'avantage, ici, c'est que je comprenne déjà un peu mieux pourquoi tant de chauve-souris affamées.

 

Il y a tout de même quelque chose qui me taraude ... Pourquoi maintenant ? Est-ce une date commémorative, est-ce un rite qui dépasse les âges ? Mise à part le fait que bientôt le Sabbat aura lieu, et que d'autres morts se relèveront de leur linceul fait de bois ... Je ne comprends point ce que tout ceci vient faire ici ... Et parmi la peuplade qui dans ce manoir prospecte, aucuns n'est assez, malin pour tenter d'avancer en meute.  Désolant ....

 

Ceci fait, robe en main, je fais le chemin à rebours. En passant par la cuisine, j'ai fait halte devant une ébauche de journal. Aucune date, juste des mots qui pour le moment ne peuvent avoir un sens  pour le commun des mortels. Des bruissements se font entendre proche de l'âtre. Mes yeux alors, recherchent une flammèche plus volubile que les autres. Ombre et Lumière, et ainsi, de par le feu tu t'exprimes. Quand un éclair frappera le sol l'étincelle de vie sur sa continuité fera parler l'eau.

 

Qu'as-tu donc à me dire Maître ?

 

En réponse, j'obtiens, quelques feux follets dansants devant la pierre montée. C'est suffisant pour que je saisisse ou il veut en venir. Alors, d'un mouvement de tête je le remercie, et puis avant de me retourner courbe l'échine devant la cheminée.

 

Enfin, je rejoins la chose qui d'ailleurs n'a guère bougé. Je lui tends sans tarder l'objet de ses convoitises, en remerciement, elle me fait part d'un secret. Ceci est censé me faire avancer dans ma chasse. Bien, je n'ai plus qu'à suivre les indications... Le couloir regorge de vie, pour un endroit mort, c'est paradoxal ... Personne ne prends même un court instant pour se regarder passer. Le silence, puis du bruit ... c'est ainsi partout et ailleurs en cet endroit.  Des fantômes qui débusquent des morts endormis. Tous des fantômes ... Vident sans même un geste pour affirmer que bien ici ils se trouvent. Comme si tout ceci ne faisait partie que d'une utopie ... Il en sera toujours ainsi.

 

Plongée dans mes recherches j'avance et observe les alentours avec minutie. Qui sait finalement, probablement qu'ici se terrent quelques menus prédateurs en recherche de nourriture. Ici, là, ou encore là ! Le risque ... Voilà qui fait vibrer le corps. Un pas, et puis peut-être la mort ... Une avancée, et puis possiblement une aine transpercée faisant gicler le sang contre les murs. Des traces d'un passage coulé à même le sol... Et puis l'inconnu ...

 

Une salle pratiquement vierge. Etrangement propre comparé au reste du manoir. Encore une étagère avec mille vieux écrits ... Et enfin une sortie qui s'avère être au final une entrée dissimulée qui me plonge au beau milieu d'une brise enivrante.  L'odeur du sang y est fort présente. Cela me tire un soupir de satisfaction suivi d'un éclat de rire cristallin. La mort rôde. Présente, elle s'affirme en marquant les murs de ses empreintes. Un ombre un peu plus loin, imposante, bien plus imposante que celle que j'ai déjà rencontré. ..

 

Un habitant ? Une victime ? Une autre créature de la nuit ?

 

Ou juste un gigantesque pendoir ?

 

Je ne vais guère tarder à le savoir ...

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Un mouvement brusque de la chose que j'observe, me confirme qu'en tous les cas, il ne s'agit guère là, d'un simple ornement de mur. Ombre parmi les ombres, un claquement de dent, et puis, un souffle brisant la quiétude de cette étrange pièce.  A même le sol, une silhouette recroquevillée sur elle-même baignant dans son propre sang. Une étude brève du cadavre m'indique que cette femme fut jadis hôte ou Maîtresse du lieu. Peut-être même les deux,  je sais comment les choses peuvent tourner, surtout en ce genre d'endroit. Je ne m'attarde point car un peu plus loin, statique se tient la créature qui à mon entrée a fait savoir qu'en aucun cas je n'étais seule.

 

Il fait toujours autant sombre et si je me réfère à mon odorat, alors, un autre corps gît sur le froid des dalles. Morte, elle aussi. La souffrance qui a dû l'étreindre se repend dans cette chapelle de torture telle une trace qui avec le temps ne pourra s'effacer. Divers outils jonchent le sol çà et là.

 

Tentant ... Il y a des choses vielle de plusieurs décennies qui pourrait se révéler utile ...   

 

Le bourreau, c'est lui qui hante ces murs-ci. Bien que celui-ci soit réellement vivant il ne quittera jamais plus l'antre du désespoir. Car ici il sera condamné à errer jusqu'à ce que la mort sur un élan de miséricorde vienne le prendre. Point ne serai celle qui le délivrera, que cela ne m'empêche guère de lui parler.

 

Je n'en retire guère quelque chose de fort intéressant si ce n'est, la marche à suivre pour parvenir à certains buts. D'une oreille attentive tout de même je l'ai entendu, et d'un regard impassible je l'ai contemplé avant de m'en retourner à mon objectif.

 

Maintes énigmes encore se dévoilent, jusqu'à parvenir à un lieu clos. Des survivants paraissent encore assez forts pour me diriger. Je récupère de temps à autre un morceau de quelque chose qui est censé mettre fin à ce mystère. Cependant, la route n'est point terminée, car à chaque avancée un détour m'oblige à revenir sur mes pas. La magie ici,  est ancestrale, néfaste à un point  tel qu'elle pourrait faire perdre la raison à un Sage. Tout ici transpire la malveillance. C'est sans nuls doutes pour cela que je m'empreigne de chaque recoin de cette forteresse.  Que j'appose mes paumes sur chaque cloison que je rencontre. Qu'au final à mon tour je hante ce Castel, recherchant sans relâche les témoins de la malédiction. ..

 

Un seul regret, qu'aucune pièce ne soit à ciel ouvert, qu'ainsi je puisse admirer infinités d'Etoiles dansant sous la lune pleine. Murmurant  sans cesse multitude de litanies pour conter les temps passés et à venir.  C'est ceci, ici, qui me permet de ne point rester trop longuement au même endroit, point n'ai le droit de m'enraciner ici, car au dehors, une conjoncture approche.  Je me dois de faire la lumière sur cette affaire.

 

Mes recherches me mènent présentement à la pièce des chandelles, j'y ai récupéré un objet qui me sera plus tard d'une grande utilité. J'ai débusqué également une autre clé, et celle-ci semble indiquer que la fin du périple est proche. Malgré cela un autre voyage m'attend tout autre que ce que j'aurais pu imaginer et  pour finir, c'est avec une certaine méfiance que je me dirige vers le lieu-dit du trône. Sans grande surprise point ne suis esseulée dans cette vaste pièce. Cependant, un silence spectral y règne en Maître.

 

Ont-ils peur de réveiller l'improbable ?

 

Quoi qu'il en soi, cela ne pourra changer le cours du temps. Car ici, pour l'heure, ils sont pris au piège.

 

Il ne reste plus qu'une porte à franchir ... 

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C'est sans aucunes hésitations, que je franchis cette dernière porte. La pièce est immense, et au beau milieu de celle-ci, un trône bien singulier y réside, ce n'est guère la seule chose qui attire mon attention, sur la gauche, et sur la droite deux cercueils sont disposés de manière verticale. Je m'y approche,  ceux-ci semblent ouverts, je jette un œil à l'intérieur, et rien ne parait bloquer l'ouverture. Je trouve cela bien peu scrupuleux, il serait si facile de mettre une main à l'intérieur, et de passer ses doigts sur ces corps endormis.

 

D'après ce qui me fut narré il y a de cela bien des lunes, une arme peu conventionnelle doit être parfois fabriquée, de temps à autre passé dans une eau qui d'après d'anciens récits auraient la faculté de purifier ceux qui s'en asperge. Ou bien en boive ? Point ne me souviens. Toujours est-il que d'après les dires de ces jeunes sots emprisonnés, il faut bénir l'outil indispensable à la mort véritable de cet étrange Comte. Comme si glorifier un ustensile pouvait s'avérer fatal pour un ennemi ...

 

Il y a des choses en ce bas-monde qui restent bien mystérieuses finalement.

 

Une démangeaison soudainement me sort de mes réflexions. Sitôt je baisse la tête, et regarde l'endroit qui me picote et je constate qu'il s'agit là,  juste de ma chauve-souris qui pointe le bout de son museau.

 

« Bien voyons, le danger semble écarter, et voilà que tu te montres vile créature .... Rappelle-moi lorsque tout ceci sera fini de faire appel à une vraie chauve-souris ! »

 

D'exaspération, je soupire, et puis prends la direction du Nord. Un immense miroir tapisse le mur il est étrange, car comme ceux observés précédemment, il ne renvoie aucune image. Je tends ma main et comme par sorcellerie, je me retrouve de l'autre côté. L'autre face, et celle-ci est bien plus lugubre ...

 

Serait-ce là la fameuse chapelle qui il y a fort longtemps fut érigée ? Il suffit de lire une plaque emmurée et de regarder la cavité d'eau, et cette horrible statue pour comprendre qu'en effet, c'est le vieil édifice.  Si je me remémore la marche à suivre, il est de mon devoir de plonger le pieu dans la source dite bénite. Ce que je fais sans tarder.  Ceci fait, je vais enfin pouvoir  me diriger vers le labyrinthe. Avant de m'engager, je vérifie le contenu de mon sac pour m'assurer que j'ai bien tous les objets pour parvenir à la crypte.  Il m'en manque un seul, et j'ai comme la nette impression que c'est dans ce dédale que je trouverai ce qui manque. C'est une intuition considérée car je n'ai rien laissé passer à l'intérieur du Manoir. Toutes les pièces ont étés passées aux cribles.

 

C'est l'heure de vérité...

 

Après maintes allées et venues, entre les différents entrecroisements, je finis par arriver dans une petite pièce bien vétuste. Un sifflement fait écho et pourtant l'endroit n'est guère bien grand. Il se rapproche, il grouille, se tortille dans tous les sens, et puis je l'entends à nouveau ... Ca chuinte, et se déplace en même temps. Cela me rappelle la fois, ou j'ai chassé le serpent  pour m'offrir ses organes vitaux. Ici, les mêmes signes distinctifs. Je m'immobilise un court instant, puis dans un mouvement brusque je l'écrase avec barbarie. Je n'ai plus qu'à ramasser  feu le reptile.

 

A présent, j'ai la quasi-certitude qu'il ne me reste plus qu'à trouver l'entrée du Mausolée du Comte. Ce n'est guère chose aisée, car ici point ne peux entendre la vibration de la Terre, ni même apercevoir la pluie. Si tant est qu'à l'extérieur un orage éclate, bien que je n'aie point besoin d'une trombe d'eau  coléreuse pour entendre les Maîtres.

 

Pourquoi-donc. Pense-je donc  présentement aux Eléments ?

 

Ici-même à part le feu, rien ne peut s'avérer d'une quelconque utilité.  Pour l'heure point n'aie besoins de les écouter, car finalement, j'ai réussis à réunir le principal.

 

Il me faut bien plus de quelques heures pour réussir à trouver le chemin qui mène au caveau. J'en ai même oublié le temps qui s'écoule, lui au dehors. En ce lieu, point ne peux dire comment  se consume les heures. J'erre en cet endroit depuis trop longtemps. Ce n'est guère que je ne m'y plaise point, cependant, je sais qu'autre chose m'attend ailleurs.

 

Un accès, puis une riche sépulture. Des encoches aux nombres de cinq ornes le devant du monument funéraire. J'y place alors, le fruit de ma récolte, et un bruit de glissement se fait entendre. Je n'ai plus qu'à passer le pied sur ce seuil, et je me retrouve là où le Seigneur Vampire est assoupi. 

 

Je reste là, à l'observer pendant bons nombres de longues minutes. Je passe subrepticement mon indexe sur ses lèvres, et puis lentement avec exactitude plante le pieu dans le torse de la créature de la Nuit. Ses Yeux s'ouvrent et dans son regard j'aperçois la confusion... La dernière chose qu'il aura pu observer avant de trépasser n'est autre que mon sourire carnassier ...

 

Ensuite,  il devient poussière. L'antre s'en deviendra cendre.

 

Je n'ai plus qu'à sortir d'ici ... Avant que tout ne périsse.

 

A mesure que j'avance  à l'extérieur, tout se trouble, comme si le brouillard qui toujours présent se faisait bien plus épais qu'auparavant.

 

Il se dissipera et laissera place à un tas de ruine. Tout ceci dès lors n'est que souvenance...

 

Cela m'évoque autre chose ...

 

 

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