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Terre des Éléments

L'Incandescence de l'Ombre


Guest Orus
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Tel un battement d'aile, une présence aussi éphémère que constante venait de disparaître de mon esprit. Triviak de Maroí«k n'était plus, cette fois ci pour de bon.

Le lâche avait-il fuit ses propres convictions ? Avait-il oublié ce qu'il nous devait ? Nous n'étions pas ses petits chiens de gardes qu'il appelait d'un claquement de doigts. Nous, membres de l'Au-Delà, sommes des mercenaires qui ne vivons que pour le gains, mal s'en est prit à Triviak de disparaître, ou bien à celui qui lui a donné la mort. Tant que nous n'aurions pas notre dû, quelconque forme de vie ayant des traits commun avec un Orcs serait traquée et tuée. Cette espèce tenait bien les caractères qui lui était attribué dans tout les grimoires : Lâche, stupide, vil, influençable, et j'en passe.

Je n'avais pas eu à attendre longtemps pour recroiser le chemin de cette vermine. En effet celle ci avait établie un campement sur les terres Elfiques. Mais encore et toujours, seuls de petits soldats étaient présent.

Quelques jours plus tard j'avais eu vent d'une offensive de ces Orcs, toujours aucune nouvelles de Triviak ou d'un de ses semblables. Seul des rumeurs sur un certain Phokus courraient. Pensaient-ils que nous allions combattre à leurs côtés comme nous l'avions fait dans le passé ? Ne jugeaient-ils pas nécessaire de nous tenir au courant ? Triviak avait tout de même conclu un pacte avec nous. Même mort celui qui avait hérité de son post héritait aussi de ce pacte.

Le soir de l'offensive était arrivé, je me dirigeais vers le lieu dit de bataille.

Les Orcs, ils étaient bien là.. en grand nombre. Accompagnés d'armes lourdes, ils se frayaient un chemin à travers la faune de ces Terres Elfiques. Les flèches et les sort pleuvaient, le sang giclait, les cris d'encouragements ne cessaient aussi bien du côté Orc que du côté des humains. Je cherchais du regard quelques membres de ma faction. nous étions venu en petit nombre sans doute lassé de l'absence de Triviak.

Ma soif de haine pris le dessus, Orc ou humains, tout ce qui passait devant moi allait subir mes offensives.

La bataille faisait rage, nombre d'orc et d'humains étaient tombé sous mes coups. Durant ce carnage j'avais pu apercevoir cette rôdeuse mystérieuse nommée Iliath qui avait rejoins nos rangs il y a peu. Elle semblait en difficulté, peu importe.. son départ soudain de nos rangs ne me donnait pas envie d'aller lui porter main forte.

Peu après, se faufilant entre les combattants j'aperçu un Orc différent de ceux que j'avais pu croiser jusqu'à maintenant. Il semblait vérifier le déroulement de cette bataille. Sans doute le nouveau général de cette armée pensais-je. Ni une ni deux j'accourrais vers lui, le temps de parcourir la distance qui me séparait de lui j'entendis Iliath qui hurlait : Voilà Phokus ! Mes amis abattez le !! Ce fut sans doute ses derniers mots car à peine avait elle eut le temps de les prononcer un des Homme lui asséna le coup fatal. Au moins j'étais fixé, cet Orc était bien Phokus. J'engageais alors le combat, j'eu a peine le temps de l'atteindre une fois qu'il se sauvait. Le lâche, il ne valait pas mieux que Triviak.. Peut être allait il comprendre qu'il avait une dette envers certains qu'il pensait être de son côté.

Phokus saches que si tu tiens à bénéficier de nos services tu vas devoir payer..

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RP d'un joueur coincé auprès du fossoyeur (des vidéos toutes particulières seront envoyées avec de l'ACTION belote avec le fossoyeur)

Ah! Qu'il est difficile de tenir ici proche du fossoyeur.

L'envie est si grande de rejoindre mes frères d'arme au port, pour repousser ces rocs, toujours plus nombreux.

Les cris du capitaine résonnent jusque sous terre et me parviennent.

J'arrive mon capitaine, j'arrive! aussi vite que possible...

Mais pour le moment, le fossoyeur trouve plus drôle de jouer avec moi que de me permettre de vous rejoindre! Mais que diable peut il donc se passer là-haut? Les heurts des épées font trembler la terre, les incantations font pleurer les plus vaillants orcs!

Les armées semblent au rendez-vous, beaucoup de monde semble fouler la surface.

O Dieux accordez moi la force de marcher de nouveau! je ne suis pas remis totalement de mes blessures passées mais le devoir m'appelle. Je vous en supplie Aidez moi! Portez moi jusqu'à la surface et jusqu'à ce port où tant d'horreurs semblent avoir lieu!

Je n'en peux plus, j'attends désespérément que mon corps veuille bien répondre à nouveau. Leve toi et marche, qu'ils disaient! C'est si difficile lorsque la main, que dis-je les os de la faucheuse vous entravent, quelque soit votre volonté!

Mais j'y parviendrais! Je le jure! Les rocs n'auront qu'à bien se tenir! Mes amis ont besoin de moi je le sais, j'entends leurs cris et cela m'est insupportable!

O Dieux, Ecoutez mon appel!

Je le ressens une grande partie de mes camarades sont là-haut, je le sais. leur soutiens me donnera sans aucun doute des ailes pour remonter à la surface et affronter ses orcs. Ses orcs et tous leurs alliés. Oui, ces aventuriers qui se prétendent humains, mais qui ne sont rien d'autres que des traitres! Ils vont voir!

Je tentais de contacter par la pensée mes amis combattant déjà auprès du capitaine. Mes pouvoirs de nécromanciens et mon attirance pour la mort me serait enfin d'une utilié capitale.

De là où je me trouve je peux leur donner du courage, j'en suis sur! ils en ont besoin et grâce à ça repousseront d'autant mieux les assaillants! Aller concentre toi, continue de leurs envoyer ces bonnes ondes. Il le faut!

[...]

L'attente devenait insoutenable. Rester ici sans pouvoir rien faire, pris au piège du fossoyeur. AH ça non je n'en peux plus. Concentre toi, ALLER. Encore un effort et tu pourras marcher de nouveau!

mais pour combien de temps... "Il te faudra une fois là haut rencontrer très vite un orc ou un traitre afin de lui faire comprendre ta colère et ta rage. De là tu tireras la force de continuer, sois en sur". Les paroles de mon père résonnaient encore dans ma tête. ils ne connaissaient pas ces terres, mais l'expérience de mes aïeux ne pouvait que m'aider et me soutenir sur ces terres.

J'arrive.

[...]

plusieurs longues minutes sont passées... mais toujours rien, je n'ai toujours pas reçu la force de bouger. AHHHHHHHHHHHHHHHHHHH

Un tel cri de souffrance ne peux laisser ces dieux indifférents. Du moins, espérons le...

Voilà que j'entendais de nouveau la voix du capitaine! j'ai cru qu'il y avait laissé sa peau, mais non. Apparement la bataille est loin d'être gagnée. O Dieux Faites que je sorte d'ici s'il vous plait!

[...]

Toujours pas de forces AHHHHHHHH, mais qu'ai-je donc fait pour mériter cela!

je vais finir par arriver après la bataille à se rythme là.

D'ailleurs j'entends la voix du capitaine qui crie Victoire... Ils auraient donc repoussé l'attaque?

Mais, une voix inconnue me parvient aussi. Celle du général ennemi probablement. Je ne suis pas sur d'entendre tout son message, mais ce qui est sur c'est qu'il est parvenu à détruire notre forteresse. AH ça il nous le payeront. je le retrouverai et je me fait un devoir de l'achever. On ne se moque pas de nous si facilement!

[...]

Ah! enfin! je sentais des forces me revenir et remonter dans mes jambes! allais-je enfin sortir?

Je n'espérais que ça depuis une heure environ.

mais qu'allais-je trouver l)à haut? un massacre sans nom? une plage totalement ravagée et rouge du sang versé? Allons voir

j'étais quelques peu désorienté. Le fossoyeur m'avais expédier au milieu de ce qui ressemblait à //// nulle part.

Oh mais si voilà je reconnais il s'agit de la palmeraie. Je n'ai plus qu'à longer la plage normalement.

mais les forces risquent de me manquer!

Je sens que je n'aurais pas assez de forces pour me rendre jusqu'à l'auberge. Ahh quelle poisse j'aurais donc mieux fait de rester proche du fossoyeur!

Modifié (le) par kuchikucha
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[hrP] j'avais un lag tellement monstrueux que j'ai du vite abandonner l'idée de faire une vidéo[/hrP]

"Comment ça ils arrivent par la mer? C'est nouveau ça!"

Le capitaine Garke répéta pour ceux qui n'étaient pas convaincus

Ils arrivent!

Effectivement, on commençait a voir venir des petites barques, qui contenaient chacune une poignée d'orcs. Selon les vagues, les canonniers du fort d'Abroy réussissaient a détruire une ou deux barques, et nous nous occupions des orcs qui réussissaient a débarquer puisque le style de combat de ceux-ci ne nous étaient pas inconnus.

Malheuresement, la tache se compliqua vite: voyant que les vagues successives de barques n'avaient aucun effet, les orcs sortirent un nouveau tour de leur manche: une sorte de pieuvre géante s'approchait rapidement de la cote, et le résultat ne se fit pas attendre:

Vous avez été mortellement blessé(e) par l'attaque de 'Pieuvra' 2012-04-09 21:21:17

Peu après avoir subit le sarcasme habituel de la recycleuse, j'étais de retour sur la plage. La pieuvre était non seulement toujours là, mais les canonniers étaient tellement occupés avec elle que les orcs n'avaient aucun mal a débarquer de leur barque, et dorénavant ils étaient nombreux sur les remparts du fort, mais nous avons fini par vaincre les créatures, malgré la présence de partisans a leur cause....

Le repos fut de courte durée: le capitaine Garke, qui surveillait toujours l'horizon, poussa un cri d'effroi:

« - Bon sang! Nous croyions les avoir repoussés... Ce n'était que le début! Un énorme galion de guerre approche! Tous au Fort d'Abroy, vite! »

Effectivement, un galion s'approchait de la plage, et vu la taille de celui-ci nous savions que les canonniers n'en viendraient pas a bout et qu'a l'inverse ce seraient les orcs qui feraient le plus de dégats: il n'y avait qu'une seule solution possible: je pris une profonde inspiration et criait:"A l'abordage!!!!!! Repoussons les orcs!!" et derrière moi quelqu'un criait "Pouic Pouic Pouic Houmba!!!"

Je n'ai pas cherché a comprendre, en plus j'étais a présent juste a coté de l'énorme canon du galion:

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en plus d'etre énorme: le galion nous offrait une nouvelle surprise: 3 nouvelles espèces d'orc, je réussis a en vaincre deux:

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Après des dizaines de minutes de combat acharné, les orcs furent enfin repoussés, et Garke laissa éclater sa joie:

L'ennemi est repoussé! Ses assauts innombrables ont été anéantis les uns après les autres, malgré le soutien qu'ils ont trouvé chez certains humains! Victoire! Le Fort d'Abroy est toujours aux mains des hommes!

Malheureusement le fort avait Malheureusement de lourds dégats, et la réponse de l'amiral orc ne se fit pas attendre: une voix résonna dans l'air:

Vous avez bien résisté mais nous avons finalement pu détruire votre fort.

Vous ne risquez pas de me retrouver car je suis allé me cacher en un lieu secret.

à bientôt.

Ainsi les orcs allaient remettre ça, mais pour le moment la fatigue allant prendre le dessus et j'allais donc me rendre a l'auberge pour me reposer. Ce fut bien plus compliqué que prévu, puisque j'étais constamment renvoyé auprès du recycleur d'âme, et a chaque fois par les même personnes... Apparemment soit certains avaient mal pris la défaite, soit ils n'avaient absolument rien compris et s'acharnaient sur plus faibles qu'eux vu qu'en groupe on ne risque pas grand chose....

Enfin je finis quand meme pas arriver a l'auberge, ou je pris un repos bien mérité

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Des bateaux étaient en vue des côtes, la peur continuait de tenailler les habitants qui vivaient non loin de là, car ce n'est pas des hommes ou des elfes sur ces navires, mais des créatures du Mal nommées orcs, le débarquement quelques jours auparavant n'avait pas dû suffire à les dissuader.

Un phare les guidait droit sur un fort qui semblait vieux, peut-être même avant Pohl , à défaut de les aider, il servira peut être à les repousser.

Les chaloupes arrivaient sur le rivage du fort, des canonniers postés sur les remparts de la bâtisse réclamaient des boulets afin de couler la flotte avant son arrivé sur la rive afin de noyer ces êtres infâmes.

Un capitaine inconnu jusqu'ici dirigeait la cohue que pouvait être le champ de bataille, il hurlait plus qu'il ne tapait vraiment, mais il s'avérait être aussi un combattant hors pair.

La première vague avait été essuyée sans perte du côté humain, la suivante s'annonçait plus rude.

Une pieuvre avait jaillit à la surface et attaquait toute âme vivante sur ces terre sans distinction de camps, de l'acide touchait bon nombre de combattant mais la résistance était telle que la bête fût pourfendue, non sans mal et certainement grâce aux hommes perchés tirant tant bien que mal sur les ennemis.

La bataille semblait se finir lorsqu'un galion de taille non négligeable lourdement armé faisait son apparition, il se heurta sur la plage de roches et sa cargaison attaquait à vu, tout comme ses cannons bien plus massifs que ceux qui ornaient le fort.

Bien que les chances paraissaient être passées du côté du mal, un élan d'effort chez les hommes sous les encouragements du capitaine rééquilibrait les force jusqu'à reprendre le dessus et mettre à mal les troupes restantes.

La défaite des orcs était-elle due à la disparition de triviak ? à un chef relevant plus du pleutre que du courageux qui n'avait pas l'air d'avoir organisé l'attaque ormi l'accostage ? Toujours est-il qu'il n'y avait pas de trace d'un chef de leur côté.

Le fort était détruit, mais la flotte orc avait été réduite en miette non sans mal.

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9, Période Pluvia, 105 AC, dans la matinée,

Salaha était assise en sa chambre de l'auberge du port d'Irliscia, un volumineux ouvrage en mains. La douce lueur de l'aube venait éclairer les lignes de ses précieux rayons. Sur les pages jaunies s'étalaient des siècles d'histoire. Depuis la confrontation avec le clan des Himms au pied des falaises d'orient, un calme éphémère régnait en ces terres. L'heure était à l'organisation des défenses. Tous redoutaient le prochain assaut du Seigneur Noir. Chacun s'y préparait à sa façon. La jeune magicienne s'instruisait, appliquant un vieil adage de son monde d'origine. « Connais ton ennemi, connais-toi toi-même, et tu pourras livrer cent batailles sans essuyer un désastre. » Les sages paroles résonnaient en son esprit alors qu'elle abordait le chapitre sur la destruction de Melrath Zorac.

Un cri au dehors la tira de sa lecture.

- Orcs en vue, débarquement imminent, tous à Abroy !

La voix inconnue répétait son message à en perdre haleine. La clameur des aventuriers y faisaient écho. L'aqueuse rangea le précieux livre, attrapa sa besace, et sortit en hâte. Au dehors, des partisans de diverses factions se rassemblaient. Certains prenaient déjà la route du sud-ouest. Un aspirant, visiblement originaire du fameux fort d'Abroy, exhortait les bonnes âmes à se dépêcher. L'armée Orc débarquerait bientôt sur les plages d'Irliscia, il fallait les arrêter, à tout prix !

La foule d'aventuriers s'élança donc vers le sud, longeant la plage en une file discontinue. Le cliquetis des armures se mêlait au froissement des tuniques dans le désordre le plus complet. Certains avaient déjà sorti leur épée. D'autres encochaient leur première flèche. D'autres encore psalmodiaient quelque sortilège. En cette marche désorganisée, les coups s'échangeaient en traitre. Les Hommes se disputaient le bout de gras, avant même que les Orcs ne soient là.

Enfin, le camp avancé des peaux vertes fut en vue. Sans plus de réflexion, les alliés des Elfes se jetèrent sur ces cibles de choix. Ils eurent bien vite raison de la frêle tente et des quelques soldats qui la gardaient. Lanciers comme gladiateurs vinrent manger le sable humide en un bain de sang verdâtre. Nul doute, il ne s'agissait là que d'éclaireurs, repérant le lieu du débarquement. Alors que le dernier sacrifié expirait en un râle, les humains relevèrent la tête. Au sud, se profilaient les hauts remparts du fort d'Abroy. Ils reprirent leur route, traversant les derniers mètres ensablés en un soucieux silence.

¤¤¤¤¤

Il devait être onze heure quand la masse disparate des Melrathiens arriva enfin au pied du Fort. Apercevant ces secours tant attendus, le capitaine Garke s'écria :

- Vous qui nous aidez, vite, nous sommes à court de boulet pour tirer sur ces navires! Notre stock est au sud d'ici, ramenez-nous des munitions !

Les regards se tournèrent vers la mer en un même mouvement. Les navires se dessinaient sur les eaux troubles. Des cris s'élevèrent de la foule. était-ce joie, peur, soif de combat ou simple appréhension ? Surement un mélange de tout cela. Ceux qui n'avaient encore choisi un camp, le firent en cet instant. La torpeur passée, d'aucuns s'élancèrent vers le sud chercher les fameux boulets. D'autres s'alignèrent sur la plage pour accueillir d'une poignée de main ou d'un revers d'épée les invités peu désirés.

Avant que les premiers boulets ne soient livrés, la voix du capitaine s'éleva à nouveau. De la plus haute tour, il s'exclama « Ils arrivent », puis rallia ses troupes pour se jeter corps et âmes dans la bataille. Les barques Orcs raclèrent bientôt sur les galets, s'enfonçant dans le sable humide sous les coups des premières lignes. En un hurlement bestial, leurs occupants s'élancèrent sur la plage à l'assaut de la place-forte. Des cris humains y répondirent. Le choc des masses heurtant les boucliers vint précéder le râle des mourants. Le sang des Hommes se mêla à celui des Orcs s'écoulant en un flot rougeoyant vers la mer avide. Les assaillants étaient nombreux, pourtant ils se heurtèrent à un mur. Le flot de haine du Seigneur Noir ne pouvait éteindre la flamme habitant le cœur des preux. Si les Elfes avaient moult ennemis en mer, ils comptaient encore des alliés sur terre. La vague démoniaque fut repoussée, rejetée dans les eaux qui l'avaient portée.

En ce chaos grandissant, une jeune magicienne courait vers la plage depuis les hauteurs du Fort. La clameur générale couvrait ses avertissements, alors qu'elle se portait au secours du pauvre capitaine. Encerclé par de nombreux ennemis, Garke était en grand danger. Heureusement d'autres s'aperçurent de son péril. Par les armes, ils le sortirent de cette embuscade, et par ses soins, Salaha le préserva d'une mort douloureuse. Mais la lutte était loin d'être finie. Déjà s'abattait sur eux le prochain fléau de Rebom.

Tel un volcan sortit de l'océan, une pieuvre géante se dressa au bord de la plage. Sa menace imminente étala son ombre jusqu'aux confins du Fort. Ceux qui tentèrent de l'affronter furent ensevelis sous sa masse. Comme si sa taille ne lui suffisait pour s'imposer, le Noir Sorcier avait doté sa bête d'un venin mortel. Crachant son acide sur tout ce qui passait à sa portée, Pieuvra se frayait un chemin à travers les troupes humaines. Ironie du sort, ce démon des mers ne faisait nulle différence entre ses ennemis et les serviteurs de son maître. En son avancée morbide, nul blason n'aurait pu protéger ses victimes.

Le combat fut ardu et la victoire incertaine. En une masse désordonnée, les Humains se pressèrent autour de l'abomination. L'union était leur seule issue. Les flèches assaillirent la bête par le haut. Les épées tranchèrent les tentacules dans les airs. Les masses s'enfoncèrent dans la chair visqueuse. Magies noire et blanche s'enlacèrent en un flot grondant pour terrasser le monstre. Groupant ainsi leurs efforts, les alliés des Elfes vinrent à bout du démon en une symphonie funeste.

¤¤¤¤¤

Alors une vague de silence se répandit sur la plage. Le soulagement gagna les cœurs en cet instant de répit. Tous prirent le temps de souffler. Il fallait reprendre des forces avant le prochain assaut. Il y en aurait d'autres, sans nul doute. Les barques de débarquement se profilaient déjà sur l'horizon.

- Les boulets !

La vision s'imposa à Salaha comme elle apercevait les sinistres ombres. Ils manquaient toujours de munitions. Elle se releva alors pour aider au ravitaillement. D'autres semblèrent en faire de même. Guidés par la lumière du phare d'Abroy, ils trouvèrent sans mal la réserve. La magicienne enfouit trois des lourds projectiles en sa besace magique, puis s'en saisit de deux autres.

- Zut, c'est lourd ces trucs !

Elle reposa le dernier, manquant de peu de se le lâcher sur le pied. Ce fut donc quatre par quatre qu'elle ramena les précieuses munitions.

Ils assurèrent au plus vite une réserve suffisante aux canonniers avant qu'une deuxième vague d'Orcs ne s'abatte sur la plage. Une troisième suivit plus tard. Toutes deux furent repoussées. Deux autres pieuvres devaient aussi tourmenter les Hommes en cette matinée. Elles furent anéanties comme leur consœur par l'union des défenseurs. Venant à bout du dernier monstre, les combattants épuisés espérèrent un repos mérité. Plus aucun navire n'était visible au large. était-ce la fin ? Avaient-ils repoussé l'invasion Orc ?

¤¤¤¤¤

Plusieurs minutes s'écoulèrent sans que nulle menace ne plane à l'horizon. Dans l'incertitude, les affrontements fratricides reprirent peu à peu. Il demeurait parmi les hommes nombreux serviteurs de Rebom, bien décidés à faire couler le sang. Parmi les alliés des Elfes, certains étaient tout aussi déterminés à en découdre. Quelques humains toutefois commençaient à s'éloigner du lieu des combats, quand la voix du capitaine Garke s'éleva à nouveau :

- Bon sang! Nous croyions les avoir repoussés... Ce n'était que le début! Un énorme galion de guerre approche! Tous au Fort d'Abroy, vite!

L'imposant navire fendait la mer, puissance incoercible au milieu des eaux. A son bord, les Orcs rageurs criaient leur hargne aux quatre vents. Le feu habitait les entrailles de ce galion des ténèbres. Ses canons ravageaient déjà les abords du Fort. Les Humains durent reculer pour ne point être frappés par les boulets. Le navire s'échoua finalement, déversant son flot de combattants sur la terre déjà sanglante. La lutte reprit sur le sable, plus féroce que jamais. Du navire débarquèrent des guerriers aguerris, plus redoutables que ceux que les hommes avaient affrontés jusque là. Le combat serait rude.

Préférant l'attaque à la défense, un groupe de téméraires se lança à l'assaut du galion. Agrippant le bastingage, ils se hissèrent à bord. Parmi eux, Salaha tentait tant bien que mal de suivre ses ainés. Prenant appuis sur un cadavre verdâtre, elle essayait de se hisser à bord. Ses semelles humides glissant sur la coque du navire ne lui facilitaient guère la tâche. Elle regretta par trois fois de ne pas avoir fait travailler un peu plus les muscles de ses bras. Elle finit tout de même par trouver une prise pour gagner de l'altitude. Poussant sur ses jambes, elle posa enfin le pied sur le pont. Mais elle n'avait pas fait deux pas qu'un flash l'aveugla.

BoOoM !!!

Le son suivit la lumière en un battement de cœur. Devant elle se tenait le plus gros canon qu'il ait été donné de voir. Mais elle ne put le constater, aveuglée par la détonation. Le bruit sourd résonnait sans fin en sa tête, tel un marteau sur le roc. Ses yeux voilés, son ouïe de moitié réduite, elle se sentait sombrer en de lointaines ténèbres.

CRAAAC !!!

L'effondrement de la tour Nord du Fort ne lui parut qu'un murmure après le cri du monstre de fer. Elle ne put en comprendre l'origine, étourdie qu'elle était. La tête lui tournait. Le sol tanguait en une danse incontrôlée. Elle tendit les mains pour chercher un appuie, en vain. Trébuchant sur un nœud de corde, elle s'étala sur le pont. Allongée entre les corps inertes, la nuit la prit.

¤¤¤¤¤

Quand la jeune magicienne recouvra l'usage de ses sens, elle se tenait appuyée contre le bastingage sur le pont du galion. Quelqu'un avait dû la tirer jusque là. Autour d'elle les canons s'étaient tu. Seule une des machines infernales des Orcs étaient encore entière. Elle l'aperçut sur le pont arrière, prête à cracher son feu. La bataille n'était pas finie. Comme l'ouïe lui revenait, elle entendait les cris des guerriers se livrant un combat acharné. Elle se releva pour rejoindre les défenseurs qui encore et toujours protégeaient le Fort. Tout du moins ce qui en restait. Alors qu'elle passait par-dessus bord pour rejoindre la plage, un nouveau tir fendit l'air. Le choc de la détonation la propulsa vers le sable comme la dernière tour d'Abroy s'effondrait. Le Fort n'était plus que ruines, mais le galion de guerre avait aussi souffert. Le redoutable canon venait de lancer son dernier boulet.

Comme les embarcations qui l'avaient précédé, le galion de guerre fut coulé. Les derniers Orcs encore à terre furent exterminés. La bataille prenait fin dans un flot de sang et une vague d'espoir. L'invasion avait été repoussée. Le plan démoniaque de Rebom avait échoué. Irliscia avait encore des défenseurs. La terre des Elfes ne tomberait pas si facilement, et celle des Hommes tiendrait plus longtemps encore. Ce n'était qu'une victoire en une guerre sans fin, mais elle était leur. Nul sarcasme Orc ne pourrait assombrir ce jour de gloire.

Quittant la plage dévastée, les survivants regagnaient la chaleur du foyer.

Modifié (le) par Salaha Luvia
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La nécromante était en retard. Cela faisait déjà quelques jours qu'elle aurait dû faire son rapport auprès du bibliothécaire, mais son tisserand en chef lui avait demandé des cuirs de porc. Toujours prête à aider, elle avait remis à plus tard sa visite à Saaczam l'érudit.

Maintenant il était temps.

Reprenant sa toge aux couleurs chatoyantes, dans le but évident de faire belle impression auprès du bouquiniste, la métamorphe rejoint la ville.

Et le trouve sur son banc, comme à l'accoutumée. A croire qu'il adore cet endroit ...

"Bonjour Monsieur.

_ Bonjour gente dame. Oserais-je espérer que vous venez me faire votre rapport ?

_ Oui messire. Ainsi que vous me l'avez suggéré.

_ Je vous écoute alors.

_ Par où commencer ? Il y a tellement eu d'obstacles.

_ Par le commencement voyons. Vous disiez que les orcs s'étaient construits un fortin au sud de la ville, dans lequel ils avaient réuni de nombreuses troupes.

_ Ah oui, j'en étais là. Donc, voilà ce qu'il s'est passé il y a une demi lune. Nous nous sommes réunis, nous défenseurs de Melrath Zorac, signataires de la charte des régentes, pour défaire ce fortin. Nous sommes allés nombreuses et nombreux à l'assaut du fort. Mais ses murs étaient terriblement épais. Sans l'aide fortuite d'une de nos alliées, jamais nous n'aurions pu percer la défense. Mais grâce à cet appui, nous avons pu ouvrir une brèche.

_ Et ?

_ Et ce que nous pensions être une victoire s'est mué en une lutte à mort pour repousser le flot de peaux vertes se déversant depuis les remparts ouverts. Ce fut même une lutte fratricide, puisque certains humains ont choisi d'aider les orcs.

_ Hummm ... Intéressant ...

_ Comment intéressant ?

_ Ce n'est rien. Continuez.

_ Bon. Ce jour là, nous avons pu contenir le flot d'orcs aux abords du fortin, et certains d'entre nous ont même pu pénétrer dans une partie de celui-ci. J'ai pu parcourir une grotte à l'allure fantomatique. De ce que j'ai pu voir, j'ai la terrible impression que les orcs comptent dans leurs rangs un savant fou.

_ Que dites-vous ?

_ J'ai vu des bêtes terribles, énormes, puissantes. Sont-ce des créations des peaux vertes ? Etaient-elles là avant ?

_ Quand vous vous en retournerez, tâchez de me fournir ce renseignement. Il serait dommageable pour la race des hommes que les orcs eussent des créateurs de monstruosités.

_ Bien Monsieur.

_ Votre récit est-il fini ?

_ Du tout. Il y a cinq nuits, un homme est venu trouver les défenseurs. Il s'est présenté comme étant gardien de phare du sud. Il nous a dit avoir observé l'arrivée de bateaux de tailles différentes, avec à leur bord quantités de peaux vertes. Il craignait l'arrivée imminente de ces créatures.

_ Qu'en est-il ?

_ Les défenseurs se sont réunis dans les auberges du port en se préparant au combat. Et le débarquement a bien eu lieu, il y a de cela trois nuits.

Des bateaux de débarquement ont déversé quantités d'orcs sur les plages et moults défenseurs se sont empressés de les repousser. Jusqu'à l'arrivée de la pieuvre ...

_ Une pieuvre ?

_ Oui, un être immonde, comme mû par une magie primitive, déversant son musc visqueux sur les défenseurs. Nos rangs s'éclaircirent malheureusement.

_ Avez-vous tenu la position ?

_ Oui, et cela même après l'arrivée du galion ?

_ Un galion ?

_ Oui, les orcs ont construit un navire immense, lourdement armé, qui détruisit les murailles et tours de défense du bastion du port.

_ Oh !!

_ Oui, mais le navire a été détruit, tout comme le reste de la flotte orque.

_ Voilà une nouvelle importante. Qu'en est-il de la défense du port ?

_ Le gardien du phare reste à son poste. J'espère qu'il tiendra la régence informée journellement.

_ Allez quérir plus d'informations, il en faut plus pour juger du danger.

_ Oui monsieur."

Et la nécromante quitta l'érudit, se dirigeant vers le Sud et ses dangers.

Les orcs possédaient-ils les ressources pour élever des monstres ?

Si oui, quelles horreurs allaient-elles encore débarqué sur ces terres ?

Modifié (le) par Antharielle
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Le soleil venait de se lever. Pour ne pas changer de ses habitudes, le guerrier commençait sa matinée par quelques entrainement de bonne augure.

Un peu plus tard, il se rendait vers le hall d'entrée de la forteresse des constellations. Une mise au point entre lieutenant était sur le point d'avoir lieu.

[...]

Nous y voila, s'écriait Malicius

Les nouvelles annonçaient un débarquement d'orc non loin des côtes sud ouest d'Irliscia. Un nouveau combat entre le bien et le mal allaient avoir lieu. Deux capitaines appelaient l'aide des citoyens pour défendre ou détruire la cité.

Malicius que va t'on faire? lançait Onizuka. Nous ne sommes pour aucunes des deux armées .

Effectivement, mais je pense qu'on devrait défendre la cité. Nous ne devons pas nous faire envahir. Je ne sais pas ce qu'ils ont derrière la tête mais je ne veux pas le savoir.

[...]

Combat

[...]

Nous avons aider le capitaine Garke a repoussé l'invasion orc mais à quel prix ...

Le sang a coulé des deux cotés.

Pourquoi ...

Ce n'était pas notre guerre Malicius mais celle de Garke. Nous l'avons aidé mais de nombreuses perdent sont due des mains du capitaine. Distraction ou non, la prochaine fois, je vengerais cet affront.

Oni reste juste sur tes gardes. Ca serait dommage de tout gâcher maintenant. De plus il serait temps de réaliser notre projet, le temps presse !

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La nécromante revint sur les lieux du débarquement, à la recherche d'informations demandées par le bibliothécaire de l'Académie.

Les lieux étaient déserts en cette belle journée.

Hormis les débris de bateaux, et les quelques corps d'orcs jonchant encore le sable fin, il ne restait pas trace des terribles combats ayant eu lieu seulement quelques nuits auparavant.

Les humains tombés au combat avaient été enterrés un peu plus loin, sous des cairns dédiés à leurs divinités respectives.

Elle se souvenait de quelques uns de leurs noms ... Hartelis, Jolyan, Klarysse ...

Elle les avait connus à la taverne, liant amitié après quelques chopines.

Une prière à Eolia était bienvenue pour que la déesse les accueille dans son Panthéon.

Revenant à sa mission, la métamorphe rejoignit le phare, endroit calme à cette heure de la journée.

Elle interpella le gardien.

"Ohé, du phare !!"

Elle entendit le bruit d'un choc sourd, suivi d'un grognement.

Et quelques instant plus tard vit apparaître le gardien, les cheveaux ébouriffés, les yeux encore pleins de sommeil, et une bosse se formant sur le front.

"Qui me dérange à cette heure ?

_ Bonjour monsieur. Je cherche quelques renseignements.

_ Ouais. QUOI ?

_ Je vous prie d'excuser mon importune visite, Saaczam l'érudit m'envoie quérir des renseignements sur la pieuvre monstrueuse aperçue lors du débarquement orc.

_ Je n'en ai pas. Cette bestiole n'est pas revenue depuis.

_ Ahh. Merci du renseignement.

_ Ouais, adieu."

Et sans un regard pour la visiteuse le gardien s'en retourna dans sa tour.

La nécromante était perplexe. L'arrivée de la pieuvre en même temps que les orcs n'était pas une coïncidence. Il fallait rendre compte immédiatement au bibliothécaire.

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Rebom... Rebom... sombre litanie d'insomnie... les quatre éléments, les quatre couleurs, tous assemblés, tous réunis pour d'un souffle mener au néant !

Sayanel se réveilla en sursaut, fiévreux d'une nuit agitée, une nuit d'un passé ensanglanté.

Oui, la menace orc qui s'était abattue en la forêt des elfes avaient été repoussée mais les regrettés furent innombrables, à commencer par la rôdeuse vénérée de ses pairs et qui, en ce soir encore, en pleuraient des larmes de sang.

N'arrivant à trouver le sommeil, Sayanel enfila une cape légère et s'en fut le long de la plage.

Bercé par les embruns tumultueux, il oublia un temps les horreurs des semaines passées, l'aurore montra le bout d'un rayon puis d'un autre et, enfin, la mer azuréenne se retrouva maîtresse d'un royaume de beauté.

Il s'assit sur le sable frais, regarda au loin l'horizon et se perdit en ses pensées, plus calme, plus apaisé.

C'est alors qu'une impression désagréable s'insinua en son karma, comme si une sombre menace approchait, maléfique, elle jurait avec la quiétude des lieux.

Il sonda le mugissement des flots mais rien, aussi loin que portait sa vision, rien. Il ferma alors à nouveau les yeux, se concentra sur la source de ce mal, projeta son karma loin dans les sphères élémentaires et eut une vision, une vision terrible...

Il n'était plus lui mais une vigie, celle du fort d'Abroy, loin en haut de la plus haute tour de cet imprenable roc et il avait peur, peur de ce qu'il voyait, peur des voiles qui s'avançaient, qui telle une funeste marée, s'approchaient des côtes d'Irliscia.

C'est au moment où la vigie se mit à crier l'ordre d'alerte qu'il revint en son corps. Encore tout fébrile, il se remit péniblement debout et, la tête encore toute encombrée d'images chaotiques, il chancela jusqu'à sa chambre du port.

"La plage n'est pas loin, je peux y être à temps, oui, il ne faut pas que cela arrive, il ne faut pas qu'ils passent."

S'équipant rapidement, son arc à la main, une flèche déjà encochée, ses esprits retrouvés, il courut avec l'urgence de la destinée vers le fort d'Abroy.

Il n'était que temps, déjà un poste d'avant-garde orc s'était porté en éclaireurs sanguinaires. Il se demanda alors comment faire, il était seul et ... c'est alors qu'un orc fut coupé en deux par une lame acérée. Sayanel n'était point seul, de toute la plage accouraient d'intrépides aventuriers !

Sous la multitude, les orcs voulurent battre en retraite mais en retraite vers quoi, il n'y a avait que les flots et ils succombèrent sous la colère des humains.

On achevait les derniers éclaireurs quand un cor résonna au loin, le fort était sous assaut !

Tous reprirent leurs armes et accoururent vers le bastion fortifié.

Juste à temps, les premiers orcs descendaient de leurs sombres galions pour s'emparer du fort et avant tout, vu leurs déplacements, pour détruire toutes les batteries de canon.

Le même combat que lors de la défense de la forêt s'engagea, et une fois encore un héros se dressa contre les assiégeants, il se nommait le capitaine Garke, figure de légende s'il en est, il pourfendait un à un les orcs mais dût aussi faire face à la traitrise de certains humains.

Humains contre orcs, humains contre humains, qui étaient les alliés, qui les ennemis, d'une peau verte on pouvait reconnaitre mais d'une dague alliée, on ne savait se protéger.

Cette vague du maléfique Rebom ne put passer la forteresse mais les défenseurs commençaient à manquer de munition et il fallait se hâter, déjà de nouveaux galions apparaissaient.

Les vêtements maculés de sang verdâtre, le rôdeur trainait les boulets et parfois s'en servait pour écraser une ou l'autre patte orc quand un tentacule s'abattit sur sa tête et ce fut le néant.

Quand il revint enfin à lui, il entendait de partout des cris de rage et d'agonie. Ce qui l'avait assommé n'était pas un monstre mais une infime partie d'un monstre, sombre calamar des abysses !

Il décocha flèche sur flèche et eut, à bout de force, le soulagement de voir le monstre, sous une pluie de coups, se ramasser sur lui-même et, recroquevillé, s'éteindre.

Toutefois, il n'était point encore temps de se réjouir car une seconde abomination venait de se hisser sur la plage tandis que du vent de la mer résonnait les détonations de canons titanesques.

Non seulement il fallait lutter contre le monstre mais, en plus, éviter les coups de canons qui pulvérisaient une à une les murailles du fort.

Enfin, la seconde abomination rejoignit son frère de tourment, juste au moment où un vaisseau immense éperonna la plage, laissant des guerriers orcs d'élite semer la désolation autour d'eux.

Mais au moins, les canons de la mort étaient en vue, ils pouvaient donc être détruits !

Sayanel grimpa sur le pont du sombre navire et s'attaqua à ces derniers encore et encore, éliminant au passage certains orcs qui tentaient de les protéger.

Le combat était fort indécis, la forteresse en ruine, les humains très affaiblis mais le fait d'avoir pu résister si longtemps à ce déferlement de l'enfer leur avait donné un courage de titan et, sans se soucier des coups ennemis, ils allaient au combat, offraient leur vie pour la défense de la terre et, petit à petit, firent s'éteindre les dernières flammes du maléfice venu de la mer.

La plage était jonchée de corps, d'humanoïdes et de mollusques mais la plage était restée celle des elfes, celles des hommes, celle de la liberté !

Sayanel, un genou à terre, reprenait son souffle, un sourire aux lèvres, ils avaient vaincu.

Modifié (le) par Sayanel
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Une butte sous la pluie, avec un long rocher dépassant de son flanc septentrionnal, écartant les eaux tel un prophète des temps passé qu'un long sommeil aurait transformé en pierre. Le vagabond gagna son hégire et s'assit, dans un concert de craquements osseux et de " aieaieaieaieaieaieaie ". Un peu de repos sans nuances de postérité, un peu de recul sur les évenements de ces dernirs temps.

Cela avait duré une semaine. Le premier jour de celle-ci, il s'était massé avec de nombreux autres aventuriers devant les remparts nord de la forteresse orque orientale. Il avait attendu avec curisité que quelque chose en sorte, comme on les avait prévenus qu'il adviendrait. Un dragon l'élança en un vol vers l'autre monde juste avant la réalisation de cette prédiction. Cette fois il les voyait, les orcs. La plupart le faisaient passer de vie à trépas en quelques passes rapides lorsqu'il engageait le combat avec eux. Taraudé par l'envie d'aller voir plus loin au coeur du combat, il tenta bien des fois de passer, mais sans pouvoir se soigner, un orc, ou un nasillaire, l'empêchait d'y accéder. Vint alors un moment ou les hommes commencèrent à se joindre à eux. Et la plupart se revendiquant de la tolérance et de la justice, ses frères karmatiques. Au début, il retournait vers leurs coups, dans l'espoir de les voirs déchusde leurs statuts, de par les vertus qu'ils bafouaient et piétinnaient comme son cadavre qui semblait parfois être plus vivant que lui, tant il changeait de place rapidement. Mais les dieux semblaient être aveugle ce jour là, leur vue obscurcie par les trainées de sang, et leur ouïe oblitérée par les flammes et les dents d'acier rongeant la chair, et leur esprit déchiré par la souffrance agonisante des ames qui se perderaient dans l'errance infinie. Il lui était arrivé de passer quelques fois, néanmoins, jetant à terre les orcs les moins aguerris, engageant un gobelin qui semblait balancer des ordres à la ronde, ou encore une tente ou ses guerriers avaient établi leurs quartiers. Mais ce n'était que d'une courte durée, un autre du clan versant d'ors et déja amèrement les larmes pour la mort d'un être de lumière et de la défaite face aux ténèbres le renvoyait à nouveau vers la nécropole, lui qui les aidait ... Face à l'abnégation, la folie s'emparait de lui, son esprit cédant face à ces incongruences et absurdités... Des tonneaux de poudres se tenaient face à lui ... Les explosions retentissaient à travers plaines et vaux, mais nul ne l'attaquait plus ... BOM , BOM , REBOM ! C'était peut être ce qu'ils craignaient.

La semaine qui suivit l'emmena également à des voyages entre la spiritualité forcée et ses pérégrinations. Les orcs étaient encore présents, les dragons s'en donnaient à coeur joie ... Il se croyait sans cesse comme dans une expiatrice bacchanale.

C'est alors qu'une nouvelle attaque survint. Apres avoir cherché longuement et retrouvé la direction de l'Est, il arriva sur place. La plage grouillait de monde, malgré le temps encore frais, et il aperçut immédiatement un de ses alliés aux prises avec un autre combattant. Sans réflechir il assaillit ce dernier, qui fut peu apres jeté à bas. Recevant des coups dans la cohue, il engagea d'autres guerriers, mais ces combats ne connurent jamais de vainqueurs. Progressant comme il le pouvait à travers les flots tant humains qu'aquatiques, parfois devant rester sur place longuement avant de pouvoir reprendre sa progression, il gagna tant bien que mal et en allant régulièrement saluer le gardien de la nécropoles l'épicentre des combats : un débarquement d'orcs se mesurait à une forteresse des autorités de Melrath Zorac. Un capitaine, dénommé garke, baraguinait des ordres incompréhensibles. Son plumeau et sa manière de parler pour ne rien dire msg-33d073b.png

menèrent le vagabond à lui lancer une boule de neige. Il s'en alla plus avant, vers le sud , ou des aventuriers semblaient livrer une sorte de course avec des boulets de canons dans les mains. Présentant que les énergumènes n'auraient de cesse de l'importuner jusqu'à ce qu'il les rejoigne dans leurs étranges coutumes, il achemina lui aussi quelques munitions. Une pieuvre géante allait et venait de temps à autre, il lui assena quelques attaques, mais ne s'y attarda pas, tout comme face à un amiral dont il n'avait pas réussi à déterminer l'allégeance. Arriva alors, dans un fracas de poutres et d'explosions dans les futs de canons sonnant tels les trompettes de l'apocalypse, le navire amiral orc. S'ensuivit une ruée vers et hors du navire, dans une bousculade sans nom, sous une volée de boulets fusant de toutes parts et obscurcissant les cieux. Le chaos qui s'ensuivit était pire que tout ce qui avait précédé. De nombreux trajets entre la dimension spirituelle et le navire s'effectuère, mais finalement, dans un fracas de tous les diables, le bateau s'affaissa et pris l'eau. La plage était précocément rouge, avant le coucher du soleil. Les orcs restant battaient en retraites, les hommes comptaient leurs pertes avant de partir s'entretuer à nouveau. Depuis le bastingage, on voyait le bateau sombrer sans précipitation.

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Le navire avait reçu d'innombrables boulets dans la coque.

Tous avaient péri, jusqu'au maître coq

Les voies d'eau s'intensifiaent et se multipliaient

Deux hommes étaient là à s'assurer que la poupe cèderait.

Les flammes flamboyaient en crépitant gaiement

Un requin s'en venait déjà, attiré par le sang

Au nord des aventuriers s'entassaient et se battaient

Au sud un jeune guerrier flamboyant, lui, vomissait.

La forteresse était dans un état aussi piteux

Révélé par la fumée de canons disparaissant dans les cieux

Les remparts étaient en ruines, seule l'artillerie était rescapée

On eût dit un homme qui sans ressentir ne pouvait plus que frapper.

L'amiral face à trois combattants, leur fit un sourire narquois

Et par la grotte creusée dans un mur il se replia

L'odeur de chair et de sang brûlés dese mêlait à celle du salpêtre

Les aventuriers recouvraient l'ouïe que les explosions avait évincée, et se croyaient renaître.

Brouillard noir s'élévant vers les cieux

Brûme rouge obscurcissant les eaux

Terre irriguée de sang boueux

Hommes ternis d'infâmes travaux

Lorsqu'il offre un crépuscule en rencontrant dans sa ronde

Les eaux de la baie où vient mourrir le fort brisé

L'astre solaire rappellera bien longtemps au monde

Le jour de naufrage du Glas des Guerriers.

Modifié (le) par odriistfen
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  • 2 weeks later...

Après plusieurs heures à attendre l'attaque, voilà chose faite, le galion s'approchait de la plage à vive allure, nous étions prêt à défendre le phare, ainsi que cette jolie plage au sable fin, la taille de celui-ci était impressionnant, nous avions en possession des canonniers...

Il fallait que nous rechargions ceux-ci de boulets mais qu'ils étaient lourds !!! Viendrait-on à bout du galion et des orcs ? Où l'inverse les orcs qui gagneraient cette bataille, vu leurs forces qu'ils avaient déployés pour nous tués cela était inouï ... Nous allions certainement subir de lourds dégâts. Il n'y avait qu'une seule solution possible...

Je pris mon épée à deux mains et une profonde inspiration et me voilà a affronté les orcs. On pouvait entendre des soldats qui criaient des mots : "A l'abordage ! Repoussons les orcs !"

Après quelques heures de bataille, le galion fut détruit, les orcs ont fuis comme à leur habitude...

Le Capitaine Garke annonce enfin la victoire sur l'amiral Kork.

" L'ennemi est repoussé! Ses assauts innombrables ont été anéantis les uns après les autres, malgré le soutien qu'ils ont trouvé chez certains humains! Victoire! Le Fort d'Abroy est toujours aux mains des hommes!»

Un clairon résonne, sonnant la fin des combats, l'ennemi dévasté.

Victoire!"

Nous recevions ce message de L'amiral Kork quelques minutes plus tard...

"- Vous avez bien résisté mais nous avons finalement pu détruire votre fort.

- Vous ne risquez pas de me retrouver car je suis allé me cacher en un lieu secret."

C'est sur nous n'avons pas fini d'entendre parler de lui car il y aurait une suite à notre victoire. Mais j'étais prête !!!

Modifié (le) par Elena
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  • 1 month later...

6, Période Azura, 105 AC, 25h05

La jeune magicienne se tenait près de l'auberge du port. Depuis quelques jours, la nouvelle de la reconstruction du Fort d'Abroy alimentait les commérages à travers toute la région de Melrath Zorac. On racontait que les Elfes avaient grandement participé à cet exploit. Une alliance semblait avoir vu le jour entre le peuple sylvain et les humains. Salaha avait parcouru une longue route depuis le marais d'IssCaNak dans le seul but de voir le fort se dressant à nouveau fièrement sur le rivage. Elle avait assisté à sa destruction, elle avait besoin d'espoir maintenant. Quoi de mieux qu'une place forte renaissant de ses cendres pour cela ?

Les quatre soleils étaient cachés depuis plusieurs heures déjà, quand l'aqueuse quitta sa chambre. Elle voulait profiter de la tiédeur de la nuit pour cette ballade sur la plage. La lumière du phare offrirait sans doute assez de clarté. Elle contourna rapidement l'auberge, puis gagna le bord de mer. D'un pas léger, elle s'avança sur le sable fin vers la crique où se dressait jadis le fort, ou plutôt où il devait se tenir à nouveau. Étrangement, elle n'était point la seule dehors à cette heure indue. Dans les ténèbres, elle entendait de nombreuses voix empruntant la même route qu'elle. Elle tenta de s'éloigner de ces êtres inconnus, préférant ne pas savoir de quoi il retournait. Elle hâta aussi le pas, gagnée par un sentiment d'inquiétude croissante. Finalement, cette nuit ne serait peut-être pas aussi calme qu'elle l'avait prévu. En cette sombre époque, la menace guettait à chaque instant.

Alors qu'elle gagnait le point où la plage bifurquait vers le sud, un cri inhumain s'éleva à quelques mètres devant elle. Suivit un silence absolu. De ces silences qui règnent lorsque deux armées se cherchent, puis s'observent et enfin se jaugent avant de se lancer dans l'inévitable affrontement. Ils étaient là. Droit devant, juste avant la crique d'Abroy, se dressait un campement avancé. Des torches éclairaient de leurs faibles lueurs les pants d'une tente et les hideuses silhouettes verdâtres qui se tenaient à côté. Une corne de brume vint rompre le calme apparent. Au large, de curieuses ombres se profilaient sur la mer d'huile. En réponse, les éclaireurs orcs attisèrent les torches pour guider les navires. En cette lumière renouvelée, la magicienne reconnut enfin ceux avec qui elle avait, malgré elle, cheminé. Des hommes et des femmes de nombreuses factions l'entouraient. Des alliés mais aussi des ennemis se tenaient là avec elle, à quelques pas maintenant des troupes Orcs.

Sans plus réfléchir, elle suivit à l'assaut les autres aventuriers. L'ennemi n'avait que peu de soldats à terre, le gros des troupes était encore au large. Aussi, la bataille fut brève. Malgré l'aide de quelques humains, les orcs ne purent résister bien longtemps. Un sentiment de déjà vu s'empara de la foule alors qu'elle se faufilait à travers les barricades, vers le sud. Le fort était là, resplendissant sous la lumière du phare. Y resterait-il longtemps ? Tous savaient ce qui était en marche. Ils avaient, pour beaucoup, déjà livré cette bataille. Ils étaient là près de deux périodes plus tôt quand le premier débarquement avait échoué.

Les barques approchaient. A leur bord, les chants guerriers résonnaient, fendant la nuit vers les humains sur le sable assemblés. Ils avaient atteint Abroy maintenant, et, sous les hauts remparts, ils attendaient les ordres. Pourtant, ils ne vinrent pas. Le Capitaine Garke n'était visible nulle part. Où pouvait-il bien se trouver en pareil instant ?

Les canonniers, paniqués sans leur chef, cherchaient désespérément des munitions. Quelques volontaires formèrent une longue chaine jusqu'au phare où se trouvaient les boulets. Tous firent au plus vite pour approvisionner les canons, alors que les orcs se rapprochaient immuablement. Les premières barques s'échouèrent bientôt sur le sable, déversant le flot noir des combattants enragés. Ils se jetèrent sans attendre à l'assaut des remparts. Les humains luttèrent comme ils purent une fois encore. Cette bataille avait déjà eu lieu, l'histoire ne faisait que se répéter. Après les barques vinrent les pieuvres géantes, monstres des abysses, abominations des mers, dont Posicillon, lui-même, n'avait pu souhaiter l'existence. Puis, ce fut à nouveau des bateaux, pleins d'orcs se ruant sur le rivage armes à la main, hurlant des cris guerriers. Le sang coula bientôt sur la plage. Sang humain, sang d'orc, sang de monstre... il n'avait qu'une couleur, et dans le sable brulant se mêlait sans fin. Ainsi se déroula le deuxième débarquement d'Abroy. Humains et orcs s'affrontèrent dans la crique en un combat mortel. Une fois encore le fort fut détruit, emportant dans sa chute le galion de l'armée des ténèbres. Les orcs avaient frappé au même endroit, reproduisant leur erreur. Une fois encore ils furent repoussés à la mer en leurs épaves de bois. Non, ils ne passèrent point à Abroy pas plus au second qu'au premier débarquement.

Les chefs brillèrent par leur absence en cette nuit d'Azura. Surement étaient-ils occupés ailleurs à préparer la suite. A la fin de la bataille, sur toutes les lèvres on pouvait lire « Et maintenant ? ». Les humains manqueraient surement de moyens pour reconstruire Abroy. Pourraient-ils encore compter sur la précieuse aide du peuple sylvain ? Que se passeraient-ils si les orcs choisissaient de débarquer une fois de plus ici ? Le tenteraient-ils seulement après ces deux échecs ? Sans doute, les réponses ne tarderaient pas à venir.

A la faveur de la nuit, dans le calme suivant la tempête, Salaha regagna sa chambre d'auberge. Le vent s'était levé. Eolia frappait la côte de son souffle puissant. Pour sûr les orcs devraient attendre avant de retenter leur chance sur ce rivage. Rassurée par cette pensée, elle dormit du sommeil du juste.

Modifié (le) par Salaha Luvia
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Un jour,comme un autres.

Un jour ou personnes ne veulent etre la.

Un jour ou,le desastre recommence.

On entendis des personnes de faction marchées au pas faisent trembler la terre.

On entendis aussi les ordres de certains qui crie pour se faire entendre.

-Orc,nous sommes la,nous sommes pret,a notre tour de vous ecrasez.

Mais des ennemies font leur apparitions,pour aidez au mieux les orcs puant,vert et repugnant.

Je ne sais pas pourquoi il sont si attaché a ces imbeciles.

-Les orcs arrivent a l'horizon!!!!!

Tout le mondes a sont poste!!!!

Mais on bavait contres les adorateurs des petits puants.

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Mais qu'est ce donc c'est creatures?

On dirait qu'il on embauchées des pieuvres.

Certains courageux attaques le monstres,mais d'autres viendront.

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Apres avoir vaincue,ces monstres,une escadres de bateaux surgis,les bruits de metal se heurtent se font de plus en plus,on entendit les boulets

chanté en sifflotant:

-PPiiiiiooooooooooooooooouuuuuuuuu

Splash!!

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Il y a plus de sifflotement,de bruits de toute sorte,des blessures,des cadavres,amis comme ennemis.

les orcs ont debarqué,les rangs des elfes se sont eparpilles,mais le plus dure reste a faire,nous avons pas eu le temps de reagirs,

qu'un galion nous fonça dessus,ce fut un drame.

Mais nous n'abandrons pas,on sera toujours la,avec nos carcasse.

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5_bmp10.jpg

Nous avons reussi a repousser,et tuer les orcs restant.leurs joujou fait naufrages.

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C'etait bientot la fin de la journée,le soleil bas,le ciel rouge,signe d'une journée ou le sang a coulée abondement.

nous repoussons les attaques des ennemis,jusqu'a,ce que l'inatendue,une épéee me tranperça.

Ce fut une journée epouvantable,ce jour me marquera,a vie....

Modifié (le) par eddy
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