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Terre des Éléments

Convoi, Dragons et Mésentente


Jean
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Buvant une bière givrée comme à son habitude, Jean écoutait les derniers ragots de la taverne. Une demande d'aide formulée par les Nains attira son attention. Il sentit qu'il était de son devoir de les aider, mais il avait besoin d'assistance. Après avoir bu d'un trait le reste de son breuvage, il quitta la taverne et s'empressa de revenir aux quartiers de L'Escorte-Union. Lorsqu'il fut devant ses compagnons, il leur annonça la nouvelle :

« Combattants, des individus ont besoin d'aide afin de protéger leur convoi, du sud de la ville jusqu'à la mine. Ils recherchent toute l'aide disponible car des brigands rôdent dans les parages. Vous sentez-vous prêts à les aider ? »

Très vite, tous se levèrent, prêts à leur porter assistance sans même avoir entendu la fin de l'histoire. Le temps pressait : Jean cessa les explications et ils se dirigèrent rapidement à l'entrée de la ville. Il aurait mieux valu pour lui qu'il termine d'expliquer la situation, cela aurait évité bien des problèmes...

Le combat faisait rage, les brigands assiégeaient déjà le convoi. Les membres de l'Union-Escorte aidèrent les autres habitants à le défendre. Ils se concentrèrent principalement sur la bataille. A plusieurs reprises, Jean put entendre entre deux coups de masse des fragments de conversation :

« ... es brigands ont des combattants redoutables dans leurs rangs faites att... »

« ... nez garde à ceux de petite taille ! ils sont redou... »

« ...enez m'aider ! Celui-là est très coria... »

Malheur ! Il s'aperçut qu'il manquait une information primordiale à ses amis : le convoi appartenait à des nains et ceux-ci étaient aussi sur le champ de bataille pour le défendre. De par le style vestimentaire de ce peuple, beaucoup des compagnons les confondirent avec de simples barbares.

Il rassembla tous les membres qu'il pu apercevoir afin de les informer de la présence des nains. Mais le mal était déjà fait : une partie de l'Escorte-Union avait déjà frappé les braves guerriers qui avaient répliqué aussitôt les prenant pour des ennemis. Après avoir compris leurs erreurs, les combattants continuèrent de protéger le convoi en espérant que les nains avaient compris que les quelques attaques reçues été dues à un malentendu.

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Deux autres problèmes survinrent lorsque les caravanes passèrent aux abords Ouest de la ville. Les récents tremblements de terre avaient réveillé de terribles créatures des profondeurs. Celles-ci, voyant tant de nourriture rassemblée, ne purent s'empêcher de venir se joindre à la fête. Ces dragons ailés attaquèrent les défenseurs de leurs souffles givrés et embrasés.

Comme si cela n'avait pas suffit, une poignée d'habitants se mit à attaquer avec acharnement les nains et leur convoi. Ils devaient être appâtés par les trésors qu'ils transportaient et avaient laissé de côté leur conscience.

Les autres habitants tentèrent de faire face à tous ces dangers. Malgré leur protection, l'un des chariots fut bien vite réduit en cendre. L'un des seigneurs nains, après avoir combattu vaillamment, tomba à son tour par l'un des Melrath Zoraciens corrompus. Jean avait assisté impuissant à la scène. Il ne put abattre l'assassin mais jura de se venger dès qu'il en aurait l'occasion. Les forces restantes se rassemblèrent afin de protéger la caravane qui avait survécu. Elle devait à tout prix atteindre sa destination.

Lors du passage vers les ruines, il aperçut le meurtrier affaibli qui tentait de s'éloigner de la bataille en transportant son butin. Le guerrier ne put s'empêcher de le pourchasser afin d'assouvir sa soif de vengeance. Lorsqu'il l'eut rattrapé, il l'acheva sans état d'âme et ramassa une partie de son or. A cause de cela, il se retrouva éloigné du convoi. Il tenta de récupérer ses forces mais cela ne fut que de courte durée.

Soudain, un cri perçant survint du ciel.

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Un dragon incendiaire, remarquant une proie égarée, tenta de profiter de cette occasion. Jean, sentant la créature lui foncer dessus, n'eut pas le temps de s'enfuir. Il saisit sa masse à deux mains et attendit que le dragon soit à portée et lui envoya son coup le plus puissant. Le dragon prit de plein fouet l'attaque et alla s'écraser dans les arbres. Après avoir récupéré de sa fatigue, le guerrier partit en direction des mines afin de rejoindre le convoi. Celui-ci avait déjà atteint son but et les nains étaient déjà partis rejoindre leurs semblables.

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Lorsqu'il eut rejoint un endroit sûr avec ses amis survivants, le combattant écouta le récit de ce que les nains avaient dit aux citadins. Etant donné que des membres de la faction avaient attaqué les nains, il se sentit coupable de ce qui était arrivé. Après avoir murement réfléchit, il s'empressa de préparer une lettre. Il espérait qu'elle arriverait un jour à la main du Roy nain afin de dissiper les malentendus :

A l'attention de EõrArkYal, Roy du Peuple des Nains,

En vous écrivant cette lettre, je vous parle au nom de ma faction l'Escorte-Union. Je souhaite vous adresser toutes nos condoléances pour la mort de votre ami sur le champ de bataille.

Ma faction se sent en partie responsables de ce qui est arrivé car certains de nos membres ont attaqué vos compagnons par mésentente. En effet, j'ai oublié de les renseigner de votre présence sur le champ de bataille. Dans le feu de l'action, vous avez été confondus avec les barbares assiégeant votre convoi de par la ressemblance de vos vêtements.

C'est pourquoi j'aimerai dissiper tous malentendus. Si vous voulez bien l'accepter, nous vous ferons un don symbolique de 5'000 pièces d'or afin d'aider votre peuple en difficulté et de participer aux frais de l'enterrement de votre frère d'arme. Cette somme est en partie constituée par le butin que j'ai pris sur le cadavre du misérable assassin qui s'en est pris à votre compagnon, le reste provient des fonds de l'Escorte-Union.

Je vous prie de bien vouloir croire que tous les habitants de Melrath Zorac ne sont pas à mettre dans la même catégorie. Beaucoup d'entre nous souhaitent des relations pacifistes avec votre peuple et ne demande qu'à mieux vous connaître.

En espérant recevoir une réponse favorable de votre part, je vous adresse mes meilleures salutations.

Jean, Général de l'Union

Modifié (le) par Jean
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