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  1. La hache de l’igné s’apprêtait à frapper lourdement le crâne de bartimeus. Shades, non loin de là, affichait une expression de torpeur à l’idée de voir son maître spirituel décapité de la sorte. Mais au dernier moment, alors que le saphir aiguisé frôlait le mage, que l’igné poussait un cri de rage, que Shades entrouvrait sa bouche de surprise, et que bartimeus se préparait à souffrir d’une terrible attaque, tout s’arrêta. Le noir complet. La joute était finie. Pendant que les uns étaient rapatriés dans leur auberge et les autres dans leur forteresse, l’un d’eux s’égara. Hephaistos se réveilla dans l’antichambre du torrent d’Ignis, la tête lourde et le corps endolori. Comme s’il s’apprêtait à partir pour une énième joute. Sauf qu’il était désormais seul. Ou presque. Le vendeur de potions se tenait devant lui, un long cristal dans la main en guise d’arme tranchante. Ses yeux étaient injectés de sang, ses traits étaient tirés, son corps raidi comme un bâton. La colère habitait cet être. Il s’approcha, bringuebalant son minéral comme une tentative d’intimidation. Secouant sa tête comme pour mieux reprendre conscience, l’igné tenta de se redresser mais il fût rapidement stoppé par le vendeur qui agitait vivement son cristal. « Pas un geste mon beau ! Ou je te transperce les tripes avec ce cristal et j’en tapisse les murs ! » Hephaistos se rassit et l’interrogea. « Qu’est-ce que tu me veux ? De l’argent ? Mon argent ? Celui des Au-delà ? Tu veux réclamer de l’argent des AD ? Ces idiots me détestent et ne dépenseront pas un sou pour moi ! Tu t’es trompé de gars ! Si tu voulais quelqu’un de précieux, il fallait enlever Daddy ! Mais manque de pot pour toi, il ne joute pas ! » « Ce n’est pas de l’argent que je veux ! » rétorqua l’homme. « Tu veux que je t’arrange un coup avec Selene ? Avec Meliii ? Mais est-ce que tu t’es regardé ? Tes petites mèches roses sont ridicules ! Elles sont en dehors de ta catégorie ! Tu aurais plus de chances avec yaninho ! Il cherche à compléter son palmarès ! Il en a assez des rocchus et paraît-il qu’il s’oriente vers les vers à soie ! Tu vois, tu as tes chances ! Yaninho est un mage facile ! Il a une résistance à la tentation qui frôle le néant ! » « Mais non, je ne veux pas quoi que ce soit avec ces personnes ! » lança l’homme qui n’arrivait plus à en placer une. « Comment ça ? » hurla l’igné. « Mes Au-Delà ne sont pas assez biens pour toi ?? Va donc t’amuser tout seul avec ton cristal et laisse-moi tranquille ! » « Ferme-la ! » lâcha agacé le vendeur. « Je suis un être humain et j’ai des revendications ! » « Et alors ? Est-ce que j’ai une tronche de Pikachu ? Est-ce que je m’habille avec des tenues moulantes roses et un casque de samouraï ? Je ne crois pas non ! Je ne suis ni Guix, ni Keril, alors tes revendications, je m’en contrecarre à peu près autant qu’une feuille de menthe poivrée peut se contrefoutre de la tronche de ta génitrice ! » « Respecte-moi, sale vermine du feu ! » ordonna-t-il, toujours en manipulant hasardeusement son cristal. « Et arrête de me menacer avec ce ridicule cristal ! J’ai à peu près autant peur que quand je croise Schindler… » s’enquit le guerrier. « C’est toujours pareil avec vous les guerriers ! Vous mourrez tellement comme des imbéciles pendant les joutes que les potions que je vends vous paraissent futiles ! Vous êtes misérables ! » « Héé sur un autre ton ! Je t’accorde l’imbécilité de guerriers sans cervelle comme Karamelldansen et Magnolia, mais je suis différent ! J’ai une prestance indéniable, et un charisme qui effraie mes advers.. » Il n’eut pas le temps d’achever sa phrase que le lourd cristal frappait sa tempe de plein fouet. Quelques heures plus tard… Semblant revivre une scène déjà vécue, Hephaistos ouvrit un œil et aperçut le vendeur de potions un peu plus loin, en train d’astiquer son cristal. Il nettoyait avec application les quelques gouttes de sang que le guerrier avait laissé sur l’arme improvisée. En regardant autour de lui, le guerrier aperçut un tas de vêtements empilés contre la paroi de la grotte. Il les observa quelques instants avant de réaliser ce qu’il se passait. « Mais qui m’a dénudé ? » vociféra-t-il, lançant une pierre pour attirer l’attention du vendeur. « Je sens ma dignité bafouée ! Je n’ai ni les poils soyeux du Panda Man, ni le corps d’athlète de Mythridas ! J’exige que vous me rendiez mes vêtements ! » enchaîna-t-il, toujours énervé. Le vendeur se retourna, le regard plein de malices. « Alors maintenant, on a des exigences ? Je vais te les donner, MES exigences à moi ! J’avais postulé pour devenir vendeur de potions sur ces terres ! C’était mon rêve ! Rencontrer des aventuriers assoiffés de sang et de bataille, dans des lieux mythiques ! Dans les grands bâtiments de Melrath ! Au plus près des mines de pierres ! Dans les chalets des cimes ! N’importe où ! Mes ambitions étaient vastes, mes espérances radieuses ! Mais tous les postes ont été donnés à de vulgaires minettes ! Qui ne valent pas plus que les filles de joie dans les bordels de la ville ! Un joli sourire et de belles gambettes, et voilà les compétences requises ! » Il s’arrêta un instant, avant de reprendre de plus belle. « Et cette…cette… cette traînée de Sonia ! Culbutée par moultes aventuriers et par je ne sais quelles autres créatures aux quatre coins de la région ! Vous y croyez vraiment à ce bouquin magique qui coûte des millions de pièces d’or ? Bien sûr que non ! Il paraît qu’elle le délivre comme récompense aux quelques inconscients qui accepteraient de faire quelques galipettes dans le sable ! Et moi alors ? N’avais-je pas le droit à un travail décent ? Non évidemment que non ! On m’a envoyé ici, dans les entrailles de la terre, servir la pire des espèces ! Les jouteurs ! Et personne ne me laisse sortir d’ici ! Pourquoi ? » L’homme semblait au bord du gouffre, prêt à craquer. « En fait, ce que vous essayez de me dire, c’est que Sonia vous a envoyé bouler ? » demanda Hephaistos, amusé. « Comment… Comment.. osez-v..v…vous ? Je… Je… Qu’est-ce que je n’avais pas que ses foutus amants avaient ? Elle est même allée débaucher Jackall paraît-il ! Comment est-ce possible ? » « Mais… QU’EST-CE QUE J’EN AI A CIRER ? Il est où le rapport avec moi ? Laissez-moi partir face d’étron ! » grogna le captif, usé par cette conversation qui n’avait aucun sens. Constatant que le vendeur était déboussolé, l’igné en profita pour se saisir du cristal et assommer à son tour l’homme qui le retenait en otage. Il implora alors les dieux de le ramener sur les terres, avant que ce fou furieux ne se réveille et ne devienne plus agressif. [hrP] Voilà ce qui arrive quand on est bloqué dans les joutes pendant 48 heures ! [/hrP]
  2. La nuit était tombée sur les étendues arides du désert. Une légère brise balayait les landes de sable. Les courants d'airs redescendaient des cimes enneigées et filaient vers le sud. Elles venaient aussi offrir un rafraîchissement salutaire aux aventuriers qui osaient braver la profondeur de la nuit. Les brumes opaques en profitaient pour s'étaler sur l'immensité du ciel, recouvrant d'un voile cendreux les scintillantes étoiles. A cette heure tardive, la plupart des âmes de la ville avait sombré dans un sommeil de plomb. Pourtant, une activité inhabituelle bien que silencieuse convergea en un point bien précis. Aux confins du désert occidental, là où la nature verdoyante peine à vaincre les affronts de la sécheresse, une tour avait été érigée. D'abord cernée par d'impitoyables créatures dégoulinantes de baves et de sueur, la tour s'était vite retrouvée orpheline. S'élançant vers les hauteurs du ciel, elle affrontait désormais seule les grains de sables violemment projetés sur sa façade de pierre noire par les vents tourbillonnant. Impassible, s'érodant avec une lenteur infinie, elle dominait le désert avec condescendance. Rapidement, elle devint l'objet des convoitises de nombreuses factions qui désiraient s'en emparer. C'était bien là les atteintes les plus violentes. Des coups portés en sa base, assommée par de lourdes haches, transpercée par des flèches aiguisées, étourdie par des sorts violents. La tour commençait déjà à porter les stigmates de ces attaques multiples. Sa pierre s'effritait, se fissurait, se fracturait avant de s'écraser sur le sol sableux. Robuste, la tour était pourtant encore loin d'être détruite, tenant encore solidement sur ses quatre bases. Ce fait n'avait échappé à personne, et certainement pas aux mercenaires de l'au-delà qui depuis la tente des nomades avaient pu observer la détérioration de la tour. Avide de conquête, l'occasion était certaine, leur tendant les bras. Après tout, ils possédaient à ce jour le plus grand nombre de tour, une fierté affichée et qu'ils comptaient perpétuer. Pour autant, cela semblait presque trop facile. La faction étoilée souhaitait-elle réellement s'emparer de la tour ? N'y avait-il pas là-dessous un autre stratagème plus élaboré ? Pourquoi commencer un travail, et le laisser largement inachevé, à la vue de tous et aux mains d'âmes plus torturées ? Pour autant, la tâche à accomplir était encore un large effort, la tour étant encore très solidement ancrée dans les terrains sablonneux. Ce soir-là, un des mercenaires s'approcha avec discrétion de la zone d'intérêt. A sa grande surprise, l'endroit était désert. On entendait le vent se briser sur les quelques arbres à proximité. On entendait aussi son sifflement aigu. La lune et les étoiles se cachaient timidement, perçant furtivement à travers quelques espaces laissés par les voiles de nuage qui traversaient le ciel. Rapidement, ce calme reposant fut perturbé par des pas lointains qui semblaient se rapprocher avec vitesse. Les mercenaires avaient été prévenus et convergeaient tous vers la tour. Les lieux étaient bien connus de tous, et en un rien de temps, neuf âmes encerclaient la tour dont le funeste destin approchait à grand pas. L'espace d'un instant, ils se regardèrent tous, comme pour se donner de la force, et se soutenir les uns les autres. Malgré leurs nombreuses différences, ils agissaient comme un seul homme, et rien ne pouvait les arrêter. La nuit n'aurait su éteindre l'ardeur des flammes qui brûlaient dans leurs yeux. Ces yeux qui contemplaient cette colonne de pierre dont le sommet flirtait avec ces nuages qui semblaient caresser la pierre. Le froid n'aurait su figer leurs membres, bouillant de l'intérieur, échauffés par l'intense et incessant effort qui venait peu à peu à bout de cette pierre maudite. Le vent n'aurait su mouvoir leurs silhouettes, bien ancrées dans le sol, ne faisant qu'un avec lui, comme si le sol lui-même souhaitait voir cet édifice réduit à néant. Surtout, les armes et les sorts de quelques ennemis n'auraient su entraver la détermination de ces êtres prêts malgré tout à livrer un combat dans l'unique but d'atteindre l'objectif fixé. Peu importe que la mort en emporte certains, d'un camp comme de l'autre. Peu importe. Car au cœur de la nuit, dans une ultime attaque, une tour s'effondra, noyée dans un brouillard de sable. Mais une autre naquit, plus belle, et plus haute encore, marquée du sceau des mercenaires. Ils s'y engouffrèrent alors tous, les uns après les autres. Ce n'est qu'à ce moment que la nuit, impitoyable, reprit ses droits.
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