Aller au contenu
Terre des Éléments

Eliyane

Membres
  • Message(s) posté(s)

    50
  • Inscrit(e) le

  • Dernière visite

À propos de Eliyane

  • Date de naissance 11/18/1986

Contact Methods

  • Website URL
    http://

Visiteurs récents du profil

3556 visualisations du profil

Eliyane's Achievements

Newbie

Newbie (1/14)

0

Réputation sur la communauté

  1. J'écarte d'un haussement d'épaule la demande, pourquoi se presser ? Nous avons toute la nuit et tellement de chose à nous dire ... L'encapuchonnée parlera par les armes, aucun doute. Même avec son capuchon je peux sentir son hostilité croitre à mesure que ses yeux se portent sur ma ceinture et lorgnent sur l'horreur pendue à ma ceinture. Cela semblait une idée brillante sur le coup oui, mais quelle déception ... Tout cela pour rien. La peste les emportent tous ! « Mon prix ... » Je rejette la tête en arrière laissant cascader ma chevelure auburn dans mon dos sur un rire désabusé, sans chaleur, un rire qui se perd dans un hoquet désespéré. Quelle pitié, tout ceci pour rien ... « ... Mon prix ... Vous n'êtes pas en mesure de le payer. Vous ne pouvez m'accorder ce que je désire, je le vois clairement maintenant, comment ai-je pu croire un seul instant que vous le pourriez à dire vrai ? » ... à mesure de mes paroles, le ton se fait plus hystérique, plus dérangeant, incisif, presque cinglant. Tout ça pour rien ... mes derniers espoirs ... partis en fumée ... plus rien ne compte désormais, plus rien ... si elles ne peuvent me le rendre, alors je dois survivre ... survivre pour rentrer ... chez moi, chez nous. Je redresse la tête, résolue, personne ne se mettra en travers de mon chemin. Pas même elles. Mais elles, elles ne me lâcheront pas comme ça ... « Tant pis pour le marchandage, je garde ceci en souvenir puisqu'il en est ainsi » Ma main vient flatter l'immonde chose pendue à ma ceinture tout au long de ma phrase, lorsque, mon regard se faisant subitement dur, ma main plonge vers une amorce qui, dans un mouvement tournant de ma part, file dans leur direction alors que je plonge dans la végétation dense sans me retourner. Je ne prends pas garde aux éventuels grognements, cris ou râles de frustration et me relève pour m'élancer dans la forêt évitant instinctivement ses pièges en m'enfonçant de plus en plus loin. Je m'arrête le souffle court au milieu d'un taillis, tendant l'oreille. Rien. Pour le moment. Je ne me fais pas d'idée, elles seront bientôt là, mais pour le moment je dois disparaître, me fondre dans le paysage. Silencieusement je me déplace, fouillant prestement mon aumônière à la recherche de quelque objet qui puisse m'être utile. Après un instant à chercher, je m'arrête près d'une flaque de boue, dont je me sers pour assombrir la couleur de ma peau, reste mes cheveux. Cheveux que je tresse rapidement en y mêlant brindilles et feuillages, je dois ressembler à une sorte d'épouvantail de légende, mais au moins je me fonds dans le décor ambiant. Trop de temps passé sur place. Je dois partir, m'enfoncer davantage encore, est-ce l'écho d'un chuchotement que je perçois, ce craquement est-il du à une branche brisée par un pied imprudent ? Aussi prestement et silencieusement que possible j'avance encore, tentant de mettre le plus de distance possible entre elles et moi. Je ne suis pas prête à les affronter, pas encore. J'aurais du garder mon arbalète ... trop tard, trop loin, trop dangereux. Je fais rapidement mon inventaire, une hachette mal équilibrée, une dague émoussée, une amorce encombrante ici, ma fiole de poison et une poignée d'épines de cactus, vestige d'une chasse passée. Une idée, vite. Un craquement bien perceptible cette fois-ci, je plonge dans un autre taillis. Tendue, prête à bondir. Rien, je regarde au sol, les branches de bambous qui crissent sous mes pieds. Arrête de paniquer bêtement où tu es morte, idiote ! Retenir ma réplique, ne pas paniquer, facile à dire. Seul un fou ou un inconscient n'aurait pas peur d'aller au combat, ajouter ces conditions particulières vous verrez ... Je prends une grande inspiration, la foret, la nuit est mon milieu, j'y suis plus à l'aise qu'elles, je la connais mieux, ne pas avoir peur, ne pas avoir peur. Nouvelle inspiration profonde, dernier regard sur les branches à mes pieds, une idée malsaine me vient en même temps qu'un sourire. Tout n'est pas joué. Quelques instants plus tard, allégée de mes bottes et de l'amorce, je me dépêche de grimper dans les branches d'un arbre, continuant ma progression dans les hauteurs, invisible aux yeux inattentifs, je me suis montrée négligente en progressant naguère, ma piste n'est pas bien difficile à suivre. Mais que font-elles ? Patience ... patience ...
  2. L'attente solitaire ... c'est si excitant quelque part, ce dire que vous êtes la proie et le prédateur tout à la fois. Où sont-elles ? Immobile, je parcours les environs des lieux, beaucoup de cachettes ... mais peu qui soient un bon endroit pour observer. Je ferme les yeux pour tendre mes oreilles, me concentrant sur mon audition, une main plaquée au sol. Rien, pas de vibration, pas de bruit ... Ce doit être Eyleen. Le buisson ... Lentement pour ne pas briser ma concentration et dévoiler ma présence, j'ouvre les yeux, scrutant l'endroit indiqué avec intensité. Rien. Si ! Parmi le feuillage, un bref instant la lune miroite sur le métal. Arme ? Armure ? Guerrier surtout, voilà donc Eyleen. Je remercie Liliola en silence, sans elle je serais passée à côté sans rien remarquer. Je suis sur qu'elle aussi m'a repérée. Je pourrais changer de position, la logique le voudrait. Pourtant, je me place dans son champ de vision, de la où elle se trouve, me voir est aisé bien que je reste cachée aux yeux d'autres personnes. Choix téméraire, mais intéressant. Pas le moment de discuter stratégie, Galien. Certes, mais méfie toi. Là ! Voilà l'autre. Comment ne pas la voir, Vivianne ? Elle qui se pavane et avance comme un phare au milieu de la nuit, attirant tout les regards. Folie. Se placer ainsi au centre d'une zone dégagée, si propice aux tireurs embusqués ... Que cherche-t-elle à faire ? Un appât pour me forcer à sortir ? Assurément, nul n'est assez inconscient pour se mettre ainsi en danger. Que cherche-t-elle agenouillée ? Des traces ? Je les aient dissimulées. Alors quoi ? Un frisson me glace le dos en sentant un esprit venir effleurer le mien, j'ai toujours eu ce contact en horreur de puis qu'Aïran me l'a fait subir, je panique, affolée, écoeurée par ce sentiment dérangeant d'intrusion. Calme toi ! Calme toi ! Ferme ton esprit, fais le vide ! Vite ou elle va te voir ! Elle va nous voir tous ! C'est trop dur ... Bats toi, abrutie ! Ou tu perdra avant même que cela n'est commencé ! Fais nous confiance, laisse toi aller. Pense à ton environnement. Projette le. Si loin tout ça. Laborieusement, je me remémore les exercices que de Varsec m'imposait et me calme, peu à peu. La sonde mentale, passe et repasse, je frissonne. A-t-elle pu me trouver ? Une rage froide m'envahis, dirigée contre celle qui inconsciemment à fait remonter ces souvenirs traumatisants de mon enfance. Ces nuits passées, recroquevillée au fond d'un lit inconnu à pleurer, ces voix étrangères qui venaient me tourmenter. Jusqu'à ce que cela parvienne à Aïran, que sa petite protégée à moitié sauvage et déguenillée tremble à la venue de la nuit, qu'elle était folle et entendait des démons lui parler dans l'obscurité. Jusqu'à ce que lui, lui enseigne à ne pas craindre ses voix et à les écouter, pour les utiliser. Un parcours initiatique, long et traumatisant pour une enfant. Trop peut être ... Alors cette femme devrait payer pour cette nouvelle souffrance. Comme cet homme l'avait fait avant elle. Aucun plaisir à le faire, juste une simple nécessité. "Eliyane? Si j'avais su que nous devrions jouer à cache cache, j'aurai mis une tenue un peu plus sombre... " "Jouer ? Mais Ana' voyons, tout ceci n'a jamais rien eu à voir avec un jeu ... Mais peut être après tout que ceci en est un, un jeu mortellement réel, qu'en pense tu, Eyleen ?" Lentement, je me relève et sors du couvert des arbres. Le visage fier, un sourire moqueur dévoilé par la lune, qui viens éclairer une masse informe de cheveux luisant sous cette clarté, pendue à ma ceinture.
  3. Merci Merr' ça me touche plus que tu ne pense.
  4. Encore une nuit qui s'enchaîne à un matin, une après midi sous le soleil et l'ennui pour compagnie. Mes frères et mes soeurs, voyez je suis là, mais personne ne me voit, personne ne me comprends. Encore une journée qui s'éteint, encore une vie, une dernière ? Avant encore d'en prendre une autre ? C'en est assez, stop. Combien de temps encore avant que ne prenne fin cette quête stérile ? Combien d'amis encore devrais-je perdre ? Je n'en peux plus, je suis lasse. Lasse aussi des remontrances et jugements erronés, c'en est assez. Trahie, incomprise, je me retire. Déambuler une dernière fois, marcher seule, tombe l'épaulière, se débarrasser de mes gants. Une dernière fois les portes de la ville, laisser flotter librement mes cheveux au vent, ma cape s'envolant derrière moi. S'asseoir un instant pour retirer mes bottes, sentir une dernière fois la caresse du sable chaud sur la plante des pieds. Pas de regret, derrière moi ma sacoche qui s'éloigne, je n'aurais plus besoin de mon arbalète la où je vais. Une dernière fois, ton sourire, en toi j'ai confiance. Toi tu m'as comprise, ton regard n'est pas un jugement, au final toi tu sais. Te tendre une dernière fois la main, avec mon sourire serein et ton regard troublé, frappe vite, je n'ai plus de regret. Salut et adieux mon amie, ne meurent que ceux qui sont oubliés et bon débarras paraît-il. Vous avez été mortellement blessée par Nospheria 2008-07-26 19:59:02
  5. Je me retourne encore et encore incapable de trouver le sommeil. Lui dors paisiblement. Je l'envie ... suis-je seule à être ainsi tourmentée par ces démons ? Quelle question stupide. Qui s'en soucie ? Moi peut être ... En douceur je me dégage de ses bras, sans rien provoquer d'autre chez lui qu'un léger froncement de sourcils lorsque j'écarte une mèche de sa joue. J'aimerais restée ainsi à te regarder, me bercer encore et encore d'illusions en profitant de la chaleur de tes bras et du sentiment de sécurité qu'ils me procurent. Je détourne la tête, te laissant à tes rêves, est ce une larme qui se perd au coin de ma joue ? Je pars, peut être pour de bon ? Je l'ignore. J'aime pas les au revoir, désolée. J'enfile mes vêtements à la va-vite et prends la fuite. A bientôt ... peut être. Dans mon sac tout ce qui compte pour moi ... pas grand chose, deux trois vêtements, une couverture de voyage, la fiole enchantée de Kuroghan, le médaillon d'argent d'Aïran ... Quoi d'autre ? J'ai fait le tour de ce qui me tiens à coeur, le reste qu'ils en fassent ce qu'ils veulent ... Combien de temps que je marche ? Le jour c'est levé et commence déjà à s'incliner, je me demande si elles seront déjà là, peut être pas. Cela me laisse le temps de me préparer un peu. Ah voilà la mare et c'est affreuses bêtes croassantes. Personne, trop tôt sans doute ... j'en profite pour rapidement faire le tour des lieux, rien de préoccupant. Pourquoi sont elles si confiantes ? Je frissonne. Mauvais. Je cache mes affaires en haut d'un arbre touffu, invisible du sol je me prépare en silence, assise sur une branche. Deux amorces et ma hachette pendues à la ceinture, une dague dans ma botte droite. Je laisse mon arbalète avec mon sac, trop lourde, trop encombrante si ça dégénère. Je lorgne un temps sur la fiole de Kuroghan, songeuse. Toujours être prête, c'est ce que me répétait Aïran, pour survivre toujours être prête. Alors je débouche la fiole et enduit mes ongles du poison virulent qu'elle contient. Me voilà prête, je glisse au sol et me tapie dans l'ombre, en attente. Bientôt ...
  6. Douce chaleur baignant la pénombre de la pièce, à peine repoussée par la lampe à alcool qui fait frémir le contenu du ballon. Encore une nuit sans dormir, une nuit de plus passée à repousser la fatigue et les rêves. Les rêves qui reviennent, tourment incessant de sentiments qui n'aurait dû être. Les attaches qui rompent, s'estompent et nous blessent, nous mettent en pièces. Je passe ma main engourdie devant mes yeux fatigués et souffle la flamme, laissant refroidir le liquide violacé du récipient. J'attrape une pincée de poudre d'Arnica et la verse précautionneusement en agitant doucement le ballon. Bleue, elle doit devenir bleue ... rouge ... exaspération. Je repose le ballon sur mon plan de travail et m'adosse en soupirant au dos de ma chaise. Calme. D'un revers rageur de la main, le voilà qui s'envole et percute violemment le chambranle de la porte dans un bruit de verre brisé. Encore une nuit perdue, au moins n'aurais-je pas eu à affronter mes rêves. Sans plus porter attention à la préparation ratée qui semble prendre un malin plaisir à ronger mon plancher, je part m'affaler sur mon divan, laissant mes pensées divaguer en lisant un livre. Au bout de trois pages, je m'agite et repose l'ouvrage, blasée, écoeurée par les idioties décrites à l'intérieur. Nul secours à attendre d'un livre. Tirant ma dague de son fourreau, j'admire le fil, hypnotisée par la danse des reflets chatoyant que projettent les bougies. J'appose la lame sur mon poignet et laisse l'acier froid caresser ma peau nue. Si facile que c'en est tentant. Juste un grand noir sans fin, clore mes paupières une dernière fois, sans plus jamais les rouvrir, rien que l'oubli libérateur, comme une promesse de paix enfin. Elle se déplace et remonte lentement le long du bras, tranchant à travers le tissu en dénudant une épaule avant de s'immobiliser sur la gorge tentatrice. Elle en titille la base, joueuse, avant de se remettre en chemin, coupant les lanières du corsage en suivant la courbure d'un sein avant de se presser contre mon cœur. Mon cœur, qui a été éparpillé, mis en pièce par deux fois. Un mince filet de sang coule alors que la lame se retire, sans avoir frappée. Pourquoi ? Manquerais-je donc tellement de courage ? Je pose ma main à plat sur la table basse. Maître Aïran m'a oubliée. J'arme mon bras. Et Torak m'a abandonnée. La dague s'abat violement, se plantant dans le bois, entre l'index et le majeur. Je n'arrive plus à ressentir quoique ce soit. Nouveau coup de dague. Je suis devenue esclave de ses souvenirs. Et la dague qui s'abat encore et encore, sans relâche, exorcisant mon esprit de ses démons. Guix, ma seule et unique attache encore en ce monde ... petite attache brisée, battue par les vents raguers qui tourbillonnent autour de moi. Comme tu dois souffrir, oh oui, souffrir de cette douce folie qui me mène et m'entraîne par le bout du nez ... Peut être toi aussi devrais-je t'oublier, me laisser glissée, bercée, puis dévorée par ce néant d'émotions sans suite ni logique, exempte du moindre sentiment ... que devrais-je faire ? Mais Maître Aïran n'est plus là pour me guider, me réconforter ... Une étrangère en sa demeure, c'est tout ce que je suis ... Soudainement, j'arrête, sentant un engourdissement et une chaude humidité envahir ma main gauche. Je divague sûrement, mais ma main se met à pulser sourdement au rythme de mon coeur, une douleur qui s'agite et palpite. Mes yeux glissent indifférent le long de mon bras et se posent alors sur la dague, plantée dans la table en traversant ma main de part en part. je m'arrache à ma contemplation morbide en même temps que j'arrache la lame de sa prison de chair, laissant s'étaler peu à peu une flaque de sang. Finalement je suis encore capable de ressentir quelque chose, même si ce n'est que la douleur. Perplexe, je sens les voix de ces consciences qui s'affolent et m'ordonne de me lever de stopper cette hémorragie. Je me lève pour aller panser ma blessure à contre coeur, je n'aime pas ce ton d'urgence insolite et de panique, comme si je paniquais, moi, de voir mon sang dégouliner le long de mes doigts pour venir s'écraser par terre. C'est beau. Un si joli ruisseau. Une nouvelle goute de ce précieux fluide au reflet rubis qui s'écrase. Je sens le sol venir à ma rencontre à mesure que ma vue se trouble et se voile ... Merde ...
  7. "Va rejoindre ta maîtresse ma belle, Fimine te garde des mauvaises rencontres ..." Je laisse s'envoler la frêle créature nocturne, renvoyant son message à Eyleen, annoté d'une simple phrase "Je serais là." Tout est dit. Pas de faux semblant, de tournure de style dans lesquels me cacher. Juste cette petite phrase. Je crois savoir pourquoi elles veulent me voir venir. Aisément compréhensible, pourtant ... pourtant je ne pense pas avoir grand chose à craindre d'Anamaya, non. Eyleen, voilà celle qui me trouble, la terre murmure d'étrange rumeurs à propos d'une fleur au coeur endeuillé, s'épanouissant au clair-obscur de ses émotions ... C'est un piège ... un piège ... oui, un piège ... "Je sais ..." Et pourtant tu abandonne toute prudence ? Pour y aller ? Se jeter dans la gueule du loup ? Faire confiance ? Plutôt crevée ! "Silence tous, vous ne pouvez pas comprendre." En effet ... nous ne te comprenons pas ... Va tu les tuer ? Tuer ! Tuer ! Tue les toutes les deux ! "Elviria ... ferme la ... fermez la tous ..." La nuit est encore toute jeune, peut être pourrais-je en profiter ? Tirer Guix de son sommeil et l'emmener se promener avec moi sous les étoiles ... Peut être la dernière fois que je pourrais faire ça ... Ma décision est prise ...
  8. Huhu nan je lui ai signifié que s'il voulait s'installer, il allait falloir qu'il aille dép ... heu dépecer ses bestioles ailleurs
  9. Papy Merr de toute façon il aura aussi droit au scalpage et un rasage en plus. il a voulu m'empoisonner en me filant du lait à boire ! Si c'est pas une forme d'agression caractérisée envers ma frêle personne, ça ...
  10. Ah Anamaya et Eyleen ... Qu'est ce que je peux bien faire pour vous dédommager ? Je vous aurais bien rendu le scalp mais je l'est mis en tapis de sol dans mes appartements ... c'est que j'y ai pris goût à cette tignasse moi ! Tant pis au moins me serais-je faite deux nouvelles camarades de jeu avec cette petite phrase, c'est le principal ! *_* Enjoy les joueurs/joueuses/pk/rôlistes/admins/autres choix. (rayez la mention inutile ) Foule des rageux : Bouh la vilaine elle à oser pourrir notre topic à querelles ! haro sur Eli !
  11. Tout était planifié. Prévu. Il n'y aurait pas de pitié, pas de bruit, pas de heurt. Et il n'y aurait pas de quartier. Ce devait être un exemple, il nous fallait marquer les esprits, leur rappeler qu'ici personne n'était à l'abri. Alors tous nous nous étions rassemblés dans l'obscurité de la nuit et nous étions approchés de ces femmes et ces hommes, victimes de leur confiance aveugle, qui allaient tomber de leur piédestal, comment tombe les étoiles. Rassemblés à la lisière de la végétation qui bordait l'endroit, nous guettions, tapis dans l'ombre, l'instant propice pour frapper. C'est dans les premières lueurs de l'aube que nous nous élançâmes en silence fondant sur les dormeurs. Tout fut très vite terminé, le campement fut ravagé en un rien de temps malgré son importance. L'un d'eux sortit de sa torpeur pour donner l'alarme, mais il était de toute manière déjà trop tard et les maigres secours furent anéantis. Au moins les autres eurent une mort propre et rapide. Le pillage fut rapidement accompli, récupérant ce qui pouvaient l'être tous s'en furent aussi rapidement qu'ils étaient venu, laissant là les corps baignant dans leur sang et leurs humeurs. Seule restée sur place à déambuler parmi les cadavres j'aperçus celui que je cherchais, celui qui se faisait appeler leur « roi », comme s'ils étaient en droit de régner sur quoique ce fut ici. D'un coup de pied, je fis rouler le mort sur le dos et m'accroupissant en tirant ma dague, je le saisis par les cheveux, tranchant la peau de son crâne. Me relevant le scalp du mort dans une main la dague dans l'autre je crachai une dernière fois mon mépris sur son corps avant de repartir, laissant sur le cadavre mutilé un message. « A l'attention de l'ensemble de la population de Melrath Zorac, Peut être avez-vous cru qu'en vous écartant du conflit, vous vous trouveriez par là même, à l'abri de tout dommage ? Peut être ne vous sentez-vous pas concernés par ce qui ce passe sous vos fenêtres ? Détrompez-vous ! Nous ne vous oublierons pas, prenez cet acte comme un engagement de notre part à ne pas vous oublier et à venir très prochainement nous préoccuper de votre sort. Pestez, jurez, priez ou pleurez tant que vous voulez, bientôt vous tremblerez devant nous et alors vous ploierez. Nul n'y échappera. Battez vous si vous en avez le courage, ou bien, cachez vous si vous y tenez, aucun trou de souris ne sera assez profond pour vous protéger bien longtemps. L'ombre de Kilinaí«. »
  12. Varsec, le 3e de Festiva [+97 AC] à destination d'Ilbyria, Alhmendra. Ilby ! J'ignore si cette lettre te parviendra, par delà les mers, mais je me devais au moins d'essayer. Pardonne moi de n'avoir pas pris contact avec toi aux cours de ces années passées, je te croyais morte jusqu'à très récemment mais toutes mes excuses ne sauraient excuser mes tords à ce propos. Cela fait tellement de temps, que je ne sais par où commencer à rattraper le temps perdu ... peut être le plus simple serait-il de repartir à nos derniers moment passer ensemble. Je me suis toujours demandée si quelqu'un avait parlé, qu'en penses-tu ? Ils nous sont tombés dessus sans crier gare, surgissant de nul part ... Je ne sais plus qui avait réussi à récupéré les pierres, peut être toi ? Quand on s'est tous dispersés pour échapper au guet, je me suis retrouvée séparée des autres avec ces types qui me serrait de près, j'ai pris d'instinct le chemin du port quand je l'ai percutée violement en virant brusquement dans une ruelle. J'ai cru que ce coup ci j'étais bonne pour la place publique, tout ce à quoi je pouvais penser c'était la mutilation qui m'attendait. Je ne voulais pas perdre une main. J'ai eu beau me débattre, griffée, crachée, pleurée, il n'a pas desserré son étreinte d'un instant, me tenant à bout de bras par la nuque. Et pourtant il ne les à pas laisser me prendre. Je ne sais pas si tu peux imaginer ma perplexité à cet instant, à part toi c'était bien le premier a ne pas faire usage de violence envers moi. Et il m'a évité la mutilation. J'ai pourtant bien tentée de lui fausser compagnie, mais sans jamais y arriver, c'était très bizarre ... comme si que je courrais dans une sorte de mélasse. Enfin, il m'a guidée jusqu'au port à coup de taloches et de mots secs, sans jamais se défaire de son masque et nous sommes montés dans un de ces navires marchands, de ceux qui nous faisaient rêver la nuit, assises sur les toits à regarder la mer. Couverte de denrées, des choses dont je n'imaginais même pas qu'il fut possible de s'en procurer ... j'imagine que la faim qui me tenaillait devait être visible comme une tâche de sang sur le dos d'un mort. J'ai du faire un pas en avant machinalement je crois, je ne suis plus très sur. En tout cas celui que j'avais heurté, m'a dit de manger sans retenue. Ma méfiance est revenue au galop, tu te souviens de toutes ces histoires sur les trafiquants d'enfants ? Je me suis avancée vers la table sans le lâcher des yeux et comme il ne bronchait pas, est attrapée une miche de pain que j'ai dévorée, avant de me jeter sur le reste. Il c'est juste contenté de me regarder manger, si on peut appeler cela mangé, en sirotant un verre de vin, ne touchant que très peu de choses. C'est là que je me suis rendu compte qu'il avait parlé dans une langue que je comprenais. Je l'ai scruté des yeux un long moment, avant qu'il ne fasse mine de me remarquer. Au départ il n'a rien dit, j'en ai profitée pour le regarder, c'était la première fois que je le voyais à la lumière du jour. Il ne devait pas avoir, plus d'une 15aine d'année, bien qu'il fasse plus vieux, un visage jeune, bien formé, non dénué d'une certaine beauté, encadré par des cheveux d'un noir de jais et des yeux ... Ah ses yeux ! Si tu pouvais les voir ! Un bleu remarquable, bien plus pur que tout ceux que je n'ai jamais pu contempler depuis. Je crois que je suis restée un long moment captivée par ses yeux, avant qu'il ne se mette à sourire. Je l'ai rarement vu le faire depuis ... Je me suis sentis devenir rouge. Rouge ! Alors que j'étais capable de tenir tête à n'importe lequel des autres gamins des rues, j'étais incapable de soutenir son regard et son sourire. D'une voix chaude et calme il m'a annoncé vers où nous nous dirigions, qui il était et s'avouait perplexe quand à ce qu'il comptait faire de moi. Je crois bien qu'il était sérieux et n'avait suivi que son envie du moment en me sortant de la mouise. Un petit moment de folie, à moins qu'en faite il n'avait déjà tout calculé tout ça ... à dire vrai je m'en moque. Il m'a aussi dit de ne pas chercher à revoir mes compagnons, qu'ils c'étaient tous fait prendre par le guet et étaient très certainement déjà au bout d'une corde. Je suis restée prostrée pendant plusieurs jours à pleurer ta mort. Quand nous somme parvenus à Varsec, tout le monde ce demandait bien d'où Aïran avait pu sortir son petit épouvantail. Comme il c'était montré attentionné, j'avais reportée toute mon affection sur lui, ne le lâchant pas d'une semelle. C'est comme ça que j'ai fait la rencontre du Comte Aïran de Varsec. J'arrive au bout de mon parchemin et doit donc à regret reporter la suite de mon histoire dans une prochaine lettre. J'espère que celle-ci te trouvera vivante et en bonne santé où que tu sois. Si tu la reçois je t'en prie, répond moi. Ta sœur, Eliyane.
  13. ce que tu dis est juste on peut plus frapper mais on peut s'enfuir, c'est exactement l'inverse avec la pétrification, tu ne peux plus t'enfuir mais rien ne t'empêche de frapper. Et tout comme tu dis pour la dégénérescence, la pétrification peut tout à fait ratée si l'autre bouge. Si j'ai pu t'amorcer deux fois c'est uniquement parce que tu as camper à côté de moi en attendant que je sorte de dessous mon arbre. Maintenant de là à dire qu'il faut changer quoique ce soit aux aptitudes, pour moi c'est un "non, je n'en vois pas l'utilité."
  14. [humour]Dans la même optique je demanderais bien qu'on baisse le temps de la dégénérescence musculaire disons en la divisant par 4 ... bah oui ça ferait toujours 5 minutes ce qui n'est pas négligeable ...[/humour] Non parce que ce que tu propose là Calisto tu le fait sur le coup de la colère sans penser que par derrière, non seulement on ne fige qu'une minute 20 comme tu le souligne, mais il nous faut en plus acheter des amorces à 70 po pièces ... Alors la mince laisse moi rire, tu veux le beurre et l'argent du beurre avec ton histoire, j'suis désolée pour toi mais ta demande me semble difficilement concevable. Après ce n'est que l'avis d'une piètre rôdeuse qui survit comme elle peut en utilisant les armes à sa disposition comme elle l'entends.
  15. Je clignais des paupières pour chasser la fatigue qui me gangrenait, l'attente avait été longue et les préparatifs ne m'avaient pas permis le moindre repos ... Je fronçais les sourcils, je ne devais pas m'endormir, pas à un moment si crucial de notre histoire, en tant que chroniqueuse je me devais de pouvoir retranscrire plus tard ces évènements qui allaient changer la face du monde. Un coup d'oeil discret vers mes compagnons en masquant un bâillement le plus discrètement possible, me rasséréna un peu en voyant la colonne démoniaque remonter le chemin jusqu'au lieu choisit. Tâtonnant à travers les plis de l'ample vêtement dont nous étions tous vêtus pour accrocher la main de Guix, je me tournais vers lui, cherchant le réconfort dans ses yeux en pensant à tout ceux d'entre nous disparu avant l'heure. Comme j'aimerais avoir le maître et Torak auprès de moi en cet instant ! Mes pensées divaguent, portées par la fatigue accumulée et voilà qu'Aioros se met en avant alors que je me replonge dans la matinée qui à précédée cette nuit si particulière ... La poussière rendait ma course folle repérable de loin mais j'étais prête à prendre ce risque, le jeu en valait la chandelle et de loin. Il fallait avertir les autres au plus tôt. Les lueurs de l'Aube commençaient à peine à poindre que je courrais le long de la pente escarpée, manquant de me rompre le cou plusieurs fois et laissant de petites pierres dégringoler la piste devant moi. Il ne manquerait plus que je ne déclenche un éboulement tiens. Je ralentis un court instant, le temps de contourner le lieux de repos de potentiels adversaires aux aguets, même si l'heure plus que matinale garantissait une relative sécurité. Après une dizaine de minutes à dévaler ce qui reste de pente j'atteignis enfin la mine et le passage menant au lieu de notre campement, Guix m'attendais, je le saluais sans ralentir et fonçais sur la meute de fourmis géantes, esquivant les mandibules qui claquaient vainement dans le vide, le nécromant me tira à l'abri sans ménagement avec un sourire plein de malice. Je le lui retournais en déposant un fugace baiser sur ses lèvres avant de me précipiter dans la tente endormie en criant à l'intention des autres la nouvelle, mais personne ne répondis mis à part quelques ronflements épars. Avisant Ara emmitouflée dans sa couverture près de Zam, je la bourrais de coup de pieds aux fesses bien sentis en lui hurlant dans les oreilles. "Ara, réveille toi ! Mille lutins, tu vas bouger ton postérieur d'empotée oui ou merde ? _ ... Gnéé, Eli fout moi la paix, et va embêter Xeax à la place ... _ Bouge toi un peu plutôt, ils ont dit oui !" Lâchais-je en lui assenant une paire de baffes, j'allais le regretter je le savais mais baste, il y avait plus urgent. "Oui ? Oui à quoi ? _ Ils acceptent la rencontre espèce d'ahurie pas finit !" Pour le coup réveillée, elle reprit vite ses esprits et a deux nous nous sommes mis à botter tour à tour dans les tas de couvertures pour réveiller tout le monde. Comment se mettre tout le monde à dos avant le petit dèj' quoi ... Le reste de la journée nous nous étions préparés et avions gagner le lieu convenu avec eux. et avions attendu, encore et encore que la nuit tombe ... ... Les paroles d'Aioros me firent presque sursautée, j'avais du un court instant m'assoupir, me morigénant en silence, je vis Ara s'avancer sereinement à ses côtés, la voir ainsi me rassure un peu, elle sait ce qu'elle fait, elle à m'a confiance la plus totale. Serrant un peu la main de Guix dans la mienne, je me force à rester calmement en place sans bouger ni rien dire, attendant la suite, pour tout consigner plus tard ce qui se sera dit ce soir.
×
×
  • Créer...

Important Information

By using this site, you agree to our Terms of Use.