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Terre des Éléments

Kerkmusiek

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  1. Euh, attention quand même Koumai, touche à mes noisettes je reviens juste pour le plaisir de te mettre un coup de pied là où je pense
  2. merci ! Mais bon, telle que je me connais, je reviendrais rp ici
  3. Kerkmusiek

    Adieu

    Un dernier baiser à l'homme qu'elle aimait mais qu'elle quittait. Elle ne dit pas un mot, et puis ses yeux parlaient pour elle, cela suffisait. Elle hésitait, voulait rester un peu plus auprès de lui, mais à quoi bon ? Retarder son départ ne servirait à rien. Elle voulait partir, en avait besoin. Il comprendrait. Elle l'espérait. Un dernier regard sur la nouvelle cité de l'Alliance. Elle poussa un petit soupir. Ses compagnons allaient lui manquer. En partant, elle était passée voir Angel, elle ne pouvait partir sans lui dire au revoir. Elle lui avait sourit, lui avait dit combien elle avait été heureuse de servir l'alliance à ses côtés. Et, sur le chemin la menant à Melrath Zorac, elle repensait à chacun de ses compagnons, et à tout ce qu'elle avait vécu avec eux. Elle aurait aimé leur dire au revoir à chacun d'eux, leur adresser un dernier petit mot, mais elle s'était contenté de leur laisser une missive sur la porte de ses appartements. Elle pensait aussi à ses autres, qui n'étaient pas ou plus ses compagnons. Thanos, qui l'avait aidé fut un temps. Eyleen, et ses beaux yeux. Tigrrr, Anamaya, Tails, Valombre... La liste était bien longue. (...) La jeune femme rejoignit Muchy, Sparcks, Jball et Shiryu à l'auberge de Melrath Zorac Sud. Elle donna ses affaires à Muchy. Un dernier cadeau si on peut dire. Un dernier au revoir. Des enferiens et des Ombres arrivèrent. La jeune femme les regarda se battre, en retrait. Elle n'avait plus son orbe, ayant laissé celle-ci plus tôt dans la journée dans sa chambre, elle n'en aurait plus besoin à présent. Après la bataille, elle fit ses adieux à ses compagnons, un petit pincement au cœur, et sortit. Elle remonta sa capuche sur sa tête, et se mit à marcher, elle ne savait pas où elle irait, loin de ces terres, peut-être essaierait-elle de revenir sur Ignis. Qui sait ? Une fois sortie de la ville, elle se retourna et murmura : -Adieu Melrath Zorac...
  4. Le réveil de l'Union permit à ces derniers et aux soldats de l'Escorte de plus grandes marges de manœuvre, plus de marchandages entres ces deux ( puis trois avec les Flibustiers ) factions, de nombreux échanges d'informations... Plus le temps passait et plus leurs rapports se transformaient en amitié réelle. Bataille après bataille, soirées autours d'une peinte, les liens se resserraient d'autant plus entres les combattants de ces forces armées. Germa alors dans l'esprit de ces hommes et de ces femmes l'idée d'une fusion. Comment ne pas voir les avantages qu'une fusion pourrait apporter ? Ils avaient maintenant l'habitude de combattre ensemble, et toujours dans un même but. Une fusion leur permettrait de mieux gérer leur force, d'accomplir de plus grandes actions, de partager au mieux leurs connaissances de ce monde. Ainsi fut faite la fusion. Chaque combattant quitta sa cité respective pour une nouvelle, plus grande, plus spacieuse, permettant à chacun de se côtoyer et de rencontrer de nouvelles personnes prêtent à aider chacun d'entre eux. Ces combattants furent partager en plusieurs effectifs. Le premier était dirigé par Jean, guerrier aqua, et comptait parmi les plus grands guerriers de cette nouvelle force armée. Le second était entre les mains d'Angelmoon, rôdeuse aqua. Cet effectif regroupe les nouvelles recrues, et les soldats en passe d'entrer à l'Union, une fois leur force prouvée.
  5. Je me stop net et la regarde, grandement étonnée. Comment m'a-t-elle appelée ? Tueuse d'écureuil ? Ca alors... Si elle savait. En fait ça me fait sourire. Ainsi nous nous sommes toutes deux données un petit nom. Tueuse d'écureuil... J'aurais préféré écureuil, tout simplement, mais enfin, il est vrai que j'en tue. Je me demande si elle connait mon prénom. Mais déjà elle détourne mon attention. Mon orbe ! Un grand sourire au visage je me précipite à ses côtés et la suis. -Bien sur que j'y tiens encore ! Je n'aurais jamais pris la peine de t'envoyer une missive dans le cas contraire. Et j'aurais raté quelque chose. Je lui jette un petit regard. Oui, pour sur que j'aurais raté quelque chose.
  6. Faisons comme le petit poucet, égrenons sur le sol les piécettes de cette bourse. Qui a dit que, même si cela fait un long moment que je parcours ces terres, je ne peux pas, encore, me perdre ici bas ? Pas moi, je me connais. Mais enfin, j'en connais un qui ne serait guère content s'il voyait ses pièces me permettre de trouver mon chemin. Les hommes, ça court trop partout, et après ça a besoin d'aide ! Enfin c'est Surti donc bon... Et c'est moi qui me suis proposée. Mais quand même, qu'elle idée de courir comme ça partout, après on a mal aux pieds, et puis lui il a perdu un truc avec. Une pioche d'apprenti. Un truc pour casser des cailloux... Personnellement ça m'intéresse pas trop. Et donc je marche, me retenant pour ne pas parsemer le sol de pièces. Mais si je les jetais à la volée, comme je le ferais pour des miettes de pains, ce ne serait sûrement pas des oiseaux que j'attirerais... Me voilà devant la bonne personne me semble-t-il. Est-ce de la surprise que je peux lire sur son visage lorsqu'il apprend l'objet que je suis venu cherché ? Et oui, oh petit marchand, je ne suis qu'une frêle jeune fille et pourtant je veux une pioche, lourde qui plus est. Mais vous allez me la vendre n'est-ce pas ? Parce que j'ai des pièces, et que cela vous intéresse plus que de savoir si je vais réellement utiliser cette chose... Et je ressors, trainant la pioche. Dans le sable celle-ci laisse une trace. Au moins si je me perds je pourrais revenir à la mine... Mais je ne me perdrais pas. Se perdre, c'est ne pas savoir où l'on est. Je sais où je suis. Je suis... Quelque part ! La trace sur le sol me prouve que je suis déjà passée par là... Je soupire, continue de marcher, j'arriverais bien là où il m'attend. J'essaie un truc, je ferme les yeux, et laisse mes pieds aller là où ils veulent. Au début, c'est un peu dur, mais bien vite j'y arrive. A force de parcourir de long en large ces terres mes pieds se rappellent du chemin, à défaut de ma tête. Et je pénètre dans la tente, la pioche toujours en main. Je la soulève, la tend à Surti en souriant. Il m'a fait sortir de ma léthargie... Alors merci.
  7. -Et bien si ces deux sujets t'ennuient essayons de trouver autre chose ! dis-je d'une voix guillerette. Je ne la comprends pas trop, elle dit s'ennuyer, et pourtant voilà qu'elle reste là, en face de moi, à m'écouter jacasser comme une pie. Une pie, c'est jolie une pie. Les plumes des pies surtout. Je me mords la lèvre, pour retenir ma pensée, qu'elle ne s'échappe pas de ma bouche. Et je réfléchis. J'aimerais bien parler de tout et de rien avec elle. Mais elle parle bien peu. Et si je ne parle plus, je suis sûre qu'elle ne parlera plus non plus. Je l'observe, me disant qu'elle n'a pas l'air très ouverte à la conversation avec sa posture, son visage fermé... Tant pis, il fait nuit, je n'ai pas envie de chercher autre chose à faire cette nuit. Et le jour est encore loin... Il faudrait peut-être qu'à un moment ou un autre je me mettre à changer mon rythme, dormir en même temps que les autres, pour pouvoir sortir plus souvent avec eux, et pas avec des cernes énormes sous les yeux. Mais j'aime la lune, je n'y peux rien. -En fait j'ai prononcé ces mots pour voir si tu étais comme les autres c'est tout. Je prends ma sacoche dans une main et saute sur mes pieds. Tiens, comme ça je suis plus grande qu'elle. Je ne reste pas longtemps ainsi, en quelques instants je suis de retour sur le sol, plus petite à nouveau. Mieux quoi. -Je sais pas pour toi mais j'aime pas rester immobile trop souvent, et cette après-midi je l'ai un peu trop été. Elle doit s'en fiche complétement. Tant pis pour ça aussi. (hrp : petit changement, je voulais m'essayer à la première personne )
  8. Ker' regarda la colombe qui voletait vers elle. Elle avait déjà des plumes de ce genre d'oiseau, celui-ci ne risquerait rien aujourd'hui. Le petit oiseau se posa sur la fenêtre, devant la jeune fille. Elle prit le message et lui donna un peu à boire, se demandant s'il aimerait des noisettes. Elle était intriguée aussi ouvrit-elle rapidement la lettre. A la fin de sa lecture ses mains tremblaient quelque peu et ses yeux étaient embués. Rapidement elle se saisit de quoi écrire. Ma chère Ophelia, bien sur que je me souviens de toi. Je suis si heureuse que tu es pris la peine de m'écrire et voudrais m'excuser de n'avoir jamais repris contact avec toi après mon départ... Et plus heureuse encore de savoir que bientôt je pourrais te serrer dans mes bras. Je ne pense pas que tu auras de problèmes à me reconnaitre, je suis toujours celle que j'étais en partant, bien que la vie que je mène ai sûrement du me marquer. Ce qui m'intrigue le plus est de savoir comment la vie t'aura fait devenir... Je voudrais te demander pardon , pardon d'être partie ainsi, et de ne plus avoir donné de nouvelle. Je ferais tout pour me rattraper à présent que je sais que nous avons une chance de nous revoir. Je trouve marrant que tu te souviennes encore de mon surnom. Ici aussi certains m'appellent "petit écureuil" ou tout simplement "l'écureuil". Mon amour, étrange, pour les noisettes, y est étrangement pour quelque chose me semble-t-il ! J'ai tant de choses à te raconter ma chère soeur que je ne sais même pas par où commencer ! Je te remercies encore pour ta lettre et espère avoir rapidement de tes nouvelles. Je t'embrasse, Ta soeur.
  9. La jeune fille posa son visage sur ses jambes, le bras toujours tendu. Après quelques secondes dans cette position, elle bouga finalement la tête, afin de voir sa main. D'abord tendue vers le ciel, sa paume se tourna ensuite vers le sol avec lenteur et ses doigts se refermèrent lorsque la petite fleur s'en fut échapée. Elle soupira, et se redressa. Elle sourit, un sourire bien moins chaleureux qu'elle ne l'aurait voulu. La mine amusée, elle observa l'Améthyste. Tes efforts ne servent à rien, pensa-t-elle, se retenant de rire. Ta tension est palpable, ta tension, et une autre chose aussi... Voilà qui est intéressant, se dit-elle. Elle pencha la tête sur le côté, l'observant plus attentivement. Trouvant la situation amusante au possible, et se rendant compte que, malgré son immobilisme, elle se plaisait à converser avec elle, Ker' leva sa main au dessus de son propre front, comme si elle cherchait à se cacher du soleil, elle passa ainsi sa main sur sa mine rieuse, un court instant sur ses yeux, qui redevinrent normaux, sans plus aucune lueur ironique. Elle hésita à se la passer devant sa bouche puis finalement décida que non. Son sourire s'étira en un rictus moqueur qu'elle essaya d'atténuer. -Je ne vois pas tellement l'intérêt à de parler de ça. Enfin mon intérêt, dit-elle en accentuant sa prononciation sur deux mots. -Et puis n'oublie pas, chuchota-t-elle, je suis une ignée, j'ai servi Vulfume aux côtés de Valombre. Ce n'est pas parce que je ne suis plus constamment à ses côtés que j'ai oublié certaines des choses que Valombre m'a enseignée. Je réfléchis avant de parler, et si je te dis que je pense qu'il s'agit là d'un tour des Dieux, c'est que j'ai toutes les raisons de le penser. Et ce n'est pas parce que nous ne croyons pas en une chose qu'elle n'existe pas et n'est pas capable d'agir sur nos vies.
  10. Je regarde ses cheveux. Bleus. Ils me font penser à de l'eau. Posicillon... Son dieu... Pourquoi ? Sais-tu que tu seras la première ? Oh, douce Kiwi... Pourquoi ? Oui la première, la première à périr de ma main sur ces terres de Melrath Zorac. Et ça ne m'enchante pas. Que tu partes de l'Escorte non plus. Mais j'ai respecté ton choix. Que pouvais-je faire d'autre ? Je ne voulais pas te perdre plus... Et voilà qu'à présent... Soupir... Pourquoi ? Je n'aime pas les adieux douce Kiwi, et pourtant, là, dans ce bâtiment, toi en face de moi, les yeux dans les yeux, c'est ce que nous sommes en train de faire. Ne serait-ce pas des larmes qui commencent à parler à mes yeux ? Ne serait-ce pas des larmes qui coulent ensuite lentement sur mes joues ? Je souris, faiblement, mais je souris. Je suis heureuse de savoir que tu ne mourra pas seule, même si c'est de ma main que tu quitteras pour toujours ces terres. Je souris, et je me rappelle nos moments de complicités. Je ne t'oublierais pas. Et tu le sais, hein douce Kiwi ? Je pleures, et ta vie quitte ton corps. Corps qui me semble tomber lentement, très lentement. Je te rattrapes, te prends dans mes bras, t'offre un dernier sourire. Mes larmes tombent sur ton visage mais tu ne les sens plus. Mes lèvres se posent sur ton front mais ne provoque plus aucune réaction de ta part. Voilà douce Kiwi... Je te sers contre moi. Arioch m'en voudra-t-il d'être celle qui t'a permis de cesser de errer sur ces terres sans but ? Je passe une main tremblante sur ton visage apaisé. Un doux sourire, j'ai l'impression que tu pourrais à tout moment te réveiller. Et pourtant... Adieux donc, douce Kiwi... Tu resteras à jamais dans mon cœur...
  11. La jeune femme continue de sourire. De quoi veut-elle parler ? Elle ne sait pas trop. Peut-elle sans gêne lui poser les innombrables questions qui lui viennent à l'esprit à chaque fois que son regard se pose quelque part ? Elle aimerait bien, elle aimerait encore entendre la voix de l'Améthyste rompre le silence de ces lieux. Mais elle ne veut pas voir dans ses si beaux yeux l'agacement que Ker' lit parfois lorsqu'elle demande. Et à son tour elle se pose des questions. Pourquoi parfois les gens ne veulent-ils pas répondre ? Expliquer plus avant ? Qu'est-ce que cela leur coûte ? Aujourd'hui elle n'a plus envie de ne poser des questions qu'à Vulfume, et d'essayer de comprendre le sens de ses réponses. Mais toujours cette même question, lui répondra-t-elle ? Alors elle se lance, elle oublie que l'Améthyste fut sa meurtrière, elle oublie qu'elle porte un blason ennemi, ne reste plus que la femme. Sa voix s'élève dans le silence des ruines. -Dans tes yeux a-t-il jamais brûler la flamme du désir ? Pensée à Vulfume, toujours. Sa main a saisit sa sacoche et l'a ramenée sur ses genoux avec douceur pendant qu'elle posait sa question. -Combien de fois le vent t-a-t-il fait changer de direction ? Pensée à Eolia, moindre et joyeuse, mais pensée. Sa main droite s'est glissée dans la sacoche et a prit la petite bourse, la sortant ensuite toujours avec douceur - pour que l'Améthyste ne prenne son geste pour ce qu'il n'est pas. -Aimes-tu sentir la caresse de la pluie sur ton visage ? Pensée à Posicillon, rage et tristesse mêlée, mais pensée. Sa main a ouvert la petite bourse, et, avec délicatesse, a saisit dans son poing désormais fermé une petite chose. Elle a ensuite levé son poing vers l'Améthyste, pas trop près, pas trop loin. Son poing s'ouvrit lentement tandis qu'elle posait sa question. -Un femme t-a-t-elle déjà offert une fleur ? Pensée pour Fimine, étrange et capricieuse, mais pensée. Dans sa main ouverte tendue vers l'Améthyste, une petite violette séchée, jadis d'un beau violet. La jeune femme tend sa main vers l'Améthyste, comme une offrande, une demande de pardon car elle n'a pas pensé à son Dieu à elle. -D'ordinaire je ne parle pas à mes meurtriers. Le seul avec qui j'ai parlé est Nadhir. A défaut d'orties, des orchidées. Enfin... Je voulais juste, au départ, récupérer mon orbe, puis je me suis mise à réfléchir à la situation. Et s'il s'agissait là d'un tour des Dieux ?
  12. Nous voilà repartis. J'espère que nous serons tranquilles dans la grotte. Enfin, aussi tranquille que l'on peut l'être avec des araignées autours de soi. Nous y entrons chacun à notre tour. Muchy, en expert, nous conduit. Je le vois détruire les toiles d'araignées pour nous permettre de passer. J'ai envie de chanter "à la queue leuleu" pour rigoler mais préfère m'abstenir. Au bout d'un moment tout le monde s'arrête. Je me penche un peu pour voir et entends Muchy dire que ces fichues araignées piquent. Allons bon.... Ils réfléchissent un instant afin de nous faire passer sans encombre. -Passe première Kerk'. Je lève les yeux vers Titouf et avant même d'avoir pu dire quoi que se soit il me soulève, pivote, et me passe à Siix qui me prend à son tour dans ses bras et me fait passer dans ceux de Much, me permettant ainsi de passer suffisamment loin des araignées sans qu'elles ne me touchent. Je n'ai pu m'empêcher de rougir. Lorsque Muchy me repose à terre, je les remercies et m'écarte un peu, regardant autour de moi. Ce que je vois alors ne me plait pas trop... C'est encore pire que de l'autre côté ici. D'abord il y a de la toile partout, des tas d'araignées, toutes petites, à énormes... Et des trucs étranges, rosés... Je sens alors une main sur mon épaule. Je me tourne, et vois les trois jeunes hommes à mes côtés. Je me demande s'ils sont passés de la même manière que moi. Muchy repasse devant et recommence à nous ouvrir un passage. On doit pouvoir faire pleins de choses avec la toile... Puis j'aperçois l'énorme araignée que le type à côté de la mine m'avait demandé de tuer. Elle est... Plus qu'énorme... Qu'est-ce qui m'a pris d'accepter cette mission ? Puis je me ressaisis. C'est pas une araignée minuscule comme ça qui va me faire peur. Bon d'accord, peut-être pas si minuscule que ça hein... Mais je ne suis pas toute seule. Les trois Sylphes se sont déjà mis en position de combat, je me dépêche de les rejoindre, liant mes sorts à leurs attaques. Elle se défend plutôt pas mal la grosse bestiole... Alors que je reprends mon souffle, j'entends derrière moi des bruits de pas. Je me retourne vivement. Qui viendrait ici ? Un Enfer ? -Sparcks ! Dans mon cri se mêle joie et soulagement, surtout de la joie. Il me regarde en souriant et dit d'un air désabusé : -Bah oui. Comme si c'était d'une logique évidente qu'il soit là, qu'il est réussi à nous trouver. Moi, la logique, je ne la vois guère, mais je suis quand même bien contente. Je m'avance à sa rencontre lorsque je vois que ces maudites araignées ont déjà tissé une nouvelle toile, bloquant à nouveau le chemin. Je pose ma main dessus et tire. La toile se colle à moi, répugnant. Je secoue ma main, espérant qu'elle tombera. Finalement je préfère essuyer ma main sur ma veste , ça va plus vite. En quelques secondes Sparcks est à mes côtés. Nous retournons affronter l'araignée, prenant la place de deux des Sylphes grandement épuisés. Et puis, soudain, à la suite d'un de mes sorts, l'araignée s'affaisse, morte. Je reste là un moment à la regarder lorsque Muchy me dit de courir voir celui qui m'avait demandé de la tuer. Pourquoi devrais-je courir ? Enfin bon, je préfère l'écouter. Je laisse ma sacoche et mes pelles avec eux et reprends le chemin inverse, devant cette fois-ci ôter moi-même la toile pour passer. Une fois sortie de la grotte j'en ai partout sur moi. Muchy n'en avait pas lui, je n'ai sûrement pas du m'y prendre comme il le fallait... Tout en marchand vers le bonhomme dont je ne connais même pas le nom j'essaie d'en enlever le plus possible. Et je fais tout l'inverse, plus je touche plus ça s'étale. Vraiment répugnant. J'arrive devant le môsieur, je dois être belle... Enfin au moins là il me croit quand je lui dis que j'ai tué l'araignée... Et voilà qu'il veut encore que je l'aide ! Méfiante, je demande des renseignements sur ce que je dois faire. Ecraser des nids... Moué... Je repars auprès de mes compagnons, me mettant un peu plus de toile sur moi mais bon, au point où j'en suis ça ne change pas grand chose. J'en ai même dans les cheveux... Lorsqu'ils me voient arriver, les hommes rigolent. Tu m'étonnes. Enfin maintenant je vois à quoi servent les pelles. Très galants, ils me laissent détruire le nid le plus au fond toute seule. Je me saisis donc d'une pelle et m'approche du truc rose. Est-ce que ma pelle va suffire ? Allez, je prends la pelle bien en main et, d'un grand coup la fait taper contre le nid. Nid qui explose... Bon, et bien une pelle suffit... Et je me retrouve à nouveau couverte de truc répugnant... Je m'extirpe des œufs d'araignée en sautillant, tenant encore dans ma main un bout de pelle. C'est fou comme elle c'est vite cassée... Je lance le bout de pelle par terre en maugréant. Décidément c'est pas mon jour... Je me dirige vers mes compagnons lorsqu'ils me disent de libérer le triplé. Allons bon, c'est qui celui-là encore ? Je soupire et retourne là-bas, repassant sur les œufs. Je cherche l'enfant, puis, une fois trouvé, le libère. Il s'enfuit de là en courant. Même pas un merci ! Bah bravo ! Une fois fais, je retourne auprès d'eux, et me pose par terre. Je suis épuisée... Les autres triplés attendront, faut pas abuser non plus. Et puis ils n'avaient qu'à pas venir ici aussi, quelle idée... Nous restons un long moment ici, à bavarder puis finalement nous décidons rentrer. Ouf ! Dès que j'arrive à l'auberge je vais prendre un bon bain ! Cette fois-ci ce n'est pas moi qui enlève la toile du chemin, je ne traine pas des pieds, même si je suis fatiguée. Ils pourraient me demander d'aller encore avec eux se balader que j'accepterais, quand on s'amuse autant, la fatigue ça s'oublie... Mais bon, je veux quand même aller me laver... Enfin nous sortons et nous dirigeons vers l'auberge. Ils restent un peu encore dehors, moi je m'adosse au mur, et leur dis que je rentre, que je suis fatiguée. Je demande une chambre, l'aubergiste me regarde étrangement. Elle devra bien récurer la chambre après mon passage... Arrivée dans la chambre, je me précipite pour me laver. Et puis l'eau me détend. Une fois prête, je vais à la taverne. Siiix m'offre un verre en me disant "vive les araignées". Je le regarde. Ah ah ah. Non pas vive les araignées... Nous nous réunissons tous et trinquons ensemble à cette journée. Belle journée...
  13. Prom'nons nous Dans les bois "Pendant que l'enfer yé pas !" Je lève la tête et croise le regard amusé de Titouf. Je lui souris et continue de fredonner. Le vent lui apporte un message de Muchy. Je n'ai jamais vraiment bien compris comment les sylphes faisaient pour s'envoyer ainsi des messages - bien que Faust ait pris la peine, voilà maintenant des mois de ça, de m'expliquer... Petit moment de mélancolie à son souvenir... Je me lève, regarde Titouf, attendant qu'il me dise ce que Muchy veut. La sortie est-elle belle et bien annulée ? Titouf me sourit. Non, finalement nous allons sortir. Je pousse un soupir de soulagement et nous sortons nous dégourdir les jambes. Titouf se dirige d'autorité vers la marre. Je me précipite à sa suite et, une fois arrivée là-bas, prend grand soin de ne pas trop m'approcher des crapauds . Nous attendons Muchy, moi en regardant autour de moi les oiseaux voleter, Titouf, en regardant autour de lui, au cas où un ennemi arriverait. -Viens ! Je me tourne vers le jeune homme qui cours en direction de l'entrée de la ville. Je me mets à courir à mon tour afin de le rattraper, me demandant ce qu'il se passe. La réponse ne tarde pas. Je vois alors Muchy se battre avec Bridou. Titouf court aider notre général tandis que je m'approche à petits pas, sortant mon orbe. J'hésite un peu, habituellement chacune de mes rencontre avec l'aqueux me sont fatale... Et aujourd'hui je n'ai pas du tout envie de mourir. Finalement je me décide et me mets à lui courir après à mon tour. Tout ce déroule tantôt trop vite pour moi, tantôt trop lentement. Et puis je me retrouve par terre, saignant énormément. Je regarde, étonnée, autour de moi. Je ne suis pas à la nécropole. Ou tout du moins pas encore. Mes deux compagnons s'arrangent pour que Bridou ne vienne pas sur moi, je leur facilite les choses en me relevant avec douleur et fuis vers la ville. Je donne d'une main tremblante et pleine de sang des pièces à la marchande qui, en échange, me donne de quoi me soigner. Une fois les premiers soins fait, je m'adosse contre le mur, juste quelques secondes... Puis je ressors, et vais retrouver mes compagnons. Lorsque j'arrive, je vois Bridou partir en courant. Les deux Sylphes s'approchent de moi puis nous partons en direction de la marre. Je suis un peu à la traine mais bon... Une fois là-bas nous tombons sur Medolie qui s'enfuit rapidement. Je ferme les yeux et respire longuement. Lorsque je les rouvre je me retrouve à courir derrière Titouf, qui court à la poursuite de Muchy, qui court après Médolie, qui elle-même court rejoindre l'aubergiste, qui elle ne court pas. Je traine un peu, voir même beaucoup. Courir avec une blessure pas cicatrisée, surtout après Médolie, voilà une chose farfelue... Lorsque j'arrive aux côtés de mes compagnons, Médolie n'est déjà plus là, non pas qu'elle soit morte, elle a juste courut plus rapidement que nous autres... Je m'adosse encore une fois contre un mur et reprends mon souffle. Nous recevons alors encore un de ces étranges messages portés par le vent. Je ferme les yeux et les écoute parler. Siiix, auteur du message, se propose de se joindre à nous. Mais se joindre à nous pour faire quoi ? Allez chasser ? Allez s'entrainer ? Ou aller aider les gens de ces terres ? Je propose d'aider, Muchy n'est pas contre. Nous nous tournons vers Titouf qui ne tarde pas à tomber d'accord avec nous. Nous réfléchissons rapidement à ce que nous pourrions faire pour aider, puis Muchy nous parle de l'araignée. Je grimace quelque peu, des petites araignées je veux bien, mais j'y suis déjà allée dans cette grotte, et les araignées sont loin d'être petites... Mais aujourd'hui c'est différent, je n'y vais pas seule. Muchy prévient rapidement Siiix et nous sortons de la ville. Muchy s'arrête tout d'un coup. Il veut des pelles. Qu'elle est cette nouvelle lubie ? Il retourne en ville en acheter? Je suis un peu interloquée mais vais à mon tour, tout d'abord à la banque puis au marchand afin de prendre avec moi quelques pelles. En sortant du marchand, j'entends qu'on m'appelle. J'accélère l'allure et sors de la ville. Les deux hommes se tournent vers moi et d'une même voix me demandent où j'étais passée. Je rougis et montre les pelles, disant à Muchy qu'il en voulait... Il rigole puis, enfin, nous nous dirigeons vers la mine. J'ai déjà du mal à marcher rapidement avec ma blessure, alors avec les pelles... Une tombe, je me baisse pour la ramasser, l'autre tombe. Je grommelle, elles en tombent de plus belle. Maudites pelles. On m'appelle à nouveau. Je regarde autours de moi et ne voit personne. Ils sont partis sans moi ! Je prends les pelles par le manche dans chacune de mes mains et les traine dans le sable, accélérant une fois encore l'allure. Enfin je les vois, je leur souris, et observe avec intérêt le nouveau venu. Encore un Sylphe. Je le salue amicalement et m'arrange pour faire tenir mes pelles sur ma sacoche. La chose est assez précaire, ça ne durera sûrement pas longtemps...
  14. Arrivée aux ruines, elle regarda autour d'elle, cherchant l'endroit idéal pour l'attente qui allait suivre. Il lui fallait un endroit où elle puisse voir sans être vu si elle ne le désirait pas. Et avec l'aide de la lune ce ne serait que plus facile. Elle trouva ce qu'elle était venu cherché et, en attendant que la nuit ne commence à tomber, s'assit à même le sol. La capuche ramenée au plus près des yeux, ces derniers mi-clos, le corps détendu, elle attendait, écoutant le moindre bruit. Ce soir elle verrait si son entrainement avait porté ses fruits. Il le fallait, ce n'était pas n'importe qui qu'elle allait voir... Elle se décida ensuite à rejoindre l'emplacement qu'elle avait précédemment choisi. Elle ôta sa sacoche, les fioles à l'intérieur firent un léger bruit. Voilà ce qu'il fallait éviter, le bruit... Elle la mit de façon à ce qu'elle ne se voit pas mais qu'elle soit tout de même à porter de main. La jeune femme préférait se dire que l'améthyste viendrait seule, comme il en était pour elle... Elle s'assit ensuite en tailleur, ôta sa capuche, à présent que la nuit allait tomber celle-ci n'était plus d'aucune utilité. Elle posa ses mains sur ses chevilles et recommença. Il ne fallait pas qu'une quelconque personne ou qu'un animal qui passerait ne la remarque. Et pour l'améthyste, il fallait que celle-ci la voit lorsque Ker' en aurait décidé ainsi. Calmer sa respiration, la diminuer le plus possible... Cesser de bouger... Et elle attendit... Un fin sourire monte lentement à ses lèvres. Elle sait que l'améthyste est là, elle le sent. Mais elle ne bouge pas, elle attend. L'améthyste non plus ne bouge pas. Parce qu'elle ne la voit pas ? Ne sait pas qu'elle' est là ? Elle pourrait attendre que l'améthyste bouge, s'approche. Mais le jeu à assez duré. Elle lève sa main, l'approche lentement de son visage, la passe dans ses cheveux, puis la repose, attendant qu'elle se découvre. Ce qu'elle ne tarda pas à faire. Ker' posa son regard sur le petit écureuil. Tiens donc, elle l'a ramené... ça alors... Elle tendit une main vers lui, qui y grimpa. Elle resta un moment à le regarder puis, la sentant plus proche d'elle, relèva les yeux. Elle c'était placée dans la lumière de la lune... Offrant à son regard ses yeux d'améthystes. Elle reposa son regard sur le petit écureuil, posa son index sur le petit ventre de l'animal, le caressant, puis murmura une incantation. Sa peau ne serait plus d'aucune utilité à présent... Elle le déposa à côté d'elle, tandis qu'elle addressait une prière à Vulfume, toujours... Elle poussa un soupir puis replongea son regard dans celui de cette femme... A présent qu'elle l'avait vu entièrement, - et non pas seulement ses yeux... - elle se souvenait. Un doux sourire monta aux lèvres de Ker', elle hocha la tête puis dit : -Finalement nous allons parler un peu toutes les deux... Il nous en aura fallut du temps...
  15. Sort de la ville... Marche, marche, les yeux dans le vague, parce que ne plus vouloir voir ce monde... Marche... Cherche un endroit. Un endroit où solitude n'est pas inconvenant. Tremble. Mais continue à marcher. Parce que besoin... Besoin de ce mot. Besoin de cette solitude qui t'enveloppe... Utopique cachette que ce mot... Trouve, enfin, ce mot... Passe entre une pierre et un cactus. Assis toi au pied d'un arbre. Attend... Attend que cette mort vienne. Parce que tu es lâche. Et que parfois mort et solitude ne sont pas bien différent. Entend les bruits de pas, mais ne regarde pas. Regarde en toi, pas à l'extérieur. Tu as suffisamment regardé par là pour le moment... Il faut savoir arrêter... Pour mieux recommencer... Tremble, de peur, de froid, de tristesse. De rage. Mais il faut en passer par là. Sentir une présence. Ne pas vouloir regarder, mais le faire quand même. Sourire. Mais trembler encore. Se demander si aujourd'hui nous réussirons à nous parler. Sentir cette présence dans son dos. Ne pas bouger. Fermer les yeux. Attendre, en silence. Puis soudain entendre sa voix. Avoir l'impression de sortir des ténèbres. Et pourtant vouloir y rester. Etre tiraillée... Haïr. Aimer. Tout ça pour une même personne. Trouver étrange toutes ces questions posées. Mais y répondre tout de même. Parce que, naïvement -toujours- penser que répondre permettra de sortir des ténèbres. Ne pas réfléchir. Répondre sans réfléchir. Car ainsi les réponses semblent plus justes, plus vraies. Puis enfin fermer les yeux. [hrP : Vous avez été mortellement blessé(e) par milan ] Naïve tu es de penser que la mort t'apporte cette paix que tu recherches... [hrP : petite dérive, merci à T. Non je n'étais pas coincée sur la map... ]
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