Orino

Légèrement déroutée, je m'assit en face de lui, les genoux repliés contre la poitrine. A présent que j'allais obtenir quelques informations, je commençais à me demander si j'allais aimer ce dont je m'apprêtais à prendre connaissance. Cela ressemblait presque à une tentative de repousser le moment fatidique, mais je demandai. -Euhm, vous vous sentez mieux, vraiment? -Je me sens mieux maintenant... Comme je te l'ai dit, je suis un historien. J'ai dû m'exiler du monde -W- juste au début de la guerre des Eléments. Au commencement était le Dieu suprême dont le nom est maintenant oublié de tous. Ce Dieu créa donc toutes choses selon le principe des quatre éléments : l'eau, la terre, le feu et l'air. Afin de canaliser la puissance de chacun des éléments pour les faire travailler en symbiose, le Créateur mit un gardien à la tête de chacun, et les quatre reçurent un pendentif marqué de la lettre W comme symbole de leur hiérarchie sociale. Tout était beau et serein jusqu'à ce que je nommerais le jour funeste... Ce jour de malheur, un des quatre ne trouva plus son pendentif. Il eut beau chercher partout, celui-ci avait disparu. Fou de colère et de peur des représailles, il chercha par tous les moyens à en avoir un. Cela voulait dire dans son esprit qu'il comptait voler un des trois autres pendentifs. Mais ses manoeuvres échouèrent toutes et les autres se mirent à le laisser à l'écart, puis à le dénigrer. Les événements reprirent leur cours ainsi, mais l'Equilibre était rompu, et chacun des trois voulu envahir la partie du quatrième. Ainsi commença la guerre des quatre éléments, qui perdure encore aujourd'hui, chacun ayant ses propres forces et faiblesses. Mais il existe tout de même un moyen de faire changer les choses : rappeler le Dieu en le nommant, tout en serrant un pendentif W dans la main gauche. Toute personne faisant cela pourra choisir son camp et faire remporter la victoire à un élément grâce à ses actes. Je ne souhaite pas retourner dans ce monde. Tiens, je te confie le pendentif, il te servira sûrement plus qu'à moi. Maintenant retourne voir le vieux sage et fais le bon choix. L'histoire qu'il me conta m'intrigua de plus en plus. En vérité, elle ne m'était pas totalement inconnue, car dans les écoles et académies d'Aéris, elle était enseignée, c'était même une obligation pour chaque aéride de la connaître. Cependant, aux dernières nouvelles, les contrées d'Aéris connaissaient paix et prospérité, de même que les autres royaumes. Je considérai le pendentif, avec le médaillon taillé en W qui reposait dans ma main. Avait il encore la même importance qu'avant aujourd'hui? Les seules échos d'affrontement dont j'avais entendu parler étaient les batailles qui avaient lieu dans les lointaines terres de Melrath Zorac, et cela n'influençait pas les rapports pacifiques qu'entretenaient les royaumes élémentaires. Tout en me levant, j'insistai: -îtes vous sûr de ne pas vouloir venir avec moi? Valtuena me sourit et d'un signe de la tête déclina l'invitation. Je pinçai les lèvres, n'aillant aucune envie de l'abandonner seul ici. A défaut de le faire venir avec moi, je lui indiquai la direction de la ferme d'Urgo, lui ordonnant fermement de s'y rendre. Après les adieux, je retournai sur mes pas, en direction du vieux grincheux. Le rondouillet Gardien toujours fidèle à son poste, me fit l'accueil d'un regard soupçonneux. Avec un petit sourire, je lui tendit le pendentif. -Hé hé hé. Je vois que tu es en possession du pendentif. Je peux donc te laisser passer, mais dès que tu auras fais le premier pas, sache qu'il sera sans retour. Que décides-tu ? -Je passe!! -Voilà tu as accès aux nouveaux mondes... Je te souhaite bonne chance et... Tiens, cela te sera sans doute plus utile qu'à moi. -Oh, merci!!! Le Gardien s'effaça pour me laisser passer, tandis que je rangeais les pièces d'or qu'il m'avait offerte. Pas si terrible que ça finalement le jumeau du père Noí«l. Dans la salle qu'il gardait, se dressait quatre énormes cristaux, un vert, un rouge, un jaune et un bleu, chacun luisant doucement. Chaque couleur représentant un élément, le vert pour la terre, le rouge pour le feu, le jaune pour l'air et le bleu pour l'eau, je me dirigeai vers le cristal jaune. Mes mains tremblaient légèrement. Je fermai les yeux et pris une profonde inspiration avant de toucher le cristal. Une lueur éblouissante m'engloutis, m'obligeant à fermer les yeux. J'eut légèrement le vertige et l'impression que tombait alors que je pouvais quand même sentir de la dureté sous mes pieds. Tout pris brusquement fin, aussi vite que cela avait commencé. Surprise, je perdit l'équilibre et me retrouvai le visage dans l'herbe. Je redressai aussitôt la tête et eut un soupir de soulagement en reconnaissant l'endroit où j'étais. Je m'assit un moment, me remettant des derniers événements. Tout en me relevant, je murmurai à moi même: -Eh bien, Papa et Maman vont me passer un de ces savons. Mais cela m'était bien égale, j'étais prête à faire une semaine entièrement de corvée, si cela me garantissait que j'étais bel et bien rentrée chez moi. En courant, je quittai les Quatre Piliers d'Aéris pour me rendre chez moi. ........ QUELQUES JOURS PLUS TARD........ Comme prévu, mes parents m'infligèrent la punition de ma vie pour avoir été imprudente. Evidemment, je m'abstint de mentionner une bonne partie de ce qui auraient pu les inquiéter davantage qu'ils ne l'avaient déjà été. Après avoir présentée de sincères excuses et expiée ma faute, je pouvais de nouveau me déplacer comme bon me semblait. De mon aventure, il ne m'en restait aucune trace, hormis le médaillon W qui m'était resté. Etendue dans l'herbe, je le contemplai. Sa surface polie brilla un instant sous le soleil, comme un clin d'oeil prometteur d'aventures à venir.

Hehe, merci!!

Valtuena s'était endormi, en attendant son réveil et les informations qu'il pouvait me fournir, j'étais livrée à moi même. A quelques mètres non loin, une falaise se dressait. En me rapprochant, je découvris une fissure sur la façade, assez grande pour me fournir un passage. Curieuse, je passai discrètement la tête par l'ouverture, afin d'avoir un aperçu de l'intérieur, tout en chassant l'image d'un monstre me saisissant brusquement par le crâne. Peu réjouissant et maux de tête garantis en prime... L'intérieur était relativement sombre, hormis le fond d'où on pouvait deviner une certaine source de lumière... Rouge, jaune, bleu et verte?? Intriguée, le reste de mon corps suivi ma tête, et je m'avançai prudemment. Je finis par apercevoir un drôle de bonhomme. Barbe abondante et ensemble rouge, il flottait dans les airs, barrant l'unique entrée vers la salle suivante. Il ne me semblait pas dangereux, aussi je me rapprochai de lui. -Bonjour!! -Tiens tiens !! Il y a bien longtemps qu'une personne s'était aventurée dans ma grotte. Je suis le Gardien des cristaux, le garant de la sécurité des Terres des Eléments. Je laisse passer les braves possédant le pendentif... Mais il y a bien longtemps que ce pendentif n'existe plus ici... Huh? Un gardien? Dommage, j'aurai juré que j'avais affaire au père Noí«l, j'aurai pu en profiter pour lui demander me ramener chez moi... L'humour mis de côté, je m'interrogeai sur ce fameux pendentif. Les Terres des Eléments dont il avait parlé, était sans nul doute Ignis, Aéris, Aqua et Terra. Peut-être que ces fameux cristaux dont il parlait offraient-ils un moyen de retour! Enthousiaste, je sentis mon moral remonter un peu plus haut dans sa jauge. Cependant, il y avait le problème du passage, sans le pendentif, je n'avais aucune chance à ce qu'il semblait. Peu découragée pour autant, je tentai l'attendrissement. Qui refuserait un service gentiment formulée par une "demoiselle en détresse"? -S'il vous plaît, pourriez vous faire une exception et me laisser passer? Je viens d'Aeris et je me suis égarée. Ces cristaux représentent sans doute mon seul moyen de retour... Le Gardien ne répondit pas, et se contenta de faire la sourde oreille. Finalement, il y a bien quelqu'un dans ce monde pour refuser "un service gentiment formulée par une demoiselle en détresse". Vieux shnock!! -Euhm... Peut être que vous désirez quelque chose en échange? J'ai de la vrai peau de serpent et des morceaux de cactus, cela peut aller? Le vieillard me lança un regard noir et me tourna le dos. Mince, même la corruption ne marchait pas... A court d'idée, je ressorti afin de réfléchir à une idée et de laisser le temps au Gardien de se calmer. J'avais fait une autre importante découverte, mais je me retrouvais de nouveau bloquée, c'était plutôt frustrant. Alors que revenais auprès de Valtuena, ce dernier se réveilla et m'annonça qu'il était près à me raconter ce qu'il savait.

Ursula me guida jusqu'à l'autre bout du passage, mais se garda bien d'en franchir les frontières. Elle m'indiqua la direction à suivre, puis retourna vers son époux après m'avoir adressé des encouragements et un sourire qui se traduisait par "Je te souhaite de ne pas trop souffrir avant de rejoindre l'au-delà". Sans trop m'attarder plus longtemps, je continuai mon petit voyage, obliquant légèrement vers le nord-est. La chaleur était accablante, et il n'était sans doute pas loin de midi, en tout cas d'après les protestations véhéments de mon estomac. Je m'accordai une petite pose, et un bout de viande de serpent grillé, faute de mieux. Je n'étais pas vraiment en mesure de faire la difficile. Tout en mâchonnant la chair dépourvue d'épices, je me mis à rêvasser sur les bons plats de ma mère. La nostalgie m'envahit, et je me rendit compte que ma famille me manquait énormément, ce fut sans doute aussi à ce moment là que l'état de la situation dans laquelle je me trouvait s'imposa à moi. J'était seule dans ce désert, à part des serpents, des cactus piquant et la végétation desséchée, il n'y avait que moi. Je me mis à pleurer à chaudes larmes, ne ménageant pas dans les reniflements et les sanglots. Soudain, entre deux hoquets, je perçus un appel faible et plaintif. Je me redressai aussitôt, emplie de l'espoir avide d'une possible compagnie. L'appel retentit de nouveau, à intervalles irréguliers, mais assez pour me convaincre que c'était une voix humaine qui l'émettait. M'orientant au son, je me dirigeai en courant vers celui ou celle qui appelait, essuyant maladroitement mes larmes. Enfin, au bout d'un moment, j'aperçut une forme humanoïde allongée par terre. En me rapprochant, je put le détailler plus attentivement. Les vêtements couverts de poussières, la barbe hirsute et les cheveux laissant un appel au secours à l'intention des coiffeurs, tellement ils étaient emmêlés et longs, l'inconnu respirait faiblement. Me penchant vers lui, je demandai: -Hé, est-ce-que ça va? -De... l'... eau... S... Soif -Ah!! Oui!! Toute suite!! Me relevant, je me lançai à la recherche de cactus des quels je pourrai extraire un peu d'eau. Je finis par acquérir quelques cinq morceaux, que je rapportai vivement à l'inconnu. Je l'aidai avec les premières gorgées. -Ahhh... Merci, ça fait du bien. Je me présente, je me nomme Valtuena et je suis...du moins j'étais l'historien de ce monde avant la guerre. Je vais te raconter ce que fut ce monde. Mais avant cela, laisse-moi reprendre des forces et reviens plus tard. -Oh... Valtuena se rallongea séance tenante, tombant dans un sommeil satisfait. Au moins, je n'était plus seule, c'était déjà ça. Je ne saisissais rien à cette guerre qu'il avait mentionné, mais peut être qu'à son réveil, il pourrait me donner quelques informations sur cet endroit. Je déposai près de lui quelques morceaux de viande de serpent et me lançai dans une petite exploration des alentours, tout en veillant à ne pas trop m'éloigner.

Le plateau d'Urgo, c'est le nom que me fournit le paysan que j'avais en face de moi, sur l'endroit où je me trouvais. Je me demandais si le fait que le paysan se prénomme aussi Urgo était une coincidence. A toutes mes questions, il ne put répondre à aucune. Il ne savait pas par qui ni comment j'étais arrivée là, tout ce qu'il savait, c'est que j'étais là. Cela ne m'aidait pas et son air préoccupé encore moins. Je décidai de faire un tour dans les environs, mais à part quelques robots, des cactus et de la roche, le paysage ne se limitait qu'à une vaste et déprimante étendue de sable uniforme, flippant... Résignée, je revint vers Urgo: -Euhm, dites m... -Bonjour, ou plutôt mauvais jour pour moi... Mon champ est infesté par les serpents et je ne peux pas les faire partir. Ils détruisent ma récolte... Peux-tu m'en débarrasser? Je saurai te remercier pour cette aide. Si tu ne te sens pas bien, reviens me voir, je te soignerai un peu. Comment dire? C'était quasiment du chantage!!!! Faisait-il exprès d'oublier notre conversation de tout à l'heure ou le soleil et ses préoccupations lui avaient elles grillées le cerveau? Vu ma situation, je n'avais trop le choix, aussi je pénétrai dans l'enclos. Les reptiles vagabondaient d'un bout à l'autre, mouvant lascivement leur corps longiligne. Avec un soupir, je me mis à la tâche, les bombardant de boules lumineuses, matérialisées par mon sort basique lumineux. Ce dernier avait une portée limitée et je devais me rapprocher autant que possible des serpents afin de pouvoir les toucher, aussi avant de mourir, ceux-ci saisissaient l'occasion pour me laisser une morsure ou deux en souvenir. Je m'en serai bien passé... Finalement, au bout d'une belle longue heure, je revint triomphante (et dans un état assez pitoyable soi dit en passant) auprès d'Urgo, tout en ramenant comme trophée bien mérité, quelques bouts de chair de serpent. -Mission accomplie!!! annonçai-je avec un grand sourire. -Tu as réussi à tuer tous ces serpents !! Je te remercie. Va voir ma femme, Ursula, elle aura quelque chose pour te remercier de ton aide. -Hahaha, de rien, c'était du gâteau! Le ton admiratif du paysan flatta sensiblement mon orgueil et les soins qu'il apporta à mes morsures fit remonter l'estime que j'avais du brave homme. Rafistolée et le moral au beau fixe, je m'en allai trouver la femme d'Urgo. Ursula fut facile a trouvée. Elle se trouvait devant l'entrée d'un chemin niché entre deux rangés d'amas rocheux, située au nord du Plateau d'Urgo. -Bonjour!! criai-je de loin pour signaler mon approche. La jeune femme me fit un aimable sourire: -Bonjour. Je constate que tu as su aider mon mari. J'ai entendu parler d'une grotte plus au nord qui est gardée par un "ancien". Je ne peux pas t'en dire plus car c'est dangereux là bas et nous avons trop peur qu'il nous arrive un malheur. Mais si tu veux, je peux te guider. Dangereux... Malheur... Je ne savait trop si je devais me réjouir ou me lamenter. Je réussis à arracher un sourire à mes lèvres et hochai la tête avant de suivre Ursula.

Avec du steak les pâteuh pour moi!! Bienvenue Dis Pater.

J'ouvris les yeux sur le plafond de toile d'une tente. A travers, je pouvais deviner l'éclat du soleil. Un léger mal de tête me martelait le cerveau, ne m'aidant pas vraiment à rassembler mes souvenirs. Je tournai la tête à droite. Dans la pénombre ambiante, je pouvais distinguer des meubles, de même à gauche à l'exception d'un parchemin déposé contre l'amas de tissu qui me servait d'oreiller. Tout en me redressant, je m'emparai de la lettre certaine qu'elle m'était adressée. L'éclairage n'étant pas suffisant pour me permettre de lire le contenu de la lettre, je me dirigeai d'un pas chancelant vers la sortie, ouverture béante et lumineuse. Alors que l'éclat aveuglant du soleil m'accueillait, les souvenirs de ma journée d'hier me revinrent. Mon oncle était un artisan, mais était plus considérée comme un inventeur fou. En effet, ses créations étaient toutes plus farfelues les unes que les autres, et avaient souvent tendances à aboutir à une catastrophe. Sa dernière invention était une sorte de planeur. Alimenté par un vent adéquat et dirigé convenablement, il permettait de voler dans les cieux. Pour un aéride, c'était l'invention parfaite, enfin pour moi elle l'était et je voulut l'essayer, malgré les craintes de mes parents. Cependant, l'invention de mon oncle était réussit, la faute de ce qui arriva par la suite me revenait. Grisée par ma conquête des cieux, je m'étais aventurée dans des zones où les courants aériens étaient beaucoup trop forts. Je perdis le contrôle et sans doute me suis-je écrasée, ce qui est arrivé ensuite, je ne m'en rappelle pas. Je m'étirai longuement pour détendre mes membres engourdis. Au moins, je ne présentais aucun signe de blessure ou de fracture quelconque. Curieuse, je pris connaissance du contenu du parchemin: Cher inconnu, Je t'ai retrouvé, errant dans le désert, et je t'ai amené ici, en espérant que tu te remettrais. Je n'ai pu rester auprès de toi, mais je tenais à ne pas t'abandonner complètement. Aussi, voici quelques ouvrages que tu devrais consulter, pour que ta vie en ces Terres se déroule au mieux. - Comprendre la Terre des Eléments : celui-ci t'expliquera les bases de la vie dans ce coin du monde, comment évoluer et te diriger. Il est assez indispensable à lire, pour bien maîtriser les bases mêmes de ce que va être ta vie. - Le Grimoire : chaque habitant de la Terre des Eléments possède sur lui son Grimoire, un livre magique dans lequel sont consignées un tas d'informations, répartis en différents chapitres . - Règles de vie en société : ce livre répertorie les comportements à adopter, les règles à suivre, les infractions à ne pas commettre par des personnes vivant sous le même toit. Pour résumer celles-ci, deux personnes (ou plus) vivant sur le même toit sont sommées de le déclarer aux autorités ici, ainsi que de ne procéder à aucun don ou échange entre eux, que ce soit d'objets ou de pièces d'or. - Présentation et Histoires personnelles : deux volumes où sont retranscites les histoires des gens que vous serez amenés à côtoyer. Il reste d'ailleurs des pages vierges à votre disposition ou vous êtes encouragés à parler de vous et raconter vos aventures. Je retournai dans la tente pour retrouver les ouvrages mentionnés posés sur une table basse, ainsi que les quelques affaires que j'avais sur moi hier. Les livres sous les bras, je ressortis et jetai un coup d'oeil aux alentours. J'étais reconnaissante à mon sauveur inconnu de m'avoir secouru, mais il ne m'avait donné aucune instruction sur comment rentrer chez moi, il me fallait donc retrouver mon chemin par moi même.

Même pas vrai, je m'éduque et j'apprends de nouveaux moyens de self-defense!! Ombre, l'avis de la victime ne compte pas.

Didiw et Eddy > Merci, les souhaits de bienvenue ne viennent jamais trop tard!! Orino sors un calepin et un stylo, puis note: 1- í”ter à Ombre ses vêtements, 2- Le faire envoyer dans les cactus, 3- Le fouetter tant qu'il a encore des épines sur le corps. Merci pour les conseils, Suyvel et Calyso.

Ah là. je suis sûr maintenant que mon pseudo sera l'objet de vannes pendant un bon moment. XD Si il adore la cravache Suyvel, je vois pas l'intérêt de le fouetter avec, parce que si je m'en sers, ce sera pour le soumettre et lui faire vraiment mal.

Merci. Ainsi, "Céros" sera mon nom de famille à présent.

Shorion > Rino? C'est jolie comme surnom, merci!!! Antharielle > Euhm

Antharielle > Merciiii!!! De "Mioche", je passe à "GRANDE", je monte en grade. YAY!! Thewhitewizard > Merci. ^^ Pour Luxiya, trop tard, elle s'assoit littéralement sur moi. Badack > Merci, je l'espère aussi. Tapate > Tu peux y aller Tapate, je suis prête pour la bavouille, j'ai ma serviette et mon sèche-cheveux. Hughes I > Non, moi c'est Orino.

De mon point de vue, ce serait m'en sortir sec.

Luxiya > Et alors? Toi tu squattes mes affaires. Bibsou, Malicius, Kuchikucha, Calyso, Blairounet, Tranduil, Guix > Merci. Tapate> Je serai toujours présentable après ça?