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Terre des Éléments

Naxorm

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  1. Bien bien bien.. Et bien moi j'ai bien reçu un MDP mais allez savoir pourquoi je n'arrive pas à me connecter avec.. (et ce n'est pas une histoire d'espace semble t'il )
  2. Naxorm

    la popote de bibsou

    Très bonne idée ce post, merci pour la recette On va tenter ceci le WE prochain NB : n'hésites pas si tu as d'autres recettes asiat'
  3. Maintenant que je suis plus ou moins redevenu actif : nouveaux lots en vente n'hésitez pas
  4. J'aurais aimé savoir s'il y avait des éventuels intéressés pour un lot de 5 fourrures de pangolins
  5. J'ai actuellement un lot de 5 fourrures que je cède pour 10000Pos, si jamais vous êtes intéressés n'hésitez pas
  6. Il semblerait que j'ai un esprit de lézard eventail terre et un bout de cactus J'ai vu que Selene t'avait filé un esprit de pangolin feu, si tu as besoin des trois autres, je les ai
  7. Naxorm

    Skin

    Très joli Salaha
  8. Naxorm

    Percussion

    Ma poigne se relâche, je fais imprimer à sa tête un mouvement circulaire avant de la relever à hauteur de mes yeux. Ces derniers sont ouverts, mais vers un Ailleurs.. Je souris, inspire de nouveau les fumerolles qui désormais s'espacent. La fin. Je plonge mon regard dans le sien, aura t'elle apprécié ? Autant que moi ? Saisit t'elle l'honneur que je lui ai fait de partager ce moment avec elle ? Alors que cette interrogation fuse, je songe que j'ai partagé ce moment avec une simple étrangère. Je pousse un juron.. A demi chuchoté toutefois. J'esquisse un nouveau sourire, béatitude. Un réflexe me pousse toutefois à lâcher ma prise, me relever et à tirer par les pieds la jeune femme afin de nous dissimuler des éventuels regards. Je la traîne dans la ruelle de sable et l'adosse contre le mur de la bâtisse des apothicaires que nous venons de quitter. Dangereux apothicaire que je fais.. Nouveau sourire. Je relève son front, veillant à ce qu'elle ne morde pas sa langue, lui palpe les joues et m'étend finalement à ses côtés dans l'obscurité. Des rires me parviennent. Sally.. Même elle, je ne lui aurais jamais fait partager ce que j'ai donné avec tant de facilité à cette étrangère.. Son sourire hautain me manque, son regard dédaigneux me poursuit.. Quel faible je fais. Je maudis Posicillon en silence de m'avoir chargé d'un tel fardeau. J'ai déjà grande peine à m'occuper de moi, alors comment pourrais-je veiller sur elle ? Encore si elle m'avait été d'une quelconque aide, non au contraire elle s'évertuait à me torturer de ses regards et me meurtrir de ses mots. Ma voisine poussa un râle.. Libération, résignation, euphorie, surprise ? Qu'importait. Elle était maîtresse d'elle même..Tout en ayant recours à des herbes pour le devenir.. Amusante contradiction. De mon côté je me laissais de nouveau aller recherchant les parfums de l'Ailleurs dont je disposais encore en bouche et dans le nez.. Je me savais en position de faiblesse si jamais un danger devait survenir, toutefois je ne parvenais pas à concentrer mon esprit sur la recherche d'un abri.. De plus je me sentais étrangement prompte à affronter brigands et monstres. Après tout n'étais-je pas habile nécromancien ? Je toussotais malicieusement de ce sursaut d'assurance et me laissais glisser avec délice dans les fanges voluptueuses de mon monde. (...) Naxorm.. Naaaxoo... Naa.. Naxorm ! Oui bon ! Mes paupières se rouvrent sur le jour naissant, je me dissimule difficilement derrière mes mains ouvertes. La lumière.. A mes côtés, je perçois des bruits de respirations. Elle est encore là.. Peu à peu mes doigts s'écartent, laissant la lumière napper mon visage d'une aura chatoyante. Je me retourne vers celle qui se trouve à mes côtés, la regarde, encore égarée dans ses rêveries puis la secoue délicatement. La régularité de son souffle se rompt, elle s'éveille sous mon regard amusé. « Bonjour vous » Yeux rieurs bien qu'encore un peu embrumés. « Une matinée emplettes, cela vous siérait-il ? » Je redoute qu'elle me réponde qu'elle préfèrerait se débarbouiller d'abord et aviser ensuite, nous sommes peut-être encore engourdis et dans nos effets ce seront certainement glissés de nombreux grains de sables, mais cette réponse briserait à jamais ce moment. Alors de mes yeux, je lui délivre mon espoir. Je ne sais si elle est apte à se mouvoir, je jauge désormais avec difficulté les effets que mes jouets peuvent avoir.. Trop habitué sans doute. J'approche mes doigts de sa main, les fait glisser dans la mienne et évalue sa réactivité. Bien que visiblement exténuée, elle a réouvert ses yeux qu'elle pose sur moi. Je fronce un sourcil, fomente t'elle un mauvais coup ?
  9. Naxorm

    Percussion

    Le bruit de ses pas a cessé. Déception tangible. Je me retourne l'air de rien et l'aperçoit, plongée dans une transe. La douleur suinte de sa chair, je la perçois et mon visage exprime un recul. Mes narines se froncent. Relent de putréfaction. A leur tour, mes sourcils se plissent. Je ne perçois nulle blessure apparente. Tout ceci m'intrigue, me poussant à me rapprocher de nouveau d'elle. Je rechigne toutefois à la toucher. Un quelque chose m'en dissuade. Danger. La pensée que je ne connais pas son nom m'assaille. Je frémis sans savoir pourquoi. Pourquoi est-ce que j'attache autant d'importance à un simple prénom ? Des scènes se dessinent devant mes yeux, je revois des visages et lis leurs noms dans le mouvement de leurs lèvres.. Elle gémit. Une femme. Je secoue la tête, chassant le venin de mes pensées. Ce spectacle m'est familier, les jours passent, et je perçois toujours autant de douleur, si les raisons sont changeantes, les expressions physiques sont les mêmes. Cris, gémissements, mouvements incontrôlés, plissure du front, larmes salées.. Face à mon impassibilité. Même s'il est vrai que je tente parfois un sourire ou alors un pleur, je ne reste pas moins immobile, impuissant, résigné. Je m'accroupis devant l'hôte de tant de maux et la regarde. Bête curieuse. En équilibre sur mes jambes, de l'intérieur de ma cape, je sors un sachet d'herbes avant d'invoquer une coque brûlante à l'aide d'un des parchemins fripés qui résident dans une poche basse de mon habit. La créature se dessine, puis prends vie, d'un regard je lui souffle l'injonction de mettre feu aux végétaux. Aussitôt l'être docile s'approche du paquet, et se frottant à ce dernier, l'effet opère. Des fumerolles s'élèvent dans la nuit naissante. Ayant achevé sa tâche, la créature m'interroge de son regard animal. Elle va mourir et elle le sent. L'éclat d'une lame et puis.. Rien. Même son sang a disparu.. Et puis.. Soudain.. Une interrogation, un frisson d'horreur. Peut-être suis-je moi aussi une invocation dont l'auteur a rechigné à y préciser un terme ?.. Tss.. Je tue mon inquiétude dans les vapeurs. J'inspire puis souris. J'attrape avec violence l'étrangère par les cheveux et lui positionne le nez au dessus du sachet qui se consume. « Respire. » Je me surprends à obéir moi même à mon ordre. « Oublie. » A celui ci je ne pourrais pas m'y plier, ou alors pour un temps. Souvenirs et oubli sont paradoxalement éphémères chez moi. Je n'en suis pas maître. Mais pour ce soir, je fais un effort et tente de ressentir ce que elle ressent. Me résiste t'elle ? Oui, je la sens s'émouvoir et gesticuler sous ma poigne. Ses ongles tentent d'agripper ma chair mais le danger est ailleurs que dans le nécromancien que je suis, elle le sent et son corps s'apaise. La porte de la taverne ne s'est toujours pas rouverte après notre départ, je m'en rassure silencieusement. A coup sûr ma posture me tirerait bien des ennuis, puis la drogue balaie peu à peu mes inquiétudes.. Je quitte ma position inconfortable et m'assis en tailleur face à ma compagne de jeu. Ses cheveux de jais sont toujours enfermés dans ma main, je joue avec eux, les faisant crisser entre mes doigts. Un envol de corbeaux. Je perçois leurs croassements stridents, et les relents de charnier émanant de leurs becs.. Ils tournoient haut dans le ciel, balayant la terre de leurs funestes ombres. Puis la couleur jaillit sous la forme d'un oiseau du paradis, oui c'est ainsi que je le nommerais, un oiseau du paradis qui danse, vole, et les rejoint dans leurs voltiges.. De ses couleurs soleil, il les avale.. Tout rond. Puis explose en plein ciel, libérant les oiseaux de mort pour qu'à nouveau ils balaient la terre..
  10. Naxorm

    Orfe

    Tente un " Bienvenu".. Réllement le Bienvenu ? Psscht. HRP : Vampirisme ? Fichtre, tous des fous !
  11. Naxorm

    Kalio

    D'un nouveau à un nouveau : sois le bienvenu par ici, j'en profite pour te souhaiter également bien du courage sur les terres natives (natales?) qui m'ont donné bien du fil à retordre ..
  12. Naxorm

    Percussion

    Elle s'excite sur ma chemise. Je souris. Elle est en vie. Elle aussi. Étrangement en vie toutefois. Comme moi. Je laisse vaquer mon regard entre son visage et ses doigts blanchis par l'effort. Ma main dÉlaisse mon cuir chevelu pour s'appuyer sur ma hanche, un sourire franc aux lèvres. Je ne l'ai jamais vu mais elle a l'odeur de la Terre, de cela je m'en contenterais. Ma tête s'abaisse, se rapprochant de son visage, ma bouche affiche un rictus à la vue de ce qu'elle fait endurer à mon vêtement. Je pense à lui conseiller de cesser, mais elle semble n'avoir que ça à se raccrocher, alors je la laisse faire. Qu'elle continue même autant qu'elle le voudra, Sally va se retourner, elle va la voir, elle et sa chevelure brune, elle esquissera les quelques pas qui nous sÉparent.. Et alors.. Et alors.. J'aurais ce que je .. MÉriterais. Une rÉplique cinglante. « Et bien sortons. » Elle a parlÉ. J'ai rÉpondu. DÉçu et rassurÉ à la fois. J'essaie de me retourner en direction de la porte mais ses doigts demeurent refermÉs sur ma chemise. Je hausse les Épaules, penaud et amusÉ à la fois. D'un sourire entendu et d'un regard cajoleur, je lui laisse entendre silencieusement que je ne lui laisserais pas mon vêtement, supplication larmoyante ou non. Son Étreinte cesse, elle semble avoir lu dans les traits de mon visage ce que je n'osais lui dire. Je ne prends pas la peine de rajouter quoique ce soit, je me retourne dÉsormais libre et entreprends d'entamer les derniers pas qui me sÉparent encore de la porte de sortie. Où vais-je dÉjà ? L'Échoppe des couturiers. Diable. Je secoue la tête nÉgativement avant que le son de pas taquine mes oreilles. Sans doute est-ce elle dans mes talons.. DÉmarche fluette et pourtant si lourde, ses pas pourtant graciles s'ancrent Étrangement au sol. Les dalles de pierre semblent rÉsolues à la maintenir sur place. Je m'interroge.. Pourquoi elle ? Elle semble si terne.. Si attristÉe. La porte est là. j'Évite les nouveaux arrivants, tends mon bras pour retenir la porte et prÉcède grossièrement l'Étrangère. Je l'ai dÉjà oubliÉ. Non, je ne l'ai pas oubliÉ. J'attends juste de voir sa rÉaction. Je pousse la porte assez fort pour qu'elle ait le temps de la franchir à ma suite sans que cette première ne se referme sur elle. Je souris en marchant, en m'Éloignant d'elle. Je presse le pas. S'est-elle arrêtÉe ? Après tout nous sommes sorti..
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