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Terre des Éléments

Nospheria

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  1. Qu'est-ce qui t'a pris, Yzrael, de t'éloigner autant ? Me voilà dans une drôle de situation maintenant. J'ai peine à croire qu'elle n'ait pas détecté ma présence... pas très prudente la guerrière. Se laisser distraire par un animal. D'accord, c'est un animal exceptionnel, mais tout de même. Immobile, je les observe. J'ai masqué mon aura, retenu la magie pour être plus discrète bien avant d'arriver jusqu'à eux. Je ne suis qu'un petit morceau de nuit de plus, à peine visible. Elle semble hypnotisée. Lui, il joue. Je sais que ça l'amuse, ces sensations qu'il provoque chez tous ceux qu'il fixe. Curiosité, peur ou fascination... mais jamais indifférence. Première solution : esquiver la rencontre en laissant Yzrael se débrouiller. Inconcevable. La dernière personne à avoir essayé de lui faire du mal, c'était ce sale mioche. Le petit gros de l'école, le gosse de riche, la terreur qui se faisait respecter à coups de poings. Tu me dépassais bien d'une tête à l'époque hein ? Tu m'as pris pour une gamine, du haut de tes neuf ans. Crétin ! Pendant combien de temps, je t'en ai fait baver, pour avoir osé toucher au seul compagnon que j'avais jamais eu ? Tu as hurlé comme un goret, je m'en souviens maintenant. Et je n'ai aucun remord... Mais elle, elle ne semble pas lui en vouloir. Il n'empêche que je ne vais pas la laisser l'approcher. Le pas qu'elle vient de faire est déjà de trop. Seconde solution : la tuer. Ce qui me permettrait, en plus, de récupérer la gemme qu'elle vient de laisser tomber, et qui m'intéresse grandement. Le problème, c'est qu'elle et tout ceux ayant un quelconque rapport avec la terre semblent posséder une certaine résistance à ma magie. Et puis, je n'ai pas envie de me battre. Pas si je ne suis pas sûre de l'emporter rapidement, l'endurance n'est pas mon fort. Et en l'occurrence, je ne suis pas sûre. Surtout qu'elle m'intrigue, et qu'il serait dommage de la saigner avant d'en avoir découvert davantage. La dernière fois, je n'avais pas vu la couleur de ses yeux, cachés sous un capuchon. La dernière fois, je n'avais vu que l'éclat aveuglant de la marque maudite sur son bras. Mais ce soir, elle ne brille pas, sa cicatrice. Toute terne sur sa peau sombre. Je ne suis pas en sécurité pour autant, cela dit. D'ailleurs, qu'est-ce qu'une elfe des cavernes fait ici ? Si elle est bien de cette race, ses terres d'origine sont infiniment loin. Bien plus loin que les miennes. Qu'est-ce qui l'a poussée à se mettre en danger en se mêlant aux humains ? J'avais bien lu qu'il en restait très peu comme elle, pourtant... Mais pour le moment, c'est le cadet de mes soucis. Troisième solution, appeler silencieusement Yzrael. Facile, quand on a un lien. Sauf qu'il n'obéira pas. Il n'obéit jamais quand il joue. Et là, je sais très bien ce qu'il veut. Il va attendre qu'elle s'approche suffisamment, sans bouger. Et quand elle tendra la main, presque en confiance, pour essayer de le toucher, il la mordra. Jusqu'au sang. Ensuite, il s'éloignera, ondulant tranquillement en se léchant le museau, satisfait. Sauf que cette fois, tu te surestimes Yzrael. Elle n'est pas comme les autres, elle est plus leste, et probablement plus intelligente. Elle n'aurait pas survécu sinon. Et avant même que tu n'ouvres la gueule, elle aura remarqué l'éclat dans ton œil fourbe et aura retiré sa main. Peut-être même qu'elle t'aura coupé en deux d'un coup de dague. Alors non, je suis navrée mais tu ne joueras pas cette fois. Et je suis surtout désolée de devoir employer la dernière solution : t'appeler à voix haute et sortir de l'ombre. Je n'ai plus tellement le choix, elle vient de faire un deuxième pas. - Yh Jrahel... Dans la langue d'Ylis, pour que tu ne puisses pas résister. Et puis, par la même occasion, préparons nous à lancer quelques sorts... on ne sait jamais.
  2. Le soleil se couche. Il teinte le désert environnant d'ambre orangé. C'est l'heure que je choisis habituellement pour une balade. Les rayons de l'astre diurne ne brûlent plus ma peau, les ombres s'allongent, je peux me mêler à elles en toute quiétude. Direction les ruines, comme toujours. L'un de mes refuges préféré. J'effleure du bout des doigts les pierres sans âge, choisit un éboulis abrité par un mur instable et m'installe enfin. Je tends machinalement le bras droit vers le sol pour qu'Yzrael puisse descendre de mon épaule et enfin gambader. Attentive au moindre son, j'observe son corps sombre onduler sur le sable encore chaud. Tout est paisible... Fouillant silencieusement dans la petite bourse attachée à ma ceinture, j'en sors un bâton de cannelle et commence à le suçoter en réfléchissant. Beaucoup trop de choses occupent mon esprit en ce moment, elles me détournent de mon objectif et cela me dérange. Concentre-toi Nïn... Plongée dans mes pensées, je n'ai pas vu le temps passer. Lorsque je lève à nouveau les yeux vers le ciel, je constate que des étoiles commencent à s'accrocher à la voûte céleste. Il est temps de rentrer. Bientôt, le désert va revêtir son habit de froidure. Et j'ai horreur du froid... Je cherche des yeux Yzrael, c'est étrange qu'il se soit autant éloigné sans que je le lui demande. Je range le reste de ma friandise et me lève, en m'étirant comme un félin après un long sommeil. - Yzrael ? Ma voix, bien que contrôlée, résonne entre les pierres silencieuses. Je gronde intérieurement contre ce manque de discrétion et part à la recherche de ma salamandre, guidée par mon instinct vers le sud. Le sable sous mes pieds nus commence à se rafraîchir, c'est comme un compte à rebours. Au bout de quelques minutes, j'aperçois un reflet sur sa peau brillante. Il est là, totalement immobile. Il fixe quelque chose, là-bas. Je lève les yeux. Oh, non... Si elle ne m'a pas encore vue, nulle doute qu'elle n'a pas pu le rater, lui.
  3. J'ouvre les yeux, tout est flou. Qu'est-ce qui s'est passé ? Je suis allongée sur un parquet poussiéreux, et au plafond, les poutres sans âge portent les stigmates d'un violent combat. Ca sent le brûlé, et la chair calcinée. Je rassemble mes souvenirs... Je me souviens m'être approchée de la cabane, et d'avoir frappé à la porte. Le vieil homme m'a ouvert... il avait un bâton à la main. Un bâton noueux, je me suis dit qu'il ressemblait à un sorcier. Il émanait de lui une étrange énergie. J'ai compris immédiatement, et j'ai camouflé mon aura, autant que possible. Et puis j'ai parlé du grimoire. « Réclamé » serait un terme plus approprié. Mais il a refusé de me le donner, alors j'ai essayé de le prendre de force. Je crois que c'est à ce moment que ça a mal tourné. Il a commencé à incanter, dans une langue que je n'ai pas reconnu immédiatement. D'un mouvement ample, j'ai dessiné dans l'air un sceau de douleur, en fermant les yeux. Lorsque je les ai ouverts à nouveau, j'étais face à... une créature. Un genre de croloup, avec des griffes de la taille de mon avant-bras et une haleine à réveiller les morts. J'ai esquivé le coup de gueule, mais la secousse a fait tomber Yzraí«l de mon épaule. Une fraction de seconde, j'ai porté mon attention sur mon animal, l'adversaire en a profité pour enchaîner avec un coup de patte, me lacérant la chair, de l'épaule gauche à la hanche droite. Saloperie ! Avec l'adrénaline du combat, je n'ai pas senti la douleur immédiatement. Juste le temps de lui lancer un sort, puis un second. Il s'est écroulé, et j'ai utilisé mes dernières forces pour lui planter ma dague dans le cœur. Dans mes souvenirs, cela parait bien court, c'est étrange... Et puis, plus rien, le néant. J'ai dû m'évanouir... Je me redresse dans une grimace de douleur. Où est Yzraí«l ? Je porte la main à ma plaie... je suis en train de me vider de mon sang, tout doucement. Ce n'est pas une blessure classique, elle ne se refermera pas sans soins particuliers. Où est Yzraí«l ? « Tout ça pour un livre », diraient certains. Ça me ferait sourire, si je savais où est Yzraí«l. Et justement, ce livre... le voilà ! Je l'aurais reconnu entre mille, exactement comme je l'imaginais. Tombé là, dans la chute de la bibliothèque, il a eu la pudeur de ne pas s'ouvrir. Je le saisis, et remarque enfin un « détail » troublant. Le corps du monstre a disparu. Comme Yzraí«l. Il faut que je sorte de là, et vite. L'air transpire quelque chose de malsain. - Yzraí«l ? Tant pis... pour le retrouver, il faudrait d'abord que je survive. Debout Nïn ! Debout, c'est un bien grand mot... Un bras refermé de toutes mes maigres forces sur le grimoire, l'autre sur ma blessure sanguinolente, je me mets en route. Je n'avais jamais remarqué à quel point marcher pouvait être difficile... sauf... je chasse cette idée et titube, l'esprit de plus en plus flou, en direction de ma cachette la plus proche, mais je sais déjà que je ne l'atteindrai pas. Les ruines, enfin ! Je vais pouvoir m'y cacher pour la nuit. Juste une petite pause, pour reprendre mon souffle et essayer d'arrêter cette hémorragie. Je m'écroule contre un mur délabré, à l'abri de l'éclat de la lune, haletante. Je ne peux pas me permettre de mourir, pas maintenant, pas comme ça... et pas sans avoir lu ce maudit bouquin ! Il y avait ce chant. Celui que ma mère utilisait pour soulager les blessés graves. Peut-être que cette sale vermine m'a transmis un peu de son don. Voyons, quelles étaient les paroles ? Enwa'he, enwa'he, eol shah... Le souffle du vent... et puis ça parlait du murmure de l'eau, et puis... je ne me souviens pas ! Il faut que je me concentre ! Je n'ai pas envie de me souvenir de cette période, c'est trop loin, mais il le faut. Réfléchir, réfléchir... Enwa'he... Oui, j'entends.... Eol shah... Le souffle du vent. Le vent, et puis ? Je m'épuise... la mémoire ne me reviendra pas. Je n'ai pas la force. Je me recroqueville autour du grimoire tant désiré et ferme les yeux sur la nuit. Il fait froid. Enwa'he, Eol Shah...
  4. J'ai lu et relu ce parchemin, jusqu'à le connaître par cœur. Un indice nébuleux sur la position d'un livre, extorqué sous la torture à un paysan sans cervelle. D'après de que j'avais compris, l'ouvrage se trouvait chez un vieux fou, retranché au milieu des dunes du désert, au pied d'une falaise rongée par les vents. Je n'aurais jamais cru que le désert entourant Melrath pouvait receler autant de falaises, mais avec l'aide d'Yzraí«l, j'avais fini par trouver la demeure en question. Une petite bicoque branlante rafistolée par des planches vermoulues, semblant à l'abandon. La nature environnante est un rempart suffisant aux visites hostiles. C'était sans compter sur mon obsession, trouver toujours de nouvelles connaissances, à n'importe quel prix. Le parchemin parlait d'un grimoire recelant diverses légendes méconnues de ce monde, ainsi que de la botanique, et sans doute, bien dissimulé entre les lignes, quelques incantations de magie noire. Et s'il s'agissait du Grimoire d'Ylis ? Cet ouvrage légendaire, journal intime de Neïs et Thaos, leur épopée sanglante, renfermant la connaissance absolue ! J'en frémis d'avance, j'imagine déjà le contact du cuir sous mes doigts, l'odeur du papier sans âge. De la sensualité pure, exacerbée par le désir du savoir. Tïn, tu en crèverais de jalousie si je découvrais ça sans toi. Tu voudrais me punir, n'est-ce pas ? Mais je t'attendrai pour le partager, mon Autre. Arrêtons-là les fantasmes, je dois me concentrer sur mon objectif. Ce ne devrait pas être bien difficile, ce n'est qu'un vieil homme. Un peu d'argent et il me laissera son livre. Et s'il refuse, j'emploierai une manière moins courtoise...
  5. Adresse : 5 Chance : 3 Esprit : 6 Précision : 9 Résistance : 10 Prix : 10500 PO (prix marchand : 12000 Po) Me contacter de préférence sur le jeu : Merci.
  6. Adresse : 6 Chance : 5 Esprit : 6 Précision : 6 Résistance : 12 Prix : 13000 PO (prix marchand : 15 000 PO) Me contacter de préférence sur le jeu : A bientôt !
  7. Se cacher, traquer, et tendre l'oreille. Se cacher à nouveau, chasser, écumer les bibliothèques. Et justement, même dans les bibliothèques, les rumeurs se propagent. Enlèvement, tortures ? Hmmm torture, j'en ai les yeux qui pétillent d'intérêt, la peau frissonnante de désir... il y a si longtemps, peut-être devrais-je reprendre mes vieilles habitudes. Un secret de longévité, de la magie noire... il n'en faut pas plus pour éveiller ma curiosité. Tout ceci pourrait bien me servir. Il me suffit de suivre le flot d'ignorants voulant défendre la cité. Bande de moutons au soit-disant cœur pur, se croyant braves, nobles... j'en ricane d'avance... Drapée de noir, je pourrai me fondre dans la masse, et atteindre mon but. L'idée d'avoir une nouveau sujet d'étude me fait trembler d'impatience... calme-toi Nïn, garde la tête froide, et observe, encore, toujours. Fargol, Olpiuns, quelle que soit votre puissance, vous n'êtes que deux proies de plus...
  8. Oui, je sais, j'ai remonté un vieux sujet. Oui, je sais, j'ai du retard dans mes RP. La faute à une démotivation soudaine qui m'a empêchée sournoisement d'écrire quoi que ce soit pendant des mois. Je m'y remets doucement en achevant les RP commencés il y a longtemps. Eli, si tu passes par là, désolée d'avoir été si longue, pour un résultat si médiocre en plus. Victor, désolée pour le plagiat, mais tu comprends, ce vers convenait tellement bien à la situation. Prend ça comme un genre d'hommage à ton talent, d'accord ? Et j'en profite pour dire que j'aime le RP de Nadhir, Eyleen et Aioros. De toutes façons, dès que Eyleen aligne trois phrases, je suis béate d'admiration. *se rend compte qu'elle est une groupie* Bof, mieux vaut groupie que harpie...
  9. Je ne pensais pas que tu frapperais à ma porte. Je n'imaginais pas la confiance que tu avais en moi. Mais la surprise passée, ton sourire a balayé tout ces doutes. En une fraction de seconde, j'ai su ce que tu venais chercher. Une délivrance. Une délivrance qu'on ne peut m'accorder pour le moment. Alors d'accord, je la vivrai à travers toi... Tout doucement, je caresse ta joue, puis mes doigts glissent jusqu'à ton front, tandis que l'autre main se pose sur ton cœur. Les battements sont doux et réguliers, tu n'as pas peur. Ça ne m'étonne pas de toi. Ferme les yeux, laisse toi guider vers le sommeil éternel. Là, c'est bien... mes incantations silencieuses ralentissent ton rythme cardiaque, et bientôt tes genoux fléchissent. Mais je suis là pour te retenir, t'allonger sur le sol sans brusquerie, comme dans un rêve. Est-ce que tu te sens bien ? A en croire ton sourire, tu flottes déjà quelque part vers un paradis que le commun des mortels n'a pas l'occasion de connaître. Ton souffle s'atténue maintenant, ta poitrine s'abaisse une dernière fois, et je peux sentir ton âme s'échapper, déjà... Un mince filet de sang, au coin de tes lèvres encore roses et tendre. Je me penche pour le récolter d'un baiser. Voilà, tu es en paix à présent. Ton corps s'efface, emporté comme une poignée de sable sous la brise. J'espère au moins que tu es libérée, maintenant... ne me reste que ton souvenir. Puisse-t-il perdurer, ne meurent que ceux qui sont oubliés...
  10. Quelle fatigue, c'est insensé... Je me suis littéralement trainée jusqu'à ma chambre, usant de mes dernières forces pour garder un semblant de dignité, au cas où je croiserai une Ombre. Fort heureusement, la forteresse est pratiquement vide, c'est sans doute mieux ainsi. Assise au pied de mon lit, sur le sol de pierres glaciales, dans un silence total, je lutte pour ne pas me rendre à l'évidence. Et pourtant... Je suis de nouveau malade... il ne manquait plus que ça. Comme si les choses n'étaient pas assez difficiles en ce moment. La respiration sifflante, je ne peux empêcher les réminiscences de mon enfance. La voix de ma mère, dédaigneuse, me vrille les tympans « elle est de faible constitution ! ». Fragile, oui, mais j'ai quand même survécu, ne t'en déplaise sale ordure ! Une maladie si rare qu'elle n'a même pas de nom, quel comble ! La grande Nospheria terrassée par quelque chose qu'on ne peut nommer. J'ébauche un rire narquois, immédiatement interrompu par une quinte de toux, m'arrachant un gémissement de douleur. J'ai la sensation qu'on s'amuse à transpercer ma chair de toutes parts. Est-ce là ma punition, pour avoir répandu la souffrance autour de moi ? Je ne permettrai pas des dieux auxquels je ne crois pas de me donner une leçon ! Je savais, pourtant, que cela arriverait. Ce n'était qu'une question de temps, après la disparition de Togarini. D'un geste fébrile, je fouille dans les replis de ma robe pour en sortir une petite fiole de cristal remplie d'un liquide nacré. Je l'avais gardée précieusement, mais il semblerait que le jour soit venu d'utiliser cette dernière dose. L'essence de Noxeis, petite fleur blanche et nocturne extrêmement rare, peut soulager momentanément la douleur. Mais ingérée, elle se révèle être un poison terriblement violent. C'est plutôt dans ce but que j'avais conservé ce flacon. Pour le jour où survivre ne me paraitrait plus indispensable. Pourtant, en tournant et retournant la fiole entre mes doigts, j'hésite à l'utiliser, d'une façon ou d'une autre. Malgré le dédain que m'inspirent nombre de ceux se prétendant aventuriers sur ces terres, j'ai encore des choses à faire ici. La première étant de retrouver « mon autre ». Avec un soupir, je me demande pourquoi il a subitement disparu. Il n'est pas mort, je l'aurais su immédiatement, mais quelque chose n'allait pas. Il faut absolument que je le retrouve, mais je dois le faire sans eux. Eux l'ont oublié. L'heure est venue, je n'ai plus rien à faire ici, ils ne me sont plus utiles... D'un geste rageur, je lance de toutes mes forces le fragile flacon, qui va exploser contre le mur de pierres. Je ne suis pas herboriste, je ne sais pas comment fabriquer cette substance salvatrice. Et papa a emporté son secret dans la tombe. Tant pis, advienne que pourra, j'en ai assez de tout ça. Si cette maladie me tue, tant pis, mais je ne vais pas lui simplifier la tâche. La douleur me rend haineuse, et c'est précisément ce sentiment qui me maintient en vie, paradoxalement. Lentement, je rassemble mes quelques forces pour rejoindre l'une des rares personnes que j'estime. Lui saura me soulager quelques temps, j'en profiterai pour lui faire part de mes projets. Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai... Tournant le dos à la forteresse, sans me retourner, sourde à mes regrets. Oui, c'est sans doute mieux ainsi.
  11. Contente de ce nouveau classement, je ne sais absolument pas à quoi correspondent les points (j'ai lu les 4 pages en diagonale, désolée), et ce n'est de toutes façons pas ça qui va changer ma façon de jouer. De plus, je suis ravie d'être un peu plus noyée dans la masse, j'espère que ça m'évitera l'acharnement des "kikitoudur à l'idée de buter quelqu'un du top3, lol, mdr, xptdr" j'en passe et des meilleurs... Et puis tomber directement sur la liste des connectés en cliquant sur l'icone de classement, ça c'est un truc utile, merciii !
  12. Je n'ai pas fait attention hier soir, mais d'après ce que vous dites, ça : Le 'Cercle maléfique' a récupéré -2 points de vie de yaninho 2008-10-07 21:40:10 Attaque sur yaninho avec la technique 'Cercle maléfique' (-2pts de dégâts) 2008-10-07 21:40:10 Ca veut dire que j'ai soigné Yan ? Dans la tension du combat, je dois avouer que je n'ai pas fait attention si j'avais récupéré 2 PV ^^ Mais le moins dans l'historique me semblait bizarre.
  13. Un problème qui avait déjà été signalé il me semble. Il arrive très souvent en ce moment que mon clic de déplacement ne soit pas pris en compte. Du moins, mon personnage ne se déplace pas. Mais lorsque je clique à nouveau sur la case, j'ai un message du type "vous ne pouvez pas aller ici", et le personnage se déplace quand même. Le plus embêtant étant le second problème, qui me fait reculer de plusieurs cases tout à coup. Jusqu'ici ce n'était pas particulièrement gênant, et je mettais ça sur le compte de mon ordinateur, peu puissant et très lent. Mais aujourd'hui cela m'a couté la vie, alors que je voulais tester le PVP sur une nouvelle machine. J'aimerais donc savoir si quelqu'un d'autre rencontrait ce genre de soucis. Il parait évident que ça ne vient pas du PC, mais peut-être la connexion, si je suis la seule à avoir ce problème. Merci d'avance
  14. Je me suis surprise l'autre jour à me demander quel alignement (alignement ADD) définissait le mieux mon personnage. Je pense que ça peut être amusant à partager, alors j'ouvre le bal. Descriptif des alignements : si vous trouvez plus complet, le lien m'intéresse Nospheria est plutôt Neutre Mauvaise, mais elle peut tomber parfois dans le Chaotique Mauvais. Mouahahahahaha !
  15. Il se réveille sur une table de bois recouverte d'une étoffe de velours cramoisie, poignets et chevilles solidement attachés, son sourire charmeur disparu sous un bâillon. Ses yeux reflètent à présent la curiosité, il s'attend sans doute à un jeu érotique d'un genre particulier... cela me fait sourire. Un rictus cruel révélant mes intentions malsaines. Un peu trop tôt ? Tant pis pour le suspense. Avec douceur, je relève son menton et me penche vers son cou, effleurant sa peau de mes lèvres, jusqu'à ce qu'il se détende. Puis soudain, je mords sa chair offerte, goûtant sans retenue à son sang chaud et parfumé. J'entends vaguement un gémissement, de plaisir ou de douleur, je ne sais pas. Sa respiration s'accélère légèrement, son cœur se met à battre plus fort. Je l'apaise d'un baiser sur la tempe...il se calme, je vais pouvoir passer aux choses sérieuses. Je ne les avais plus utilisé depuis un certain temps, il est temps de laisser leur éclat d'argent se refléter à nouveau dans mes yeux sombres. D'une main, je caresse doucement ses cheveux, de l'autre, je saisis une petite dague, tranchante à souhait, plus pointue qu'une canine de vampire. Et la lueur perplexe de ses iris verts se change instantanément en peur. Bien, nous pouvons commencer, il est prêt. Je le lui susurre à l'oreille, tout en donnant un coup de lame habile à sa tunique, dévoilant son torse musclé, que mes doigts viennent caresser brièvement. Quel dommage d'abîmer un si beau jouet... Je le contemple encore quelques minutes, tout en repensant à la raison pour laquelle il est là, réduit à désirer la mort. Car c'est bien ce qui l'attend. - Ils l'ont fait ! Malgré toutes mes mises en garde. Ne leur ai-je pas déjà prouvé, pourtant, que mes intuitions ne devaient pas être prises à la légère ? Il ne sait sans doute pas de quoi je parle, mais je vais le lui expliquer. Il va connaître les moindres détails de mon avis sur cette « alliance », et jamais ne pourra les répéter à qui que ce soit. - Tant pis pour eux... ils s'en mordront les doigts... jusqu'au sang... Et tout en murmurant cet avertissement, j'entaille méthodiquement chacun de ses doigts délicats. Il serre les dents, plisse les yeux mais ne bronche pas, essayant de croire encore à son courage. J'émets un ricanement discret et continue mon petit rituel en léchant son index d'un air gourmand. - Avions-nous besoin d'une bande de pseudo démons imbus d'eux même ? Bien sûr que non... Le ton est monocorde, pour que toute son attention soit portée sur les douleurs que je lui inflige. Je frôle ses pieds nus, saisis un fragile orteil et le tord d'un coup sec, faisant retentir un craquement sinistre. Le beau mâle étouffe un gémissement de douleur, des larmes naissent au coin de ses yeux, son front commence à perler. J'esquisse un sourire carnassier, c'est loin d'être terminé. - A quoi bon toutes ces belles paroles ? Puissance et implacabilité, voilà ce que devrait représenter notre phoenix aux yeux de tous ! D'un geste ample et rageur, j'imprime une profonde lacération à son bas-ventre. Il ne peut réprimer un cri cette fois, et c'est avec une fascination malsaine que j'admire le fluide écarlate s'écoulant de la blessure pour imbiber l'étoffe carmin. Je crois qu'il a enfin compris qu'il n'en réchapperait pas : je peux lire la panique au fond de ses yeux de jade. Panique teintée de supplication, lorsque je m'approche pour dégager quelques mèches de son visage trempé de sueur. Mais la pitié est une notion qui m'est inconnue, malheureusement pour lui. Avec d'infinies précautions, je saisis une fiole de cristal remplie d'un liquide d'une extrême rareté. Une odeur de fleurs se propage autour de moi lorsque j'ôte le bouchon finement ouvragé pour verser quelques gouttes de la substance nacrée sur la plaie béante. La brûlure est immédiate, et la douleur tellement intense qu'il suffoque pendant un instant. Le parfum de la chair calcinée s'insinue dans toute la pièce, à mesure que ses entrailles sont rongées par l'acide. J'admire le travail de l'essence corrosive pendant quelques minutes, me demandant s'il va survivre ou abandonner la lutte pour sa vie, avant de reprendre ma dague. Il est résistant finalement... - Ils me dégoûtent tous... incapables de garder une once de fierté, ils se jettent à corps perdu dans la facilité. C'est pitoyable. Lui ouvrir mon Ame, comme je lui ouvre les veines. Tout en prononçant ces mots, je l'ai contourné, laissant mon index glisser sur tout son corps, atteignant sa jambière, que j'écarte d'un tranchant efficace, révélant sa cuisse musclée. Je m'en mordille la lèvre inférieure, dégustant par avance le plaisir que va me procurer ce dernier supplice avant l'apothéose. J'inspire profondément, comme une artiste s'apprêtant à achever son œuvre, et incise consciencieusement l'épiderme doré de mon intime inconnu. Juste une petite entaille me permettant de glisser la lame sous la peau, pour la décoller tout doucement. Voilà, il hurle, pleure... ses poings si serrés que ses ongles s'enfoncent dans sa chair. Tout son corps se tend, tentant vainement de résister à la douleur. Et moi, ignorant ses supplications, je continue mon dépeçage, murmurant toujours pour évacuer ma rancœur, un léger sourire au coin des lèvres. J'ai l'impression qu'il ne m'écoute plus. Il glisse doucement vers l'inconscience, comme en témoignent ses yeux, perdus dans le néant, luisants d'une folie le protégeant peu à peu de la souffrance. Ce n'est pas si grave, j'ai bientôt terminé mon monologue. Tout doucement, je pique la peau de son torse, juste à l'endroit du cœur, et enfonce la lame d'un ou deux centimètres. Il réagit à peine, seul son regard s'abaisse brièvement vers l'arme, puis son corps entier commence à frémir. - Et le plus drôle, c'est qu'ils croient vraiment que ça va fonctionner... Mais il n'est pas question que je leur fasse confiance... qu'ils soient déjà satisfaits que je résiste à l'envie de leur broyer les os pour les regarder se tordre de douleur... Les frissons s'intensifient jusqu'à devenir tremblements incontrôlables. Ses yeux se révulsent, mais je continue à chuchoter, imperturbable. - Qu'ils se complaisent dans leur médiocrité, mais je ne cautionnerai pas leur faiblesse... Des deux mains, j'enfonce alors la dague jusqu'à la garde dans sa poitrine. Quelques convulsions encore, et il reste enfin inerte, dans un silence de plomb. Machinalement, je referme ses paupières sur ses beaux yeux verts. Puis, indifférente à la scène morbide que je viens de créer, je me détourne du cadavre mutilé et appelle doucement : - Yzrael, je sais que tu es là... La salamandre sort alors de sa cachette, se faufile entre les pieds des meubles pour grimper sur la table de torture. Son corps noir se détache sur le tissu vermillon, lorsque l'animal vient lécher un peu du sang de la victime. Je lui tends la main, dans laquelle il monte, et viens déposer un baiser affectueux sur son museau. Enfin, sans un regard en arrière, je sors de la pièce pour une promenade nocturne. Cette séance n'a pas eu l'effet escompté, je suis toujours en colère, même si je n'en montre rien. Encore un peu de patience...
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