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Terre des Éléments

Ignis

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  1. Une soudaine envie d'écrire ? Un désir envahissant et incontrôlable de faire partie d'une aventure extraordinaire ? Alors amis rôlistes affirmés ... Amis rôlistes débutants .... Amis désirant connaitre cette chose étrange qu'est le Rôle Play .... Venez découvrir ce vaste univers qui nous entoure et rendez-vous ici : https://c-l-a-p-s.forumactif.com/
  2. Je voulais dire de Nouveau sujet Suyvel. ^^ Je me suis mal exprimée. Celui-ci est là depuis bien longtemps! et Heureusement parce que beh ... y a plus rien d'autre comme récit
  3. C'est normal que ce n'est plus Dark, y a plus de récits de vilains sur le Fofo ! Mise à part ceci, bien vu, et belle description du jeu Keril ! ^^
  4. Tic ... Tac ... Tic ... Tac ... Et ils s'éparpillent. Tic ... Tac ... Tic ... Et Ils recouvrent le sol proche de l'église. Tac ... C'est à moi de les rejoindre ... J'étais bien là, si proche du feu à regarder les flammes s'enchevêtrer. Flamme et feu ... Depuis quelques temps je le ressens à nouveau. Pourtant, avant même que je ne m'éclipse, son odeur ne flottait plus librement à travers le vent.... Cela pourrait-il dire que ? ... Je décide enfin de me relever ne lâchant à aucun moment le balais hypnotique du feu jusqu'à ce qu'un cri d'animal quelconque me sorte de mes pensées. Mais juste avant que mes yeux ne pointe en direction de la fenêtre ouverte, je crois apercevoir un sceau apparaître aux travers des flammes. Celui-ci se dissipe lorsqu'une bourrasque de vent me balaie les cheveux avec hardiesse. Un rugissement fait écho et le ciel se teinte de rouge ... Je fronce les sourcils, puis brusquement quelque chose me traverse l'esprit. Et si ... Mon pas se fait de plus en plus pressant jusqu'à ce que je passe le portique de la forteresse. Instantanément, je lève la tête puis scrute le ciel. Sa couleur reste inchangée durant une poignée de secondes, avant de reprendre une couleur plus conventionnelle pour l'heure qu'il se fait. Là, ici, et encore là ... Les signes ne peuvent tromper lorsque ceux-ci sont estampillés par la volonté des Etoiles. Le Fort s'est vidé, car tous ici ont une destinée à remplir. Quelque uns ont prit la route les menant directement à Melrath Zorac, quelques autres ont continué à avancer vers le Nord. Je ferai partie de ceux qui dans un premier temps emprunteront la chemin du Nord, celui qui mène à l'église. Parce que c'est là-bas que me guide l'Hydre. Je découvrirai plus tard les raisons pour lesquelles l'Hydre m'enjoins à regarder au de là du cimetière qui trône proche d'une tour de Dilht. Arrivée à la hauteur de la tour, je constate qu'il y a déjà des membres d'un clan que j'ai que trop bien connu. Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque que je croise le regard de Tigrrr, cela me replonge quelques années en arrière quand nous nous sommes retrouvés dans les profondeurs d'une crypte souterraine... L'endroit ici, est animé de cris et de pleurs, d'étranges lamentations semblent sortir des entrailles de la terre. Elles se font de plus en plus lointaines, et me poussent à les suivre un peu plus à l'ouest... Ils sont là aussi, les médisants, ils se terrent aussi les mécréants... Et je fonce spontanément ou ils se trouvent... Un bruit de lourdes pierres s'écroulant me tire de mes songes, j'ai à peine le temps de lever les yeux, que la tour qui appartenait il y a peu à une autre faction reprend forme mais arborant un autre blason. C'est donc cela qui se tramait ... Je n'ai donc guère plus rien à faire ici, cependant, je continue mon chemin et écoute attentivement les larmoiements. Droit vers l'église et l'Auberge. Et toujours cette image de cimetière qui me hante l'esprit. Un cheval m'emmenant au galop sur un chemin étriqué sans le moindre signe de vie qui fleur délicieusement la mort. Il pleuvait ce jour-là ... Cela semble si lointain dès lors ... Au loin se détaille a présent la silhouette d'un immense bâtiment au toit orné d'une croix. Avant même que je n'arrive devant le portail de la chapelle, je tombe face à un Terran. Je mets quelques secondes à me rendre compte que celle qui me fait face n'est autre qu'un belligérant. J'essaie alors de la contourner, car point ne suis ici pour étreindre son âme. A priori, elle non plus... Et puis, c'est là que je le vois... l'espace d'un instant, je reste coite, et point n'arrive à savoir ce qu'il va faire de moi. Tout ce qui m'arrive à l'esprit, n'est que tourbillons de sensations, et torrents d'image qui ne veulent plus quitter ma mémoire. Alors finalement je lui souris, car qu'importe ce qu'il va faire. Il fera ce qui doit être fait... Je m'attends donc à quitter l'herbe verdoyante subitement dans un trépas, mais c'est avec son visage gravé dans mes chimères que je m'en irai. Comme si jamais ne n'avais oublié la courbe de ses traits si singuliers .... J'ai essayé de me défendre, le réflexe sans doute, mais mon trouble est si présent que je n'y suis parvenue.. Qu'à cela ne tienne car dans un paradoxe, il lance sur moi des soins plutôt que de m'occire tout simplement... Guère n'ai le bénéfice de pouvoir me poser le questionnement qui s'impose, j’aperçois French' qui parait en mauvaise posture. Encore une hésitation avant de me détourner de lui ... Je n'en ai point terminé ... Il disparaît. Pour l'heure, j'apporte mes soins au Guerrier des Constellations. Ce faisant, nous sommes a présent appeler pour changer de cible, nous nous rendons donc sur Melrath Zorac. *** Les prisons... Je suis restée silencieuse le long du chemin, perplexe est sans nul doute le terme qui convient le mieux à mon état d'esprit. Rien n'est toujours simple et concis, j'avoue ne guère aimer ce qui est trop intelligible. Un pacte avec le diable est simple et concis. Point ne suis de celle qui vogue vers la facilité cela m'ennuie. Je secoue la tête dans un mouvement de négation, puis soupire en regardant les Etoiles. Soudainement une légère ondée me tire un frisson se répercutant sur l'ensemble de ma chair. Quelqu'un vient, je pressens le danger approcher derrière mon dos, c'est si grisant que je n'ai guère envie de me retourner pour ne point gâcher la surprise. Il s'approche, il est si proche.. Je t'attends viens donc me faire goûter à ta haine, c'est cela qui m'inspire.... Une impression autre s'en vient ... Je comprends alors qu'une nouvelle fois je vais échapper à mon sort. Le Rugissement ... Je me retourne.... Tigrrr, pour la deuxième fois on se croise, mais cette fois-ci, il a dégainer pour m'éviter l'attaque du Nécromancien de feu. Si près de la mort et si loin en même temps ... C'en est presque frustrant... Mais c'est Tigrrr ... D'une révérence je le remercie pour son geste avant de continuer jusqu'à la prochaine tour. La tour qui occupe une parcelle de terre a la Prison est proche de s'écrouler, je croises mon peuple affairé a s'acharner contre cette maudite tour, je fais de même. Cela ne dure que le temps d'un battement de cil, nous commençons à être encerclés. C'est là que tout va se jouer.... Dans mon dos, je sens mon peuple se battre férocement avec les assaillants, une odeur appétissante de sang flotte dans l'air. Des gouttes vermillon tombent du firmament. J'aime cette sensation. Quand vient mon heure, je m'éloigne de mon but premier et donne l'assaut. Plusieurs fois je me suis retrouvée encerclée par l’ennemi, plusieurs fois j'ai accueilli la mort toujours avec cette même ambition. Plusieurs fois j'ai ris aux coups que j'ai reçus, plusieurs fois je me suis senti transcendée lorsque mon sang à giclé... Mais plusieurs fois je me suis nourries de leurs meurtrissures. Et plusieurs fois je me suis sentie revivre...
  5. L'aube ne va guère tarder à poindre. Les Marais sont silencieux, les corbeaux qui jadis perçait la quiétude du lieu avec leurs râles aigus semblent s'être dissipés dans ce ciel pour l'heure encore étoilé. Ceci d'ailleurs m'intrigue au plus haut point. Cela me fait penser en effet, à la fameuse épidémie qui avait sévit sur le continent situé par delà l'océan il y a bien longtemps. Je hausse un sourcil lorsque cette pensée me traverse l’esprit. Quoi qu'il se passe en ces Terres, j'aurai bien le temps d'y revenir plu tard. Je préfère ne point m’attarder sur ce détail, et revenir sur ce qui m'amène véritablement ici. Bien qu'il soit possible que des choses soient liées.... J'aurai les réponses... La Patience ... Ce sont dans les prémices du crépuscule que j'ai décidé d'arpenter le chemin me menant au campement des Constellations. Sur mes foulées, je me remémore toutes ces lunes écoulées avec un brin de mélancolie dans l'âme. Que reste t-il de nos oracles passés, ceux qui nous désignait notre avenir dans de longs plaidoyers gorgés de mystère ? Y a t-il encore quelqu'un à même de comprendre leurs complaintes ? Eux ? Ce sont ils perdus dans la lassitude de leur quotidien ? Je sais que l'on m'attends toujours, je sais tous autant qu'ils sont ce qui les reflètes. Même ceux qui de mon temps n'était encore point rêveurs et prédicateurs étoilés. Mais de mon temps, j'ai l'impression que les choses étaient bien plus simples. Aujourd'hui, je reviens de mon silence que je leur ai imposé. Car à nouveau quelque chose de profond crie son désarroi. Car à nouveau, le grimoire veut se faire entendre. Sans nuls doutes qu'ils ont entendus aussi, mais point ne savent ce qui les appelle. C'est pour cette raison que je sors enfin de mon mutisme. Avant de m'introduire dans mon foyer, je pense à faire quelques récoltes pour les jours à venir, en effet, plus rien ne doit être viable ou utilisable sur ce qu'il reste dans les établis. Je tends l'oreille rien qu'un instant et dans mon dos, j'entends les pas étouffés de mes sans-chairs. Ils ont eux aussi quelque chose de fondamental a accomplir pour que tout puisse se mettre en place. Aussi je souris à ce qui me fait écho dans les tympans. Maintenant, ils ne devraient guère tarder à bifurquer pour s'enfoncer plus au loin dans les bois limitant l'accès à Melrath Zorac. Ils ne se feront point repérer, c'est certitude ! Quant à moi, je termine ma récolte, tout en fredonnant du bout des lèvres une litanie sous un fond funeste avant de continuer ma marche au nord pour regagner le fortin comme si jamais je n'avais disparus pour ne laisser place qu'à l'ombre de moi-même. Parce que finalement, j'ai toujours été ici. Avant que le jour se lève, j'aurai regagner l'endroit que j'avais quitté il y a de cela quelques cycles lunaires, comme si jamais je n'étais partie. Lorsque j'entendrai le bruit d'un fracas d'ossements s'éparpillant bruyamment au sol, je pourrai alors repartir sur les traces de cet âtre qui me manque tant, j'espère seulement que le vent du Nord, aussi froid soit-il m'accompagne pour cette énième confrontation...
  6. Plusieurs jours déjà se sont écoulés depuis notre prise de territoire aux cimes. Ce qui devait arriver à fini par arriver. Aussi furtivement qu’un battement de cil, elle fut mais n’est plus possession de ceux qui se disent sans foi ni loi. Devant l’ironie du sort, de leur sort, ils se tourneront sans nul doute par obligation vers quelque chose, qu’ils n’avaient pas forcément prévu…. Ce qu’amène à faire certains choix est bien souvent lié à la dernière alternative réalisable avant que tout ne finisse par s’écrouler… Une veillée particulière se tient en ce début de nuit au sein de notre campement, elle est orchestrée par le chant des Etoiles et par la magnificence d’un âtre gargantuesque qui déploie ses flammes encore plus haut que le toit de ma chaumière. Au loin dans nos bois, le cri des corbeaux accompagnent avec une étrange harmonie les mouvements des flammes du foyer qui étend sa lueur bien au-delà de la lisière de la forêt. Ce qui nous réunis en cette heure sombre, ce sont les conquêtes. Nous sommes plus très loin d’obtenir le monopole des Marais, et tous ici savent qu’il n’est guère aisé de parvenir à nos fins lorsqu’une tour se trouve presque jumelée avec un des camps ennemi. Cela ne nous arrête point, au contraire. Nous nous préparons ici même sous l’approbation des Maîtres. Le Feu, l’Eau, l’Air et la Terre, dans une attirante ritournelle s’immiscent, joignent leurs effluves pour les lâcher affectueusement sur nos chairs dépourvue d’étoffes. La lune se teinte de rouge, elle est annonciatrice d’un funeste présage. Du sang et de la sueur aux couleurs de la passion pour assouvir notre volonté. Plusieurs d’entre nous tomberons certainement, mais cela ne nous effarouche guère. La mort, me cueillera, et je m’en délecte d’avance. Car de mon trépas, je tirerai les préceptes essentiels à mon pouvoir. Nous sommes ici et ailleurs, dans leurs rêves, comme dans leurs cauchemars… Je hante et m’éveille par leur haine grandissante, je me nourris de leur véhémence et tire parti de leur faiblesse cachée. Je joue et musarde pour les emmener là où je veux qu’ils soient. Le jeu en vaut la chandelle. Il est l’heure à présent, avec un dernier regard vers le firmament, je me détourne du feu crépitant pour prendre le chemin de l’ultime tour des Marais. Point ne vais conter comment cela se passera, car nous sommes ce que nous sommes. Nous connaissons le prix à payer pour nos affronts. Et c’est ceci qui fait de nous le peuple des Etoiles. La tour est tombée, nous sommes à présent Maître des Marais. Ceci durera le temps que ça durera. Ce qu’il faut retenir… Les Constellations, encore et toujours habitent vos pensées, imprègnent vos songes… Des plus viles au plus odieuses de vos obsessions.
  7. Tout a commencé lorsque nous avons décidé de s’attaquer à ces maudits cristaux. Qu’ils soient en notre possession, ou alors, dans une tour ennemie, ils sèment le trouble, amènent le chaos, et la confusion. Pour le Meilleur et pour le Pire. Nous aurions dû nous en douter… Personne encore à l’heure actuelle ne semble savoir avec certitude quelle puissante magie ils transportent. Ce sont des objets de concupiscence, et le sang coule et coulera encore, indéfiniment, avec verve, pour qu’encore une fois, nous puissions poser nos mains sur ces étranges cailloux. L’appât du gain … Dans mon souvenir, lorsque j’ai fait mes recherches dans le Grimoire, je n’ai point prit connaissance des éventuelles effluvent que pourraient émettre les Pierres si celles-ci se briseraient. Sans nul doute parce que rien n’était écrit à ce sujet. Réflexion faite, il ne devrait guère il y avoir quoi que ce soit d’hallucinatoire en leur sein. Comment alors expliquer ce qui nous parait totalement inconnu ? Quelle drogue assez puissante pourrait se jouer de notre acuité ? Quand j’ai entendu les étoiles geindre, un brouillard s’est levé, mi opaque mi clair. Un paradoxe que je ne saurais expliquer. J’ai ressenti profondément dans mon esprit le cri d’un corbeau, comme si celui-ci annonçait la mort du jour. Il était bien trop tôt … Cette diversion liée à l’altération du temps, m’a permis une seconde fois de me dissimuler à la vue d’un ennemi. A ce moment précis, il faisait encore un peu clair. C’est étonnant d’ailleurs, car le Crépuscule point encore n’était son heure… Bien trop vite pour que les plaines du Nord se fondent dans un décor sombre. Bien trop pressé pour que cela soit l’œuvre de la nature. Notre objectif partiellement atteint à l’est de Melrath, Gamby et moi nous sommes dirigées vers l’auberge des mines, et avons commencé la montée vers les cimes, quelque chose nous y attendait. Notre besogne alors terminée, nous nous sommes quittées sans comprendre ce qui se tramait. Maitre Air a essayé de me prévenir, mais son appel s’est uni au caprice du temps de l’instant et dans sa bourrasque glaciale une brise humide et tiède l’a fait taire … Ce n’est guère ordinaire ! Mais concentrée sur mon labeur, je n’ai guère cherché à comprendre cette anomalie. Et puis une odeur singulière s’est insinué dans mon nez, un parfum que je connais que trop bien, je me suis surprise à sourire sous la fragrance boisée de cette senteur. Sans en comprendre la raison, mes pas m’ont mené sur la place des statues de Melrath Zorac, des voix m’ont fait prendre conscience que je ne suis pas seule à être de sortie. .. Il est étrange parce que j’ai entendu des intonations de voix mêlées de stupeur et d’exclamations. Je n’ai point mis longtemps à comprendre les raisons de cet étrange esclandre. … Nadhir est apparu sous mes yeux interrogateurs, juste le temps d’un battement de cil, ensuite il s’est évaporé sans que je puisse l’effleurer pour laisser sa place à quelqu’un d’autre… Les paroles... ce sont juste elles qui pourront affirmer qui l'on est, la voix, l’intonation… Elles seront véridiques, car l’apparence se défile sous une multitude de regards ébahis. Qui es-tu toi ? … Et toi ? Mais qui étais-tu donc ? Je n’ai guère souvenir de ton visage … Les Morts s’en retournent à la vie, comme si celle-ci ne les avait fait que dormir l’espace d’un instant. Jusqu’à quand pourront-nous voir ceux qu’ils ont été ? Jusqu’à quand pourront-nous écouter le mystérieux chant des voix sans visages ? Jusqu’à quand se joueront-ils de nous ? Pour le meilleur et pour le Pire … Car parfois, le souvenir est encore plus douloureux que la réalité.
  8. Les paroles de Loxka encore une fois sonnent juste à mes oreilles, le voyant lever son verre dans ma direction, je fais de même avec le mien, baissant la tête en guise d’approbation. Quant à notre pauvre Val, le voilà sans cavalière, peut-être quelques aérides sont pacifistes, cependant, j’ai l’impression qu’ils ne savent guère tous ce qu’est le respect. Heureusement pour notre rôdeur, il a trouvé un luron pour mettre de l’ambiance dans la taverne. J’écoute attentivement ce que dit le rôdeur Terran, lui aussi parle avec justesse. Par contre la réplique de la jeune magicienne Yuwena, encore une fois déteint avec le reste. Raison pour laquelle encore une fois à son encontre je m’exprime avec un sourire narquois. «Le choix justement magicienne appartient à tous. Tu n’as point compris mes paroles. Cette discussion est stérile. Je n’ai jamais prétendu à ton encontre que tes propres choix étaient contraires à mes perceptions. Tu es libre de choisir ta voie, aussi, il est déplacé de juger ce que les autres choisissent comme idéaux. Pourquoi ôter la vie est –elle similaire ou pire à une insulte ? Parce que TOI tu le définis comme telle. Vois-tu notre monde n’est guère tout rose ou tout noir. Et je reviens toujours sur le fait que cette discussion n’a rien à faire ici-même. Merel à raison, réfléchis donc à ses paroles. Si tu y arrives … » Normalement, rien n’était censé partir ainsi, ma foi, il y a des gens bien trop têtu pour pouvoir parler librement. Défendre ces idées, est une choses réfléchir aux paroles des autres en est une autre…
  9. Décidément, ils ne comprennent rien … Il n’a jamais été question de tuerie, de pacifisme ou de quoi que ce soit, le débat dérive, et personne pour arrêter cette puérilité … Aussi j’expose mon avis. « Que l’on soit funeste ou bercé dans la défense de la vie humaine ou animale, n’a rien à faire ici, nous ne sommes point la pour discuter de sa façon d’agir. Toi, la Magicienne, tu ferais bien mieux d’écouter les paroles d’Anamaya, au lieu de discréditer la façon dont on choisit de vivre. Cela ne te concerne en rien. » Kiwae a bon flair, il est temps d’apaiser les esprits. ..
  10. Le brouhaha incessant de la Taverne fut une première fois interrompu, lorsque Val arriva, Le connaissant de longue date, je m’attendais à ce qu’il choisisse d’entrée en la matière en tant que troubadour, cependant, je suppose qu’il n’avait pas prévu que cela se termine ainsi ! Anamaya ensuite, est la deuxième interruption, bien moins malheureuse que la première. Arrivée à ma hauteur, je réceptionne le sachet, d’un mouvement de la tête je la remercie avec un sourire complaisant. Ces paroles, de plus ont été justes. Il n’y a guère à tortiller sur le sujet. Cela me tire une réflexion finalement bien volage d’ailleurs, car un verre de cognac se pose devant moi. Elle a fort affaire la Tavernière, au moins, elle sait qu’elle aura gagné son salaire. Je pose un moment mon regard sur Loxka, il se défend bien, et c’est avec un plaisir non dissimulé que je bois le verre qu’il m’a si gentiment offert. Quant aux simagrées d’Haphaistos, elles me tirent uniquement un soupir d’exaspération… Et l’autre là, qui ressort ses ailes de scarabées, je me demande bien en quoi cela est scientifique … Soudainement, les boules de neige fusent ! Mais que vont-ils encore inventer ? Viens s’ajouter ensuite des histoires de mottes de terre et de cailloux … En effet, je crois que l’alcool serait à éviter pour cette jeune magicienne fraîchement débarquée sur Melrath … Aucun intérêt … Je ne peux alors m’empêcher de dire à l’encontre de celle-ci. « Mais est-ce donc du domaine de ton possible d’éviter de parler pour ne rien dire ?? Que veux-tu prouver avec ce bestiaire ? Quel rapport avec le débat qui nous occupe ? Ce que ça prouve, oui, c’est que sans l’eau, tes bestioles n’existeraient guère ! » Avant même que je me décide à parler, Loxka prend la parole, et les Dragons, ce sont une autre histoire …
  11. Voyant le guerrier s’en retourner d’où il vient, et n’ayant aucune autre répartie ne fait que confirmer ce que déjà je sais… Ils sont bien tous pareil ces Ignés ! De plus, j’ai eu droit à une boisson bien relevée, fort heureusement pour lui, je n’ai guère eu besoins de lui envoyer mon breuvage au travers de sa face…. Je décide alors d’un boire une gorgée. J’aime bien ce côté épicé … De l’autre côté de la Taverne, une discussion au sujet d’un scarabée est en essor. Je lève la tête dans la direction de l’explication, et m’approche de quelques pas de la magicienne jaune et du Terran. D’ailleurs, ce qu’il sort comme pique me fait sourire. Viens ensuite pour parfaire le tout, une constatation fort burlesque de la part de Fiathen. J’étouffe alors un rire. Puis, m’adresse également à Yuwena. « La mort est inévitable Magicienne, je pense qu’ici aucun représentant d’un élément ne saura prétendre le contraire. Cependant, pour en revenir à l’eau, tous les minéraux, et les substances organiques qu’elle transporte lui permet d’assouvir les besoins essentiels qu’on les divers organismes pour leur permettre de vivre, autant le dire, sans eau, aucun corps vivant ! Aucune vie !» A mes mots, je reprends une lampée de mon vin, puis me dirige vers un siège de libre.
  12. Je m’attendais à un verbiage de ce genre venant d’Hephaistos, il n’est guère le premier à tenter d’essayer de toucher une partie censée être sensible de ma personne, cependant, rien n’y fait. Cela me fait sourire et encore une fois je lui réponds. « Je n’ai jamais prétendu connaître ton histoire, la logique … Connais-tu cela Guerrier ? Toute personne vivante humaine ou animale est dotée d’un géniteur. Je ne saurais guère dans quelle classe te positionner. Et à ce moment même j’aurais presque plus tendance à te mettre dans le lot de l’animal dénué d’intelligence, et crois-tu être dans une cour de récréation pour argumenter de la sorte ? » Il s’approche, bien, j’en fais de même. J’attends alors que nous soyons à quelque centimètre l’un de l’autre avant de lui cracher à la figure. Et dans un rire, je rajoute. « As-tu déjà vu une poule cracher ? » Je décide alors de me reculer d’un pas avant de le toiser du regard et fais un mouvement de négation de la tête.
  13. La répartie de l’homme se nommant Hephaistos me tire un rire sardonique. Je me tourne alors vers l’importun puis lui lance un regard noir avant de lui répondre. « Qui es-tu toi Pour prétendre connaître mon histoire ? Tu ne sais rien de moi, tes paroles son vaines, et ne sauront me toucher, j’ai déjà eu à faire à des hommes de ta trempe, et ce que j’ai pu en tirer, c’est que ce ne sont que des beaux parleurs incapable de trouver un but pour leur permettre d’évoluer. Il est fort aise de ta part de parler ici, toi, qui ne défends aucune cause. Aurais-tu enfin trouvé une raison de te battre ? Aussi, je ne m’abaisserai point à ton niveau et je n’impliquerai guère ce qui t'a servi de génitrice. » Comme je l’ai dit plus tôt... Les Eléments sont complémentaires, et finalement tous ici sont du même avis sur ce point, alors, pourquoi continuer à débattre ? Pour prouver la virilité d’untel ou d’untel ? Pour prouver que tous ici se trompent en voulant faire passer leur élément au-dessus d’un autre ?
  14. Cela doit bien faire une bonne heure, que j’essaie de me concentrer sur le déchiffrage d’un quelconque grimoire, mais le tapage de la Taverne monte jusqu’à ma chambre. « Par tous les démons de l’Enfers, ne peuvent-ils donc guère se traire tous ces gueux !! Faut-il donc que je m’exile à l’Auberge Orientale pour enfin avoir la paix ?? » Cela en est trop, et j’arrive à bout de patience. Alors je me lève brusquement de ma chaise, puis telle une furie je bondis hors de ma chambre. Je dévale les escaliers dans un fracas digne du leur, puis ouvre avec hargne la porte me séparant de la dite Taverne. Ce qui parvient à mes oreilles, n’est qu’un débat futile pour savoir quel est le meilleur élément. Comme si l’ensemble des éléments pouvait vivre indépendamment des autres.. Des arguments par ci, des arguments par-là qui fusent de part et d’autre de la guinguette. Tss, foutaises ! Alors, je fais porter ma voix aussi haute que cela est possible de le faire. « Vous tous ici, n’avez donc guère mieux à faire que de débattre sur l’impossible ? Il est évident que l’air ne sert qu’à porter la pluie! C’est l’eau qui abreuve la terre, il n’est guère indispensable au bon fonctionnement de la plante, des récoltes. La Terre sans l’eau est aride et sèche, est morte, elle ne permet donc point la culture pour nourrir le peuple. Quant au feu, quand il commence à se faire titiller par le vent, il saccage, brûle les habitations. Qu’est-ce qui permet de sauver le bois de la carbonisation ? L’eau, encore une fois ! La vie a commencé sous l’eau, sans elle, aucun de vous ne serait ici a palabrer sur sa propre vérité ! Et dans l’absolu, les éléments sont complémentaires, vous devriez tous savoir ceci ! » Tout ce gaspillage de salive m’a donné soif, aussi, je demande à la nouvelle Tavernière de m’apporter un hydromel pour commencer. Ensuite, peut-être je resterai dans ce brouhaha, c'est selon ...
  15. Ignis

    L'ombre du Croloup

    Si j’avais su ou tout ça m’emmènerais, et qu’ici tout se finirais, j’aurais sans doutes réfléchis par deux fois avant de me lancer tête baissée dans ce guêpier. Que voulez-vous, la vie réserve parfois d’étrange surprise, le problème c’est qu’on ne peut pas revenir en arrière… Je m’appelle Rayna. Aujourd’hui, je suis morte. Et ça, c’est mon histoire. *** Tout a commencé à la période d’Uniqua, à l’aube du 4 pour être précise. Tout avait pourtant bien débuté en cette matinée. Rien ni personne n’aurait pu prédire quelle tournure allait prendre le reste du jour. Je me souviens, l’air était froid, mais le soleil brillait. J’avais passé une bonne nuit au sein de la Guilde des chasseurs. J’avais attendu que les ténèbres tombe pour dérober la lame de mon frère. J’avais tout bonnement l’intention de lui rendre service pourtant … Il n’avait rien remarqué, je n’étais déjà plus là à son réveil. Heureusement d’ailleurs, parce que aussi trouillard qu’il pouvait être, il m’aurait tout de même flanqué une sacrée rouste si il s’était aperçu de mon méfait. En y réfléchissant, peut-être qu’il aurait mieux valu qu’il me prenne la main dans le sac, je serais probablement toujours en vie si tel avait été le cas … Mise à part ça, je ne regrette rien, j’ai eu une vie courte certes, mais pleins de rebondissement au final, il serait idiot de regretter quoi que ce soit. C’est toujours comme ça que j’ai voulu vivre. Les aventures, les pillages, les rencontres …. Mais revenons plutôt à ce qui m’a conduit au trépas. J’avais donc avec moi l’arme chérie de mon frère aîné. Je m’étais mis en tête de retrouver un monstre qui avait fait parler de lui sur Aqua. D’après les renseignements que j’avais obtenus, cette bête était l’incarnation du mal. Suivant les histoires que j’avais entendues, il avait l’allure d’un très grand homme, mais une fourrure épaisse comme celle d’un renard. Des crocs long, effilés et pointus qui ressortaient de sa gueule. Moi qui déjà m’en étais prise à un démon ailé, ne me suis pas méfiée de sa puissance. Quelle créature pourrait bien être plus féroce qu’un démon ailé ? Je vous le demande ! … Quoi qu’il en soi, j’avais retrouvé sa trace, il se trouvait dans le Nord d’Aqua à un endroit appelé Plage du Nord tout simplement. Selon mes sources, c’était assez près du débarcadère. Il ne me restait plus qu’à me mettre en chemin pour rejoindre Aqua-ville. Pour se faire, j’ai dû traverser Irilisca, et retrouver l’ancien passage des Nains. Sans trop de difficultés, je suis parvenue à l’endroit désiré. Et puis j’ai traversé l’ancien passage. Je n’étais encore jamais allé sur Aqua, voilà qui remédiait dès à présent à mon manque de connaissance du terrain aquatique et sablonneux qui faisait le charme de ce village balnéaire. J’ai commencé par repérer les lieux. Histoire de ne pas me perdre une fois la nuit tombée. Je pensais être bien préparée pour cet affrontement, j’y suis allée, en y réfléchissant, sans nul doute avec bien trop d’assurance pour que tout se termine bien. Et là, je vous le dis, il ne faut jamais sous-estimer un adversaire ! Toujours est-il, que mon audace était telle, que je n’ai pas écouté la mise en garde du maire du village, qui lui savait que quelque chose ne tournait pas rond avec ce Croloup. De quelle façon il pouvait le savoir ? Ça je ne le saurai jamais, parce que je ne suis plus là pour l’interroger… Je suis donc partie prestement lorsque le soleil s’est couché armée de l’épée à mon frère et d’une torche. J’avais remarqué lors de ma pérégrination de l’après-midi, des traces étranges en forme de pattes de chien, elles étaient comme ancrées dans le sable. Ce devait soit être un molosse de passé 80 kilos marchant sur deux jambes, ou alors, la proie que je recherchais. J’ai plutôt penché pour le second choix. Je ne m’étais pas trompée. Arrivée à hauteur de la marque que j’avais laissée pour me repérer dans la journée, je me suis arrêtée, et ai attendu de longues heures, avant qu’enfin, je m’aperçoive que quelque chose bougeait dans la petite futaie plus au nord. J’ai directement éteins ma torche pour éviter qu’on me voit. La nuit était claire, parce que la lune était pleine. Aucuns nuages ne s’étaient mis en tête de la cacher. Cela m’a bien aidé au départ, bien qu’au final ça ne m’ait pas aidé à survivre. J’ai attendu dans ma planque jusqu’à ce que je remarque l’animal s’avancer dans ma direction, si je n’avais pas décidé d’attaquer à ce moment même, je n’aurais même pas réussis à le blesser à un bras. Je ne voulais pas attendre davantage, je me sentais puissante. Alors, je suis sortie de ma cache telle une furie brandissant mon glaive comme un guerrier farouche... Indomptable.. J’ai foncé sur le monstre toute rage dehors ! Malgré cela, la bête n’a pas bougé d’un pouce. Elle attendait … elle attendait juste que je sois assez proche pour se jeter sur moi. Sur le coup, je ne me sentais pas effrayée. J’étais tellement sûre que je ne risquais rien. Je ne l’ai pas vu venir, oh ça non ! Et vu de près, je peux vous certifier qu’il est vraiment monstrueux ce Croloup, et en plus il a une haleine de cheval ! Enfin, Je me rappelle juste qu’à un moment donné, j’ai vu le sang couler de mon ventre, ou peut-être d’ailleurs. Ou peut-être de plusieurs endroits à la fois … ce n’était pas beau à voir, vous pouvez me croire. Une douleur cinglante m’a arrêtée dans mes mouvements. J’ai su à ce moment précis que tout était perdu ! Je pense aussi que c’est à ce moment-là que j’ai arrêté de me battre. Enfin, dans ma tête. Je me suis laissée emporter par la douleur elle était si forte que j’aurais incontestablement donné ma vie pour qu’elle s’arrête cette douleur. J’ai été entendue ! Lentement, j’ai senti mes muscles se relâcher, mon souffle, je ne le percevais même plus. Alors je me suis dit. Voilà, c’est le moment de fermer les yeux … Le spectacle est terminé, on baisse le rideau. J’ai tenu bon encore un court instant, juste le temps de voir le monstre qui m’a occis s’emparer de l’épée à mon frère… Il va m’en vouloir mon frère ! En plus de mourir, j’ai égaré son épée … Mais je l’aime mon frère. Je sais c’est absurde souvent ce qu’on se dit avant que la vie ne quitte son corps, mais c’est comme ça… *** Voilà comment se termine la balade de Rayna. Ma balade ! Ne soyez pas triste, c’est mieux ici !
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