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Terre des Éléments

Myrtes et Mélanges


Panda Man
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C’était un de ces autres jours où le soleil était la sans vouloir vraiment l’être, un jour à trainer dans la boue pour la majorité des aventuriers qui foulent la terre des éléments. Mais quand le temps est indécis, le Panda l’est aussi et pour aujourd’hui, il restera chez lui.

Il ouvrait un livre dont les pages n’ont pas encore connu la rayure de la plume ou la caresse de la main.

Un peu d’encre de poulpe dans un flacon sur la table et une plume de phénix doré dans la main, il s’appliquait à écrire sur la reliure.

Myrtes et Mélanges

Après avoir écrit ce titre, il ouvrait à la première page et se mit à rédiger au centre.

A l’instar de ceux qui s’occupent à rédiger des Mythes et Légendes toutes plus saugrenues les unes que les autres, ce recueil a un but plus utilitaire. Les étoiles sont peut-être belles de là où nous sommes, mais s’en rapprocher signalerait notre arrêt de mort. Arrêtons là les histoires d’Héros, commençons les histoires d’aventuriers, les seules, les vraies.

Il descendait sa main à quelques centimètres plus bas et écrivait tout à droite :

À Papawan.

Il n’y avait plus qu’à écrire la suite.

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Chapitre 1 : Les origines des maux

Une chaude journée dans un village comme il en existait des dizaines dans cette région venteuse.

Un homme aux traits marqués et aux mains calleuses par les années au champ contemplait avec tristesse les dégâts qu’on fait des insectes ravageurs sur son lopin de terre. Cette année encore, il va encore peiner à subsister lui et sa famille.

Et pourquoi ne pas laisser ce qui reste à sa femme et son fils pour aller trouver de quoi gagner son pain ? Une bouche de moins à nourrir serait suffisant pour qu’eux survivent. Il reviendrait après avoir trouvé comment combattre ces maux qui affament sa famille, ou avec assez d’argent pour vivre et non pas survivre.

Il était peut être tassé, mais sa carrure et sa musculature était forte bien qu’il eut connu plusieurs dizaines d’hivers et de disette, il trouverait bien un travail quel qu’il soit, mais ça ne sera pas dans ce village de paysans qui subit le courroux de ces destructeurs de cultures.

Quelques jours plus tard, après avoir embrassé sa femme et son fils, il partait avec les larmes aux yeux et quelques piécettes en poche. La ville la plus proche était à plusieurs jours de marche, et la route n’était pas des plus sûres. Il rallongeait sa route à contourner les éléments boisé, plus le milieu est ouvert, moins il est sujet aux bandits. Il avait quitté sa famille pour les sauver, pas pour mourir.

Arriver aux abords de la ville la plus proche, il découvrait avec stupeur que les champs n’avaient pas été attaqué. Il y découvrait un paysage fleurit et aux cultures abondantes tout autour des murs qui fortifiait la cité. Des arbrisseaux buissonnants se faisaient balloter par le vent, les pétales devaient certainement peiner pour rester sur la fleur, mais cela dégageait une odeur que le paysan n’avait jamais humée. Il entrait en ville pour chercher ce pourquoi il était venu, mais aussi pour en savoir plus sur cette plante qui l’avait enivré.

Après avoir fait un tour des potentiels employeurs, le voyageur se rendait compte que les murs ne cachaient qu’un homme se prenant pour un seigneur et quelques villageois improvisés soldats, pour le reste, ce n’était que des fermiers et un forgeron.

De travail il n’en trouva et n’en trouvera pas ici, mais il apprit une chose sur la plante qui enchantait encore son esprit.

Ah dam’ ça O’ lé qu’la myrte mon gars. Qu’on lui répondit lorsqu’il interrogea un de ces semblables à propos de la plante en question.

O’ la bien do piaf quo nichent d’dans pour c’protéger do vent, mé do insectes pour sûr l’on o voit pas nous aut’.

Il allait à l’unique auberge afin de passer la nuit, rester dehors était malheureusement trop dangereux avec les gardes qui patrouillent. Là il croisait un marchand qui n’en avait pas l’allure, après lui avoir conté son histoire, le marchand coupa son quignon en deux et lui en tendit un morceau.

Dormir c’est bien, mais si c’est pour que tu claques d’ici peu, ça ne sert à rien.

Le marchand le renseigna lui aussi sur le myrte, les oiseaux qui y nichaient s’abritait effectivement du vent qui sévit dans toute la région, mais ils étaient insectivores. Voilà donc le mystère, et si personne chez lui n’étaient au courant de la chose, c’est pour que cette ville s’enrichisse au mieux.

Lorsque le vent se calme, des d’Orthoptères fond aussi apparition ici selon le marchand, mais les oiseaux en fond leurs casse-croûte et le reste fait marche arrière.

Le lendemain, le paysan après avoir remercié son bienfaiteur retourne voir son compère de la journée précédente.

To’ veux do plant d’myrte qu’to dit ? Y a po d’souci mon p’tit, grand bien t’fass’ !

Il chargeait tout ce qu’il pouvait de plant sur son dos et retournait voir sa famille.

Il planta le myrte tout autour du village, en espérant que l’année d’après, quelques oiseaux s’arrêtent.

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