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Terre des Éléments

Ombre

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À propos de Ombre

  • Date de naissance 09/22/1984

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    Male
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    Pingouin Land

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    jolaglande@hotmail.com

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  1. La soirée au coin du feu s’annonçait douce. Je me laissais lentement emporter par la chaleur ambiante. Un petit verre de cognac afin de finir la soirée affalé dans mon vieux fauteuil. J’en sortais quelques instants pour me faire infuser une petite tisane, histoire de me donner bonne conscience à quelques jours des fêtes et….des abus ! Le feu crépitait dans l’âtre, mes chaussettes (humides) pendaient à la cheminée, non pas en attente du gros barbu mais plutôt parce que j’avais passé la journée à parcourir la forêt or la forêt en cette saison : ça craint, ça mouille, ça pique, c’est froid ! Bref, je me laissais doucement aller et finissais par trouver le sommeil, enfin le pensais-je… Eh toi là, le gars à moitié endormi !! Qui moi ?? Ouais toi là, tu penses que c’est le moment de flemmarder ? Vraiment ? Tu penses pas avoir mieux à faire ? Ben écoute non, et puis d’abord tu es qui toi ? Un petit être tout vert se tenait devant moi, il portait un chapeau vert, une chemise verte et un pantalon vert. La modeuse Kris Tyna n’avait pas dû lui expliquer qu’on pouvait panacher les couleurs. Enfin bref, ce lutin se tenait sur mon ventre et me parlait de façon quelque peu agressive. Tu sais que le Père Noël a paumé sa gnôle ? Hein tu le sais ça ? Non je ne sais pas et même si je le savais que voudrais-tu que ça me fiche ? Tu penses qu’il fonctionne comment le traineau, hein ? Tu penses qu’on peut piloter une luge qui vole avec des rennes sans être un minimum bourré ? Un temps de réaction. J’écarquille les yeux, j’ouvre, je ferme, j’ouvre, je ferme, il est toujours là ! Bon écoute s’il te faut de l’alcool j’en ai plein la cave, va te servir et déguerpis s’il te plaît. J’en veux pas de ta gnôle à 15 Po de chez Lideule, il me faut de l’alcool mais ça tu dois en avoir mais également des baies roses qui ne poussent qu’au fond de la forêt et un peu de neige des hauts sommets… Et tu penses que moi, Ombre, je vais bouger pour aller te chercher des bonbons roses et de l’eau gelée ? Oui car le Père Noël a dit que le seul qui comprendrait son besoin d’étancher sa soif c’était toi, tu es le meilleur, le plus aguerri, le plus noble, le plus… Ouais, ouais c’est bon mes bottes sont propres inutile de continuer, bon tu m’attends ici je vais te chercher ton bordel. Ni une, ni deux je me mis en quêtes des dites baies, j’en avais vu dans la forêt ce matin, ça ne devrait pas être bien compliqué. Arrivé devant le buisson je croise une famille hérisson qui se fait un petit festin des dites baies. Dites les érinacéidés vous voulez bien me passer une poignée de petites baies s’il vous plait ? Eri quoi ? Il nous insulte le grand en capuche là ? Non, non c’est votre classe d’animal, enfin vous êtes des hérissons donc des érinacéidés comme les ours sont des plantigrades quoi. Eh t’as entendu Wilbear il t’as insulté de Plantigoinfre !!! D’un coup un ours gigantesque surgit de derrière les buissons. ROUARRRGHHHHH je vais te manger vil intrus !!!!! Soudain un blanc, mais genre un vrai blanc, je me retrouve couché au milieu de la neige avec un sac plein de baies roses. Je ne sais par quel miracle, je n’ai pas tout suivi, je pensais que l’ours m’avait dévoré, apparemment non j’étais trop imbibé pour lui ! Par chance j’avais atterri dans la neige. Je m’empressais de ramasser quelques poignées et de descendre la montagne afin de rejoindre le lutin vert. Oups, un caillou, oups, une falaise, oups je….TOMMMMMBBEEEEEEE !!! PAF PAF PAF PAF, une main minuscule me mettait des baffes, un truc vert et un peu grossier. Réveille-toi empaffé , les ingrédients sont là, aide moi à les mettre en bouteille. Ni une ni deux je m’empressait de nettoyer une bouteille, j’y versais de l’alcool, de la neige ainsi que les baies. Une fumée étrange s’échappa du goulot et la boisson devint verte rouge et or ! WOUAHOU j’avais jamais vu ça, je peux goûter ? Non, pas pour toi mais merci quand même, allez retourne dans ton fauteuil et va dormir. Ce que je fis, machinalement…. Le lendemain matin le réveil fût dur, l’impression de ne pas avoir dormi et d’avoir fait un sacré rêve. J’en été arrivé à en rire seul en me disant que j’avais un peu dû forcer pour m’imaginer une telle histoire. M’enfin il fallait retourner couper du bois, le Réveillon c’était ce soir. Je saisissais ma paire de chaussettes qui laissa s’échapper une petite fiole de liquide rouge, vert et or…. HO HO HO Joyeux Noël les amis !!!
  2. Oh mince je viens de tomber sur ce sujet après ....4 ans :P Merci à toutes et à tous, pour la peine je rince tout le monde ! Apéroooo !!!
  3. Voici venir....FrankOmbre !! Merci à Ginji pour le travail =>>>>
  4. Cela faisait de longues années que j’arpentais ces terres. De grandes batailles en beuveries générales j’en gardais de bons souvenirs et de bons camarades de fête comme de combat. Quand les feuilles commençaient à rougeoyer j’avais toujours en moi deux sentiments. De l’appréhension tout d’abord. En effet, après la saison des couleurs se profilait celle de la mort, froide et monotone. Après le spectacle que nous offre Dame Nature chaque année il faut bien lui laisser le temps de se reposer un peu. Mais la pensée de longues soirées au coin du feu en bonne compagnie me redonnait le sourire. Puis un sentiment de joie. L’odeur de la fumée sortant des chaumières, le bruit des feuilles et autres glands qui s’écrasent au sol dans la Grande Forêt me faisait me sentir vivant. Et puis il y avait l’anniversaire bien sûr, celui de notre arrivée à toutes et à tous sur ces Terres. En plus la date tombait bien puisque le vin venait tout juste d’être tiré…Ah j’avais hâte de me rendre au festival cette année, comme une impression de renouveau. J’enfilais délicatement une cape chaude et décidait de me mettre en route. J’espérais croiser là-bas des amis, des anciens qui retrouveraient le chemin et bien entendu, les membres des Constellations toujours prompt à participer à ce type de rassemblement. J’entendais déjà au loin le son des instruments des bardes, ménestrels et autres troubadours. Petit passage par la grotte avant de pénétrer dans la Grande Clairière. Le temps était clair, les rires joyeux et l’accueil d’une envolée de ballons vers mon visage était plutôt…inattendu. Le petit pont de bois craquait sous mes pieds, j’avais dû prendre un peu d’embonpoint depuis la dernière fois pensais-je. Le jeu du marteau, du pendu, une cible avec…un arc, Berk je préfère les arbalètes mais qu’importe l’organisation à l’air au top alors allons vérifier les stands. Boissons diverses, gâteaux, cocktails ou encore tourte tout y était. Les Elfes avaient mis les petits plats dans les grands. Je me servais une bonne petit bière et allait m’allonger à l’Ombre d’un magnifique cerisier en fleur…Ahhhh…J’espère qu’on me préviendra quand le festival fermera, j’ai comme l’impression que dans une dizaine de bières Morphée aura eu raison de moi… Alors d’ici là courrez mes chasseurs de Trésor, battez-vous avec vos boules de neiges automnales, pourchassez des pieuvres un peu bizarres, moi je m’y mettrais plus tard, Santé !
  5. Ombre

    GerGer Awards 2020

    Excellente initiative :)
  6. Les nouvelles venues du littoral étaient parvenues jusqu’à mes oreilles quelques peu bouchées par les bouchons que je m’insérais afin de pouvoir trouver le sommeil. En effet qui dit printemps dit éveil de la nature, qui dit éveil de la nature dit animaux et...bon bref vous avez compris. De foutus piafs avaient trouvés brillant d’élire domicile sous mon toit. Passant ma journée à m’occuper des Étoiles et mes nuits à me saouler je n’avais guère trouvé le temps de réinstaller mes oisons un peu plus loin dans la forêt. Toujours est-il que tout ce qui peut me permettre de repousser au lendemain les tâches ingrates est bon à prendre. Visiblement quelqu’un de très futé (ou un gros bourrin de base au choix) avait réussi à forcer cette damnée porte de phare. Phare bien, heuu fort bien j’avais donc une bonne excuse pour ne pas bosser aujourd’hui. Je devais, en tant que Roy, visiter ces nouvelles contrées et conter mes exploits à mon peuple. Enfin oui c’est un peu pompeux je vais surtout raconter des trucs salaces devant quelques pintes avant de m’écrouler sur le plancher mais passons…. Je me rendis donc plus au Sud, le soleil, la mer, l’iode et….les oiseaux !!!!! Fichtre je débarque devant ce phare avant de me faire assaillir par des dizaines de mouettes. Décidément la Famille Piaf avait mis un contrat sur mon dos. Qu’à cela ne tienne ce ne sont pas quelques Cui-cui qui allait gâcher mon exploration. J'entrepris d'ouvrir la porte délicatement, d'un coup de pied Ninja. Pouahhhhh l’odeur me prit aux narines, en effet la porte étant fermée depuis des années ça ne pouvait pas sentir la Javel non plus. En fait c’était un mélange de guano et de chairs de poissons en décomposition. Ma foi allons voir ce qu’on peut trouver là-dedans. Oink Oink Oink...mince après les Cui cui v’là Bibi phoque, et il a fait des petits le bougre. Je décidais d’avancer prudemment afin de ne pas attirer leur attention quand tout un coup je mis le pied dans le plat (ou plutôt dans le trou du plancher). AIEEEEEEE Eh mais que fais-tu là toi ? Le type du plancher me baragouina des trucs qui parlait de mouettes et d’otaries puis de potions et de lumière. Dans ma grande mansuétude je décidais de filer un coup de main à ce gars (fille?). Une fois ma mission terminée je montais en faisant fuir les piafs à grands coups de : « Jvais vous bouffer, jvais vous bouffer ». Au sommet un type barbu semblait somnoler dans un coin. Il est vivant ? Il est mort ? Bon je teste. Un petit tirage de barbe en règle pour réveiller un vieux Bougon qui m’asséna d’énigmes, visiblement il voulait des trucs aussi lui. Bon je décidais de vider mes poches et le contenu de mon sac sur la table tout en gardant mes bouteilles bien planquées au fond des fois que… Mon vieux se mit à chercher et à en retirer des trucs pas propres type des chairs de bestiaux puants…enfin bref il finit par me payer avec une pièce d’un autre temps. De grande taille je me suis dit qu’elle fera un joli sous-verre à la taverne. La vue était fort jolie mais comme les gens d’armes veillaient et que j’avais dépassé les 100 kms (101 pour être précis du campement au littoral) je décidais de rentrer conter mes exploits à mes ouailles. Fichtre la soirée allait être bonne !!!
  7. Hellow, Alors j'ai des bribes de la quête bûcheron : Voici le screen du PNJ qui lance la quête (merci à Ginji qui avait fait ces screens chez nous :)) : Pour ma part je n'ai pas le souvenir d'avoir démarré cette quête mais Vader l'avait il me semble terminée mais il ne joue plus pour le moment....
  8. Une certaine idée de la Justice, de l’Équilibre et de l’Équité. De l'Amitié et de l'Honneur également. Prôner la liberté, la faculté de libre-arbitre, le choix de sa vie, c'est un peu ce qui résume notre philosophie depuis les siècles. La liberté a-t-elle un prix ? Oui, celui qu'on veut bien lui accorder ! Les lunes se sont succédées dans le Ciel depuis le commencement, les saisons se sont suivies et ne se sont pas ressemblées, la Terre a tourné autour de l'Astre Soleil sans jamais s’essouffler ni même se fatiguer. Notre faction est à l'image du temps, inaltérable, inamovible, inarrêtable. Les Roys se sont succédés mais ne ce sont pas forcément ressemblés. Il y eu Stitch, Centaurus, puis Le Baron, Nadhir et moi même. Chacun avec ses idées, ses changements et ses atouts. Mais surtout chacun avec la même philosophie. Nous avons tous eu nos défauts, nos tares et nos faiblesses. Nous avons su les transformer en force afin de sublimer l'aura des Constellations sur toutes les terres où nous avons mis les pieds. Il y a eu les Roys légitimes, tous probablement. Le sang n'a que peu d'importance, ce sont l'esprit et les actes qui comptent quand on veut prétendre au rang suprême. Arrivé tel un orphelin sans famille je me suis retrouvé à la tête non pas seulement d'un peuple mais d'un mode de pensée. Pensée intuitive, pensée réactive, pensée profonde... Avant de défendre un idéal nous défendons la liberté d'opinion de chacune et de chacun de nos membres. Nos différences se confondent et se lient en force. La force d'exprimer une opinion, de faire naître des idées ou encore de s'exprimer seuls contre tous face aux apôtres de Bien et du Mal. Au départ j'avais appréhendé la Royauté, je l'avais imaginée et subie tel un fardeau. Mais j'étais loin du compte. Le pouvoir n'a rien d'un fardeau à celui qui ne s'en laisse point écraser. Il sert à canaliser les énergies comme une sorte de catalyseur et se propage ensuite à tout un peuple, toute une Nation. La notion de pouvoir n'a rien de supérieur ou de plus grand que le reste, elle est simplement le concentré d'un courant de pensée qui a les moyens d'agir sur son environnement. Après moi, avant moi, cela n'a qu'une importance relative à la vue du monde qui nous entoure, de la diversité de l'Univers, de l'Immensité Astrale. La Voie des Étoiles que nous suivons depuis des Générations. Elles, présentes depuis la Genèse du Monde et bien avant. Seules détentrices du savoir absolu. D'autres passeront et s'arrêteront sur le trône après moi. Je leur souhaite la sagesse, la clairvoyance mais aussi la fougue qui font d'un Roy un bon Roy. Les Constellations sont une Monarchie au sens noble du terme. Point de sentiment de supériorité ou de toute puissance ici. Juste un strapontin vers la sagesse et un pouvoir plus étendu. Un Roy peut gouverner un peuple par la Peur, par l'Amour ou par la Passion. Je me définirai dans la troisième catégorie. La peur finie par engendrer la colère et la colère la révolte. L'Amour finie par engendrer la Haine et de la Haine germent les graines de la Guerre. La Passion elle engendre le Courage et le dépassement de soi qui conduit à la réussite et à l'aboutissement de projets quels qu'ils soient. C'est par Passion que je suis devenu Roy, non par obligation ou par déraison. L'ambition n'a jamais guidée mes choix ni mes actes. La Royauté ne doit pas être source de pouvoir ni dictée par quelques ambitions personnelles. La Royauté ne s'apprends pas, elle se vit, la Royauté ne s'acquiert pas, elle se mérite. Un sage a dis un jour : "Être Roy, ce n'est pas commander au peuple ni l'oppresser, c'est au contraire l'écouter et le guider"
  9. Mon ami Jokary souhaite créer un personnage et se connectera de chez moi de temps à autre. Même si les règles ont changé je préfère le signaler, merci
  10. Ombre

    Mystère au manoir...

    La demeure se dessinait lentement dans la brume, au fur et à mesure de mes pas les formes se faisaient plus marquantes, plus inquiétantes. Quelle idée avais-je eu de suivre une chauve-souris dans un endroit que je ne connaissais pas et qui a surgit de nulle part. Dieu sait que j'ai horreur de la sorcellerie et quelque chose me dit qu'il y en a là-dessous. Le dessin devient presque net, la lune reflète son reflet blafard dans les vitres teintées de noir de l'immense bâtisse. De loin l'impression d'y voir un visage est marquante, troublante. Des yeux s'ouvrent et se ferment dans l'obscurité, je ne suis pas seul ici et je vais rapidement l'apprendre à mes dépends. Je me dirige vers l'immense porte de bois, je m'attends a ce qu'elle s'ouvre dans un grincement strident comme dans tout bon film d'horreur qui se respecte mais il n'en est rien. La bougresse refuse de s'ouvrir mais dévoile une inscription qui m'incite à retrouver mon amie chauve-souris afin qu'elle m'apporte son aide. Fichtre, où a-t-elle bien pu passer celle là. A ma droite je distingue une sorte de jardin perdu au milieu des brumes et quelques bruits d'ailes. Je me décide à aller jeter un œil et m'éloigne lentement de l'obscure bâtisse. Je trébuche 100 fois sur des racines d'arbres centenaires en tentant de trouver mon chemin jusqu'à l'étrange jardin. Les nuages jouent à cache-cache avec la lune et cela ne facilite pas ma navigation dans le noir. Aieuhhhh. Le temps de me repérer que je me fais attaquer par une chauve-souris qui passait à côté de moi. Et moi qui pensais ces bestioles inoffensives...que nenni. Et en plus je saigne. Du sang ? Tiens donc mais ça ne pourrait pas m'être un tantinet utile ça ? Ni une ni deux je file vers la lourde porte en sautant par-dessus les racines, je manque de me gaufrer dans l'escalier mais parvient à me rattraper au heurtoir de la porte. Mon sang tache cette dernière au passage et elle s'ouvre sur un grondement assourdissant. L'odeur de moisissure qui s'en dégage donnerait envie à n'importe quel aventurier de rebrousser chemin. Mais il n'en était pas question, je devais savoir ce qui se trame là-dedans, la curiosité est un vilain défaut. Le décor était quelque peu austère. Des chandeliers brillaient d'une faible lueur comme s'ils avaient peur de trop illuminer la demeure. Deux escaliers partaient de droite et de gauche et une porte au fond semblait nous amener dans les profondeurs de l'antre. Des bruits de pattes à ma droite me firent quelque peu sursauter, ce n'était là qu'une colonie d'araignée qui rejoignait une des nombreuses guirlandes de toiles qui pendaient ça et là. Je me décidais à explorer ce manoir, les cuisines, un débarras, une salle remplie de chandeliers, une horloge cassée ou encore une cave humide contenant un appareil bizarre. Finalement je trouvais le moyen d'entrer par la porte centrale. J'y découvrais un somptueux couloir, richement décoré, quelques chambres et une habitante aux longues canines quelque peu bizarre. Je décidais, un peu contraint, de lui filer un rapide coup de main avant de poursuivre ma route par un escalier de colimaçon qui me semblait interminable et s'engouffrait dans le sous-sol. Une fois tout en bas et après avoir traversé un long couloir je me retrouvais les pieds dans une marre de sang. Des outils et des instruments de tortures divers étaient apposés sur tous les murs, des cris et des gémissements semblaient encore résonner dans cette pièce obscure tout juste éclairée par un faible brasero. Je passerais un coup de fil à Dame Idot si j'y pense en sortant parce que ça craint ici. Un beuglement me sorti de ma torpeur, le maître des lieux, une sorte d'ogre à moitié aveugle se tenait face à moi l'air méfiant. Affronter cette chose ? Ou au contraire éviter de l'énerver pour ne pas figurer à son palmarès ? J'optais pour l'option 2 en lui adressant la parole calmement. L'ogre quelque peu bègue m'appris à qui appartenait ce manoir et que lui n'était qu'un exécutant. D'un mouvement de la main il m'indiqua la direction des prisons en me précisant également de ne pas revenir le déranger dans ses recherches sur « l'outil de torture le plus douloureux sur les paysans blonds de Valachie du Sud ». Tout un programme. Après une conversation rapide avec un prisonnier bien mal en point je me décide à trouver ce Comte Alucard afin de lui faire la peau. Certes j'ai moi aussi un côté démoniaque, mais c'est pour la bonne cause, lui il est plutôt du genre « saignez-les comme des truies, j'ai soif ». J'espère qu'il ne bois pas autant l'apéro que moi ! Après moults allers et venues à travers le manoir, une inspection de tableaux ou encore l'ouverture d'une collection quelque peu glauque je m dirige vers la tombe du Comte vampire avec la ferme intention de l'y laisser pour mort. L'endroit est sinistre et chichement décoré, pas un bruit ne filtre sauf celui de l'humidité qui suinte sur les murs. Le pieu dans la main droite et le reste des objets en ma possession j'ouvre le cercueil d'un coup sec et lui enfonce le précieux objet en plein dans la poitrine. Il a le temps de m'attraper par le collet et de maugréer des insultes dans sa langue (le roumain ?) avant de se transformer en un petit tas de cendres. Je décide de fermer le couvercle pour plus de sécurité. Je grimpe ensuite l'échelle située à côté du cercueil et pousse la trappe afin de sortir à l'air libre. Le temps de me retourner sur l'endroit maudit je le voit disparaître à l'horizon et en profite pour me téléporter à nouveau dans le désert. Eh ben, en racontant ça demain matin, certains vont encore croire que j'ai pris une cuite...
  11. Ombre

    Sheelah

    Welcomeuhhhhhh comme dirai la vache !
  12. Le chêne marin a toujours donné du fucus mon cher ;-)
  13. Idem que Selene Faut y aller à l'aveugle !
  14. Ombre

    Ombre

    Perché sur la montagne je regardais la plaine, le désert...Les récents événements avaient ramenés un peu de vie du côté de Melrath et c'était très bien comme ça, les vautours avaient grand faim ! Je voyais le sable virevoltait dans les airs tentant un improbable ballet avec un groupe de cactus qui ne demandait qu'à rester en paix. Un peu plus loin des bandelettes de momies accrochées aux quelques arbres nus de la région virevoltaient dans tous les sens en se demandant quand Eole cesserait de les importuner. Et moi dans tout ça ? J'avais décidé de m'installer en hauteur, aux limites des neiges, afin de tailler quelques carreaux et autres flèches pour la faction. Le canif récupéré l'autre jour sur les ossements de quelque aventurier remplissait parfaitement son office. Alors que je m'acharnais sur une branche de chêne encore tendre j'entendis des cris qui venaient de plus bas, de la Cité. Le temps de réaliser quelques sauts de cabris à la mode rôdeur et je me retrouvais près de la Cité où les hurlements des vivants se mêlaient à ceux des morts. Des esprits, une véritable armée, venait d'envahir Melrath. De ci de là je distinguais des visages connus qui bataillaient vaillamment. Je décidais de leur apporter mon soutien, ne sachant pas vraiment à quoi rimait cette soudaine invasion venue tout droit de l'au-delà. La rage de vivre faisait face à celle de prendre la vie. La cohue ambiante empêchait de distinguer clairement qui frappait sur qui. Il en était devenu d'autant plus difficile d'envoyer des carreaux car à l'aveuglette je prenais le risque de blesser quelques compagnons. Je me posta donc sur un toi d'où la visibilité était bien meilleure et me permettait de décocher mes munitions sans heurter le badaud. Soudain, le silence, un silence de mort. Le genre de silence qui vous glace le sang après la bataille, même quand vous êtes vainqueurs. Pourquoi cette attaque ? D'où venaient tous ces spectres ? La réponse résidait probablement près de la prison où avait commencé à s'attrouper guerriers, rôdeurs, mages et nécromants de tous bords. J'y reconnu une amie qui décida de descendre dans les entrailles de la terre. Une prêtresse ? Après tout quoi de mieux pour chasser les mauvais esprits ? Je pris sa suite, plutôt curieux de savoir ce que nous allions trouver là-dessous...
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